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L’excellence saisissante et sidérante de Francesco Corti, au clavecin et à la direction de l’Ensemble Il Pomo d’Oro, dans les Concertos pour clavecin et orchestre de Johann-Sebastian Bach, dans 2 CDs Pentatone parus en 2020 et 2021…

21mai

L’audition _ en boucle _ des 2 CDs Pentatone PTC 5186 837 et PTC 5186 859 des Concertos pour clavecin de Johann-Sebastian Bach par ,

enregistrés le premier au Gustav Mahler Hall à Toblach du 1er au 5 mars 2019, et le second à la Villa San Fermo, à Lonigo, du 2 au 8 mars 2020 ; et parus le premier en 2020, et le second en 2021,

que j’avais commandés avec une très vive impatience, et que j’ai pu récupérer chez mon disquaire préféré ce jour,

me confirme très amplement, et mieux encore !, dans ma profonde intuition-conviction du génie d’interprète de Francesco Corti _ cf l’enthousiasme de mon article du samedi 5 mai dernier :  ;  celui-là même qui m’a conduit à commander illico presto ces 2 CDs Pentatone PTC 5186 837 et PTC 5186 859 des Concertos pour clavecin de Johann-Sebastian Bach par le claveciniste Francesco Corti, à la tête de l’Ensemble Il Pomo d’Oro _,

et cette fois ici non seulement au clavecin, mais aussi à la direction de l’Ensemble Il Pomo d’Oro :

avec toujours cette éloquentissime puissance d’incarnation, à la fois fluide et si juste, en même temps que la plus pure poésie musicale si fine qui émane de son jeu,

dans les Concertos pour clavecin BWV 1052, 1053, 1055 et 1058, d’une part, et BWV 1051, 1056, 1057, etv 1044, d’autre part, de Johann-Sebastian Bach,

comme si ceux-ci nous étaient enfin vraiment révélés en leur plus authentique essence et audible réalité

_  même si je dois aussi avouer, pour être le plus honnête possible, une légère préférence pour le premier de ces 2 CDs, celui paru en 2020, tout particulièrement dans les mouvements vifs ; car pour les mouvements lents, l’incarnation dans le CD de 2021 est à nouveau carrément sublimissime…

Il faut dire aussi que ces très enlevés et joyeux Concertos ont très probablement été créés par Bach, ses fils et ses élèves, au Café Zimmermann de Leipzig,

pour des concerts créés quelques années plut tôt, en 1702, par le très joyeux grand ami de Bach Georg-Philipp Telemann ;

Georg-Philipp Telemann dont la très contagieuse idiomatique joie musicale s’entend encore, mais oui, mais oui !, dans ces magnifiques Concertos de son ami Bach :

surtout tels qu’interprétés comme ici par le splendide Francesco Corti et Il Pomo d’Oro…

Chapeau bas, Monsieur Corti !

Et quelle prise de son de l’ingénieur du son Jean-Daniel Noir !

À l’assez impressionnante discographie

Et cela, bien sûr, compte aussi dans la réussite plus ou moins splendide et réussie, ou pas, d’un CD…

Ce samedi 21 mai 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’orgasmique « Moro, lasso, al mio duolo » du divin prince Carlo Gesualdo da Venosa (1566 – 1613), un hapax miraculeux de la Musique…

18juin

Comment ne pas proposer

une des plus fantastiques « Musiques de joie« 

_ à grimper au plafond ! _,

qu’est ce madrigal du 6éme Livre de Madrigaux _ à cinq voix _,

de 1611,

de Carlo Gesualdo da Venosa

(Venosa, 8 mai 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613,

le sublimissime

« Moro, lasso, al mio duolo »

un des sommets absolus _ orgasmique ! _ de toute la musique occidentale ?!!

Pendant très longtemps,

je n’ai pu en supporter que l’interprétation dithyrambiquement vénéneuse,

en 1965, à la Villa Litta, à Milan,

du Quintetto Vocale Italiano,

dirigé par le génial Angelo Ephrikian (Trévise, 20 octobre 1913 – Rome, 30 octobre 1982) :

constitué des voix _ a capella, bien sûr _,

miraculeusement idiosyncrasiques,

de Karla Schlean, soprano ; Clara Foti, mezzo-soprano ; Elena Mazzoni, contralto ; Rodolfo Farolfi, ténor ; Gastone Sarti, baryton ; et Dmitri Nabokov, basse.

Et je courais à Rome me procurer ces extraordinaires CDs de la marque Rivo Alto.

Le madrigal est bien sûr présent dans le coffret de 6 CDs

de l’Intégrale des 6 Livres de Madrigaux de Gesualdo,

tel que republié en 2012 par Newt on :

dans le sublime coffret Newt on 8802136/6. 

En voici le podcast.

A se pâmer _ à quasi en mourir ! _ de joie.

Puis, assez récemment,

en un CD Glossa GCD 922801,

de 2013,

vint l’interprétation presque aussi saisissante _ enfin ! _

et aussi idiosyncrasique,

de la toujours excellente

La Compagnia del Madrigale,

soient Francesca Cassinari, soprano ; Rossana Bertini, soprano ; Laura Fabris, soprano ; Elena Cazzaniga, alto ; Giuseppe Maletto, ténor ; Raffaele Giordani, ténor ; Marco Scavazza, baryton, baryton ; et Daniele Carnovich, basse

en un CD enregistré en juin et juillet 2012

en la Chiesa della Beata Vergine al Coletto, à Roletto.

Et voici une vidéo de l’interprétation de ce sublimissime madrigal gesualdien

par cette merveilleuse Compagnia del Madrigale

en un concert, ici,

à la Tenuta La Morra, à Cavour, le 7 février 2012.

Et voilà que je continue d’avoir un petit faible pour le génie intuitif d’Angelo Ephrikian, en 1963.

Mais jugez-en vous-même !

Ma première rencontre avec l’univers musical gesualdien

a été un vrai coup de foudre

_ nous écoutions surtout du Bach.

Gesualdo : un specimen unique,

un hapax,

miraculeux,

de la Musique.


Ce jeudi 18 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la tendresse superlative (et miraculeuse !) du cher Henri Ledroit dans des Motets à voix seule du merveilleux Henri Dumont (1610 – 1684)

13juin

Pour prolonger et dépasser encore

la beauté de l’Introït du Requiem d’André Campra

de mon article hier,

je vais creuser dans les rangées serrées des CDs de ma discothèque,

à la pêche _ miraculeuse ! _ d’un CD d’Henri Dumont, au choix.

Henri Dumont : Looz, 1610 – Paris, 8 mai 1684.

Le maître de la musique d’église française,

juste avant la _ sublime, aussi _ pompe versaillaise…

 

Et voilà que je tombe, parmi une dizaine d’autres CDs,

sur le CD Motets à voix seule de Henri Dumont,

par le Ricercar Consort …et Henri Ledroit !!! ;

soit le CD Ricercar 029004,

enregistré les 25-26 et 27 juillet 1984, en l’église Saint-Jean, de Beauvais, en Belgique.

Vite, vite, sur la platine !

Et là, immédiatement,

le miracle du charme absolu du timbre de la voix, 

et plus encore de l’art divin de chanter

du cher Henri Ledroit,

vient tout combler !

C’est sublimissime de la justissime tendresse qu’il faut !

Et Dumont, et Ledroit !

Hélas, je n’ai pas trouvé sur le web de podcast de cette performance magique…

Il n’y a plus qu’à rechercher dans l’empyrée

cette sublime galette…

Un art _ sans art _ irremplacé…

Á défaut,

mais sans le charme confondant de l’enregistrement avec le Ricercar Consort, en 1984,

cet autre podcast, d’un Memorare de Dumont, avec Henri Ledroit,

et avec Philippe Herreweghe et la Chapelle royale,

enregistré en juillet 1981 en Charente-Maritime :

mais la tendresse confondante _ de Dumont et de Ledroit _ n’y est hélas pas…

C’est qu’il faut aussi un miracle pour qu’un enregistrement soit parfait !!!

Ce samedi 13 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ronald Brautigam, idéal et sublimissime dans les 5 Concertos pour piano et orchestre de Beethoven : un album double de Bis

28déc

En avant-première de l’année Beethoven qui vient

_ soit l’anniversaire des 250 ans de sa naissance à Bonn le 15 ou 16 décembre 1770 _,

un sublime double CD Bis _ Bis 2274 _ des 5 Concertos pour piano et orchestre de Beethoven

par le merveilleux Ronald Brautigam

sur deux superbes pianofortes

et avec Die Kölner Akademie dirigée par Michael Alexander Willens.

Ronald Brautigam est un pianiste selon mon cœur :

la vie même,

en sa dynamique bondissante, et dans la plus grande justesse…

Que l’on écoute la collection de CDs de ses Mozart ;

ainsi que de ses Haydn,

sur ses parfaits pianofortes…

Et que l’on compare ceci

aux interprétations des autres…

A propos de l’intégrale des Sonates pour piano de Beethoven,

Classical-music.com ,

le website officiel du BBC Music Magazine,

sous le titre Five of the best Beethoven sonata cycles,

à la date du 7 octobre dernier,

et sous la signature de Freya Parr,

propose son palmares des interprètes,

que voici :

Five of the best Beethoven sonata cycles

We name some of the finest examples of Beethoven’s piano sonatas on disc

Five of the best Beethoven sonata cycles

Artur Schnabel

Warner Classics 9029597507

Recorded between 1932 and 1938, this first-ever recording of the complete sonatas has remained _ oui _ a classic account.

 

 

Wilhelm Kempff

DG 477 7958

The German pianist recorded the cycle several times ; DG’s remastered stereo version was released in 2008 _ une référence, bien sûr .

 

 

Friedrich Gulda

Orfeo C808109L

The Austrian pianist made three recordings of Beethoven’s sonatas. This is the first _ la plus renommée, en effet, et la moins bien distribuée aussi _, recorded for Austrian radio.

 

 

Ronald Brautigam

BIS BIS2000

Dutch keyboardist Ronald Brautigam’s fortepiano recordings of the Beethoven sonatas for BIS made between 2004 and 2010 are now gathered together in one box. Brautigam plays on Paul McNulty’s replicas of original instruments dating from 1788 to 1819.

 

 

Stephen Kovacevich

Warner 9029586922

Kovacevich gets to the heart of Beethoven’s sonatas with playing that teeters on the edge of sanity, roars with ferocious power and frequently moves the listener to tears. The finest to date _ c’est aussi mon avis.

Ce second enregistrement par Ronald Brautigam

des Concertos pour piano et orchestre de Beethoven

_ et sur pianoforte(s) _

est rien moins _ prise de sons superlative aidant ! _que

sublimissime ! :

il vous transporte au plus haut de ces œuvres,

et vous y maintient tout durant le déroulé de la plus merveilleuse finesse de détail (et de lignes)

de ces 2 CDs…


Ce samedi 28 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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