Archives du mois de juillet 2024

Comment qualifier le plus justement possible l’exceptionnel talent musical de ce pianiste merveilleux qu’est Pavel Kolesnikov ?

21juil

Au surlendemain de mon article éperdu d’admiration « « ,

je me demande comment qualifier le plus justement possible l’exceptionnel talent musical de ce pianiste si merveilleux qu’est Pavel Kolesnikov _ né à Novossibirsk le 25 février 1989, et installé depuis longtemps (2011) à Londres… _ ?

Mais déjà, je peux commencer par reprendre et surligner en rouge les qualificatifs que je lui ai donnés rien que dans les titres des 7 articles de mon blog « En cherchant bien » qui ont précédé celui d’avant-hier 19 juillet 2024 _ pour le CD à quatre mains Harmonia Mundi HMM 902 716, avec son compère, parfait lui aussi, Samson Tsoy (enregistré à Dobbiaco au mois de novembre 2023, qui vient de paraître, lui, ce mois de juillet 2024, cette fois pour le label Harmonia Mundi _,

des articles que l’on pourra, bien sûr, parcourir grâce à ces liens- ci :

1) _ le 5 avril 2018 : «  » 

2) _ le 10 octobre 2018 : « « 

3 )_ le 23 octobre 2018 : « « 

4) _ le 2 juillet 2022 : « « 

5) _ le 6 juillet 2022 : « « 

6) _ le 11 août 2022 : « « 

_ 7) le 15 novembre 2022 : « « 

Et au passage, je m’avise que ma discothèque personnelle possède à ce jour 6 des 7 CDs de Pavel Kolesnikov enregistrés pour le label Hyperion, entre août 2013 et janvier 2021, à Monmouth et à Londres :

1) le CD Hyperion CDA 68 028 « Tchaikovsky – The Seasons » _ enregistré à Monmouth du 16 au 18 août 2013

2) le CD Hyperion CDA 68 137 « Chopin – Mazurkas » enregistré à Monmouth du 20 au 24 août 2015

3) le CD Hyperion CDA 68 224 « Louis Couperin » _ enregistré à Monmouth du 14 au 16 mars 2017 ;

le CD qui m’a fait découvrir et admirer (via Louis Couperin que je vénère !) le talent profond de Pavel Kolesnikov, au mois d’avril 2018…

4) le CD Hyperion CDA 68 237 « Beethoven » _ enregistré à Monmouth du 21 au 23 juin 2017

5) le CD Hyperion CDA 68 273 « Chopin – Impromptus – Valses – Mazurkas« enregistré à Monmouth au mois de juillet 2018 ; et c’est celui-ci qui manque à ce jour en ma discothèque personnelle, je viens de m’en aviser…

6) le CD Hyperion CDA 68 338 « Johann Sebastian Bach – Goldberg Variations » _ enregistré à Londres du 16 au 18 décembre 2019

7) le CD Hyperion CDA 68 383 « Reynaldo Hahn – Poèmes & Valses » enregistré à Londres du 7  au 9 janvier 2021

Voilà donc un début un peu prometteur pour tenter de cerner le plus justement possible l’idiosynceasie musicale magique de Pavel Kolesnikov…

À suivre…

Ce dimanche 21 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et retrouver Tore Tom Denys, ténor, dans le superbe CD Hyperion « Ludwig Daser – Missa Pater poster & other works » de l’ensemble Cinquecento…

20juil

Et ce samedi 20 juillet,

retrouver Tore Tom Denys, ténor _ et directeur du merveilleux ensemble Dionysos Now ! Cf notamment mes récents articles des 29 et 30 juin derniers « «  et « «  _, dans le superbe CD Hyperion CDA 68414 « Ludwig Daser – Missa Pater poster & other works«  de l’ensemble Cinquecento est une grande joie musicale…

Ce très beau CD « Ludwig Daser – Missa Pater poster & other works » _ écoutez ici ! _,

c’est le récent article de Christophe Steyne, sur le magazine belge Crescendo, intitulé « Motets, chorals, et l’ultime messe de Ludwig Daser, magnifiés par les chantres de Cinquecento« , en date du 16 juillet dernier, qui m’a appris son existence ; et me l’a fait rechercher et découvri, et me procurer, parmi les bacs de mon disquaire préféré…

Motets, chorals, et l’ultime messe de Ludwig Daser, magnifiés par les chantres de Cinquecento

LE 16 JUILLET 2024 par Christophe Steyne

Ludwig Daser (1526-1589) : Missa Pater Noster. Benedictus Dominus. Ad te levavi oculos meos. Dilexi, quoniam. Danck sagen wir alle. Daran gedenck Jacob und Israel. Salvum me fac. Fracta diuturnis. Fratres, sobrii estote. Christe, qui lux es et dies

/ Cinquecento Renaissance Vokal. Terry Wey, contreténor. Achim Schulz, Tore Tom Denys, ténor. Tim Scott Whiteley, baryton. Ulfried Staber, basse.

Avec Franz Vitzthum, Filip Dámec, contreténor. Tomáš Latjkep, ténor. Colin Mason, baryton. Joel Frederiksen, basse.

Octobre 2022.

Livret en anglais, allemand, français.

Paroles en latin, allemand et traduction en anglais et allemand.

TT 69’46.

Hyperion CDA68414

L’heure de Ludwig Daser est-elle enfin venue ? Les mélomanes amateurs de la Renaissance dans l’aire sud-allemande connaissent peut-être le Benedictus Dominus à double-chœur introduisant cet album, puisqu’il figurait voilà vingt ans dans un programme sous la direction de Martin Zöbeley (Aeolus), et déjà en vinyle au milieu des années 1970 dans un volume de la collection « Bayern’s Schlösser Und Residenzen » consacré à Munich. C’est à la cour catholique de cette cité _ Munich, donc _ que Daser exerça comme maître de chapelle dès 1552 et pour une décennie, avant que ses convictions protestantes, peu en phase avec l’élan de la Contre-Réforme, l’amenassent en 1572 à Stuttgart détachée de l’influence vaticane. Dans ce nouveau cadre, deux pôles marquent alors son style _ et c’est bien sûr à relever _ : la manière polychorale italienne, et la compréhensibilité du texte asservie à la liturgie (conformément aux exigences de l’Église congrégationniste) et favorisée par la culture religieuse de ce compositeur qui avait étudié la théologie à Ingolstadt. Écrit en 1568 pour les noces du futur duc Guillaume V, un motet d’apparat prouve toutefois que Daser, même après son éviction, ne demeurait pas en mauvais terme avec la cour bavaroise.

Après une récente monographie du Huelgas Ensemble enregistrée en 2021 à l’église Saint-Augustin d’Anvers (DHM) où Paul Van Nevel se concentrait sur la Missa Preter rerum seriem et la Missa Fors seulement, le présent CD dresse un portrait élargi. On y trouve une autre des vingt-deux messes, la toute dernière _ la Missa Pater poster _, en plain-chant, reposant sur plusieurs sources grégoriennes, dont l’Ave Maria et le Pater Noster qui lui donne son titre. Procédés en cantus firmus, en imitation, en canon, en paraphrase : un riche arsenal technique signe la virtuosité conceptuelle de l’auteur à son apogée _ voilà _ dans ce genre.

Le programme inclut aussi deux chorals en langue allemande qui relèvent bien sûr _ en effet _ de l’office luthérien, tel qu’il se pratiquait auprès du nouvel employeur de Daser à Württemberg. En revanche, la sélection de sept motets en latin reflète un œcuménisme _ oui _ qui sied aux rites tant protestants que catholiques, et qui datent des deux périodes du compositeur, même si les modèles stylistiques ne sont pas étanches. Ainsi, le Benedictus Dominus à la manière polychorale vénitienne, et le motet Ad te levavi oculos meos et sa claire texture en accords, tous deux de la première époque munichoise, préfigurent-ils _ voilà _ deux aspects de la future esthétique développée à Stuttgart.

Pour le Fracta diuturnis, l’interprétation a opté pour une approche en alternatim, mixant plain-chant et polyphonie, ainsi que nous l’explique une notice détaillée et érudite. Un des nombreux gages de l’intelligente approche menée par les chantres de Cinquecento, doublant ici son effectif par cinq invités _ oui, selon une pratique assez fréquente pour cet ensemble _, pour ces pages de quatre à huit voix. Formée à Vienne en 2004 _ voilà ! _ et fidèle dès son origine aux micros d’Hyperion, l’experte équipe livre ici des lectures bien pensées et sensibles, aussi transparentes que somptueuses _ oui, oui ! _, baignées d’une lumineuse et charismatique ferveur _ voilà ! _, –et captées dans une avenante acoustique. Saluons un collectif d’une rare cohésion, méritant mention spéciale pour les contreténors, qui scintillent dans des tessitures pourtant très périlleuses. Les sévères architectures, certes plus touchantes dans les motets, trouvent ici un parfait avocat pour la réhabilitation de cet attachant compositeur, coincé par la chronologie et la géographie entre deux pairs mieux connus : son mentor Ludwig Senfl puis le célèbre Lassus, qui respectivement le précédèrent et lui succédèrent sous le règne d’Albrecht V. Sans conteste : une parution majeure, et prioritaire pour découvrir Daser ! _ c’est fort bien affirmé !

Son : 9,5 – Livret : 9,5 – Répertoire : 9,5 – Interprétation : 10

Christophe Steyne

Une musique _ et un compositeur Ludwig Daser (Munich, c. 1526 – Stuttgart, 25 mars 1589) _  servis par une interprétation _ de Cinquecento _ absolument splendides !!!

À découvrir !

Ce samedi 20 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

La merveille absolue du CD « Franz Schubert – Leonid Desyatnikov » de Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy, à quatre mains : un sommet d’interprétation, tout de naturel, de ces bouleversants chefs d’oeuvre schubertiens…

19juil

Oui,

le CD Harmonia Mundi  HMM 902716 « Franz Schubert – Leonid Desyatnikov » de Pavel Kolesnikov _ né à Novossibirsk le 25 février 1989 _ et Samson Tsoy _ né au Kazakhstan le 24 octobre 1988 _, à quatre mains _ « Praised for the “electrifying intimacy” of their playing (The Guardian), pianists Pavel Kolesnikov and Samson Tsoy have been performing as a duo since 2009 _ voilà ! _ in addition to their flourishing solo careers« , lit-on en présentation d’un concert ayant eu lieu le 13 février dernier, sur le site du Carnegie Hall ; et le 10 février précédent, un article du New-York Times intitulé « Two Pianists Make a Life Out of an Intimate Art Form« , déclarait aussi : « Pavel Kolesnikov and Samson Tsoy, partners onstage and off, began to play as a duo in school. Now, they are dedicating their careers to it«  ; mais surtout le site Interartists consacrant une notice au Duo « Kolesnikov Tsoy Ensemble«  (sic) nous apprend que « Pavel Kolesnikov and Samson Tsoy, partners onstage and off, began to play as a duo at the Moscow Conservatoire _ voilà !  They came to London in 2011 _ voilà !  _, to continue their studies at the Royal College of Music » et développe ce qu’a été à partir de là leur carrière internationale… _, est bien une merveille,

les splendides « Fantaisie en Fa mineur » D. 940, Op. 103, composée en 1828 et publiée posthume _ écoutez et regardez-les l’interpréter ici en concert il y a un an au Wigmore Hall à Londres (17′ 40) ; et écoutez les quatre mouvements 1 Allegro molto moderato (5′ 02), 2 Largo (2′ 53), 3 Scherzo. Allegro vivace (5′ 02) et 4 Finale. Allegro molto moderato (6′ 19), en l’interprétation de ce CD enregistré à Dobbiaco au mois de novembre 2023… _ et « Divertissement à la hongroise » D. 818, Op. 54, composée en 1824  _ écoutez-ici l’Andante (12’03), la Marcia. Andante con moto (3′ 13) et le divin Allegretto (12′ 51) : ce dernier mouvement d’après la « Mélodie hongroise« , Op. 53, pour piano seul… _, deux chefs d’œuvre absolus ! de Franz Schubert (Lichtental, 31 janvier 1797 – Vienne, 19 novembre 1828) comportant, intercalé entre eux, le « Trompe-l’œil«  _ sur une commande du Festival d’Aldeburgh pour les créateurs, Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy ; un opus peu étrange, en son décalage un peu bousculant au sein du merveilleux programme schubertien, à la poésie rêveuse si magique, de ce CD, mais pourquoi pas ? Ce « Trompe-l’œil«  contemporain _ écoutez-ici (20′ 35) _ opère un décentrement de miroir déformant, de miroir courbe « de sorcière« , qui prolonge de façon un peu étonnante à nos oreilles et à notre goût le voyage déjà lui-même à surprises de ces si belles musiques rêveuses de Franz Schubert… _ de Leonid Desyatnikov _ compositeur russe contemporain, né à Kharkiv, en Ukraine, le 16 octobre 1955…

Car l’interprétation que donnent ici ces deux pianistes est non seulement absolument conforme à l’esprit de ces deux incomparables sommets schubertiens _ quelle stupéfiante musique ! _, mais tout simplement confondante de beauté…

Et je rejoins ici le commentaire de Jean-Charles Hoffelé, « Divertissement à la hongroise« , sur son blog Discophilia, en date du 26 juin dernier :


DIVERTISSEMENT À LA HONGROISE

Dans leurs échanges avec Camille de Rijck, Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy rappellent que Chopin chérissait le _ schubertienDivertissement à la hongroise. L’auteur des Mazurkas était probablement sensible à sa lyrique diffuse, à ce presque-rien _ oui _ sur lequel Schubert brode autant d’agates que de mystères. La matière musicale en est mince, un thème un peu russe pour l’Andante, une Marche étrangissime, la Hongrie _ assez proche de Vienne _ s’invitera dans le Finale, que les pianistes jouent à deux temps, ce que, je crois bien, personne n’a fait avant eux, augmentant d’une dose de paprika supplémentaire ce petit motif obsessionnel _ voilà…

Sous leurs dix doigts si unis _ oui _, cet Allegretto devient magique _ absolument ! _, une écharpe de soie posée sur les cordes y invite des fantômes, puis des cartes de visite pliées font pour quelques secondes à la quasi coda résonner ce cymbalum _ voilà _ qui se cache à peine dans les portées de Schubert, vrai paysage sonore de poutza.

Le Divertissement aurait suffi pour faire le disque génial _ absolument ! _, une fois entendu il devient addictif _ oui, oui ! _, les quasi treize minutes tournent en boucle dans le lecteur CD de ma voiture depuis bientôt trois semaines _ et sur ma platine aussi… L’œuvre de Leonid Desyatnikov fait une mise en abime avant tout poétique, introduction parfaite à une Fantaisie en fa mineur crépusculaire _ d’une poésie moirée infinie… _ où deux aèdes semblent dialoguer devant des paysages irréels.

LE DISQUE DU JOUR

Franz Schubert (1797-1828)


Divertissement à la hongroise, D. 818
Fantaisie en fa mineur, D. 940


Leonid Desyatnikov (né en 1955)


Trompe-l’œil

Pavel Kolesnikov, piano
Samson Tsoy, piano

Un album du label harmonia mundi HMM902716

Photo à la une : les pianistes Pavel Kolesnikov et Samson Tsoy –
Photo : © Eva Vermandel

Simplement écouter, ré-écouter, et infiniment admirer…

La naturelle compagnie de Schubert aussi magiquement interprétée est telle une ruisselante lumineuse fine et presque transparente grâce divine…


Ce vendredi 19 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le paradoxe Lodovico Viadana (1560 – 1627), et la beauté du CD Passacaille « Lodovico Viadana – Sacri Concentus » de The Viadana Collective dirigé par Maximilien Brisson…

18juil

Lodovico Grossi da Viadana (Viadana, 1560 – Gualtieri, 2 mai 1627) est un musicien à la fois important dans l’histoire de la musique _ et pas seulement en Italie _, et splendide quant à la qualité de son œuvre musical ! ;

mais aussi étrangement peu interprété tant au concert que, surtout, au disque.

Pourquoi pareille paradoxale situation-là ?..

C’est Henri Ledroit (Villacourt, 11 mars 1946 – Nancy, 10 mai 1988) _ au concert magique duquel, médusé, j’avais assisté au Temple du Hâ à Bordaux le 18 décembre 1984 ; et j’en possède un enregistrement privé… _ qui m’a fait découvrir ce compositeur par un magnifique CD Ricercar 013028 « Motetti ed Arie a Voce soli« , dans lequel celui-ci interprétait, de Lodovico Viadana, les Motets « Ô Domine Jesu Christe » et « Ego sum pauper« , en un récital enregistré à Beaufays du 15 au 17 décembre 1981 _ le CD était paru l’année suivante, en 1982.

Et je n’ai donc pas oublié ce nom de Viadana.

D’autant que plus tard parut le CD Ricercar 067054 « Henri Ledroit – Enregistrements inédits« , comportant, enregistré également en décembre 1981, un troisième Motet de ce Lodovico Viadana : « Ego sum pauper » …

Un chaleureux merci, par conséquent, à ce nouvel ensemble qui a choisi de se nommer « The Viadana Collective« , et à son chef Maximilien Brisson,

de consacrer son travail d’interprétation, tant au concert qu’au disque, à l’œuvre intense et si prenante de ce Lodovico Grossi da Viadana :

un compositeur majeur à donc redécouvrir vraiment… 

Ce jeudi 18 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis le double CD Hyperion « Haydn String Quartets Op. 76″ du London Haydn Quartet, paru en 2021 : ou l’absolue élégance hayndienne…

17juil

En suite naturelle _ et en fonction de ce que j’ai réussi à dénicher de la discographie haydnienne du London Haydn Quartet chez mon disquaire favori _ à mon article d’hier 16 juillet « « ,

voici, ce mercredi 17 juillet, un article consacré à un autre double CD Haydn du London Haydn Quartet pour le label Hyperion, consacré cette fois aux 6 Quatuors à cordes Op. 76 _ un cycle majeur de quatuors à cordes de Joseph Haydn écrits en 1797 en même temps que La Création et publiés en 1799 chez Artaria. Ceux-ci sont dédicacés au comte Erdödy (1754-1824). Et sont parmi les plus connus et célèbres de Joseph Haydn le n°2 surnommé « Les Quintes« , le n°3 surnommé « L’Empereur« , et le n°4 surnommé  »Lever de soleil«  _,

le CD Hyperion CDA 68335 « Haydn Strings Quartets Op. 76 » _ enregistré à Dunwich (Suffolk) du 27 février au 3 mars 2020, et paru le 29 janvier 2021…

Et on pourra ici les écouter.

 

Ce mercredi 17 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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