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Sublimissime Gesualdo des Cantiones Sacrae (livre I , 1600) par Giuseppe Maletto dirigeant le Il Pomo d’Oro Choir : un éblouissement spirituel…

30mar

Dans Gesualdo,

déjà, pour commencer, rien que les Italiens !!!

Une nouvelle preuve :

la sublime réussite de Giuseppe Maletto _ présent dans les CDs si extraordinaires de La Compagnia del Madrigale _ dirigeant le Il Pomo d’Oro Choir _ quel ensemble ! _ dans le Livre I (de 1600) des sublimissimes « Sacrae Cantiones » du sublime Carlo Gesualdo (Venosa, 8 mars 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613), dans le tout simplement admirable CD Aparté AP 312, qui vient tout juste de paraître _ enregistré en mai 2021 à la Confraternité des saints Roch et Sébastien, à Cumiana, avec une prise de son elle-même limpidissime…

Déjà, il n’est que de comparer ce présent CD

avec celui, sur exactement le même programme, d’Odhecaton dirigé par Paolo Da Col, enregistré en octobre 2013 à l’Abbaye de la Très Sainte Trinité à Venosa,

soit le CD Ricercar RIC 343 :

alors que dans le CD d’Odhecaton,

on entend seulement _ et c’est cruellement rédhibitoire… _ un chœur qui chante,

ici, cette fois, et dès la première note,

c’est la musique même de Carlo Gesualdo qui toute entière simplement parle et retentit en nous…

Un intense éblouissement spirituel.

Une merveille rare.

Et l’œuvre, et son interprétation.

Ce jeudi 30 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maxim Emelyanychev et il pomo d’oro en extraordinaire état de grâce dans les Symphonies n°1 (« the beginning ») et n°41 (« the end ») de Mozart : un sublimissime (de vie !) CD Aparté AP 307 ; ou la pressante question de l’énigme de l’idiosyncrasie du style…

04fév

Ce que j’ai, bien à tort _ et gravement, j’en demande pardon ! _, négligé de dire dans mon article d’hier « « ,

c’est que Maxim Emelyanychev, non seulement est absolument magnifique en la grâce ultra-vivante et justissime de son jeu si fin, si vif et si pleinement « mozartien » au pianoforte _ cf la vidéo (de 6′ 39) du sublime adagio du 23e Concerto en la majeur K. 488, achevé de composer le 2 mars 1786 ; interprétation à comparer avec celle de cette vidéo du même adagio par Andreas Staier et Le Concert de la Loge dirigé par Julien Chauvin : l’adagio tendrissime de Maxim Emelyanychev est sans la moindre complaisance pré-romanticissante, encadré qu’il est par deux sublimes (eux aussi) jubilatoires allegros ; quelle merveille !.. _mais qu’il est peut-être plus encore absolument transcendant et magistral dans la conduite si merveilleusement « naturelle » de jubilatoire _ enthousiasmante ! _ évidence de son superbe orchestre d’instruments anciens _ quelle saveur extraordinaire révèle ici chacun des instruments ainsi joués par de tels si magnifiques et parfaits instrumentistes ! _ qu’est ce magique il pomo d’oro…

Ces deux premières symphonies de Mozart données-enregistrées ici, soient la première K. 16, en mi bémol majeur, de 1764, et la quarantième et ultime K. 551, en ut majeur, « Jupiter« , de l’été (août) 1788, n’ont probablement jamais connu jusqu’ici de pareille si juste, vivante et profondément marquante incarnation au disque, en ce magique _ oui ! _ CD Aparté AP 307.

Et ne pas mettre l’accent là-dessus serait la plus terrible injustice à l’égard de ce génial chef si parfaitement musicien qu’est Maxim Emelyanychev ;

ainsi qu’à l’égard aussi, bien entendu, de chacun des membres présents ici de ce formidable ensemble qu’est décidément, CD après CD, cet extraordinaire il pomo d’oro

Le principal et fécondissime apport de ce début de réalisation de ce projet d’exploration symphonique mozartien de Maxim Emelyanychev, est de si bien ici s’approcher, et nous donner à ressentir, bel et bien, en cette recherche interprétative effective _ les enregistrements de ce CD Aparté ont été réalisés sous la direction artistique de Nicolas Bartholomée à Paris, en l’église Notre-Dame du Liban, du 28 au 30 juin 2022 : c’est l’excellent Nicolas Bartholomée qui avait été le directeur artistique de l’enregistrement, à Saint-Michel-en-Thiérache, du CD de la Simphonie du Marais « Un Portrait musical de Jean de La Fontaine« , l’été 1995 : j’étais présent tout au long des séances d’enregistrement ; et cela m’avait, bien entendu passionné ! _, ce qui constitue la génialissime idiosyncrasie mozartienne,

de son départ _ tout du moins pour ce qui concerne ici le volet de l’œuvre symphonique, qui va du K. 16, noté en 1764, au K. 488, noté en 1788… _, à son apogée,

tout du moins pour ce qui concerne le volet symphonique de l’œuvre de Mozart…

C’est-à-dire plus précisément en s’interrogeant, au plus près de la musique symphonique ainsi notée au vol de la composition par Mozart, sur ce qui, en le K. 16 de 1764, anticipe en quelque sorte déjà tout le reste _ symphonique, donc, mozartien _ qui suivra, année après année ;

et, de même, sur ce qui est venu nourrir, infinitésimalement, au fil de la succession des œuvres réalisées, au fil des ans, cet absolu chef d’œuvre symphonique étourdissant-éblouissant qu’est cette radieuse Symphonie « Jupiter » K. 551 d’août 1788…

Ou encore,

puisque, selon l’intuition justissime de ce contemporain de Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – 5 décembre 1791) qu’a été Buffon (7 septembre 1707 – 16 avril 1788) _ son magnifique « Discours sur le style » a été prononcé à l’Académie française le jour de sa réception, le 25 août 1753 _« le style, c’est l’homme même« ,

qu’est ce donc qui constitue et crée l’essence la plus fondamentale et si reconnaissable _ quasi instantanément à l’écoute ! _ de ce miraculeux rayonnant _ mais pas jusqu’à l’insolence… _ style mozartien _ tel qu’a pu en baver de jalousie le moins génial, plus laborieux, Antonio Salieri, comme est venu le figurer l‘ »Amadeus » de Milos Forman, en 1984… 

Nul doute, déjà, que Maxim Emelyanychev, dans Mozart, ici, comme en d’autres de ses explorations du champ musical, nous réserve encore maintes merveilleuses découvertes et surprises de révélations _ mais oui, à ce point ! _ des œuvres, par sa si vivante et jubilatoire interprétation…

Mais, déjà, et pour aujourd’hui :

« Chapeau, Messieurs, bien bas, à vous tous, superbes interprètes » de ce grand « PETIT DISQUE ROUGE » d’Aparté…

….

Ce samedi 4 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le sublime – sublimissime CD Reynaldo Hahn de Pavel Kolesnikov, une fois encore justement reconnu et admiré comme tel…

15nov

« Sublime« ,

avais-je immédiatement dit pour ce CD « Reynaldo Hahn Poèmes & Valses » de Pavel Kolesnikov paru au mois de juin dernier au label Hyperion _ le CD Hyperion CDA68383 _ en mon article «  » du 2 juiller 2022 ;

et « sublimissime« ,

avais-je aussi dit en mon article «  » du 11 août suivant, en renfort à la chronique, intitulée « Heavenly Hahn from Pavel Kolesnikov« , de ce CD par Jed Distler sur le site de ResMusica…

Or voici que ce jour, ce mardi 15 novembre 2022,

c’est au tour de Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia, de prononcer lui aussi ce même adjectif, si parfaitement approprié, de « sublime » pour ce CD…

« Sublime« , cette musique même de Reynaldo Hahn ;

et « sublime » aussi cette interprétation justissime _ quel art parfait !!! _ de Pavel Kolesnikov, en temps méditatif _ idéalement approprié ! pour sa qualité de silence sertissant si magnifiquement cette idéale musique… _ de pandémie de Covid…

Le voici donc, ce nouvel article, joliment intitulé, lui, « Presque rien » :

PRESQUE RIEN

L’entrée du disque, Frontispice, est un murmure, un presque rien de son _ voilà. Les feuillets qui suivront seront joués dans la même discrétion _ oui _, le même son comme éteint. Ces musiques, Pavel Kolesnikov, les a intériorisées au point d’en faire ses fantômes, avec lesquels au long de l’album il dialogue en mots nostalgiques, parfois un peu tourmentés, souvent au bord de l’effacement, comme si les notes de Reynaldo Hahn succédaient à celle de Des pas sur la neige.

Et puis, quand même, Chérubin tragique ramène le grand jeu un peu ironique si cher à l’auteur de La Carmélite. Les Valses, qui font intermède, sont délicieuses _ oui _, et Ninette capricieuse à souhait a des petits airs latino.

La seconde sélection du Rossignol éperdu, commencée par l’impondérable Eros caché dans les bois, emmène loin dans les mystères _ voilà… _ de ce cycle inépuisable, où Pavel Kolesnikov enlève chaque marteau de son piano, faisant son clavier ondiste, lui donnant des visions d’opiomane. Sublime _ nous y voici donc !.. _ , et évidemment après cela, on veut ses Debussy !

Le texte de Camille de Rijck est un régal.

……

LE DISQUE DU JOUR

Reynaldo Hahn (1874-1947)


Le rossignol éperdu (extraits : Nos. 1, 2, 20, 8, 7, 21, 29, 16, 50, 9, 41, 32, 53, 19, 5, 52, 38, 489 & 22)
Premières valses (extraits : Nos. 1, 3, 4, 6, 9 et 10)

Pavel Kolesnikov, piano

Un album du label Hypérion CDA68383

Photo à la une : le pianiste Pavel Kolesnikov – Photo : © Colin Way

Et vient d’être annoncée la parution pour après-demain jeudi 17 novembre, chez Gallimard, du « Journal 1890-1945 » de Reynaldo Hahn…

Ce mardi 15 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’indispensable monument discographique de ce hapax que sont les 6 Livres de Madrigaux (publiés de 1591 à 1611) de Carlo Gesualdo (1566 – 1613), par La Compagnia del Madrigale (de mars 2000 à octobre 2019) : un chef d’oeuvre sublime !

31juil

Si l’art de Carlo Gesualdo (Venosa, 8 mars 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613)

est un sublimissime hapax (et sommet !) de la musique européenne _ ses géniaux 6 Libri di Madrigali ont été publiés entre 1691 et 1611 _,

l’interprétation que viennent d’en donner, pour le label Glossa, en des enregistrements allant de mars 2000 jusqu’à juillet 2020, et pour des CDs parus de 2001 à 2022, les chanteurs extraordinaires de La Compagnia del Madrigale _ d’une durée totale de 6 h 39′ et 6″ _,

atteint elle aussi au sublime ;

venant en quelque sorte prendre le relais de l’Intégrale magnifique, pour le label Rivoalto, donnée par le Quintetto Vocale Italiano, sous la direction d’Angelo Ephrikian, dans un très longtemps insurpassé enregistrement, à Milan, entre le 10 janvier et le 30 septembre 1965 _ réunis, par exemple, en un coffret de 6 CDs newt on classics 88021 36, paru, lui, en 2012 ; pour une durée totale de 6h et 1′.

D’abord membres de l’ensemble La Venexiana,

fondé en 1995 par Claudio Cavina (Terra del Sole, 14 septembre 1961 – Forli, 30 août 2020 _ Claudio Cavina a été victime d’un AVC le 24 décembre 2016 ; l’écouter ici dans le merveilleux « Zefiro torna«  (de 5′ 12″) du « Libro Nono di Madrigali«  de Claudio Monteverdi, enregistré en juillet 2006 à Modène… _) et Rossana Bertini,

Daniele Carnovich (Padoue, 1957 – Fontarabie, 20 septembre 2020), Rossana Bertini et Giuseppe Maletto, ont fondé en 2008 leur merveilleux ensemble La Compagnia del Madrigale,

dont la discographie est d’une qualité tout à fait exceptionnelle !

..

Écoutez à 8′ 26″ de ce podcast d’hommage de Rossana Bertini à Daniele Carnovich _ en date du 22 septembre 2020 ; cf aussi mon article du 25 septembre 2020 : « «  _,

leur interprétation du sublime « Moro lasso » du « Sesto Libro di Madrigali » (de 1611) de Carlo Gesualdo _ enregistré en juillet 2012 à Roletto…

Un sublime radieux !

Ce dimanche 31 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

S’enthousiasmer pour les « 6 Danses populaires roumaines » de Bela Bartok en ses trois versions : pour orchestre, pour piano seul et pour violon et piano…

08juil

Les « 6 Danses populaires roumaines » de Béla Bartók, SZ 56, BB 68 _ ou SZ 68, BB 76 dans le catalogue de Szőllősy _ ont la vertu formidable de m’enchanter…

En piochant dans ma discothèque,

je choisis

la version pour orchestre extraite du coffret de 3 CDS « Béla Bartók Orchestral Music » Philips 475 7684 d’Ivan Fischer dirigeant le Budapest Festival Orchestra _ enregistrée à Budapest en février 1996 _ ;

la version pour piano seul de Zoltan Kocsis, extraite du coffret de 8 CDS  « Zoltan Kocsis plays Bartok » Philips 475 6720 _ enregistrée à Hambourg en septembre 1991 _ ;

et la version pour violon et piano de Laurent Korcia, violon, et Georges Pludermacher, piano, extraite du CD « Tzigane _ Le violon d’Europe Centrale » RCA 74321 690862 _ enregistrée à Compiègne en juin 1999.

Je veux aussi citer la vidéo d’une interprétation à la flûte de Pan et à l’orgue, par Dorian Gheorgilas et Laurent Jochum, à la tribune de l’orgue de l’église de Courtenay (Loiret) _ enregistrée le 28 juin 2015.

Et l’interprétation de Zoltan Kocsis est tout simplement sublimissime !

Bartok est merveilleux !

Ce vendredi 8 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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