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En forme de Voeu Musical pour l’année 2022 : écouter Boris Berman jouer Johannes Brahms…

02jan

En forme de bon vœu musical pour l’année 2022,

écouter-regarder la vidéo _ reçue d’Éric Rouyer le 18 décembre dernier _ de Boris Berman (d’une durée de 6′ 21) jouant la Chaconne de la Partita n° 2 en ré mineur de Johann-Sebastian Bach, transcrite pour piano, et la seule main gauche, par Johannes Brahms,

en avant-première d’un CD musical à paraître courant 2022 dans l’excellent label du Palais des Dégustateurs,

en un programme qui comportera, outre cette pièce,

et toujours de Johannes Brahms :

les Variations op 21 n°1 et n°2 ;

l’Albumblatt, une pièce découverte et authentifiée en 2012 ;

ainsi que la transcription pour piano de Variations extraites du Sextuor à cordes op. 18.

Un programme qui a été enregistré le 7 décembre 2021 au Couvent des Jacobins de la Maison Louis Jadot à Beaune.

Et hier 1er janvier 2022, Éric Rouyer, par courriel, m’a aussi adressé ceci :

Pour démarrer l’année _ 2022 _, une critique érudite d’un musicologue sans complaisance mais intègre _ Hervé Pennven _ qui ne sélectionne qu’un seul disque par mois _ dans le sommaire du n° 343 de la revue La Nef : à propos du CD Haydn-Schubert de Boris Berman, le CD PDD 025 du Palais des Dégustateurs.


Avec mes meilleures pensées pour cette nouvelle année 2022.


Éric Rouyer

 

Grand merci

pour ces magnifiques réalisations !!!

Ce dimanche 2 janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos du parfait CD « Haydn – Schubert » de Boris Berman, au Palais des Dégustateurs

04nov

En attendant de rédiger enfin  mes impressions personnelles à l’écoute du merveilleux CD « Haydn – Schubert » que vient de publier le décidément parfait label discographique Le Palais des Dégustateurs, d’Eric Rouyer  _ soit le CD PDD 025 _,

voici mon courriel de ce matin à Éric Rouyer :

Cher Éric Rouyer,

voici que je découvre à l’instant la chronique de ce jour de Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia ; intitulée « Vienne« ,
elle est consacrée au CD « Haydn-Schubert » de Boris Berman…
Encore pris dans de la musique vocale et de la musique baroque,
je ne me suis pas encore mis à mon article sur ce magnifique CD…
Mais cela va venir, je vais m’y reconcentrer
avec toute l’attention que mérite cette merveilleuse réalisation !…
En attendant,
voici cet article de Jean-Charles Hoffelé, qui assurément a l’oreille et le goût très fins…
Francis, à Bordeaux

VIENNE

Qu’on n’attende pas de Boris Berman qu’il se soucie, abordant deux des sonates _ les sonates n° 61 et 62, de Londres, en 1794 ; répertoriées Hob. XVI: 51 et Hob. XVI: 52 _de la maturité de Haydn _ 1732 – 1809 _, d’y évoquer le pianoforte _ en effet… Non, il les place dans le vaste mouvement du piano viennois _ qui englobe bien des compositeurs, avant et après Joseph Haydn… _ et rapproche explicitement leurs inventions, leurs caractères mélodiques, leurs rythmes singuliers non pas de Beethoven _ en effet… _, mais de Schubert1797 – 1828 _, les mariant à la grande tardive Sonate en la majeur.

Le pari est _ du moins a priori… _ osé, de confronter ainsi deux univers aussi opposés _ a priori… _, mais contre toute attente il est réussi _ absolument ! Lorsque Boris Berman entre avec une certaine retenue dans l’Allegro ténébreux qui ouvre la Sonate de Schubert, le souvenir des traits de caractère(s) si saillant des deux opus de Haydn ne s’est pas effacé, mystères d’un certain esprit qui perdurerait _ voilà ; et bien difficile à déterminer précisément… _ à travers les générations.

Et comme elle est belle _ oui _ sa Sonate en la, ombreuse, intense, il prend son temps au long d’un Allegro dont chaque paysage est ausculté sans pourtant que la ligne ne se perde. Le toucher est magique _ oui _ lorsqu’il va à l’aigu, l’intériorisation du propos le rapproche de Radu Lupu _ oui ! _ plutôt que de Sviatoslav Richter, et il faut entendre la tempête de l’Andantino, visionnaire. Scherzo fusant, en doigts légers – j’entends son plaisir à caracoler sur le clavier !, et quelle tendresse dans le lied qui ouvre le Finale déroulé comme en rêve.

Ah, voilà un schubertien _ oui ! _, qu’il poursuive _ nous sommes impatients d’en découvrir des suites… _ son voyage ici !..

LE DISQUE DU JOUR

Franz Joseph Haydn (1732-1809)


Sonate pour piano n° 62 en mi bémol majeur, Hob. XVI:52
Sonate pour piano n° 61 en ré majeur, Hob. XVI:51


Franz Schubert (1797-1828)


Sonate pour piano No. 20 en la majeur, D. 959

Boris Berman, piano

Un album du label Le Palais des Dégustateurs PDD025

Photo à la une : le pianiste Boris Berman – Photo : © Bob Handelman

Les réalisations d’Éric Rouyer sont décidément parfaites.

Et Boris Berman est un extraordinaire magicien…

Vive la probité de la sensibilité !!!


Ce jeudi 4 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le plaisir partagé d’un éditeur de disques de voir ses enregistrements reconnus et célébrés : Eric Rouyer (Le Palais des Dégustateurs) , pour le double CD des Trios avec piano de Schubert, par Robert Levin, Noah Bendix-Balgley et Peter Wiley

07juil

L’éditeur des superbes CDs du Palais des Dégustateurs, Eric Rouyer,

m’a fait partager sa joie de voir son double CD PDD021 des Trios avec piano de Schubert par Robert Levin, Noah Bendix-Balgley et Peter Wiley,

reconnu « Révélation Juillet-Août 2021 » par le magazine Gramofon, en Hongrie…

http://www.gramofon.hu/archivum/nemes-egyszeruseg-es-csendes-nagysag

Les Trios de Schubert version Robert Levin/ Noah Bendix-Balgley/ Peter Wiley : révélation Juillet-Août en Hongrie par Gramofon, que le Dr Balàcs Zay considère comme la plus grande interprétation de l’histoire du disque, devant Jacques Thibault / Alfred Cortot / Pablo Casals, et même celle avec David Oistrakh, qui sont « correctement romantiques et férocement engagées » par rapport à la pureté et l’élévation de l’interprétation, la simplicité noble et la grandeur tranquille du coffret du label Le Palais des Dégustateurs. 
L’unique version que l’on peut qualifier d’exceptionnelle.
Enregistrement effectué au Couvent des Jacobins de la Maison Louis Jadot à Beaune. 

Bravo !


Ce mercredi 7 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter la Fantaisie en Fa mineur D 940 de Schubert par Paul Badura-Skoda et Jörg Demus

07sept

Pour bien entamer la soirée de ce lundi

de début septembre,

écouter la Fantaisie pour piano à 4 mains, en Fa mineur, D 940, de Franz Schubert,

par exemple par Paul Badura-Skoda et Jörg Demus,

enregistrée en concert salle Gaveau, à Paris, le 6 octobre 2007,

en un double CD Gramola 99175, paru en 2018.

Avec quelque chose d’un peu vert,

qui intrigue…

Ce lundi 7 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’envolée extatique de Margaret Price dans le séraphique Pâtre sur le rocher, de Franz Schubert, en 1828

26juin

Parmi mes souvenirs les plus marquants de concert,

un récital _ extatique _ de la merveilleuse Margaret Price,

au Château Pontet-Canet, le 22 mai 1991

_  lors d’un de ces plus fabuleux « Mais Musicaux de Bordeaux » durant la luxueuse (ou luxurieuse ?) ère d’Alain Lombard _

interprétant le séraphique Der Hirt auf dem Felser D. 965, op. 129, de Franz Schubert, 

avec la clarinette du bordelais Richard Rimbert

_ je ne me souviens hélas plus quel en était le pianiste ; je ne l’avais pas noté sur mon agenda…

Au disque, il existe bien de belles versions de ce chef d’œuvre

de lied avec piano et clarinette ;

mais peu qui atteignent le degré d’extase auquel parviennent la voix et l’art _ sans fioritures _ de la divine _ si pure ! _ Margaret Price.

Margaret Price : Blackwood, 13 avril 1941 – Cardigan, 28 janvier 2011.

Et, nous Bordelais, venions d’avoir goûté l’extraordinaire Desdémone qu’avait été, au Palais des Sports de Bordeaux _ le Grand-Théâtre était en travaux de réfection _ Margaret Price

le 15 mars précédent, auprès de l’Otello de Giuseppe Giacomini et du Iago de Matteo Manuguerra,

et sous la direction d’Alain Lombard…

Sur le web, j’ai trouvé ce superbe podcast-ci du Pâtre sur le rocher,

extrait d’un CD enregistré par Margaret Price en 1971

avec le pianiste James Lockhart et le clarinettiste Jack Brymer.


Le Pâtre sur le rocher

est l’avant-dernière œuvre de Franz Schubert

(Lichtental, 31 janvier 1797 – Vienne, 19 novembre 1828).

Et un sublime hommage au pouvoir de chant

de la voix humaine…

Ce vendredi 26 juin 2020, Tituss Curiosus – Francis Lippa

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