Archives de la catégorie “Histoire”

La curiosité fervente, fine et élégante de Florian Noack au profond du meilleur de l’âme russe : le CD « Lyapunov – 12 Etudes d’exécution transcendante » La Dolce Volta LDV 90 et le CD « Florian Noack – Brahms & Medtner » Artalinna ART A014 ; ou une irrépressible douceur et puissance mêlées, en des oeuvres singulières…

26avr

C’est une très impressionnante émotion de terrible douceur, oui, qui nous prend d’abord à l’écoute du CD de Florian Noack « Lyapunov – 12 Etudes d’exécution transcendante« , soit le CD La Dolce Volta LDV 90 _ écoutez donc ici cette sublime « Berceuse » (3′ 38) qui ouvre le CD _,

qui vient magnifiquement compléter _ cf mon très admiratif article «  » du 15 avril dernier… _ le profond et intense plaisir pris à ses deux précédents CDs Lyapunov (Iaroslav, 18 novembre 1859 – Paris, 8 novembre 1924) :

les CDs Ars Produktion « Lyapunov – Works for piano – vol. 1 » ARS 38 132 _ admirable ! _ et « Lyapunov – Works for piano – vol. 2«  ARS 38 209…

Mais le CD « Florian Noack – Brahms & Medtner » Artalinna ART A014, révèle un tout autre et tout aussi impressionnant trait du très grand talent d’interprète de Florian Noack :

sa puissance de jeu dans Medtner (Moscou, 24 décembre 1879 – Londres, 13 novembre 1951)

_ mais écoutez aussi ici cette effrénée et pourtant délicate « Lesghinka«  (de 6′ 37) de ce même CD Ljapunov des « 12 Etudes d’exécution transcendante » Op. 11

Voilà des pans méconnus de moi jusqu’ici de cette riche musique russe,

par ce formidable passeur de musiques singulières qu’est Florian Noack…

Ce vendredi 26 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouveau un excellent article, sur ResMusica, sur le magnifique CD « Wagner In the Shadows » de cet exceptionnel interprète qu’est Michael Spyres : un disque-culte ! Sur la genèse cachée, idéalement servie, de l’idiosyncrasie d’un compositeur d’exception…

24avr

Comme venant à la rescousse des précédents articles consacrés à ce très beau CD Erato 5054197879821 « Wagner – In the Shadows » de l’extraordinaire Michael Spyres, avec ici Les Talens lyriques dirigés par Christophe Rousset _ cf, à propos de ce magique CD, mes articles «  » du 29 mars 2024,

« «  du 13 mars 2014,

et «  » du 5 mars 2024…  _,

voici encore, ce mercredi 24 avril, un très judicieux article de Charlotte Sauneron, intitulé « Les influences de Richard Wagner selon Michael Spyres« , sur le site de ResMusica  :

Les influences de Richard Wagner selon Michael Spyres

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Peu importe le manque de lisibilité du marketing mis en place pour défendre ce projet de Michael Spyres sur Wagner : c’est un disque culte _ oui ! absolument !.. _ qui est entre nos mains.

Et pourtant, s’il y a bien une démarche artistique que le principal protagoniste de ce disque en la personne de Richard Wagner aurait détesté _ en effet ! _, c’est bien celle que Michael Spyres initie aujourd’hui dans cet enregistrement intitulé « In the Shadows ». C’est seulement en lisant la note de présentation rédigée par le ténor que l’acquéreur de ce disque cerne le fil conducteur de cette proposition : sortir de l’ombre les prédécesseurs de Richard Wagner (d’où le titre !), ceux l’ayant influencé. La suffisance et l’aura du compositeur a longtemps masqué l’apport de nombre de ses prédécesseurs _ voilà ! _, à un point tel que cette programmation musicale est particulièrement intéressante pour deux raisons : par la démonstration de ces filiations étonnamment convaincante _ oui ! _ et par l’originalité et la qualité des ouvrages présentés _ et c’est stupéfiant, en effet _ offrant un large éventail totalement cohérent _ oui.

Une histoire du chant en dehors des sentiers battus _ voilà qui est très juste et va à l’essentiel de ce projet et cette réalisation !

Le récital est donc construit chronologiquement _ oui _, des œuvres françaises du début du XIXe siècle (Joseph d’Etienne Méhul) au récit du Graal (Gralserzähling) de Lohengrin. Intelligemment, le lien entre ces pièces trouve sa genèse dans les répertoires des premiers interprètes wagnériens de l’époque _ voilà _, le ténor Josepf Tichatschek en tête. Avant une analyse de la technique compositionnelle du chant, c’est d’abord une analyse de la carrière des chanteurs de Wagner que Michael Spyres a entrepris _ c’est très juste.

Avec Joseph _ de Méhul _, c’est le rapport au théâtre qui sera transformé pour un Wagner admirant cette intégration idéale de l’orchestre dans le déroulement du drame _ voilà. Pour cet air du rôle-titre, « Vainement Pharaon, dans sa reconnaissance…Champs paternels », c’est l’occasion pour Michael Spyres d’offrir une ligne de chant d’une pureté remarquable _ oui _, soutenue par un legato velouté _ oui _ et une diction impeccable _ absolument.

Le héros _ Florestan, de « Fidelio » _ de Beethoven fait ensuite son apparition avec l’air « Gott ! Welch Dunkel hier !… In des Lebens Frühlingstagen » sous les impulsions dramatiques de la direction de Christophe Rousset qui met en exergue la couleur profonde et la majesté d’interprétation des Talens lyriques. Pour Michael Spyres, Florestan, par son registre dramatique, « représente le prototype du heldentenor wagnérien » _ voilà _ que l’on retrouvera dans l’ario de Pollione « Meca all’altar di Venere » de Norma _ de Bellini (piste 8). Là encore, la variété d’intentions du chanteur est admirable tant par sa puissance que par sa majestuosité _ oui. On retrouve ensuite l’écriture du « baryténor » et son mélange de dramatisme et de virtuosité (quelle cadence sur près de trois octaves dans l’air de Leicester « Della cieca fortuna un tristo esemio » extrait d’Elisabetta, regina d’Inghilterra _ de Rossini!) que l’interprète a défendu dans un précédent disque,

De Meyerbeer (air du Crociato « Suona funerea » _ in Il Crociao in Egitto _) l’orchestration cuivrée, de Weber (air de Max « Nein, länger trag’ ich nicht die Qualen, Durch die Wälder, durch die Auen » extrait de l’opéra Der Freischütz) le surnaturel des apparitions de Zamiel avec un Michael Spyres particulièrement engagé et ardent, d’Auber (air de Masaniello « Spectacle affreux ! O Dieu ! Toi qui m’as destiné » de La Muette de Portici) le grand opéra français retranscrit en allemand…

La souplesse de la voix du ténor met en lumière un trésor lyrique  _ oui !! _ avec l’air d’Heinrich « Der Strom wälzt ruhig seine dunklen Wogen » extrait d’Agnes von Hohenstaufen de Spontini (dans sa version initiale en allemand). Superbe lamento sombre par les couleurs des vents, la douceur des intonations belcantistes et l’éloquence de la déclamation d’un ténor à son apogée _ tout cela étant d’une parfaite justesse. Ce parcours pré-wagnérien se termine avec une autre découverte _ oui _, l’opéra Hans Heiling d’Heinrich Marschner où Michael Spyres finit de démontrer son adaptabilité sans pareille – dans un récital qui reste toutefois irréalisable sur scène – dans un phrasé exemplaire.

Le chant selon Wagner

La fougue des Talens Lyriques, dans ses vagues orchestrales comme dans ses silences, porte un Michael Spyres inspiré dans cet univers fantastique des Fées (air d’Arindal « Wo find ich dich, wo wird mir Trost ? ») où le jeune Wagner s’inscrit dans les codes en respectant la forme usuelle de l’époque : récitatif accompagné, aria et strette finale. Sa singularité s’affirmera dans son Rienzi (air de Cola Rienzi : « Allmächt’ger Vater, blick’ herab ! ») avec des intentions vocales qui évoluent dans une profondeur et une résolution appréciables, l’intensité de son chant trouvant son éclat _ splendide _  dans le dernier air de ce récital avec Lohengrin (« Mein lieber Schwan !). Pour ces deux derniers airs, Les Talens Lyriques se caractérisent par leur subtilité et leur délicatesse, autant dans l’équilibre et la fusion des pupitres, que dans leurs couleurs et la texture instrumentale _ oui. Il n’y a pas à dire, Michael Spyres est prêt cet été pour _ la scène de _ Bayreuth !

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« In the Shadows ».

Œuvres d’Etienne Méhul (1763-1817), Ludwig van Beethoven (1770-1827), Gioachino Rossini (1792-1868), Giacomo Meyerbeer (1791-1864), Carl Maria von Weber (1786-1826), Daniel Auber (1782-1871), Gaspare Spontini (1774-1851), Vincenzo Bellini (1801-1835), Heinrich Marschner (1795-1861), Richard Wagner (1816-1883).

Michael Spyres, ténor. Julien Henric, ténor. Jeune chœur de Paris (chef de chœur : Marc Korovitch). Les Talens lyriques, direction musicale : Christophe Rousset.

1 CD Erato. Enregistré en décembre 2022 à la Salle Colonne à Paris.

Notice de présentation en anglais, français et allemand.

Durée : 84:49

Un disque culte, oui, vraiment !

Ou la genèse idéalement servie de l’idiosyncrasie d’un compositeur d’exception…

Ce mercredi 24 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions sur les 7 dédicataires des 6 pièces du « Tombeau de Couperin » de Maurice Ravel : une sublime oeuvre de résilience

23avr

Il n’est pas aisé de trouver des indications biographiques précises _ lieu et date de naissance ainsi que de décès _ concernant les 7 dédicataires _ tous décédés au champ d’honneur, durant la Grande Guerre _, des 6 pièces du « Tombeau de Couperin«  _ pour piano à deux mains _ de Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), composées entre avril 1914 et 1917 :

Jacques Charlot (1885-1915) pour « Prélude« ,

Jean Cruppi (1892-1914) pour « Fugue« ,

Gabriel Deluc (1883-1916) pour « Forlane« ,

les frères Pierre (1878-1914) et Pascal (1883-1914) Gaudin pour « Rigaudon« ,

Jean Dreyfus (1896-1917) pour « Menuet« 

et Joseph de Marliave (1873-1914) pour « Toccata« …

Les voici donc :

Jacques Louis Albert Charlot : Paris 17e, 13 septembre 1885 – Col de la Chapelotte (Meurthe-et-Moselle), 3 mars 1915 ;

Jean Louis Cruppi : Paris, 17 novembre 1892 – Messines (Belgique), 4 novembre 1914 ;

Jean Marie Gabriel Deluc : Saint-Jean-de-Luz, 1er octobre 1883 – Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne), 15 septembre 1916 ;

Léon Pierre Justin Gaudin : Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise (Aisne), 12 novembre 1914

et Pascal Victor Gaudin : Saint-Jean-de-Luz, 31 janvier 1883 – Oulches-Hurtebise (Aisne), 12 novembre 1914 ; 

Jean Dreyfus : Sao Polo, 13 décembre 1896 – Rancourt (Somme), 14 octobre 1917 ;

Joseph Marie de Marliave : Toulouse, 16 novembre 1873 – Senon (Meuse), 24 août 1914.

« Le Tombeau de Couperin » : une sublime œuvre de résilience _ de la part d’un athée pas du tout pessimiste, aimant profondément le cadeau de la vie :

cf ces mots très justes de Michael Hopcroft à propos précisément du caractère non triste du sublime « Tombeau de Couperin« … : « When asked why his piece wasn’t as somber as much of the memorial music produced in the aftermath of the Great War, Ravel is reported to have said: « The dead have sorrow enough« . Ravel was mourning the deaths of his friends, but also grateful that they had lived at all. Which may be why this music is so sprightly and optimistic« 

Ce mardi 23 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur un trés réussi panorama sur cinq siècles de musique à Florence (entre 1250 et 1750), un bienvenu judicieux aperçu de Frédéric Muñoz sur ResMusica…

22avr

Comme à la rescousse du plaisir que j’exprimais le 3 avril dernier en mon article «  » à propos du double CD « « , l’album Ramée 1206,

voici que l’excellent Frédéric Muñoz développe un très intéressant aperçu sur ce superbe et passionnant double album Ramée 1206 en son article « Splendeurs musicales à Florence du Moyen-Âge au Baroque, par La Morra et Theatro dei Cervelli » de ResMusica en date d’avant-hier samedi 20 avril :

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Accompagnant un livre du même titre d’Anthony M. Cummings consacré à l’âge d’or de la musique à Florence, ce double CD est le reflet sonore idéal pour appréhender cette riche période qui a duré cinq siècles.

Deux ensembles spécialisés dans ces répertoires, La Morra et Theatro dei Cervelli, en compagnie du claviériste Francesco Corti, proposent grâce à cette anthologie lumineuse et variée, un passionnant voyage dans le temps.

L’album réhabilite quelque peu l’importance qu’a pu avoir Florence dans l’Histoire, en particulier celle de la musique. En effet ce centre culturel est d’avantage célèbre pour les humanistes ou les savants tels Machiavel ou Galilée _ ou pour la peinture… Pour autant, l’art musical occupe lui aussi _ en effet _ une place d’importance puisque cette ville est aussi le berceau du madrigal de la Renaissance _ ou du moins l’un d’entre eux _, de l’opéra _ idem _ et du piano _ du moins son invention. Cinq siècles de musique sont ainsi suggérés et représentés en une grande évocation _ voilà _, permettant en même temps de suivre l’évolution du style musical _ très divers ! _ au cours de ce demi-millénaire.

Le premier CD nous plonge dans l’ambiance vocale de la dernière période du Moyen-Age correspondant au XIIIᵉ siècle. C’est une musique dédiée à l’église avec divers chants issus de la tradition grégorienne et d’autres plus spécifiques de l’art florentin. La plupart sont anonymes, mais certains compositeurs émergent dont Francesco Landino ou Andrea da Firenze. Le début de la Renaissance apporte de nouvelles manières de disposer la musique, notamment la polyphonie qui s’installe _ voilà ! _ à la fois pour des œuvres instrumentales ou vocales. Les anonymes sont toujours représentés aux côtés de musiciens tels Alexander Agricola ou Henricus Isaac. La suite de cette période se situant en plein XVIᵉ siècle apporte un cadeau de grande valeur que fit Florence _ mais pas seulement elle… _ au monde musical : le madrigal. Le disque nous en offre plusieurs et on remarque au passage les noms de compositeurs qui ont fait la gloire de cette période, le plus célèbre étant Alessandro Striggio.

La fin du premier CD voit le début de l’ère baroque qui occupe également le second CD. L’auditeur retrouve là un style plus familier sous divers aspects de situations (Église, Théâtre, Palais). On entend de grands maitres comme Girolamo Frescobaldi _ le ferrarais _, Antonio Brunelli ou Francesco Feroci. Aux côtés des musiques vocales et instrumentales, la musique pour clavier prend une place importante grâce à la présence d’instruments prestigieux : les orgues à l’église et divers clavecins dans les lieux plus profanes. Quelques anonymes sont encore représentés. Le programme s’achève avec diverses pièces pour orgue de Domenico Zipoli, célèbre compositeur jésuite qui partit au Paraguay _ oui ! Et il y mourut _ évangéliser « en musique ».

Deux ensembles nourrissent ce programme par des sonorités vocales et orchestrales des plus raffinées _ oui. La captation sonore dans deux acoustiques distinctes apporte une variété dans les ambiances, ce qui rend l’écoute apaisante. L’ensemble Theatro dei Cervelli est enregistré en Italie à l’église Sainte-Marie de Cortona, là même où se trouve un magnifique orgue historique du XVIIᵉ siècle que Francesco Corti fait sonner avec beaucoup d’élégance _ et de perfection du jeu. Ces œuvres au clavier font apparaitre des thèmes récurrents dont ceux de La Monica ou du Ballo del Granduca. L’ensemble la Morra lui, a été enregistré en Suisse à l’église St-Leodegar de Möhlin. Ces deux ensembles, complètement informés des divers styles successifs qui ont rythmé ces nombreux siècles offrent au mélomane une anthologie de référence _ voilà ! _ dans la connaissance de l’univers musical florentin. Les directions inspirées et éblouissantes de Corina Marti, Michal Gondko et Andrés Locatelli _ ainsi que le jeu du magnifique Francesco Corti ! _ font de cette album une grande réussite _ tout à fait.

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Musiques de l’âge d’or à Florence (1250-1750) : Compositeurs de la fin du Moyen-Age, de la Renaissance et de l’ère baroque.

Ensemble La Morra, direction : Corina Marti et Michael Gondko ; Ensemble Theatro dei Cervelli, direction : Andrés Locatelli ; Francesco Corti, clavecin Tony Chinnery (2005) et orgue Cesare Romani (1613) de l’église Sainte-Marie de Cortona (Italie).

2 CD Ramée.

Enregistrés en octobre 2022 et en janvier 2023.

Notice de présentation en français, anglais et allemand. Durée totale : 2:41:57

Un double album Ramée passionnant.

Ce lundi 22 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour un parcours rétrospectif sur le legs musical de Serge Prokofiev, le coffret « Serge Prokofiev – The Collector’s Edition » de Warner Classics en mars 2023…

18avr

Afin de se remettre un peu dans l’oreille le bien intéressant legs musical de Serge Prokofiev (Sontsovka, 23 avril 1891 – Moscou, 5 mars 1953),

le coffret « Serge Prokofiev – The Collector’s Edition » de Warner Classics paru en mars 2023, en 36 CDs (Warner 0190296262715), vient nous offrir une assez commode proposition discographique…

Je me permets donc de renvoyer ici à deux intéressants aperçus, en date respectivement du 15 mars et du 17 mars 2023, de deux lucides discophiles, Pierre-Jean-Tribot sur le site du magazine belge Crescendo « Prokofiev en boîte » _ en un panorama un peu survolé _, et Jean-Pierre Rousseau sur son blog personnel « Prokofiev en boîte« , lui aussi _ plus détaillé en son avisé commentaire.

Les passionnantes répétitions de « Pierre et le loup » au Théâtre de la nature du Vallon de Salut de Bagnères-de-Bigorre, où enfant j’ai passé plusieurs étés des vacances, ont constitué ma première expérience de découverte de la musique :

une merveilleuse _ idéale !!! _ initiation, que je n’ai certes pas oubliée…

Assister (ou participer à) des répétitions de concerts est même plus enrichissant pour la formation de l’oreille musicale qu’assister au concert public lui-même…

De même qu’adolescent j’ai été abonné aux Concerts de musique de chambre au Grand Théâtre de Bordeaux :

je me souviens tout spécialement du Quatuor Parennin, ainsi que d’un récital de mélodies de Gérard Souzay, qui m’avaient fortement impressionné…

Récemment,

c’est mon intérêt pour l’extraordinaire _ et bien trop méconnu encore des mélomanes en France _ Quatuor Pavel Haas, qui m’ a fait commander et recevoir et apprécier le CD des « Quatuors à cordes n°1 et n°2 » de Prokofiev par le Pavel Haas Quartet, le CD Supraphon SU 3957-2,

un Quatuor dont j’ignorais jusqu’à l’existence à la parution de ce CD en 2009…

J’avais aussi beaucoup apprécié le double CD Melodya MEL CD 10 01944 « The Love for three Oranges » enregistré à Moscou en 1961 sous la  direction de Dzhemal Dalgat…

Prokofiev, oui.

Un compositeur passionnant.

Ce jeudi 18 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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