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Hypothèses sur deux noms de parents cibouriens de Marie Delouart (Sabadin Quinior et Eslonta Maicourné) dans une lettre de Maurice Ravel à Marie Gaudin du 22 juin 1911

05oct

En suivant mon article d’hier ,

revient me solliciter, gardée bien au frais en un coin de ma mémoire, l’énigme toujours à vif des noms de « parents cibouriens » (sic) retranscrits phonétiquement par Maurice Ravel des paroles prononcées par sa mère _ qui « a la flemme d’écrire » (sic) ; de fait, celle-ci n’écrivait jamais… _, la cibourienne Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917),

dans une lettre du compositeur à son amie luzienne Marie Gaudin du 22 juin 1911, quand celui-ci lui faisait part des souhaits assez urgents de sa mère pour « nous trouver un logement à Ciboure (…) à partir du 15 juillet, et resterions 3 mois« …

« Il faut 2 chambres, dont l’une puisse contenir 2 lits. Bien entendu, pension comprise : je ne veux pas que maman fasse autre chose que se reposer. Nous préférerions que ce soient chez des parents (sic !). Les repas pris en commun seraient moins embêtants que chez des étrangers. Cherchez donc pour commencer chez Sabadin Quinior, si elle vit encore _ en juin 1911 _ ; chez Eslonta Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?), chez Marie-Dominique Anchochoury ; chez les Goyenague _ qui sont bien des cousins très effectifs !.. A partir du mariage à Ciboure le 28 février 1821 de la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872) et Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849). Ou bien autre part.« 

Soit la lettre 401 de la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo, à la page 266

de ce magnifique et si précieux recueil.

Pour ce qui concerne « Marie-Dominique Anchochoury » et « les Goyenague« , nous sommes moins perdus que pour ces hapax que sont ces noms retranscrits de « Sabadin Quinior » et « Eslonta Maicourné« …

Quelles parentes de Marie Delouart peuvent-elles donc bien être ?

Et ici vient me solliciter l’hypothèse que Sabadin (= Sabine) Quinior et Eslonta (= Etiennette) Maicourné désigneraient peut-être, mais sous leurs noms d’épouses (? si tant est qu’elles se sont mariées…), deux sœurs Delouart, cibouriennes, filles de Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 16-11-1888) et Dominique Etchepare (Ciboure, 1831 – Ciboure, 16-4-1897) :

de fait, Sabine (= Sabadin) Delouart, née à Ciboure le 5 septembre 1866, est décédée à Ciboure le 25 février 1952 _ mais j’ignore à ce jour si elle s’est mariée ! _ ;

quant à Etiennette (= Eslonta), ce pourrait être _ mais c’est bien sûr à confirmer ! il ne s’agit ici que d’une hypothèse… _ une sœur Delouart de la précédente, dont, justement, une sœur aînée, mais décédée à l’âge de 4 ans, portait ce prénom d’Etiennette : celle-ci était née à Ciboure le 5 septembre 1866, et décédée à Ciboure le 8 novembre 1870…

Je me raccroche à ces deux prénoms basques, Sabadin et Eslonta, données par la bascophone Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel…

Mais jusqu’ici, ces transcriptions phonétiques, de l’aveu même de Maurice Ravel, des noms de Quinior (?) et Maicourné (?), n’ont pas donné lieu _ confinement post-Covid empéchant… _ à découvertes de ma part à Ciboure :

ni dans les pages des archives municipales de Ciboure _ mais il faudrait en entreprendre une lecture exhaustive ! _,

ni, non plus, dans la lecture de quelques annuaires téléphoniques _ il est vrai bien trop récents : à la recherche d’éventuels descendants de ces familles…

À suivre…

Ce lundi 5 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Acotz », par Jakintza : troisième volet d’une passionnante série de beaux livres sur « Saint-Jean-de-Luz » et « Ciboure »

18sept

Ce jour, un article de Sud-Ouest intitulé « Saint-Jean-de-Luz : retour sur l’histoire du quartier d’Acotz« 

m’apprend la sortie d’un nouveau volet _ le troisième _ d’histoire locale,

par la très féconde Association Jakintza,

consacré cette fois au quartier _ luzien _ d’Acotz,

situé au nord de Saint-Jean-de-Luz, et limitrophe, en sa frontière, de Guéthary.

Dès mon prochain passage, prochainement, à Ciboure,

je ne manquerai pas, bien sûr, de me procurer ce beau livre…

« Vaste territoire au nom mystérieux, qui n’a jamais eu d’existence géographique, ni administrative déclarée »,

« ni hameau, ni paroisse »,

mais « tour à tour, berceau et grenier de Saint-Jean-de-Luz, avant de disparaître sous les pelleteuses du progrès« ,

précise le journaliste présentant ici l’ouvrage ;

et désignant par cette dernière expression les aménagements assez récents de la zone industrielle et commerciale de Jalday,

au débouché de la sortie « Saint-Jean-de-Luz – nord » de l’autoroute qui mène à la frontière de Biriatou…

03 septembre 2020

Parution du livre sur ACOTZ

ACOTZ-AKOTZ – Les origines de Saint-Jean-de-Luz…

Ce livre complète l’histoire de Saint-Jean-de-Luz parue dans deux volumes en 2018 et en 2019 intitulés « Saint-Jean-de-Luz, de Napoléon III à Charles de Gaulle » et « Chantaco, de la commune de Serrés à Saint-Jean-de-Luz et Ascain ». Ainsi le territoire communal de la cité des Corsaires a été étudié dans sa totalité de la partie urbaine autour du port à ses quartiers excentrés, et de la mer à la Nivelle.


Acotz, plus ancienne partie de Saint-Jean-de-Luz, appartient à la cité luzienne, mais ne se fond pas dans la ville. Ce vaste territoire au nom mystérieux, n’a jamais eu d’existence géographique définie, ni administrative déclarée. Ce n’est pas un hameau ni une paroisse, juste une zone _ voilà _ vallonnée de bois, landes, plages, terres cultivables. Les quartiers actuels, du nom des anciennes fermes qui s’y trouvaient, ont acquis une renommée internationale grâce au surf, au tourisme, et aussi pour la vie économique dans un secteur entrecoupé par la voie ferrée, la route d’Espagne et l’autoroute A 63.

Écrit par Monique Béristain, Jasques Ospital, Serge Harismendy et Guy Lalanne, ce gros (1,6 Kg !) livre , édité par « La Geste » comprend 250 pages et est vendu au prix de 35 euros.

Je me souviens, bien sûr, de nos promenades de vacances, le long des falaises entre la plage d’Erromardie et le territoire de Guéthary,

et des buissons gorgés de mûres du chemin de Chibaou…

Et dans mes recherches généalogiques sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel,

j’ai maintes fois rencontré cette domiciliation _ de paysans, pas de bourgeois… _ en ce quartier d’Acotz…

Ce vendredi 18 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nouvelles questions ravéliennes autour des Delouart et Billac de Ciboure, et Gachucha Billac

24sept

Le samedi 13 juillet dernier,

un correspondant-ami, le musicien Philippe Hattat, m’a signalé que la date de la naissance, le 2 juin 1819, d’une petite Engrâce Billac au foyer de Jacques Billac et son épouse Marie Delouart à Ciboure
ne pouvait convenir pour la chère « Tante Gachuch » de Maurice Ravel,
car le lendemain de cette naissance, le 3 juin 1819, cet enfant nouveau-né avait été déclaré « décédé à l’âge d’un jour » ;
et qu’il fallait préférer à cette date de naissance du 2 juin 1819, la date du 15 mai 1824 à laquelle naît une Gracieuse Billac au foyer de ces mêmes parents, Jacques Billac et Marie Delouart…
Ce que m’a en effet confirmé l’acte de naissance consulté aux archives de Ciboure vendredi après-midi dernier :
15 mai 1824, Ciboure : naissance de Gracieuse Billac,
fille de Jacques Billac, 52 ans, marin,
et de Marie Delouart, 35 ans, poissarde…
Ce qui indique une différence de 17 ans entre les deux parents _ Jacques et Marie-Baptiste _ de cette enfant : Gracieuse…
Et l’acte de naissance de celle que j’ai nommée ailleurs la Marie Delouart n°1 _ soit l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel _ que j’ai pu consulter lui aussi à la mairie de Ciboure
déclare que celle-ci, fille _ aînée, semble-t-il _ de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _ leur mariage a eu lieu à Ciboure le 28 janvier 1778 _, est née à Ciboure le 29 juin 1782.
Ce qui supposerait,
si l’on se fie à cette différence de 17 ans d’âge entre Jacques Billac et Marie Delouart indiquée ici,
que Jacques Billac serait né vers 1765
Un acte de pension de reversion, en date du 16 novembre 1840,
dont la bénéficiaire est la veuve du quartier-maître Jacques Bilac (sic), décédé le 11 mars 1839,
indique que celle-ci, Marie Delouart, est effectivement née le 29 juin 1782.
Mais n’est _ hélas _ pas indiquée ici la date de naissance de Jacques Billac,
seulement celle de son décès, survenu le 11 mars 1772,
et de l’ouverture, ainsi, des droits de reversion de sa demi-pension de quartier-maître pour sa veuve.
Mais un précédent document de pension, en date du 14 juillet 1838, établit l’existence d’une pension de quartier-maître de manœuvre à 36 francs en faveur de ce même Jacques Bilac (re-sic) né à Ciboure le 5 septembre 1772, et domicilié à Ciboure, pour avoir atteint sa 65éme année.
Voici donc la date de naissance de Jacques Billac, le mari (le 14 septembre 1814, à Ciboure) de la première Marie Delouart,
et père (le 15 mai 1824) de Gracieuse Billac, la future « Tante Gachuch » de Maurice Ravel…
La différence réelle d’âge entre Jacques Billac (né le 5 septembre 1872) et Marie Delouart (née le 29 juin 1782) est donc de presque dix ans : 9 ans, 10 mois et 6 jours…
Sur un autre très intéressant document
_ à décrypter très soigneusement ! _,
Jacques Billac, marin, habitant la maison Moutanearguinenia,
est indiqué comme ayant à cette date « 40 ans » ;
et son épouse, Marie Deloirte (sic), « 24 ans » :
soit cette fois un écart d’âge de 16 ans
Ce qui impliquait une date de naissance de Jacques Billac vers 1766
Comme on a pu le lire dans l’article de mon blog
que j’ai publié avant-hier dimanche,
ma visite vendredi dernier aux archives municipales de Saint-Jean-de-Luz
m’a permis de découvrir _ sans le moindre doute possible _ la date de décès de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel ;
un décès survenu au domicile familial des Gaudin 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz :
le 17 décembre 1902.
Les déclarants de ce décès sont _ en effet _ Charles, « capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans », et Pierre Gaudin, « employé âgé de vingt-quatre ans » _ indiqués dans l’acte comme « voisins » de la défunte _
deux des enfants de la maisonnée Gaudin que Gachucha a très grandement contribué à élever 
_ Engrâce Billac est dite ici « domestique » dans cet acte signé par le maire de Saint-Jean-de-Luz, Dominique Larrea.
C’est donc bien de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel qu’il s’agit ici, en cet acte officiel de décès ;
elle qui fut le lien premier et majeur de Ravel avec les Gaudin, amis luziens de toute sa vie
_ existe aussi, ne la négligeons pas, l’amitié de jeunes filles entre Annette Bibal (née à Saint-Jean-de Luz le 28 avril 1845) et Marie Delouart (née à Ciboure le 24 mars 1840), avant leurs mariages respectifs en 1873 les deux, avec Edmond Gaudin et Joseph Ravel… 
Engrâce et Gracieuse sont des prénoms équivalents en français, 
et leur diminitutif basque est bien « Gachucha » ou encore « Gachuch ».
Maurice Ravel parlait très couramment basque,
avec sa mère Marie, avec sa grand-tante et marraine Gachucha, avec ses amis luziens Gaudin,
comme me l’a encore confirmé vendredi Madame Maylen Gaudin-Lenoir à Saint-Jean-de-Luz.
Si la date de naissance de la défunte Engrâce Billac n’est hélas pas indiquée dans cet acte d’état-civil de décès du 17 décembre 1902,
est mentionné cependant son âge : « quatre-vingt-trois ans »…
Ce qui donne comme année de naissance … 1819 !
Encore un point qu’il faudra éclaircir…
Comment cette date de 1819 a-t-elle pu être indiquée par Charles et Pierre Gaudin ?..
Enfin, l’acte de naissance de Maurice Ravel établi le 8 mars 1875 par le maire de Ciboure Joseph Besselère,
l’a été sur la déclaration de Gracieuse Billac 
_ au domicile de laquelle a accouché sa nièce Marie-Delouart-Ravel la veille, le dimanche 7 mars _,
« âgée de cinquante ans, marchande de poissons, domicilée dans cette commune » (de Ciboure).
Ce qui fixe la naissance de Gachucha Billac en 1824, ou du moins avant le 8 mars 1825…
Ce qui concorde bien avec l’acte de naissance de Gracieuse Billac du 15 mai 1824.
Me reste donc à revenir aux archives de la mairie de Ciboure
rechercher l’acte de naissance de Pierre Billac :
plutôt qu’en 1765 ou 66 comme j’avais pu le supposer,
le 5 septembre 1772…
Je le vérifierai.
Avant de découvrir bientôt le document officiel de l’acte de naissance de Jacques Billac,
je savais jusqu’ici seulement _ par le document de l’acte de son mariage avec Marie Delouart le 14 septembre 1814 à Ciboure _ que Jacques Billac était fils d’un Pierre Billac et d’une Sabine dont je n’arrivais pas à lire le nom : quelque chose comme Malac… : en fait Sabine Recalde ! Ou plutôt Errecalde,
ainsi que me l’indique très gentiment Philippe Hattat…
Et à essayer de recenser le plus complètement possible, dans les registres des naissances conservés dans l’armoire des archives d’état-civil, à la mairie de Ciboure,
les divers enfants Delouart et Billac nés à Ciboure entre 1778 _ l’année de mariage de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _ et 1830 _ Marie Delouart atteignant là ses 48 ans _ : beaucoup d’enfants mouraient alors à la naissance ou en bas-âge ;
et beaucoup portaient les mêmes prénoms (Marie, Marie-Baptiste, Sabine, Jean, Jean-Baptiste, Pierre, Jacques)…
En la maison Moutanearguinenia du quartier de Pocalette à Ciboure, selon un acte de recensement en date du 1er janvier 1806,
auprès de Jacques Billac et son épouse Marie Deloirte (sic),
demeuraient,
outre « Chabadin Lasaga » (= Sabine Laxague, la veuve de Gratien Delouart) _ indiquée ici comme « tante » : tante de qui ?.. _,
trois filles prénommées, pour deux d’entre elles, Marie _ sans précision de nom de famille _ et la troisième Marie-Baptiste _ celle-ci Deloirte _, âgées de 32, 25 ans et 1 an (soit nées en 1774, en 1781, et en 1805),
une fille prénommée Sabine _ sans précision de nom de famille _, âgée de 8 ans (soit née en 1798),
et un garçon prénommé Jean _ Deloirte _, âgé de 28 ans (soit né en 1798).
Ce sont ces dates de 1772, 1774, 1781 et 1798 qui m’ont fait douter de la validité de la date de ce recensement : 1806…
Et sur lesquelles dates je continue de fortement m’interroger…
Tout cela est à confronter à l’arbre généalogique que j’ai pu esquisser-établir de la descendance de Gratien Delouart et Sabine Laxague :
Marie-Baptiste Delouart, née le 29 juin 1782 ;
Marie-Baptiste Delouart, née le 17 juin 1784 ;
Marie Delouart, née le 17 août 1786 ;
Jean Delouart, né le 27 août 1788.
Reste aussi un Baptiste-Jean Delouart  _ dont parle Jean-Noël Darrobers _,
et dont je ne me suis pas encore occupé : petit dernier (semble-t-il) de la fratrie de ces enfants de Gratien Delouart ; il est né plus tard,
et semble ne pas avoir eu de descendance avec son épouse Gracieuse, née Casabon.
Gratien Delouart (né à Ciboure le 1er mai 1748, marié à Ciboure le 28 janvier 1778 à Sabine Laxague) est décédé, lui, à Ciboure le 21 août 1798.
Pour Sabine Laxague, mes références documentées sont encore lacunaires :
je n’ai pas réussi à identifier sa date de naissance (peut-être vers 1758), ni sa date de décès (semble-t-il après 1823 : elle est en effet présente au mariage de son fils Jean Delouart avec Marguerite Larrea, le 30 avril 1823 à Ciboure).
Mais voici que Philippe Hattat me propose pour date de décès de Sabine Laxague, l’épouse de Gratien Delouart, la date du 27 février 1845 : « à l’âge canonique de cent ans« .
Voilà deux autres dates à aller rechercher à lire dans les archives de la mairie de Ciboure…
Tout cela est aussi à confronter aux documents concernant les enfants nés de la première Marie Delouart, avec ou sans Jacques Billac (qu’elle a épousé à Ciboure le 14 septembre 1814)…
Le premier enfant né de cette première Marie-Baptiste Delouart, la fille aînée de Gratien Delouart et Sabine Laxague, est-il, ou pas, cette Sabine Delouart, née à Ciboure, le 11 mars 1809 _ et future grand-mère de Maurice Ravel _ ?
Et la dernière née de Marie-Baptiste Delouart, épouse de Jacques Billac, serait-elle la très chère « Tante Gachuch » de Maurice Ravel _ décédée à Saint-Jean-de-Luz le 17 décembre 1902 _, cette Gracieuse Billac née à Ciboure le 15 mai 1824 ?
Cela reste à établir documentairement. 
En espérant toucher si peu que ce soit la curiosité
de tous ceux qui s’intéressent à la biographie un peu singulière de ce créateur atypique et merveilleux qu’est Maurice Ravel
par ces découvertes et questionnements progressifs _ l’enquête, passionnante, avance _,
….
ce mardi 24 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques nouvelles avancées dans les recherches des familles apparentées aux Bibal et Gaudin de Saint-Jean-de-Luz, autour des Dougier : les deux Marie Aguerregaray…

13août

Quelques progrés dans mes recherches de liens de parenté de diverses familles avec les Bibal et Gaudin _ et Hiriart : un point demeuré assez largement aveugle jusqu’ici dans la mémoire familiale généalogique des Gaudin, semble-t-il… _ de Saint-Jean-de-Luz,

sinon les Hiriart, Imatz et Harispe _ dans mon intuition de direction de recherche à mener _ ;

et autour des Dougier _ sur les noms desquels Madame Gaudin-Lenoir aspirait, m’a-t-elle confié, à quelques éclaircissements…

C’est via le mariage, à Bayonne le 14 mars 1863,

de Marie Bordes (Bayonne, 24 juin 1841 – j’ignore la date et le lieu de son décès : fille des bayonnais Jean Bordes _ Bayonne, 10 mars 1817 – Bayonne, 17 septembre 1862 _ et Marie Aguerregaray _ Bayonne, 27 juin 1819 – Bayonne, 22 février 1882 _) _

et de Jean-Baptiste Dougier (Magnac-Laval, Haute-Vienne, 29 octobre 1825 – Soustons, Landes, 14 septembre 1866)

que certains des membres de la famille _ limousine (autour de Saint-Junien) _ Dougier vont résider désormais dans le Sud-Ouest.

Bordes et Aguerregaray sont les noms qui vont ici aimanter ma recherche ; auxquels vont se greffer les noms de Dupouy et de Manes _ et bien sûr de Dougier ! _,  tous présents _ je l’ai constaté : ce sont là des pistes de recherche… _ sur les quatre faire-part de décès des familles Bibal, Gaudin et Hiriart, au détail _ très précieux : ce sont des fils à dévider… _ desquels j’ai eu jusqu’ici accès :

celui de Charles Gaudin, décédé le 13 septembre 1910; celui d’Edmond Gaudin, décédé le 20 décembre 1920 ; celui de Marianne Imatz, la veuve de Dominique Hiriart, décédée le 9 juillet 1932 ; et celui d’Annette Bibal, la veuve d’Edmond Gaudin, décédée le 21 novembre 1936. 

À San Sebastián,

où les Dougier créent _ au tournant du XIXe et du XXe siècle ; cf le travail de Amaia Apraiz Sahagun et Ainara Martinez Matia : La Otra cara de la bella Easo : las industrias donostiarras, aux pages 442 à 445 _  une usine de miroirs (la Fábrica de espejos y Biselados Dougier & Cía, 38 Calle San Martin),

se marient le 8 avril 1901 _ c’est à noter _ Jean-Baptiste François Marie « Henri » Dougier (Bayonne, 23 juillet 1864 – j’ignore la date et le lieu de son décès _ fils unique de Jean-Baptiste Dougier (décédé, lui, précocement le 14 septembre 1866 : son fils avait à peine deux ans) et Marie Bordes _ et Caroline Ballé-Gourdon (originaire, semble-t-il, de Monein, en Béarn).

Henri Dougier et son épouse Caroline auront trois fils :

Jean _ qui épousera Suzanne Texereau : ils auront à leur tour trois fils, Jacques, Patrick et Philippe Dougier _,

Henri _ dit « Riquito » chez les Gaudin à Saint-Jean-de-Luz ; lui-même appelait « Madelon » Magdelaine Hiriart-Gaudin, la grand-mère de Maylen Gaudin-Lenoir, m’a confié celle-ci, qui l’a connu et se souvient de lui _, qui épousera _ la limousine, de Saint-Junien _ Marie-Anne Dussoulier _ ils auront quatre enfants : Germaine (décédée à l’âge de 10 ans, en 1943), Henry, Catherine et François Dougier ; Henry Dougier (né le 27 septembre 1936) est le créateur de la Revue et des Éditions Autrement ; cf son passionnant cycle d’entretiens « Henry Dougier, l’indocile activiste«  dans l’émission À voix nue sur France-Culture… _,

et Edouard Dougier _ qui épousera Thérèse Lefèbvre ; ils auront un fils : Pierre Dougier.

Mais c’est via le mariage

_ deux générations en amont de celles d’Henri Dougier et Caroline Ballé-Gourdon, et de Jean-Baptiste Dougier et Marie Bordes _,

à Bayonne le 27 novembre 1840 des parents _ bayonnais _ de Marie Bordes,

soient Jean Bordes (Bayonne, 10 mars 1817 – Bayonne 17 septembre 1862) et Marie Aguerregaray (Bayonne, 27 juin 1819 – Bayonne, 22 février 1882),

que se noue la parenté qui nous intéresse entre la famille Hiriart-Gaudin-Lenoir et les familles _ dont les noms sont présents sur divers faire-part de décès des Hiriart, Bibal et Gaudin : notamment celui de Charles Gaudin, décédé le 13 septembre 1910, celui d’Edmond Gaudin, décédé le 20 décembre 1920, celui de son épouse Annette Bibal-Gaudin, décédée le 21 novembre 1936 ; cf respectivement mes précédents articles du mardi 16 juillet, du mercredi 10 juillet, du samedi 8 juin :  ;  ; … Sur le faire-part du décès de Marianne Imatz, veuve de Dominique Hiriart, décédée le 9 juillet 1932, ne sont pas détaillés (hélas pour nous aujourd’hui) les noms des familles parentes et allées :  _ Laborde, Dupouy, Aguerregaray, Dougier et Manes ; ainsi que Ribis et Campet.

Voici, pour un rappel un peu commode, l’intégralité de ces quatre faire-part,

en 1910, 1920, 1932 et 1936 :

_ celui pour le décès de Charles Gaudin,
décédé le 13 septembre 1910, à Bimbo (Congo français) :

Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN ;

Monsieur et Madame Edmond GAUDIN, Monsieur et Madame Dominique HIRIART 

Monsieur Pierre GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, archiviste aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT ; Monsieur Pascal GAUDIN ; Mademoiselle Marie HIRIART ;

Monsieur Pierre COURTEAULT ;

Monsieur Pierre GARMENDIA ; Madame Charles GAUDIN ; Madame Pascal BIBAL ; Mademoiselle B. BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN ; Mademoiselle Marie GAUDIN ; Monsieur Eugène GAUDIN ; Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN ; Mademoiselle Thérèse GAUDIN ; Messieurs Marcel et Henri GAUDIN ; Monsieur Paquito BIBAL ; Mesdemoiselles Marie et Élise BIBAL ; Monsieur et Madame Grégoire BIBAL ; Monsieur Pepe BIBAL ; 

Monsieur et Madame Martin ZOZAYA ;

Les familles GAUDIN, ANDURANDÉGUY, ELISSALT, MESNARD,

LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY,

LARROULET, SAINT-GLAN, MATHIEU et CAPDEPON ;

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Martin-Marie-Charles GAUDIN

Capitaine au long cours

leur époux, père, fils, gendre, frère, beau-frère, oncle, neveu, cousin-germain, cousin et petit-cousindécédé accidentellement le 13 septembre 1910, à Bimbo, territoire de Bangui (Congo français), à l’âge de trente-quatre ans.

Priez Dieu pour Lui !

_ celui pour le décès d’Edmond Gaudin,
décédé le 20 novembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :

Madame Edmond GAUDIN ;

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Les familles LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY, DOUGIER et MANES ;

Ont l’honneur de vous faire-part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Edmond GAUDIN,

leur époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin et petit-cousin décédé le 20 décembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta N° 41, dans sa 77e année, muni des Sacrements de l’Eglise.

PRIEZ POUR LUI !

Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta, Paris, 7 rue Denis-Poisson

_ celui pour le décès de Marianne Imatz, veuve de Dominique Hiriart,
décédée le 9 juillet 1932, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :
Madame Veuve GAUDIN, née Hiriart ;
Mademoiselle Marie HIRIART ;
Monsieur Edmond GAUDIN ;
Madame Veuve ZOZAYA, née Dargaignaratz ;
Les parents et alliés
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
Mme Dominique HIRIART
née Marianne IMATZ
Leur mère, grand-mère et cousine, décédée, munie des sacrements de l’Eglise, le 9 juillet 1932, dans sa 88éme année, en son domicile, 30 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz.
En vous priant de bien vouloir leur faire l’honneur d’assister aux Obsèques qui auront lieu le Lundi 11 courant, à 10 heures très précises, à l’église de Saint-Jean-de-Luz.
On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures trois-quart.


_ celui pour le décès d’Annette Bibal, veuve d’Edmond Gaudin,
décédée le 21 novembre 1936, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz :

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Directeur des Archives, Officier de la Légion d’Honneur, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Ingénieur Agricole, Géomètre Expert, et Madame Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Avocat à la Cour de Paris, et Madame Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Mademoiselle Bernardine BIBAL, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL, Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, en religion Sœur Thérèse du Christ, Monsieur et Madame Henri GAUDIN et leur fille ;

Mademoiselle Jenny BORDES ;

Madame Marie DUPOUY, Dame du Sacré Cœur ;

les familles CAMPET, DOUGIER, MANES et RIBIS,

Ont l’honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Madame Edmond GAUDIN,

née Annette BIBAL,

leur mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur, tante, grand-tante et cousine, pieusement décédée en son domicile, le 21 novembre 1936, dans sa 92e année, munie des Sacrements de l’Eglise.

Priez Dieu pour elle !

Saint-Jean-de-Luz, Villa Mirentchu,

Paris, 60, rue des Francs-Bourgeois, Paris (3e),

Paris, 11, rue du Cherche-Midi (6e).

Si à ce jour je n’ai pas encore découvert un lien clairement affirmé entre les Dougier et les Gaudin, néanmoins existe une très forte présomption de lien de parenté entre les Hiriart et les Aguerregaray _ du moins ceux de Saint-Jean-de-Luz, sinon ceux de Bayonne : les liens entre ces divers Aguerregaray mériteraient assurément d’être éclairés… _ :

du fait de la très probable fraternité entre Alexandre Hiriart (j’ignore ses dates de naissance et de décès ; époux d’Isabelle Berastéguy, dont j’ignore aussi les dates de naissance et décès _ tous deux, probablement luziens, sont probablement décédés avant 1800 _) et Michel Hiriart (1744 – 23 février 1814 ; époux de Marie Duhamel) ainsi que Jeanne Hiriart (1754 – 1er mars 1814 ; épouse de M. Saint-Martin) ;

il se trouve que leurs enfants respectifs,

Bernard Hiriart (27 septembre 1778 – 16 mars 1852 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1816 _ de Marie Aguerregaray, née à Saint-Jean-de-Luz le 30 mars 1781 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 7 avril 1861 tel est probablement là le lien familial originaire entre les Aguerregaray (du moins ceux de Saint-Jean-de-Luz, sinon ceux de Bayonne) et les Hiriart-Gaudin ! Reste à savoir quel est le lien de parenté entre la Marie Aguerregaray luzienne (1781 – 1861), épouse, le 17 septembre 1816, à Saint-Jean-de-Luz, du luzien Bernard Hiriart ; et la Marie Aguerregaray bayonnaise (1819 – 1882), épouse, le 14 mars 1863, à Bayonne, du bayonnais Jean Bordes… ; la Marie Aguerregaray luzienne était fille de Jean Aguerregaray et de Marie Foursans ; mais j’ignore pour le moment les noms des deuxs parents de la Marie Aguerregaray bayonnaise… _),

fils d’Alexandre Hiriart et son épouse Isabelle Berastéguy, d’un premier côté de ces Hiriart luziens ;

et Etienne Hiriart (13 mai 1784 – 10 août 1823 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 7 juin 1815 _ de Françoise Berduqueu), Pierre Hiriart (3 janvier 1783 – 16 septembre 1837 ; époux _ à Saint-Jean-de-Luz le 12 juin 1832 _ de Marie Camicas) et leur sœur Jeanne Hiriart (7 septembre 1791 – 21 octobre 1871 ; épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 21 octobre 1871 _ de Jean Cassan, lui-même fils de Jeanne Hiriart, née en 1754 et décédée le 1er mars 1814),

tous trois enfants de Michel Hiriart et son épouse Marie Duhamel, de l’autre côté de ces Hiriart luziens,

sont très probablement cousins germains.


Ce que vient confirmer le fait éminemment notable que lors du mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 10 janvier 1843, de Gérôme Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 17 août 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 21 février 1866 ; fils de Bernard Hiriart et Marie Aguerregaray ; et conducteur de diligences) avec Dominica Plantié,

fait partie des quatre témoins de ce mariage

Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859, époux _ quatre ans plus tard : le 10 novembre 1846, à Saint-Jean-de-Luz _ de Marie Etcheverry, fille de la seconde Marie Delouart ! _ cf mon article du vendredi 12 avril : … _, son très probable cousin germain…

Ce Jean-Baptiste Hiriart, tonnelier, qui est le père de Dominique Hiriart (néà Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849), et le grand-père de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968 : la cousine de Maurice Ravel !), elle-même la grand-mère paternelle de Maylen Gaudin-Lenoir.

Sont également témoins de ce mariage de Gérôme Hiriart et Dominica Plantié,

Dominique Hiriart, 25 ans, tonnelier, et Pierre Hiriart, 24 ans, boucher, frères de Jean-Baptiste Hiriart _ tous cousins germains du marié, donc.

Les liens familiaux sont donc étroits entre les branches luziennes de la famille Hiriart.

Reste à préciser le lien de parenté

entre les Aguerregaray de Saint-Jean-de-Luz,

apparentés aux Hiriart,

et les Aguerregaray de Bayonne,

dont sont issus, via des Bordes,

des Dupouy, des Manes, et des Dougier !

Et voilà comment,

à partir des Hiriart et de leurs liens _ à mieux étayer _ avec les Aguerregaray, les Bordes, les Dupouy et les Manes,

les présents Dougier sont apparentés aux présents Gaudin et Lenoir de Saint-Jean-de-Luz…


Ce mardi 13 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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