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Un premier point sur les cousinages Sartre de Dordogne, à Thiviers ou Périgueux, au fil des générations, de 1700 à aujourd’hui…

27mai

Afin de commencer à éclaircir un peu comment les De Swarte _ venus tardivement du Nord, et par alliance… _ et les Sartre ont pu, par un apparentement, devenir _ il fallait aussi établir à quel moment… _ des « cousins » de Jean-Paul Sartre,

dont la famille paternelle, des Sartre, était installée, au moins depuis la fin du XVIIe siècle, à Corgnacq-sur-l’Isle et Thiviers (et ensuite, pour quelques uns, à Périgueux),

il fallait procéder à l’établissement de leurs généalogies respectives.


Et tout d’abord celle des Sartre de Dordogne.

Ainsi suis-je parvenu à reconstituer un tronc commun de membres de la famille Sartre résidant à Corgnacq-sur l’Isle

un village situé à 6 kms au sud-est de Thiviers, au nord du département de la Dordogne.

Avec, d’abord, ce tronc commun de 4 générations masculines successives de Sartre, résidant à Corgnacq-sur-l’Isle, à partir de 1700 :

_ Pierre Sartre (ca. 1664 – avant le 26 septembre 1730)

_ Jean Sartre (10 novembre 1702 – 6 janvier 1742)

_ Pierre Sartre (25 janvier 1733 – 28 janvier 1807)

_ Pierre Eymard Sartre (27 novembre 1765 – 7 février 1849).

De là,

je démarque deux lignées parallèles de générations de Sartre

issues de 2 des fils de ce Pierre Eymard Sartre (Corgnacq-sur-l’Isle, 1765 – Corgnacq-sur-l’Isle, 1849),

dont voici la succession des générations :

_ les frères Pierre Eymard Sartre (Corgnacq, 9 novembre 1805 – Corgnacq, 27 avril 1878) et Pierre Sartre (Corgnacq, 20 mars 1815 – Corgnacq, 5 février 1882)

_ les cousins germains Eymard Sartre (Corgnacq, 17 mars 1836 – Thiviers, 22 octobre 1913) et Germain Sartre (Corgnacq, 5 octobre 1861 – Périgueux, 25 septembre 1935)

_ les cousins issus de germains Jean-Baptiste Sartre (Thiviers, 5 août 1874 – Thiviers, 17 septembre 1906) et Gérard Sartre (Périgueux, 7 janvier 1888 – Périgueux, 24 décembre 1966).

À la génération suivante :

_ Jean-Paul Sartre (Paris 16e, 21 juin 1905 – Paris 14e, 15 avril 1980)

est le fils unique de l’enseigne de vaisseau de Thiviers, Jean-Baptiste Sartre, prématurément décédé de maladie, à l’âge de 32 ans ;

_ tandis que son cousin André Sartre, inspecteur des impôts _ j’ignore à ce moment la date de naissance et la date de décès _,

est, lui, le fils de l’instituteur _ puis directeur de l’école communale de Saint-Pierre de Chignac _ Gérard Sartre et son épouse Irma Olivier _ en 1991, un des anciens élèves de l’école communale de Saint-Pierre de Chignac, Pierre Colombé, en un article intitulé « Gérard Sartre, un poète périgourdin peu connu (1888 – 1968)« , paru en 1994 dans le tome CXXII du Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord à la page 164), portera un témoignage émouvant des qualités à la fois poétiques et humaines de ce Gérard Sartre qui avait été son maître, et avait pris sa retraite en 1947. Et de lui, Gérard Sartre, il rapportera ces paroles : « Moi qui ne suis pas Jean-Paul (Sartre), mais simplement apparenté (grands-pères respectifs cousins germains)« 

Avant André Sartre  _ dont j’ignore, je le répète, les lieux et dates de naissance et de décès ; je sais seulement que le 18 juin 1935, à l’École municipale de Saint-Pierre-de-Chignac (dont son père Gérard était le directeur), André Sartre sera le premier des garçons au Certificat d’Etudes Primaires… _,

le couple de Gérard Sartre et Irma Olivier, mariés à Périgueux le 2 octobre 1911, avait donné naissance à 2 filles, Pierrette et Odile Sartre ;

Odile Sartre, qui épousera Roger Verdier, et survivra à sa sœur Pierrette et à son frère André _ tous deux déjà décédés en 1994 _, décèdera fin février 2014 à Périgueux…

Et André Sartre et son épouse née Lacroix, auront 2 enfants : Pierre Sartre et Françoise Sartre _ dont j’ignore les lieux et dates de naissance…

Et c’est par ce Pierre Sartre que s’est _ vraisemblablement _ fait l’apparentement, en un lieu et à une date que j’ignore, avec une De Swarte, de Dordogne _ mais pas seulement, nous n’allons pas tarder à le découvrir…

À suivre,

Ce jeudi 27 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les Mahonnais en Algérie à partir de 1830, et l’intégration de certains d’entre eux à la famille Bonopéra : de Margalida Miguela Saura, épouse de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, à Jeannine-Adrienne Tudury, épouse de Paul-Pierre-Julien-Auguste Bonopéra…

02mai

J’ai commencé à m’intéresser à la venue des Mahonnais de Minorque en Algérie, à partir de 1830,

quand j’ai pris connaissance du mariage, à Alger, le 28 mars 1840, de Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (Tarragone, 9 mars 1814 – Pontéba, 1776) _ fils de l’italien Luigi-Nicola Bonopera (Macerata, ? – Alger, 19 août 1835) et son épouse catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _ avec la mahonnaise, de Minorque, Margalida Miguela Saura (Santa-Maria-de-Mahon, 21 mars 1820 – Pontéba, 1876).

Et voilà que m’intéressant,

parmi la descendance de son petit-fils _ fils de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) _ Jean Bonopéra (né à Pontéba le 18 juin 1877),

à son petit-fils _ fils aîné de son fils Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) et son épouse Clénentine Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980) _ Paul-Pierre-Julien-Auguste Bonopéra (La Ferme, 31 juillet 1926 – Toulon, 8 juillet 2000),

je découvre que l’épouse de celui-ci _ en un lieu et une date que j’ignore à ce jour _, Jeannine-Adrienne Tudury (Saint-Eugène, 7 septembre 1929 – Toulon, 5 juin 2007),

porte un nom, celui de Tudury, spécifiquement mahonnais, de l’île de Minorque…

Même si j’ignore à ce jour qui sont les parents de Jeannine-Adrienne Tudury _ en dépit de mes recherches sur diverses généalogies de familles Tudury, accessibles sur le Net _,

mes recherches sur la présence en Algérie d’assez nombreux porteurs de ce nom de Tudury,

m’apprennent que pas mal de Tudury sont venus, depuis l’île de Minorque, en Algérie à partir de 1830 (et du début de la colonisation française de l’Algérie) :

du fait que Mahon, dans l’île de Minorque, constituait une escale quasi obligée des navires français en provenance de Toulon _ d’où partaient les vaisseaux français pour la conquête de l’Algérie : Mahon se situe exactement à mi-chemin entre Toulon et Alger ; et les Français y avaient créé une base d’intendance ainsi qu’un hôpital… _ et au service de la très active colonisation française de l’Algérie… ;

une escale dont profitèrent pas mal de mahonnais et minorquins, que leur extrême pauvreté parvenait à convaincre de tenter venir faire meilleure fortune en Algérie ;

une immigration fortement encouragée par les autorités françaises soucieuses de renforcer l’implantation d’Européens en Algérie _ et on peut aussi remarquer que dès 1834 Alger possède sa rue de Mahon…

 Ce que m’a confirmé ce que j’ai pu apprendre de la présentation du livre de Guy Tudury La Prodigieuse histoire des Mahonnais en Algérie : de Minorque en Algérie à partir de 1830, paru aux Éditions Lacour-Ollé en 2014 :

« Pourquoi «Mahonnais» ? Le terme est impropre, car il englobe l’ensemble des habitants de l’île de Minorque qui ont émigré en Algérie entre 1830 et 1870.
Pour quelles raisons les Minorquins sont-ils venus s’installer dans cette nouvelle province française, et quelles ont été les motivations qui les ont poussés à franchir ce pas franc dans ce qui était, pour eux-aussi, l’inconnu ?
Des 1830, date de la prise d’Alger, les Mahonnais vont prendre le chemin de l’exode, sans relâche, selon malgré tout des seuils d’inégales importances.
Minorque va connaître le plus grand dépeuplement de son histoire puisque, comptant à cette époque un peu plus de 39.000 habitants, elle va ainsi perdre 42 % de sa population !
Le phénomène du départ, pour toujours, de ces insulaires reste singulier ; il ne peut être confondu avec celui des autres groupes ethniques qui ont peuplé Algérie. En effet, la proximité de l’île, son caractère, les circonstances elles-mêmes de cette formidable aventure, font que les Mahonnais ont été au côté de l’Armée française, les premiers étrangers à fouler le sol barbaresque qui, par nos efforts conjugués, est devenu cette Algérie à laquelle nous ne cesserons jamais de penser.
Le but de cet ouvrage est de compléter la saga de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, en faisant appel à des sources nouvelles, bien souvent inédites, issues des archives historiques ou de revues minorquines, ou bien encore à partir de documents officiels émanant des Archives d’Outre-Mer d’Aix-en-Provence venant épauler les trop rares documents consacrés à cette communauté« …

« De nombreux immigrés débarquent à Alger pour le travail de la terre, les grands travaux de communication ainsi que la construction des villes nouvelles. Les Mahonnais débarquent et s’installent en grand nombre dans l’Algérois, notamment à Fort-de-l’Eau, Rouïba, Maison-Carrée, Cap-Matifou, Hussein Dey, Birkadem, Birmandreis et Blida.

Les Mahonnais sont spécialisés dans le travail de la terre : ils fourniront tout Alger en primeurs.

Ils débarquent dans la baie d’Alger de manière légale ou illégale à bord de petits bateaux nommés balancelles, surtout pendant la période d’occupation restreinte, entre 1830 et 1845. Chaque famille accueillant ses compatriotes au début. Les liens familiaux sont très forts, la communauté est assez hermétique, surtout au début où l’endogamie communautaire hispanique est très pratiquée.

Ils s’adaptent très facilement au climat rude, mais proche de celui de leur île d’origine, et adaptent leurs méthodes (noria, rigoles pour l’irrigation entre autres) pour le travail de la terre, souvent en tant que travailleurs saisonniers dans un premier temps. Leur mobilité est très grande. Ils accèdent toutefois aux concessions : la création de Fort-de-l’Eau témoigne de l’importance de ces familles mahonnaises très appréciées par l’administration coloniale.

Au xixe siècle, ces Mahonnais mettront en valeur toute la région autour d’Alger, non sans problème : l’insécurité est très forte. Il n’est pas rare que les travailleurs soient confrontés à des attaques de hyènes ou à des attaques indigènes lors des razzias en période d’insurrection (sous la direction d’Abdelkader). Ils sont également confrontés au paludisme répandu alors dans la Mitidja.

Au xxe siècle, les générations successives de Mahonnais s’intègrent assez facilement dans la société coloniale. L’armée et l’école en font rapidement _ voilà ! _ des Français à part entière. Ces descendants de Minorquins accèdent à des professions autres que le travail de la terre.

Descendant célèbre de minorcains : Albert Camus, par sa mère« , Catherine-Hélène Sintès (Birkadem, 5 novembre 1882 – Alger, 20 septembre 1960), fille d’Étienne Sintès (Alger, 25 avril 1851 – Chéragas, 10 janvier 1907) et de Maria-Catalina Cardona-Fedelich (Sant-Lluis, Minorque, 25 décembre 1857 – après 1930) ; le père d’Étienne Sintès est Miguel Sintes (Ciutadella-Mahon, Minorque, 1er septembre 1817 – Kouba, 9 août 1863)…

Tout cela est passionnant !

À suivre…

Ce dimanche 2 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’apparentement des Ducos du Hauron d’Algérie avec les Gadel, par plusieurs dames Rey : Marie-Eugénie-Hortense, Aimée-Laurence et Marie-Louise…

28déc

Le long temps passé sur les données disparates, telles qu’au fur et à mesure, elles sont devenues, et une par une, accessibles sur le web, des parentés familiales des Ducos du Hauron d’Algérie et des Gadel au cours des quatre premières décennies du XXe siècle, à la recherche de la pièce de ce puzzle qui les connecterait enfin très effectivement, m’a permis de découvrir avec assez de probabilité de vérité, ce lien qui, jusqu’à présent, n’est jamais apparu, encore, avec l’éclat d’une entière clarté d’évidence parfaite de parenté.

Ce lien concerne, pour commencer, et en prémices, la présence suivie, mais toujours particulièrement discrète _ chaque fois isolée de son propre contexte familial spécifiquement Rey ; ce qui accentuait ma difficulté… _, de plusieurs dames née Rey, successives, parmi ces deux familles : celle de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, d’une part, et celle de la famille provençale des Gadel, d’autre part :

soit Marie-Eugénie-Hortense Rey, première épouse _ j’ignore encore en quel lieu et à quelle date eut lieu leur mariage _ de Victor-Alexandre-Philémon Gadel, et mère de ses enfants ;

Aimée-Laurence Rey, épouse _ à Orléansville, le 11 mars 1905 _, puis veuve _ à Alger, le 30 mars 1930 _, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ;

et enfin Marie-Louise Rey _ née, mais j’ignore où, en 1879 : sans plus de précision _, épouse _ mais j’ignore et où et quand… _, de Henri-Amédée Lionel Ducos du Hauron.

Il est aussi plus que probable, mais manquent pour le moment les preuves formelles absolument décisives, qu’existent des liens de parenté proprement et directement Rey _ mais lesquels ? _ entre ces trois dames, toutes trois en effet nées Rey.

C’est là le principal résultat, et en dépit des lacunes _ et des flous _ qui demeurent encore au sein de la généalogie des Ducos d’Algérie que je suis parvenu à, tant bien que mal, à peu près reconstituer _ alors que, cependant, demeurent, et je dois y insister, de très importantes lacunes ! _, en ces récentes journées passées à défricher et déchiffrer de multiples données, éparses, que j’ai essayé d’abouter le plus justement possible les unes aux autres ;

c’est-à-dire avec le plus possible de vraissemblance et probabilité de justesse, en dépit de ces « taches aveugles » qui continuent, faute de disposer enfin de preuves décisives de la nature de ces liens, qui continuent de résister à mes efforts d’enquête…

En tout cas, là se trouve la raison qui fait qu’en quelques faire-part de décès de certains des Gadel, figurent des Ducos du Hauron ; comme en certains des décès des Ducos du Hauron, figurent également des Gadel.

Voilà qui finit par mettre la puce à l’oreille…

Et c’est précisément là que finit par éclater au regard la réalité de l’apparentement effectif de ces deux familles, dans la première moitié du XXe siècle, et en Algérie.

Ce lundi 28 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nouvel aperçu récapitulatif sur la poursuite de mes recherches sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel (avec l’ajout du 6 septembre 2020 au 11 octobre 2020)

14oct

En prolongement de mon déjà exhaustif  du 2 septembre dernier,

voici, ce jour, mercredi 14 octobre 2020,

un bref nouvel ajout récapitulatif de mes recherches ravéliennes cibouro-luziennes,

comportant 5 nouveaux articles,

à partir du 6 septembre, et jusqu’au 11 octobre compris :

_ le 6 septembre :  ;

 _ le 4 octobre :  ;

_ le 5 octobre :  ;

_ le 6 octobre :  ;

_ le 11 octobre :  .

Rechercher des faits à découvrir, établir et valider,

implique

en plus d’une certaine culture, déjà _ mais cela se forge peu à peu, avec la constance d’un peu de patience _, du domaine à investiguer,

et d’une relativement solide mémoire _ potentiellement infinie en ses capacités de se repérer à (voire retrouver) des éléments faisant maintenant fonction d’indices… _ grâce à laquelle se trouver en mesure de puiser et se connecter avec efficacité et si possible justesse

une capacité, fondamentale _ très au-delà de la paresse des simples compilations de travaux antérieurs ! _, de forger _ par audace (voire génie : en toute humilité !) d’imageance (cf ici les travaux de mon amie Marie-José Mondzain)… _ des hypothèses _ si peu que ce soit vraisemblables en leur très essentielle visée de justesse… _ de recherche

accompagnées, bien sûr, aussi, de processus pragmatiques afin de, le plus (et le mieux) possible, valider-confirmer ces hypothèses _ Montaigne, lui, parlait d’« essais«  ; un mot que lui a repris, avec la fortune que l’on sait, Francis Bacon, en son Novum organum, en 1620… _,

c’est-à-dire prouver _ avec rigueur _ leur validité de vérité !

_ cf ici le Popper bien connu de La Logique de la découverte scientifique ;

et aussi les si fins travaux, pour ce qui concerne plus spécifiquement les démarches des historiens, de Carlo Ginzburg :

Le Fil et les traces, Mythes, emblèmes, traces, Rapports de force : histoire, rhétorique, preuve, A distance, Le juge et l’historien, etc.

Un minimum de culture épistémologique ne fait jamais de mal en pareilles entreprises

pour mieux asseoir qualitativement l’effort de découvrir de l’insu (ou même du caché)…

Ce mercredi 14 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une nouvelle hypothèse à propos de l’identité de cette « Sabadin Quinior », la parente cibourienne dont parlait la mère de Maurice Ravel ; et au domicile de laquelle Marie Delouart-Ravel envisageait de se loger à Ciboure l’été 1911…

06oct

 

Une autre possibilité qui vient me solliciter

en réfléchissant au caractère phonétique des transcriptions auxquelles devait se livrer son fils pour transcrire ce que lui disait, sans jamais écrire _ ni, non plus, épeler : Marie Delouart était probablement analphabète… _, sa mère,

 

est que le nom « Quinior » que Maurice Ravel a cru percevoir prononcé par sa mère,

désignerait peut-être, en réalité quelque dame cibourienne Dignargue ;

d’une famille apparentée, en effet, et de très près, aux Delouart à Ciboure, via les Etchepare et les Delouart… 

Cf mon article du 1er mars 2020 :

En effet, le 21 décembre 1853, a eu lieu à Ciboure le double mariage de deux des enfants de Martin Etchepare, marin, âgé alors de 57 ans, et de son épouse Etiennette Dignargue, sans profession, âgée de 55 ans :

d’une part, le mariage de leur fille aînée Marie Etchepare, 30 ans, sans profession, née à Ciboure le 19 novembre 1823, avec Pasteur Marin, 35 ans, marin, né à Fontarabie le 9 août 1818 ;

et d’autre part, le mariage du frère de Marie, Guilhen Etchepare, 27 ans, marin, né à Ciboure le 8 juillet 1826, avec Marie Delouart, 26 ans, sans profession, née à Ciboure le 30 juin 1827, fille de Jean Delouart, 67 ans, marin _ il est né à Ciboure le 27 août 1788 _, et de feue son épouse Marie Larrea, décédée à Ciboure le 10 mai 1836.

Ce Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), père de la mariée Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917),

étant rien moins que le benjamin de la fratrie Delouart issue de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1758 – Ciboure, 27 février 1845) :

soit Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),

Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 26 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),

Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872)

et Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872).

Huit ans plus tard, et toujours à Ciboure, le 13 novembre 1861,

une autre fille de Martin Etchepare et Etiennette Dignargue _ tous deux présents et consentants à ce nouveau mariage Etchepare-Delouart, après celui de 1853 entre Guilhen Etchepare (1826-1872) et Marie Delouart (1827-1917) ; et âgés, Martin Etchepare, de 65 ans ; et son épouse, Etiennette Dignargue, de 63 ans… _,

Dominique Etchepare, 30 ans, sans profession, née à Ciboure en 1831 _ sans indication cette fois de son jour précis de naissance : Dominique Etchepare est née à Ciboure en 1831, et décédera à Ciboure le 16 avril 1897 _ épouse Jean Delouart _ le beau-frère de son frère Guilhen (8 juillet 1826 – 22 mai 1872) et frère de sa belle-sœur Marie Delouart (30 juin 1827  – 17 mars 1917) _, 28 ans marin, né à Ciboure en 1833 _ sans indication, non plus, de son jour de naissance ; Jean Delouart décèdera à Ciboure le 26 novembre 1888 _, fils de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), âgé maintenant de 73 ans ; et de feue son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844).

Mon hypothèse présente, ce jour,

est donc que la parente cibourienne « Sabadin Quinior » dont parlait, au mois de juin 1911, la bascophone Marie Delouart (1940-1917) à son fils Maurice Ravel (1875-1937),

pourrait bien être une cousine cibourienne, qui se nommerait Sabine Dignargue

À confirmer sur pièces d’archives, bien sûr !

Ce mardi 6 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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