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Le merveilleux (chaleureux, élégant, et très généreux) Lars Vogt vient de nous quitter…

06sept

Lars Vogt (Düren, 8 septembre 1970 – Nuremberg, 5 septembre 2022),

musicien magnifique,

pianiste, chef d’orchestre, créateur du merveilleux Festival Spannungen,

vient de nous quitter, hier _ cf ce bref article du Figaro sous la plume de Christian Merlin : « Lars Vogt, le pianiste à la baguette communicative«  _,

à trois jours de son 52e anniversaire,

emporté par la récidive de son cancer _ cf cet article de la rédaction de ResMusica : « Décès du pianiste et chef d’orchestre Lars Vogt« , qui, assez étonnamment, ne dit rien de ce que Lars Vogt a fait pour son si merveilleux Spannungen Festival de Heimbach…

Cf aussi cet article chaleureux « Décès du pianiste et chef d’orchestre Lars Vogt«  de La Croix, sous la plume d’Emmanuelle Giuliani, mais qui, elle non plus, ne mentionne pas le Festival Spannungen de Heimbach, que Lars Vogt avait créé et continuait de diriger…

Et aussi, celui-ci, très bien détaillé, dans Télérama, sous la plume de Sophie Bourdais, attentif cette fois au si impressionnant Festival Spannungen de Heimbach, ainsi qu’à la si attachante généreuse personnalité de Lars Vogt : « Mort du pianiste et chef d’orchestre Lars Vogt« … Avec une vidéo (de 43′ 41) d’un concert (du Concerto Jeunehomme de Mozart), qu’il dirigeait dans la cour de l’Hôtel de Sully, à Paris… Ainsi que cette autre (de 6’55), bouleversante, du dernier concert (toujours Mozart…) que Lars Vogt a dirigé dans la cour de l’Hôtel de Sully, cet été…

Un nouveau CD, intitulé « Mozart Clarinette Works« , sous la direction de Lars Vogt, avec les merveilleux Concerto K. 622 et le Quintette K. 582 _ mais hélas pas le bouleversant Trio (avec piano) des Quilles, K. 498 : Lars Vogt aurait pu en être le magnifique pianiste… _doit paraître pour le label Mirare _ le CD MIR 626 _, le 22 septembre prochain,  avec Raphaël Sévère, le Quatuor Modigliani, et l’Orchestre de chambre de Paris…

Mais aussi un autre, un peu plus tard, avec les Concertos pour piano n°9 et 14 de Mozart, toujours à la tête de l’Orchestre de chambre de Paris…

Et encore un troisième, en une nouvelle interprétation, avec le cher Ian Bostridge, du « Voyage d’hiver » de Schubert…

 

Et je renvoie ici à l’ensemble des 15 précédents articles _ en gras ici, les principaux d’entre eux _, sur ce blog « En cherchant bien« , que j’ai consacrés, depuis le 17 octobre 2009, à Lars Vogt,

le directeur de Spannungen, le pianiste, le chef d’orchestre :

_ le 17 octobre 2009 :  »

_ le 20 octobre 2009 : 

_ le 14 novembre 2009 : , un article essentiel sur son activité de direction de ce merveilleux Festival qu’il a créé…

_ le 13 janvier 2018 : 

_ le 2 novembre 2018 : 

_ le 3 novembre 2018 : 

_ le 3 septembre 2019 : 

_ le 31 octobre 2019 : 

_ le 4 mars 2020 : , le premier de ceux que j’ai consacré à son exceptionnel talent de pianiste ; d’autres venant très vite s’y adjoindre…

_ le 18 janvier 2022:  

 

_ le 11 mars 2022 : , voilà !

_ le 12 mars 2022 : , aussi.

_ le 13 mars 2022 : 

_ le 5 avril 2022 : 

_ le 19 juillet 2022 :  ; hélas…

_ Et aujourd’hui, 6 septembre 2022, celui-ci… 

Merci, l’artiste !

Tu nous demeures bien présent par la grâce probe et si élégante de tout ce si beau et si vivant travail réalisé avec tant de talent

tel qu’il est conservé par ces disques…

Un dernier mot :

en ouverture de son interprétation, avec son orchestre Les Siècles, de « Daphnis et Chloé » de Ravel, à l’église Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jean de Luz ce 5 septembre 2022,

François-Xavier Roth, très ému, a dédié ce concert à la mémoire de Lars Vogt, dont il venait d’apprendre le décès,

m’a confié mon ami Bernard Brevet, présent à ce concert…

Ce mardi 6 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un premier effet de ma conversation téléphonique inattendue de jeudi 14 avril dernier autour de certains des cousins et amis de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure : la découverte du lieu et de la date du décès du peintre luzien Pascal Bibal : à Bilbao, le 2 avril 1898…

19avr

La recherche est quasiment sans fin ; elle procède par à-coups, détail après détail, chaque détail dégagé faisant fonction d’indice pour, déjà, ouvrir _ et par audace d’imageance _ quelque nouvelle piste un peu précise, déjà, mais ouverte, bien ouverte, de questionnement et d’enquête à s’engager à mener.

Il y faut donc aussi de la patience, de la ténacité, et une capacité de sagacité _ et sérendipité _ à connecter entre eux _ et en leur disparate présent _ avec fécondité, espère-t-on, divers éléments épars déjà en place, le plus souvent, mais qui demeuraient muets faute d’un angle pertinent et performant d’attaque du questionnement et de connection adéquate de ces éléments disparates du puzzle assemblé…

La conversation-surprise et éminemment positive de jeudi dernier 14 avril a débuté par un focus immédiatement porté sur la distinction _ très factuelle et matérielle ! _ des signatures des peintres Bibal luziens, le père, Pascal Bibal, et son fils aîné, François-Ignace Bibal…

Ce qui m’a amené très vite à revenir me pencher sur cette famille luzienne des Bibal, et le constat _ renouvelé, mais maintenant propédeutique pour un nouvel élan de démarche de recherche un peu méthodique _ que continuait à me manquer le lieu _ possiblement, et même probablement, la conjonction de plusieurs indices y aidant : Bilbao... _ et la date _ entre 1896 et 1898, en étais-je alors resté… _ du décès de Pascal Bibal ;

qui ne figurait pas _ pas encore du moins… _ sur le listing des décès accessibles de l’état-civil de la commune de Saint-Jean-de-Luz.

Ce qui me laissait supposer, avec les indices fournis par _ et relevés sur _ les livrets militaires de ses trois fils, François-Ignace, Grégoire, Philippe-Joseph, que ce décès ne s’était vraisemblablement pas produit à Saint-Jean-de-Luz, mais peut-être, possiblement, voire probablement, à Bilbao…

Encore fallait-il en obtenir une indubitable preuve factuelle.

Or voici que, suite à l’impulsion _ d’énergie ; et il en faut ; joyeuse, voire enthousiaste ; et c’est un combustible nécessaire de la recherche méthodique et ouverte sur de l’encore inconnu à découvrir et révéler… _ du coup de fil-surprise du 14 avril,

ma nouvelle consultation du listing disponible _ et encore incomplet : il se complète peu à peu… _ des décès Bibal advenus à Saint-Jean-de-Luz, comportait, cette fois, un ajout, concernant, justement, et pour l’année 1898, le nom de Pascal Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz, le  12 juin 1847, par une transcription, réalisée en date du 21 juin 1898, d’un document du Consulat de France à Bilbao en date, lui, du 23 mai 1898, indiquant une déclaration de décès réalisée, elle, le 3 avril 1898, à 11 heures du matin, d’un décès survenu à Bilbao, au n°6 de la Calle Arbolancha _ à l’adresse du domicile du défunt _ la veille, le 2 avril 1898, d’un nommé Pascual Bibal y Dupous, natif de Saint-Jean-de-Luz, âgé de 51 ans, par suite d’une pneumonie grippale.

Et cela, en la présence de son épouse, Dorotea Iburuzqueta y Zabala, native de Zarauz, et de leurs 5 enfants encore mineurs : François, Marie, Grégoire, Elise et Joseph Bibal.

Avec aussi la mention de la localisation du lieu de la sépulture de Pascal Bibal, à Bilbao : au cimetière de Mallona.

Ainsi que l’indication de l’ignorance de l’adresse des parents du défunt :

son père, Pierre Bibal, étant depuis longtemps _ le 12 septembre 1855 _ décédé ;

Mais sa mère, née Victoire Dupous demeurant, elle, bien vivante : c’est le 16 juin 1903, et en son domicile du 41 de la rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz, qu’elle décèdera. 

Voilà donc un premier effet tangible et fécond _ et une première découverte _ de la remise en chantier de ces éléments de recherche laissés un certain temps, jusqu’ici, faute d’élément décisif de preuve, en jachère ; c’est-à-dire en attente et espérance _ non illusoire mais sérieuse et réaliste : rationnelle _ de découverte…

La recherche devant donc se poursuivre aussi sur les autres éléments et questions qu’a abordés et soulevés mon aimable et très compétent correspondant luzien…

J’ai donc pu aussi rectifier _ en rouge _ les données alors incertaines _ voire erronnées : à absolument corriger ! _ de mon article du 8 novembre 2019 : , pour ce qui y concernait mon ignorance d’alors, désormais enfin résolue grâce à l’apport décisif du listing luzien des décès concernant, à un titre ou un autre, des personnes ou bien décédées à Saint-Jean-de-Luz, ou bien liées _ à quelque titre que ce soit : ici la naissance en cette ville _ à cette ville, à propos, ici donc, du lieu et de la date du décès du natif de Saint-Jean-de-Luz, le 12 juin 1847, au n° 22 de la Grand Rue _ jumeau d’une sœur, Marie, précocement décédée, elle, le 18 mars 1849 _, le luzien Pascal Bibal _ ou Pascual Bibal y Dupous, ainsi que noté le 3 avril 1898 à Bilbao…

Ce mardi 19 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Recenser les domiciliations des membres de la famille Etchepare apparentés aux Delouart de la famille de Maurice Ravel, dans les divers quartiers de Ciboure, selon une chronologie au XIXe siècle

22nov

Je passe maintenant à une recension des événements familiaux des membres de la famille Etchepare, à Ciboure, apparentés aux Delouart de la famille de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel ;

selon une chronologie des naissances, mariages et décès ;

et dans la visée de recenser le maximum de données concernant les domiciliations de ces personnes dans les divers quartiers de Ciboure…

 

Ce lundi 22 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Je me souviens de Teresa Zylis-Gara chantant les mélodies de Chopin…

28août

L’annonce, ce jour, sur le site de ResMusica, du décès de la soprano Teresa Zylis-Gara,

me rappelle avec émotion son interprétation délicate et raffinée, magnifique, des Mélodies de Chopin…

Son timbre de voix est inoubliable…

Décès de la soprano Teresa Żylis-Gara

Comme l’annonce aujourd’hui le Grand Théâtre — Opéra National de Varsovie sur les réseaux sociaux, la soprano Teresa Żylis-Gara est décédée _ ce 28 août _ à l’âge de 91 ans _ elle était née le 23 janvier 1935, à Landwanow, lit-on ailleurs. Pendant plus d’une quinzaine de saisons, elle a travaillé au Metropolitan Opera de New York, se produisant avec des célébrités telles que Luciano Pavarotti et José Carreras.

Teresa Żylis-Gara est née le 23 janvier 1930 à Landwarów près de Vilnius. Après la Seconde Guerre mondiale, elle et sa famille ont déménagé à Łódź, où elle a étudié le chant. En 1953, elle remporte le Concours national des jeunes chanteurs à Varsovie. En 1956, elle fait ses débuts à l’Opéra de Cracovie dans le rôle-titre de Halka de Stanisław Moniuszko. En 1960, elle reçoit le 3e prix du Concours international de musique de Munich. Ce succès lui a donné l’opportunité de se produire sur les scènes d’opéra allemandes telles qu’Oberhausen, Dortmund et Düsseldorf. En 1965, elle fait ses débuts au festival de Glyndebourne dans le rôle d’Octavian dans Le Chevalier à la rose de Richard Strauss. La véritable percée dans sa carrière, cependant, a été sa performance à Paris un an plus tard, où elle a joué le rôle de Donna Elvira dans Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart.

En 1968, elle se produit au Festival Mozart de Salzbourg sous la direction d’Herbert von Karajan. La même année, elle fait ses débuts dans le rôle de Violetta dans Traviata de Giuseppe Verdi à Covent Garden à Londres, et est invitée à l’opéra de San Francisco pour incarner le rôle de Donna Elvira. A la même époque, elle chante au Metropolitan Opera de New York, avec lequel elle est associée le plus longtemps (seize saisons). Elle a aussi collaboré avec le Théâtre des Champs-Elysées, ainsi qu’avec les opéras de Berlin, Hambourg et Munich, La Scala à Milan et le Wiener Staatsoper. À partir de 1980, elle a vécu à Monaco, puis à Łódź.

Le répertoire de Teresa Żylis-Gara comprenait vingt-quatre grands rôles dans des opéras de Giuseppe Verdi, Richard Strauss, Giacomo Puccini, Wolfgang Amadeus Mozart et Ernest Chausson. Elle a eu pour partenaires sur scène les plus fameux chanteurs de l’époque : Carlo Bergonzi, José Carreras, Franco Corelli, Fiorenza Cossotto, Plácido Domingo, Sherrill Milnes, Luciano Pavarotti, Rugiero Raimondi, Jon Vickers et Ingvar Wixell.

Teresa Żylis-Gara ne s’est pas limitée aux maisons d’opéra, se produisant également dans les festivals de musique, tels que celui de Salzbourg, Glyndebourne et Gand. Dans le genre de la mélodie, elle a popularisé, hors de Pologne, les œuvres vocales de Karol Szymanowski. _ ainsi que celles de Stanislaw Moniuzko…

Teresa Żylis-Gara a enregistré pour des maisons de disques telles qu’EMI, Deutsche Grammophon, Harmonia Mundi, Erato, ainsi que Polskie Nagrania. Elle était également impliquée dans la pédagogie, animant des master classes en Europe et aux États-Unis. (MC)

Ce samedi 28 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Jean-Luc Nancy, décédé hier lundi 23 août 2021, avait été l’hôte de la Société de Philosophie de Bordeaux le 12 mai 2004

24août

La nouvelle du décès de Jean-Luc Nancy (Bordeaux, 26 juillet 1940 – 23 août 2021)

me rappelle que notre Sociéte de Philosophie de Bordeaux l’avait reçu _ ainsi que mon agenda annuel en témoigne : je viens de cole consulter… _ le 12 mai 2004 _ il y a dix-sept ans.

Et que les membres du bureau de notre Société avaient dîné ensuite avec lui.


En février 2010, Jean-Luc Nancy avait publié, aux Éditions Galilée, L’Intrus.

Ce mardi 24 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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