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Un faire-part (de décès) de 1925 comportant le nom de « Georges Bonopéra, d’Orléansville »…

05mai

Toujours en recherchant dans mes notes,
j’ai trouvé un faire-part de décès _ paru dans L’Écho d’Alger en date du 23 juillet 1925 _ d’un caporal Marcel Jujan, tué au combat, au Maroc, à Tifi Lhassen, le 2 juillet 1925 _ et dont les obsèques auront lieu, presque un an plus tard, à Orléansville, le 12 mai 1926 _
de la famille Jujan (ses parents : Mme et M. Léonce Jujan), à Dellys,
mentionnant aussi divers membres de la famille Dufour :
Melle Estelle Dufour, à Dellys ;
M. Paul Dufour, son épouse et leurs enfants, à Teniet El Haâd ;
Mme (née Iris-Marie-Hélène Dufour) et M. Eugène Petit, à Orléansville ;
Mme (née Clémentine Petit) et M. Georges _ ou Georges-Paul _ Bonopéra, à Orléansville…
Et en effet la grand-mère paternelle (de Madame Claude Petit) Iris-Marie-Hélène Dufour (1882 – 1930), était la sœur cadette de Berthe-Aimée-Adrienne Dufour (1878 – 1953) : l’épouse de François-Léonce Jujan (1874 – ca. 1933), et la mère du défunt, le caporal Marcel Jujan (1904 – 1925) :
Quant au « Georges Bonopéra, d’Orléansville » de ce faire-part de décès de Marcel Jujan en 1925 _ lui, Georges-Paul Bonopéra, est né à Rabelais le 25 juin 1902, et il décèdera à Toulon le 9 janvier 1977 _,
il est le fils aîné de Jean Bonopéra _ né à Pontéba le 18 juin 1877 ; et fils aîné de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856, Orléansville, 11 juillet 1892) _, et son épouse Louise-Marie Hulné _ Rabelais, 6 mai 1881 – Affreville, 1963 _ ;
ainsi que,
avec son épouse _ ils étaient donc déjà mariés, ainsi que domiciliés à Orléansville, en juillet 1925, ainsi qu’en témoigne ce faire part de décès publié dans L’Écho d’Alger du 23 juillet 1925 ; et j’ignore toujours la date de leur mariage… _ Clémentine Petit _ née à Duperré le 20 janvier 1907, et qui décèdera à La Garde le 5 juillet 1980 _,
le parent de 6 enfants Bonopéra nés entre 1926 et 1951 :
Paul _ La Ferme, 31 juillet 1926 – Toulon, 8 juillet 2000 _,
Hélène _ La Ferme, 4 septembre 1928 – ?, 13 mars 1987 _,
Jacqueline _ La Ferme, 15 janvier 1944 – Limoux, 17 janvier 2018 _,
Mireille _ née le 24 décembre 1947 _,
Stéphan(i)e _ née en 1949, et décédée jeune à Orléansville _,
et Vivianne _ Saint-Cyprien-des-Attafs, 20 otobre 1951 – Hyères, 7 janvier 1997…
Voilà pour le moment…
À suivre,
Ce mercredi 5 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand le message de la bouteille à la mer reçoit une réponse : un bienvenu retour aux cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel…

03avr

Hier, coup de fil surprise d’une personne membre d’une des familles cibouro-luziennes apparentées à Maurice Ravel !

Qui, tapant sur Google quelques mots-clés de ses propres centres d’intérêt _ familiaux, à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _,

a eu, immédiatement accès à quelques uns de mes articles, commençant de lui apporter des réponses à des questions que cette personne se posait, en vain, jusque là…

Et qui souhaitait s’entretenir plus précisément avec moi, pour s’aider à trouver de nouvelles précisions ;

pour commencer…

D’où échange d’informations détaillées.

Ce qui m’a permis d’apporter aussitôt de pertinentes réponses à des éléments de recherche demeurés non identifiés jusque là…

Ainsi ai-je pu enrichir tout spécialement mon article du samedi 8 juin 2019 : ,

à propos du faire-part de décès de Monsieur Edmond Gaudin, décédé chez lui à Saint-Jean-de-Luz _ 41 rue Gambetta, la Grand’ Rue _ le 28 décembre 1920, en sa 77éme année

Je viens donc de mettre en rouge les magnifiques apports de ce jour à cet article vieux de bientôt deux ans…

Un article à relire, par conséquent…

Mais mon correspondant m’a aussi soumis, de son propre chef, un élément d’interrogation particulièrement original, qui va susciter un travail de recherche absolument passionnant ;

et que je peux seulement annoncer ici, sans rien en déflorer…

Nous découvrirons plus tard ce qui en sortira, ou pas.

Bien des documents _ et de diverses formes _ ayant trait à cette personnalité si discrète (et secrète) de Maurice Ravel, dorment encore dans bien des tiroirs de plus ou moins lointains _ ou proches _ cousins et amis de Maurice Ravel…

La recherche a besoin d’aliments documentaires divers ;

puis d’un travail de fond sérieux et approfondi sur eux, et leurs connexions…

Bref, il est réjouissant de découvrir qu’une recherche méthodique et patiente, désintéressée, visant exclusivement le progrès de la connaissance, indépendamment de tout projet éditorial, peut ainsi rencontrer une lecture attentive et passionnée qui y trouve de petits éléments de réponse, en aliments à sa propre curiosité _ familiale ici : nous sommes dans de la micro-histoire…

À suivre…

Ce samedi 3 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De prometteuses perspectives, du côté de la famille Bonopéra

01mar

Et voilà que, hier dimanche 28 février 2021, vers 16 heures,

je reçois un appel téléphonique en réponse à un message déposé la veille, samedi 27 février, vers 17 heures, sur le répondeur téléphonique, d’un autre membre de la famille Bonopéra, la niçoise Cécile Bonopéra,

fille de Paul-Jean-André Bonopéra (né à Orléansville le 5 mai 1933) et son épouse Anne-Marie Arnal,

petite-fille de Marcel Bonopéra (né à Renault le 10 janvier 1907) et son épouse Odette Sanchez (née à Orléansville le 23 décembre 1911

et arrière-petite fille de Paul Bonopéra-junior (né à Pontéba le 13 septembre 1878) et son épouse Marie-Marguerite-Léonie Cathébras (née à Saint-Sauveur-de-Ginestoux (Lozère) le 12 janvier 1881 _ Paul Bonopéra-junior étant le second des 6 fils de Paul  Bonopéra-senior (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) ; avec ici pour rappel ce précieux récapitulatif des 6 fils Bonopéra nés entre 1877 et 1892, extrait de mon article du 16 février 2021 « «  :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger (sic ; ce n’est que plus tard qu’il deviendra le cafetier de la rue d’Isly, à Orléansville…), et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913.

Et que l’échange extraordinairement sympathique qui s’ensuit avec Cécile Bonopéra, m’apprend l’existence de recherches généalogiques :

d’une part, menées par M. André Raymond

_ M. André Raymond est né à Mouzaïa-les-Mines, en avril 1930 ; il est le fils de Juliette Morand de la Genevraye (Orléansville, 25 janvier 1906 – Lagardelle-sur-Lèze, 22 octobre 1998), petit-fils de Jules Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – j’ignore la date et le lieu de son décès), arrière-petit-fils d’Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904) et son épouse Marguerite Bonopéra : la sœur aînée (née à Miliana le 22 janvier 1849) de ce Paul Bonopéra (né lui aussi à Miliana : le 1er octobre 1849) dont m’intéresse l’identité de la veuve, née Confex… _ ;

et l’autre, réalisée probablement par un des petits-fils de ce Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), dont m’intéresse tant de découvrir l’identité précise de la veuve _ « née Confex«  _, « Mme Vve Bonopéra« , ou « Mme Vve Paul Bonopéra« , puis, partir de 1930, « Mme Vve Bonopéra mère » _ en l’avis de décès paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, de M. Georges Morand de la Genevraye _, « née Confex« , donc _ en un avis de décès de sa sœur aînée, Elisabeth Confex, « Mme Vve Wachter, née Confex » paru dans Le Progrès, d’Orléanville, le 2 avril 1925 _ ;

apparentée qu’elle est, par cette filation Confex, aux Wachter d’Orléansville,

et par là apparentée surtout à ces Gentet d’Orléansville,

et en l’occurence précise à « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter« 

_ dont j’ignore aussi l’identité précise !!! _,

dont le défunt mari Louis Gentet, décédé le 9 août 1906, à Orléansville, a été _ nous y voilà ! _ le tuteur, aux décès de leurs parents Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son époux Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890) _ cet Anatole Rey qui avait été maire d’Orléansville en 1880-1881 ; cf mon article du 30 décembre 2020 :  ; et celui du 2 janvier 2011 : _,

des deux sœurs orléansvilloises Marie-Louise Rey et Aimée-Laurence Rey :

l’aînée, Marie-Louise, épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935),

lui-même l’aîné des trois neveux qui ont secondé, en ses travaux, leur oncle, le génial inventeur _ en 1868, à Lectoure _ de la « photographie de couleurs« , Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920) ;

et la cadette, Aimée-Laurence, épouse de ce Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 10 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930),

dont le faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger le 31 mars 1930 _ cf mon article (du 28 janvier 2021) récapitulatif de la lecture de ce faire-part de décès de Victor Gadel : _ comporte ce nom de « Mme Vve Bonopéra« ,

qui m’a mis sur la piste de ces Bonopéra d’Orléansville…

Un faire-part de décès éminemment décisif dans les avancées de ma recherche ;

et que voici _ on trouvera ici en rouge les éléments disparus dans le bien malencontreux déchirement de la page du journal reproduite _ce faire-part du décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor« , paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930, très probablement rédigé par Aimée-Laurence Rey, « Mme Vve Victor Gadel« , la sœur cadette de Marie-Louise Rey, et belle-sœur d’Amédée Ducos du Hauron

_ que nous retrouverons, sous cette même mention de « Mme Vve Victor Gadel« , dans le faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« une mention qu’il m’a fallu, déjà, un certain temps, pour parvenir à la déchiffrer… _, devenue, ce mois de janvier 1939, la mémoire familiale de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, depuis les décès de sa soeur Marie-Louise Rey (le 20 septembre 1933, à Agen), et de son beau-frère, Amédée Ducos du Hauron (le 15 août 1935, à Alger) ;

et j’ajoute ici, au passage, que j’ignore encore la date et le lieu du décès de cette « Mme Vve Victor Gadel« , née, à Orléanville, j’ignore aussi à quelle date, Aimée-Laurence Rey, fille d’Anatole Rey et de son épouse, née Adélaïde Gentet… _ :

« Mme Vve Victor Gadel ;

M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie,

Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ;

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet ;

les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ;

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

À comparer avec le faire-part de décès, bien plus succinct, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron »,
la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvilloise née Marie-Louise Rey, 
paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 :
M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ;
MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ;
Mme Jacquet ;
Mme Vve Gadel et ses enfants ;
les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,
vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron.
Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939.

Voilà donc un bref résumé de l’historique des emboîtements de mes recherches généalogiques :

des Ducos du Hauron, aux Rey ;

des Rey (et Gadel) aux Gentet, à Orléansville  ;

des Gentet aux Wachter, à Orléansville ;

des Wachter aux Confex ;

et des Confex aux Bonopéra et Morand de la Genevraye, à Miliana, Rabelais et Orléansville…

À suivre…

Ce lundi 1er mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Faire un point provisoire sur les taches aveugles qui persistent en mon enquête sur la constellation familiale des apparentés à la branche algérienne des Ducos du Hauron

24fév

Depuis pas mal de temps maintenant,

je passe beaucoup de temps à enquêter, un peu tous azimuts, autour de la constellation familiale de la branche « algérienne – algéroise » de la famille Ducos du Hauron, à partir du moment où _ j’ignore à quelle date, mais probablement à Orléansville _ Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1966 – Alger, 15 juillet 1935) a décidé de ne pas rentrer avec ses parents Alcide (Coutras, 29 juin 1930 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et Césarine-Marie (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen, mai 1923), son frère Gaston (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912), et son oncle Louis (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), en France, mais de demeurer en Algérie, le pays où vivait celle qu’il a épousée _ un peu avant ou un peu après _, Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).


La parenté « algérienne » d’Amédée Ducos du Hauron et des siens _ autour et puis issus de lui _, est ainsi constituée du terreau des filiations en amont et des apparentements, en Algérie, de son épouse Marie-Louise Rey, et de la sœur de celle-ci, sa belle-sœur par conséquent, Aimée-Laurence Rey, bientôt épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; et en amont de ces deux sœurs Rey, leurs oncles et tantes Gentet, et d’abord leur grand-mère Anne-Marie Schwartz, à Orléansville d’abord.

Puis, les apparentements de cette famille Gentet, avec les Wachter, les Ferrand, les Confex ;

et un peu plus tard, à partir du mariage de la fille aînée d’Amédée et Marie-Louise, Eveline Ducos du Hauron, avec Henri Ducros, avec les Ducros, et leurs cousins Charavel et Ferrand, etc.

Avec cet enracinement orléansvillois des Gentet-Rey, je me suis donc intéressé aux apparentements, avec les Wachter, et les Bonopéra.

Au point d’être intrigué par la présence, en plusieurs faire-part de décès de ces familles, d’une certaine « Mme Vve Bonopéra« , voire  »Mme Vve Paul Bonopéra » ; ou même « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« …

Surtout quand je me suis heurté à la difficulté _ encore non résolue _ de faire coïncider la parenté Confex de celle-ci avec « Mme Vve Wachter née Confex« , sa sœur ; avec le fait que la mère des six enfants du défunt mari, Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) de cette « Mme Vve Paul Bonopéra« , était une certaine Joséphine Girot (ou Giraud), comme cela apparaît dans les six actes de naissances, aux mairies de Pontéba, de Charon, d’Orléansville ou de Ténès-Rabelais, des six fils de ce Paul Bonopéra !!!

Et à cela sont venues se rajouter encore les méandres un peu confus des relations familiales compliquées de Marguerite Bonopéra, la sœur aînée de Paul, avec les Morand de la Genevraye, jusque dans les fils parfois confus de sa descendance _ en partie du fait de la destruction des archives d’Etat-civil de la ville d’Orléansville, lors des  terribles tremblements de terre de 1954 et 1980 ; ou des trous conséquents qui affectent aussi d’autres archives d’Etat-civil de diverses communes d’Algérie : ce serait trop simple, sinon…

Voilà !

Et tout cela demeure passionnant.

Et j’avance progressivement, jour après jour, patiemment, pas à pas…

Ce mercredi 24 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et maintenant, le lien familial, en Algérie, des Wachter et des Ferrand aux Confex…

31jan

Et voici que, dans la foulée de la découverte de ce nom jusqu’ici non mentionné de Confex dans les divers faire-part de décès des familles plus ou moins directement affiliées et apparentées à la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron,

je découvre aussi les liens de la famille d’origine marseillaise des Confex à plusieurs membres de ces familles Ferrand et Wachter, en Algérie, effectivement apparentées à ces Ducos du Hauron, Rey, Gentet, Schwartz, de la famille du couple formé par Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey…

Il me faut donc ici cerner ces apparentements des Confex d’Algérie à ces Ferrand et Wachter eux-mêmes plus ou moins directement apparentés au couple d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey (et leurs descendants), ainsi qu’au couple de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey (et leurs descendants)…

La présence de membres de la famille marseillaise des Confex est issue de la venue en Algérie, en 1837, de Jean-Baptiste-Pierre Confex (né à Marseille le 28 décembre 1811 et décédé à Mustapha le 28 mai 1887) _ dont les parents étaient Louis Confex (né à Marseille en 1773 et décédé à Marseille le 29 juillet 1835) et son épouse Magdeleine Grimaud (née à Vitrolles le 22 novembre 1774 et décédée à Marseille le 5 janvier 1848) _, et Marie-Claire-Joseph Vidal (née à Marseille le 22 septembre 1815 et décédée à Mustapha le 6 juillet 1869 : leur mariage avait eu lieu à Alger le 22 août 1837.

Leur fille aînée, Élisabeth-Joséphine-Baptistine, née à Marseille le 28 décembre 1836, donc avant leur mariage, fut reconnue par son père au moment de leur mariage à Alger au mois d’août suivant, le 22 août 1837. Et celle-ci aura une longue vie (elle décèdera à Alger le 30 mars 1925), marquée notamment par son mariage, à Mustapha, le 26 mai 1857 : elle épouse un alsacien, originaire de Rougemont (aujourd’hui  dans le Territoire-de-Belfort) : Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont le 5 février 1827 _ j’ignore la date de son décès en Algérie… _), issu d’une famille nombreuse.

L’article paru sous la rubrique « Nécrologie » à l’occasion du décès d’Élisabeth Confex, veuve Wachter, dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925, est déjà bien significatif :

« Nous avons appris avec peine le décès survenu à Alger, à l’âge de 89 ans, de Madame Veuve Wachter, née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville, et sœur de Madame Veuve Bonopéra.

Très aimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de bons souvenirs à tous ceux qui l’ont connue.

En cette pénible circonstance, nous adressons aux familles atteintes par ce deuil cruel nos bien sincères condoléances« …

En plus d’Élisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), épouse, puis veuve Wachter,

au moins cinq autres enfants Confex naîtront au couple formé par Jean-Baptiste-Pierre Confex et son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal, entre 1839 et 1852 _ et qui sont donc les frères et sœurs d’Elisabeth Confex, veuve Wachter _ :

_ Aimée-Justine-Marie Confex (née à Alger le 7 février 1839 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), qui épousera, à Alger, le 18 juin 1868, Philippe Ferrand (né à Fleurey-lès-Lavencourt, Haute-Saône, le 7 août 1828 _ et qui décèdera à Alger le 2 décembre 1889 _), employé de commerce ;

_ Marius-Ernest-Jules Confex (né à Alger le 19 février 1841 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), architecte, qui épousera, à Saint-Eugène, le 26 août 1876, Marie-Augustine Crémonini (née à Alger, le 12 janvier 1851, et qui décèdera à Saint-Eugène le 8 janvier 1894) ;

_ Marius-Étienne Confex (né à Alger le 29 novembre 1843 _ et qui décèdera à Relizane, le 30 décembre 1894 _), plâtrier, qui épousera à Oran, le 5 mai 1870, Félicité-Adélaïde Tauriac (née à Alger, le 31 juillet 1848 _ et qui décèdera à Mostaganem le 23 novembre 1888 _) ;

_ Marie-Léontine Confex (née à Alger le 28 mars 1846 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _) ;

_ et Zoé-Marie-Thérèse Confex (née à Alger le 19 août 1852 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), qui épousera à Mustapha, le 13 mai 1876, Henry-Anastas Clément (né à Vallesrest, le 15 juin 1850 _ j’ignore la date de son décès _).

Laquelle de ces trois dames Confex _ ou bien encore une quatrième non encore repérée de moi jusqu’ici… _, sœurs d’ d’Élisabeth Confex

apparaîtra, au mois de mars 1927, sous l’identité de « Mme Vve Bonopéra » dans le faire-part du neveu Ferrand par alliance avec une Wachter ? :

_  Aimée-Justine-Marie,

née le 7 février 1839, et devenue veuve de Philippe Ferrand le 2 décembre 1889 ?

_ Marie-Léontine,

née le 28 mars 1846 ?

_ Zoé-Marie-Thérèse,

née le 19 août 1852, et devenue épouse de Henry-Anastas Clément le 13 mai 1876 ?

Cf aussi ce faire-part de décès en date du mois de décembre 1927 :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

À la génération suivante,

le couple formé par Jean-Baptiste Wachter et son épouse Élisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, aura _ au moins… _ quatre enfants Wachter  :

_ Élisabeth-Marie-Louise Wachter (née à Medea le 9 mars 1858 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _).

_ Aimée-Marie Wachter (née à Mustapha le 2 septembre 1859 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _).

Au passage, je me demande fortement si l’une de ces deux Demoiselles Wachter _ ou encore une troisième non encore repérée de moi _ ne pourrait pas être la « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » du faire-part de décès; en date du mois de décembre 1927, de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , qui nous intrigue tant dans notre recherche de mieux apprendre qui est qui, parmi la constellation familiale des Ducos du Hauron et apparentés d’Algérie…

_ Louis-Jules Wachter (né à Orléansville le 29 juillet 1866 _ et dont j’ignore la date et le lieu du décès _, et qui a épousé à Bône, le 14 janvier 1905 Thérèse-Grazia Gallo (née à Bône le 26 octobre 1883 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), et qui sera la « Mme Vve Louis Wachter » du faire-part de décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 ; cf mon article du 30 janvier dernier : .

_ Et peut-être enfin _ s’il est bien le dernier des enfants de ce couple Wachter-Confex _ Émile  Wachter (né à Mustapha le 15 mai 1869 _ j’ignore encore à ce jour et la date et le lieu de son décès _), qui mit en œuvre une entreprise de transports hippomobiles entre Orléansville et Ténès, qui fit faillite (en 1911), et se reconvertit en agent d’assurances.

Émile Wachter épousa, à Orléansville, le 21 octobre 1897, Mademoiselle Hélène-Etiennette-Sophie Janet ;

et le couple eut plusieurs enfants Wachter, auxquels j’ai l’intention de consacrer prochainement un article un peu développé.

Et c’est dans la perspective de mieux comprendre tout le détail du faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927, que je me penche sur l’identité des personnes mentionnées en ce faire-part important, dans ma quête de pénétrer l’intelligence de la constellation familiale de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron ;

tout spécialement dans le paysage d’Orléansville où résidèrent les membres de la génération des premiers colons d’Algérie, dès la décennie des années 30 du XIX e siècle… 

À suivre…

Ce dimanche 31 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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