Posts Tagged ‘Nicola Porpora

Andreas Scholl à nouveau superbe dans le « Stabat Mater » d’Antonio Vivaldi : la réussite épanouie du CD « Invocazioni mariane » avec l’Accademia Bizantina dirigée du violon par Alessandro Tampieri…

10avr

Après son déjà très fameux « Stabat Mater«  _ de 1712, à Brescia _ de Vivaldi, avec l’Ensemble 415 de Chiara Bianchini, pour Harmonia Mundi, en 1995,

c’est un encore plus merveilleux, mais oui !, « Stabat Mater » d’Antonio Vivaldi (Venise, 4 mars 1678 – Vienne, 28 juillet 1741) que vient nous offrir un plus expressif et juste que jamais Andreas Scholl (Eltville, 10 novembre 1967)

en un très réussi CD Naïve 5476 _ enregistré à Anhausen du 27 mai au 3 juin 2022 _, intitulé « Invocazioni mariane« ,

avec l’excellente Accademia Bizantina placée sous la direction très experte de son premier violon, Alessandro Tampieri,

en un programme comportant aussi de belles œuvres vocales de Nicola Porpora (Naples, 10 août 1686 – Naples, 3 mars 1768), Leonardo Vinci (Strongoli di Calabria, 1690 – Naples, 27 mai 1730) et Pasquale Anfossi (Taggia, 5 avril 1727 – Rome, février 1797) ;

ainsi que le Concerto pour violon en si bémol majeur de Giovanni-Battista Pergolese (Jesi, 4 janvier 1710 – Pozzuoli, 16 mars 1736).

Mais un peu étrangement manque à l’appel (!) en ce CD-ci la Sonate IV en do mineur Op. 1 d’Angelo Ragazzi (Naples, 1680 – Vienne, 17 octobre 1750), pourtant annoncée dans le livret à la page 9, et qu’Alessandro Tampieri présente précisément comme un « hommage à l’œuvre de Pergolese, qui venait de mourir très jeune« …

Avec ce merveilleux « Stabat Mater« -ci de Vivaldi par un Andreas Scholl en forme superlative _ « l‘exécution doit être aussi simple et naturelle que possible« , déclare celui-ci très justement dans le livret de ce CD ; et il y réussit… _,

un CD en effet très réussi !


Ce mercredi 10 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une bien intéressante sortie discographique : l’opéra « Polifemo » de Nicola Porpora (créé à Londres en 1735), par Armonia Atenea, sous la direction de George Petrou…

18déc

Le 1er février 1735, a été créé au King’s Theater de Haymarket, à Londres, l’opéra en 3 actes « Polifemo » de Nicola Porpora (Naples, 10 août 1686 – Naples, 3 mars 1768) sur un livret de Paolo Antonio Rolli.

Et voici que le label Parnassus Arts Productions nous en propose une passionnante interprétation discographique par Armonia Atenea, sous la direction de George Petrou, en 3 CDs Pararts003…

L’article bien détaillé de Guillaume Saintagne à la page 86 du numéro 728 de ce mois de décembre 2023 de Diapason _ qui a aussi décerné à ce triple CD un Diapason-Découverte _ donne de passionnantes précisions sur les circonstances de la création à Londres de ce fastueux « Polifemo » de Nicola Antonio Porpora _ avec « une distribution de stars en partie dérobée au Saxon : Senesino, Cuzzoni, Farinelli » ; excusez du peu de pareille entreprise !.. _ afin de faire pièces aux succès opératiques _ qui gênaient certains _ de Georg Friedrich Haendel (Halle, 23 février 1685 – Londres, 14 avril 1759) _ « un feu d’artifice finalement assez semblable à celui qu’allumait Haendel en arrivant dans cette même ville de Londres vingt-quatre ans plus tôt avec Rinaldo« …

À suivre…

Ce lundi 18 décembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir au CD une oeuvre opératique de Nicola Porpora, la Sérénade « L’Angelica », créée à Naples le 4 septembre 1720 ; avec cette merveille qu’est l’air (avec accompagnement de violoncelle seul), de Medoro : « Bella diva all’ombre amiche »…

07juin

En poursuivant ma découverte-exploration de l’œuvre musical de Nicola Porpora (Naples, 1686 – Naples, 1768),

 

j’ai pu me procurer le double CD de la Sérénade pour six voix et instruments, sur un livret _ pour sa toute première réalisation… _ de Métastase (Rome, 1698 – Vienne, 1782), et créée à Naples au palais du prince Antonio Carmine Caracciolo, le 4 septembre 1720, intitulée « L’Angelica » _ ou bien encore « Angelica e Medoro« , d’après l’Arioste (Reggio Emilia, 1474 – Ferrare, 1533)… _,

soit le double CD Dynamic CDS 7936.02…

Et je tiens à mettre en valeur ici qu’à la plage 20 du second CD de ce double album Dynamic,

se découvre un air absolument sublime, « Bella diva all’ombre amiche« , d’une durée de 11′ 19, du personnage de Medoro, interprété ici par Paola Valentina Molinari, avec un sidérant accompagnement de violoncelle _ mais le livret n’indique hélas pas le nom du violoncelliste… _ qui illustre magnifiquement le très éminent savoir du violoncelle qui caractérise Nicola Porpora.

Voici quatre articles,

en date respectivement

du 2 août 2021 pour celui de Maurice Salles « L’Angelica — Martina Franca » sur le site de ForumOpera,

du 20 août 2021 pour celui de Gilles Charlassier « L’Angelica de Porpora, arc-en-ciel pastoral et vocal à Martina Franca » sur le site de PremièreLogeOpéra _ avec cette expression-ci, que je relève : « Paola Valentina Molinari confie à Medoro tous les charmes et les délicatesses du lyrisme, portés par  une évidente beauté dans le chant » : absolument !.. _,

du 13 février 2023 pour celui de Pierre Degott « En première mondiale, L’Angelica de Porpora en DVD » sur le site de ResMusica,

et du 2 avril 2023, pour celui de Jean Lacroix « L’Angelica de Porpora, première mondiale en vidéo » sur le site de Crescendo _ avec cette conclusion-ci : « Etant une première en vidéo, L’Angelica de Porpora mérite l’attention. Mais on pourrait très bien se passer de l’aspect visuel, sans pour cela moins apprécier la sérénade. Il faut savoir que, simultanément à cette parution, le label Dynamic a mis sur le marché cette même production sous la forme d’un coffret de deux CD. Il est donc tout à fait possible de savourer l’œuvre en se contentant de l’audition sans images. Le choix est laissé au mélomane » Et pour ma part, j’ai choisi « l’audition sans images« _,

permettant de préciser diverses réceptions _ en live, à la scène, par le DVD ou par le CD… _ de cette « Angelica e Medoro » de Nicola Porpora… 

Et, surtout,

voici, enfin déniché, un lien au podcast de l’interprétation de cet admirable air de Medoro, « Bella diva all’ombre amiche« , superbement interprété par Paolina Valentina Molinari, sous la direction de Federico Maria Sardelli, tel qu’enregistré live au Festival de Martina Franca, lors de ces représentations de « L’Angelica » du 30 juillet au 3 août 2021…

Ce mercredi 7 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le charme vraiment prenant de la tendresse Porpora : le merveilleux CD « Salve Regina » des Muffatti, et le contreténor Clint van der Linde, chez Ramée

06juin

Dans la continuité _ et la frustation _ de mon article «  » du 3 juin dernier à propos de ce qui manque maintenant dans la discographie accessible de Nicola Porpora (1686 – 1768),

je suis tombé sur un admirable CD Ramée RAM 2102, paru le 24 mars 2022, par l’excellent contre-ténor sud-africain Clint van der Linde et l’Ensemble Les Muffati, intitulé « Salve Regina – Motets by Hasse and Porpora« ,

comportant, entre autres, un sublime « Salve Regina » de Nicola Porpora _ quelle merveilleuse tendresse ! _ composé en 1630, et dédié par Porpora à la cantatrice Zabetta, Elizabetta Mantovani, mezzo-soprano, pensionnaire à l’Ospedale degli Incurabili, à Venise :

un admirable motet au charme fou d’une tendresse, oui, sublime.

Lire aussi cette récente recensiondécouverte après l’audition du CD, et assez neutre poour une fois… _ de Christophe Steyne, sur le site de Crescendo, en date du 11 mars 2023, intitulée (sic) « Le Salve Regina et l’italianisme à l’heure baroque : deux nouvelles parutions » :

Le Salve Regina et l’italianisme à l’heure baroque, deux nouvelles parutions

LE 11 MARS 2023 par Christophe Steyne

Salve Regina, motets by Hasse & Porpora.

Johann Adolph Hasse (1699-1783) : Hostes Averni ; Alma redemptoris Mater.

Nicola Porpora(1686-1768) : Salve Regina ; Nisi Dominus.

Antonio Vivaldi (1678-1741) : Concertos pour cordes en sol mineur et en fa majeur RV 154 et 136.

Clint van der Linde, contreténor.

Les Muffatti.

Livret en anglais, allemand, français (paroles en latin et traduction en anglais).

Mars 2021.

TT 68’54.

Ramée RAM 2102

Salve Regina.

George Frideric Haendel (1685-1759) : Adagio-Allegro [The Lord is my Light HWV 255], Presto [Acis & Galatea HWV 49]. Salve Regina HWV 241. Praise the Lord with cheerful voice [Esther HWV 50]. Gloria HWV deest. Silete Venti HWV 242. Tu del Ciel ministro electo [Il Trionfo del tempo HWV 46a].

Julie Roset, soprano.

Leonardo García Alarcón,

Millenium Orchestra.

Livret en anglais, français, allemand (paroles en anglais, latin et italien, traduction en anglais et français).

Septembre 2021.

TT 73’49.

Ricercar RIC 442

Le Grand Tour du jeune Anversois Corneille-Jean-Marie van den Branden (1690-1761) stimule ce disque qui nous propose des inédits, dont un en lien avec les archives de l’archevêché de Malines, dépositaire de manuscrits légués par ce Seigneur de Reeth. Parmi ces découvertes, le Nisi Dominus écrit dans les années 1710 par Nicola Porpora, dont le CD invite aussi le Salve Regina en fa majeur dédié à Zabetta, célèbre contralto pensionnaire de l’Ospedale degli Incurabili à Venise. L’autre figure de ce récital est un élève et rival du compositeur napolitain, qui comme lui connut une carrière nomade, et qui lui succéda d’ailleurs comme maître de chapelle dans cet Ospedale : Johann Adolph Hasse, émané de la Cour de Brunswick-Lunebourg. Au sein de son important catalogue lyrique, voici Alma redemptoris Mater qui se rattache à la célébration mariale, et Hostes Averni dans sa version conservée au Conservatoire de Bruxelles, une des douze sources identifiées pour ce motet et qui reçoit ici son tout premier enregistrement.

Dans sa notice, Clint van der Linde nous explique avoir choisi de présenter ces quatre œuvres sacrées en commençant par les plus graves pour terminer avec les plus aiguës, les plus dramatiques. La voix mixte est garante de la variété des couleurs sur l’ambitus. La manière italianisante, aux portes du style galant, se voit traitée en respectant la veine tantôt opératique (le Hostes Averni ornementé dans le da capo), tantôt introvertie. En privilégiant « les grands arcs d’expression plutôt que se limiter au détail », le contreténor s’offre une vocalisation ample et un souffle contrôlé, que ce soit dans le trait ciselé ou les phrases étirées. Pour faire bonne mesure, le CD est complété par deux brefs concertos de Vivaldi, que Van den Branden rencontra en toute modestie dans les ruelles de la cité sérénissime : les archets de l’ensemble Muffatti abordent ces intermèdes avec une palette moelleuse, tout à l’image d’une prestation vocale très léchée.

Le Salve Regina, mais pas que. Cette anthologie toute vouée au Care Sassone s’entend comme un tribut à la période italienne de Haendel (1706-1710) mais aussi plus largement comme « une transposition musicale des mille et une facettes de la psychologie humaine » et une valorisation d’un art sans pareil « de la mélodie dédiée à la voix », nous dit la notice signée de Marc Maréchal. Introduite par un concert instrumental emprunté à la Bibliothèque d’Uppsala (un assemblage tiré d’un anthem et d’un Masque), et guidé par l’inspiration au long cours du Millenium Orchestra qui semblerait prêt à avaler un opéra, le récital aligne l’antienne mariale, un extrait de l’oratorio Il Trionfo del tempo, et ce Gloria de paternité douteuse avant son authentification par le professeur Joachim Marx. On y apprécie les vocalises agiles de Julie Roset (Quoniam tu solus sanctus, où Leonardo García Alarcón ronge le frein), tandis que le Salve Regina montre une voix studieuse, blême et sans couleur, au galbe tendu et pour tout dire peu flatteur, rétif à la tendresse du sujet.

Ce timbre monochrome s’assouplit et s’enrichit néanmoins dans le chant de louange Praise the Lord with cheerful voice agrémenté de l’éloquente harpe de Marie Bournisien. Quand Esther fut représenté au King’s Theatre en 1732, le compositeur était déjà retourné en Italie : c’est certainement là, parti recruter des solistes pour la scène londonienne, qu’il rédigea son Silete Venti, pièce principale de ce CD (une petite demi-heure). Après la Symphonia enfiévrée par l’orchestre, on peut apprécier la saine ventilation et le registre lumineux de la soprano, qui exploite sa voix comme un ductile instrument, presque indifférent au texte. Au-delà du brio, l’italianisme ne s’accommoderait-il d’une expression moins droite, qui ne semble là que pour poser des notes, si maitrisées soient-elles jusque dans les cimes (la conclusion du Dulcis amor Jesu) ? Dommage que l’ensemble de ce motet ne soit à l’image du « Surgent venti », où Julie Roset semble enfin prête à fendre l’armure pour ces vents qui se lèvent.

Ramée = Son : 8,5 – Livret : 8,5 – Répertoire : 9 – Interprétation : 9

Ricercar = Son : 8,5 – Livret : 8,5 – Répertoire : 9 – Interprétation : 7

Christophe Steyne

 

Une merveille de CD…

 Ce mardi 6 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La discographie désordonnée et incomplète de l’oeuvre musical de Nicola Porpora (1686 – 1768) : à enrichir et compléter urgemment…

03juin

Suite aux frustrations évoquées en mon article d’hier 2 juin «  » de ne pas découvrir assez au disque de l’art de Nicola Porpora en faveur du chantant violoncelle, dont il a pourtant été un des découvreurs,

et en cherchant à faire un bilan rétrospectif un peu exhaustif de la discographie réalisée _ sinon disponible… _ jusqu’ici de Nicola Porpora (Naples, 10 août 1686 – Naples, 3 mars 1768),

je suis bien forcé de constater un assez grand désordre, et pas mal d’absences criantes en cette discographie de ce très marquant compositeur du XVIIIe siècle ;

absences bien dommageables pour la curiosité en éveil du mélomane….

De fait, j’ai tout de même découvert l’existence d’un double CD Brillant intitulé « Porpora Cello Concertos & Sonatas » par les soins du violoncelliste Rinato Crisculo et de l’Ensemble Musica Perduta,

dont une vidéo accessible sur youtube permet de prendre connaissance par l’oreille d’une interprétation intégrale de ce Concerto en sol majeur de Nicola Porpora : 

de la minute 61′ 25 jusqu’à la minute 78′ 55 de cette vidéo, soit la fin de ce concerto-ci.

Et le Largo donné par le Concert de La Loge de Julien Chauvin et Christian-Pierre La Marca à la plage 4 du CD « Legacy« , et d’une durée de 3′ 23 sur ce CD Naïve, en une superlative interprétation, et dont voici la très précieuse vidéo,

est accessible aussi, de la minute 70′ 32 à la minute 74′ 15, de cette vidéo-ci du double CD Brilliant de l’Ensemble Musica Perduta.

Mais hélas l’interprétation, cette fois, n’est guère engageante…

Pas grand chose à voir, en tout cas, avec les talents lumineux et enthousiasmants de Christian-Pierre La Marca et Julien Chauvin à la tête de son concert de La Loge, en le merveilleux Largo de leur CD « Legacy« .

Ce CD dont je me plais à donner à nouveau ici l‘excellente présentation vidéo _ réalisée le 8 février 2023 _ par Christian-Pierre La Marca et Julien Chauvin...

De ce CD « Legacy« , et toujours de la main de Nicola Porpora, mais cette fois en sa cantate « Gli orti esperidi« , créée le 28 août 1721, à, Naples, au Palais royal, sur un livret de Métastase,

voici encore cet air magnifique, avec Philippe Jaroussky, avec un superbe accompagnement de violoncelle de Christian-Pierre La Marca, « Giusti amor, tu che m’accendi« ,

à déguster en cette vidéo de 6′ 52…

Où l’on mesure comme jamais l’idéale harmonie entre la voix qui chante et le violoncelle, comme l’a si bien saisi, le tout premier _ déjà, du moins, dès 1721… _, le subtil et sensible Nicola Porpora…

Bref, l’ensemble de ce qu’a légué spécialement pour le violoncelle _ qu’il pratiquait _ Nicola Porpora (1686 – 1768)

demeure encore à proposer aux mélomanes au disque en une version qui soulève vraiment l’enthousiasme,

comme ont su le réaliser _ mais trop parcimonieusement pour ce qui concerne Porpora lui-même… _ Christian-Pierre La Marca et Julien Chauvin en leur enthousiasmant CD « Legacy » _ privilégiant là, et d’un certain point de vue cela peut se comprendre, ces deux formidables chefs d’œuvre que sont les deux sublimes Concertos pour violoncelle, n°1 et n°2, de l’héritier direct de Porpora au violoncelle, Joseph Haydn (1732 – 1809), qui fut, et grâce à leur ami commun Métastase, son élève à Vienne au cours de la décennie 1750… ; cf aussi le cadeau inestimable de ce radieux fragment de la rare Sinfonia concertante pour violon, alto et violoncelle Kv. 320e Anh 104, de Mozart, donné à la plage 5 du CD : une autre merveille encore (de 9′ 34)… _,

très appétant pour mieux découvrir tout ce qu’a fait _ et légué _ ce délicieux mélodiste qu’a été Nicola Porpora non seulement pour le chant _ cela étant bien connu, et assez bien servi au disque… _, mais aussi pour le violoncelle…

Vers un CD « Legacy II » ?

Nous voudrions l’espérer…

Ce samedi 3 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur