manifeste une très efficace confiance dans le travail de penser proprement philosophique, en son effort aigu et perspicace de pénétrer, afin de la mieux élucider, la très grande complexité du réel et des connaissances, tout particulièrement en notre XXIe siècle….
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En la conclusion _ pages 177 à 180 _, en 2015, de son essai « L’Âge des transitions« _ par différence et contraste avec l’âge précédent des révolutions… _, dont je viens de relire hier les 180 pages,
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Pascal Chabot écrit très significativement ceci, et qui vaut pour chacun de ses travaux successifs :
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« Un essai philosophique diffère d’un traité par ses ambitions. Il ne cherche pas à cartographier un territoire, ni à dresser un inventaire complet des enjeux et des notions qui le structurent.
Il s’apparente plutôt à l’arpentage d’un domaine ; il est un cheminement dans un champ de connaissances, qui cherche les meilleurs points de vue pour ouvrir _ voilà ! _ des perspectives.
Le désir de totalisation lui est étranger, d’autant que l’extraordinaire richesse des informations disponibles aujourd’hui rend pareille entreprise irréalisable.
La philosophie, naguère, voulait dominer son objet. Elle a heureusement perdu de sa superbe, ce qui lui a fait gagner une proximité avec ce qu’elle cherche à comprendre.
Ses mots sont désormais de plain-pied avec le réel.«
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Et « le concept philosophique est semblable à un fragile rayon de lumière
_ tel celui de « l’éclairagiste de théâtre » dont « le travail est d’offrir un supplément d’existence à quelques uns(des personnages), ou à des situations précises« … _
qui offre une lucidité ponctuelle _ voilà.
L’éclairagiste ouvre, lui aussi, des boîtes noires« …
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Ce vendredi 26 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa
Afin de réaliser un point un peu substantiel sur le parcours philosophique de Pascal Chabot,
et préparer ainsi l’entretien que j’aurai avec lui à la Station Ausone le mardi 22 novembre prochain, dans le cadre de la saison 2022-2023 des conférences de notre Société de Philosophie de Bordeaux,
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et en même temps que je procède à une lecture-relecture suivie de l’ensemble de son œuvre philosophique,
en commençant par son « L’Âge des transitions » de 2015 _ je viens de le relire aujourd’hui _,
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je commence par passer en revue les articles de mon blog que je lui ai consacrés jusqu’ici :
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0) _ d’abord, le passage très admiratif concernant le magistral « Global burn-out » de Pascal Chabot _ paru le 4 mars 2013 : un ouvrage tout à fait incisif qui m’a considérablement marqué et enthousiasmé par l’acuité et finesse de sa formidable lucidité vis-à-vis du réel qui est le nôtre ! _,
0 bis) _ mais aussi cette première rencontre, chaleureuse et très positive _ nous avions immédiatement sympathisé et échangé nos coordonnées _, le 28 mai 2016, à Saint-Émilion, avec Pascal Chabot, lors de l’édition 2016 du Festival Philosophia de Saint-Émilion, dont le thème était cette année-là « la culture« ,
après avoir assisté à sa conférence, passionnante, intitulée « La Pédagogie intéresse-t-elle les philosophes ?« …
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1) _ ensuite, la présentation de sa conférence « Le Système, les Ultra-Forces et le Soi » du dimanche 25 mai 2018 à Saint-Émilion dans la salle des Dominicains _ qui exposait en les explicitant les conclusions principales de son lumineux travail de 2017 « Exister, résister _ ce qui dépend de nous« … _,
Et ce fut bien évidemment là, à la Station Ausone de la librairie Mollat à Bordeaux, bien davantage qu’une troisième rencontre, mais un entretien très détaillé…
comportant un commode listing récapitulatif de l’ensemble de mes entretiens qui ont été vidéo et podcastés…
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6) _ l’annonce de la conférence-entretien de Pascal Chabot (avec Martin Legros) intitulée « Petite métaphysique de la Terre » _ et regarder ici la vidéode cet entretien de 64′ _ le samedi 28 mai 2022 à la salle des Dominicains à Saint-Émilion, au cours de l’édition 2022 du Festival Philosophia de Saint-Émilion, et pour une quatrième rencontre, à nouveau à Saint-Émilion, et toujours pour Philosophia,
10) _ l’article immédiatement rétrospectif _ et enchanté ! _ de mes deux rencontres ce samedi 28 mai 2022 au Festival Philosophia 2022 à Saint-Émilion, avec mes amis Pascal Chabot et Karol Beffa,
Notre entretien à venir à la Station Ausone le 22 novembre prochain, dans le cadre de la saison 2022-2023 de notre Société de Philosophie de Bordeaux _ dont je suis vice-président _, constituera ainsi notre cinquième rencontre philosophique, et notre second entretien, vidéocasté cette fois…
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À suivre…
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Ce jeudi 25 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa
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le soir de la naissance, à 18 h, à la clinique franco-britannique de Levallois-Perret, de notre petit-fils Noé,
fils de notre fille Agathe Lippa et son compagnon Pascal De Sa, et petit frère de Gaïa…
Le coffret de 9 CDs Warner « Johanna Martzy Her Columbia Gramophone Recordings« _ Warner 0190296488573 _
nous restitue l’enivrante magie du violon transylvanien de Johanna Martzy (Timisoara, 26 octobre 1924 – Zurich, 13 août 1979)…
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Merci à l’article « Légende » de Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia, en date du 21 août dernier, de nous avoir rappelé, à l’occasion de la parution de ce précieux coffret de 9 CDs Warner, l’excellence de cette violoniste virtuose…
Willem Mengelberg la dirigeant à Budapest en 1943 fut soufflé : belle fille certes, mais d’abord un violon si parfaitement joué, avec cette pointe de paprika, une pure fantaisie dans les accents, un archet très libre tel celui des ménétriers de sa Transylvanie natale _ la Transylvanie natale aussi de Béla Bartók (Nagyszentmiklós, 25 mars 1881 – New-York, 26 septembre 1945)….
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Peu après elle s’exile, fuyant la montée des Nationalistes hongrois. Apatride comme tant d’autres de ces Hongrois de Roumanie, elle s’installe en Suisse, remporte en 1947 le Concours de Genève.
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À l’avènement du « long playing », Elsa Schiller, muse de Deutsche Grammophon, lui fait graver quelques pièces de virtuosité puis deux concertos : le4e de Mozart avec Jochum, parfait de style, d’expression pudique, et le Dvořák, piquant mais nostalgique, d’un caractère bien trempé en accord avec la battue fouettée de Fricsay : on n’a pas fait mieux _ c’est dire !
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Walter Legge, alerté, lui signe un contrat. Cadeau de noces, le Concerto de Brahms avec son Philharmonia et Kletzki. Résultat : magie pure_ voilà ! _ , un archet infini, des phrasés affirmés (Hubay avait dû les lui souffler) ; jamais le Finale ne fut si hongrois et pourtant si peu appuyé.
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La poignée d’enregistrements qu’elle concéda à His Master’s Voice suffira à faire son art légendaire, et ses long playing la lubie des collectionneurs. Après ce Brahms d’anthologie _ oui _, rien que du grand répertoire classique, le Mendelssohn deux fois, surtout le 3e Concertode Mozart où l’on croirait entendre dans l’AndanteLa Comtesse des Noces (Sawallisch n’y est pas pour peu).
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Legge avait rendu les armes, Martzy lui avait fait comprendre qu’elle seule était maîtresse à bord, par l’art, mais aussi par le carnet de chèques _ cf aussi la remarque de Nicolas Derny sur sa rupture avec Legge. Elle enregistrerait ce qu’elle voulait, et d’abord les Sonates et Partitas de Bach, l’Évangile d’Enesco puis de Menuhin, qu’aucun archet féminin n’avait osé aborder au disque. Lecture claire, ardente, qui fait tout entendre de ce violon polyphonique _ voilà.
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Puis, délivré absolument de Legge, pour Electrola, tout ce que Schubert aura écrit pour le violon et le piano, ensemble resté magique, plus proche du ton si humain d’un Busch que de ceux qui s’y risqueront ensuite.
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Tout cela n’avait pas été réuni depuis un ancien coffret Toshiba réservé au marché japonais, l’éditeur proposant ici une nouvelle mouture sonore conçue par Art et Son Studio qui rend plus sensible ce jeu ardent _ oui _, son art étant admirablement détaillé par la plume de Nicolas Derny dans un essai qui fera date.
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LE DISQUE DU JOUR
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Johanna Martzy
… Her Columbia Grammophone Recordings The Complete Warner Classics Edition
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CD 1
… Johannes Brahms (1833-1897) Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 77 Philharmonia Orchestra – Paul Kletzki, direction
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CDs 2-4
… Johann Sebastian Bach (1685-1750) Les Sonates et Partitas pour violon seul (Intégrale) Sonate No. 1 en sol mineur, BWV 1001 Partita No. 1 en si mineur, BWV 1002 Sonate No. 2 en la mineur, BWV 1003 Partita No. 2 en ré mineur, BWV 1004 Sonate No. 3 en sol majeur, BWV 1005 Partita No. 3 en mi majeur, BWV 1006
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CD 5-7
… Franz Schubert (1797-1828) Sonate pour violon et piano en ré majeur, D. 384 Sonate pour violon et piano en la mineur, D. 385 Rondeau brillant pour violon et piano en si mineur, D. 895 Fantasie pour violon et piano en ut majeur, D. 934 Sonate pour violon et piano en sol mineur, D. 408 Sonate pour violon et piano en la majeur, D. 574 « Grand Duo » Jean Antonietti, piano
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CD 8
… Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) Concerto pour violon et orchestre No. 2 en mi mineur, Op. 64
… Ludwig van Beethoven (1770-1827) Romance pour violon et orchestre No. 1 en sol majeur, Op. 40 Romance pour violon et orchestre No. 2 en fa majeur, Op. 50 Philharmonia Orchestra – Paul Kletzki, direction
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CD 9
… Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Concerto pour violon et orchestre No. 3 en sol majeur, K. 216
… Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) Concerto pour violon et orchestre No. 2 en mi mineur, Op. 64 Philharmonia Orchestra – Wolfgang Sawallisch, direction
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Johanna Martzy, violon
Un coffret de 9 CD du label Warner Classics 0190296488573 …
Héritiers d’un temps suspendu, leurs images ne cessent d’enrichir l’histoire mondiale de la photographie et nos regards impatients. Souvenirs de quelques rencontres plus ou moins magiques avec ces virtuoses de l’objectif, solistes du noir & blanc ou de la couleur, artistes fidèles à l’argentique ou totalement envoûtés par le numérique.
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Aujourd’hui : Bernard Plossu, la traversée intime du paysage.
Avec ou sans appareil photo, Bernard Plossu est un homme émerveillé _ pour nos perpétuels ravissements. J’écris ces mots qui me paraissent sensés, pourtant, ils sonnent faux. Françoise Nuñez n’est plus là, un cancer irréversible, et depuis le 24 décembre 2021, la vie n’est _ hélas _ plus la vie pour Plossu, et aussi pour nous qui respections le silence dont Françoise aimait à s’entourer les jours où elle se voulait invisible. Extrême pudeur _ oui. Elle ressemblait à l’héroïne de Charulata, regard fervent, presque du feu, le feu intérieur de la passion _ voilà.
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Dans ma mémoire, leurs souvenirs se confondent. Françoise courant sur une plage andalouse avec leurs enfants, et Bernard à La Ciotat, parmi les pins, la mer au loin, le ciel bleu inimitable, le sable comme du sable. C’est l’un des atouts des photographies de Bernard Plossu, le temps s’arrête _ en l’instantanéité pure d’une approche innocentissime d’éternité _, et souffle l’imaginaire, comme dans ces films de la Nouvelle Vague dont il était si friand, ou dans ces classiques découverts à la Cinémathèque du Trocadéro, « dans les beaux quartiers », à Paris. Il aurait pu être cinéaste, nombreux films avec sa caméra super 8. Il est devenu photographe _ mais le saisissement de l’instant, à lui seul, contient le défilé complet de tout le film qui aurait été possible.
Cf l’admirable « Plossu Cinéma« de Yellow Now, en février 2010, sur une intuition-suggestion de Michèle Cohen.
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Quand je l’ai vu pour la première fois, lors d’un vernissage, il m’a paru hippie new look, cheveux longs, écharpe en coton. Il était entouré d’amis et de compagnons de marche (son dada, il part souvent en « randonnée philosophique »). Il était très beau, il l’est encore. Je ne lui ai pas parlé ce soir-là, et nous nous sommes peu vus pendant longtemps. Et puis, en 1998, Élisabeth Nora, qui le connaissait bien et appréciait ses photographies, a eu envie de lui consacrer un portfolio dans la revue L’Insensé. Idée géniale. Nous sommes parties en train à La Ciotat, la prodigieuse cité des frères Lumière. Trois jours inoubliables.
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Françoise était là, présence furtive, comme si elle jouait à cache-cache, et Bernard, le crayon sur l’oreille et sifflotant, fouillait dans ses archives avec une précision déconcertante _ oui, oui ! Il allait droit au but _ j’ai pu le constater, en effet, moi aussi _, et à chaque tirage retrouvé, se tournait vers nous avec un air de victoire. Je n’ai jamais compris comment il était possible de classer des négatifs, mais, visiblement, ça l’était, Bernard, qu’on aurait pu estimer planant, est très ordonné, très méticuleux _ voilà ; et avec une implacable mémoire aussi… Il est un vrai photographe argentique, la technique, les planches-contact, le labo, l’impression, tout ça _ l’artisanat complet de la photo _ l’intéresse de près _ oui.
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Nous bavardions, de tout de rien, tandis que je l’observais. Sa façon de bouger, sa vivacité façon Fanfan la tulipe, sa concentration. Ses onomatopées. Sa gaité _ oui _ en extrayant les tirages des boîtes, comme s’il participait à une chasse au trésor _ avec ses mille découvertes. Et des anecdotes _ circonstancielles ; car le contexte de l’image saisie importe toujours infiniment ! _ à foison, sur lui, ses photographies, ses amis photographes. Sur sa façon de photographier, par exemple : « La seule unité de ce que je fais, c’est le 50 mm. Le grand angle, ça exagère les choses, ça ne me convient pas. Le 50, oui, ça me va bien. Le 50, c’est Corot, c’est sobre _ voilà ! _ et c’est mon seul style. Ce qui me permet de confirmer que mon seul style, c’est de ne pas faire de style _ oui, oui ! Comme disait Gauguin, je le cite de mémoire, ‘Les effets, ça fait bien, ça fait de l’effet. »
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Pas d’effet, donc, no tralala, mais quoi, quoi d’autre ? Peut-être Plossu, d’une génération quasi toquée des objectifs (le 50 mm, son préféré) et des appareils-photo avec pellicules (« Je suis de la tradition 24 x 36, absolument prêt tout le temps avec mon troisième œil »), s’est-il d’abord servi du médium comme d’un carnet de notes _ oui ; cf la présente admirable Expo « Plossu/Granet Italia discreta » actuellement au Musée Granet à Aix-en-Provence, et jusqu’au 28 août prochain ; dans laquelle les images de Plossu (1945 -) sont confrontées aux images des carnets de voyage de François-Marius Granet (1775 – 1849) ! Utile lors de ses voyages – il est au Mexique en 1965, il a vingt ans, il enregistre « la route, des amis, la liberté. » Trois mots simples qui font écho à cette phrase qui le résume pleinement : « Je suis possédé par la photographie. »
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Un envoûtement précoce (premier clic à onze ans, une dame en manteau rouge dans un parc, à l’automne 56), nourri par les beaux livres achetés par sa mère (Paris des rêves, Izis Bidermanas), et les photos en noir et blanc de son père, Albert Plossu, prises au Sahara en 1937 lors de ses aventures à dos de chameau avec Roger Frison-Roche dans le Grand Erg occidental.
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Mais plus que tout, ce qui constituera visuellement Plossu, c’est le paysage _ même les (rares) portraits de Plossu sont en fait fondamentalement des paysages _, son évocation _ oui, avec le flou qui souvent l’accompagne… _ plus que sa représentation. Comme si chaque bout de territoire parcouru, au Mexique, où il naîtra « professionnellement » à la photographie, aux États-Unis, en Inde, au Sénégal, au Maroc, en Espagne, en Italie, en Égypte, etc, engendrait une telle intimité émotionnelle _ oui _ qu’elle s’inscrirait dans l’image et s’y épanouirait, naturellement _ voilà. Pas d’effet miroir, mais un lien si fort, si intense qu’il révèle son enracinement avec chaque paysage traversé _ enracinement, voilà ! l’espace du pur instant de cette image, saisie au vol, à la volée même du geste photographique dansé… _ et, au-delà, son dialogue constant _ oui, toujours ouvert, toujours curieux _ avec le monde _ en sa profonde vérité ainsi devenue accessible.
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À cet égard, son Jardin de Poussière (Marval, 1989) dédié à son grand héros Cochise (c.1870-1874), le chef des Apaches Chiricahuas, en est l’illustration parfaite. Il marche dans l’Ouest américain, il pense aux Apaches (il photographiera plus tard Nino, le petit-fils de Cochise). Comme avec tous ses livres – peut-être 150, dit-il, « tous faits pour surprendre » -, il s’agit d’inscrire ses pas dans l’histoire, mais sans revendiquer une quelconque place _ non, Plossu, toujours, n’est qu’un simple et humble passant qui passe... Plossu ne cherche pas à être en haut de l’affiche _ jamais : il est bien trop sensible au ridicule des postures et impostures… _, il avance step by step _ oui : un simple pas après l’autre, sur la route _, vers ses rêves. Il faut de « la sagesse et du délire », et noter, principe de base, que « c’est un casse-tête terrible de vivre de la photo. »
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À Nice, en 2007, grâce à l’invitation de Jean-Pierre Giusto, nous avons préparé une _ sublimissime !!! _ exposition autour de son travail en couleur au Théâtre de la Photographie et de l’Image, aujourd’hui musée de la Photographie Charles Nègre. Son titre : Plossu, couleur Fresson. Fut édité un petit catalogueutile _ je l’idolatre !!! _ à qui veut comprendre comment Plossu est tombé dans le bain de la couleur. Je me souviens de nos balades autour du Théâtre, Bernard passait son temps à disparaître et à apparaître, et je ne cessais de le chercher. Ce qu’il faisait ? Il photographiait.
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Plossu est à l’âge des rétrospectives (naissance le 26 février 1945 au Vietnam), il en a eu très tôt, il peut imaginer des projets apaisants. Ainsi Françoise – aussi photographe, aussi amoureuse des voyages – est au cœur de son futur : « Nous étions tellement ensemble dans la vie comme dans la photographie. »
Mon livre préféré de Françoise, également paru chez Filigranes, L’Inde jour et nuit, texte de Jean-Christophe Bailly. Mon livre préféré de Bernard, paru chez Marval, nuage/soleil, texte de Serge Tisseron.
Et, bien sûr, Le voyage mexicain, Contrejour, texte de Denis Roche).
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Brigitte Ollier
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Brigitte Ollier est une journaliste basée à Paris. Elle a travaillé durant plus de 30 ans au journal Libération, où elle a créé la rubrique « Photographie », et elle a écrit plusieurs livres sur quelques photographes mémorables.
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Voilà donc ce magnifique justissime regard de Brigitte Ollier sur Bernard Plossu (et Françoise Nuñez).
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Et je me permets de renvoyer ici _ en plus des très nombreux articles que sur ce blog « En cherchant bien » j’ai consacrés à l’œuvre toujours nouvelle et toujours surprenante de l’ami Bernard Plossu _ à mon très précieux entretien (de 60′) avec Bernard Plossu, dans les salons Albert-Mollat, à Bordeaux, le 21 janvier 2014,
à partir de la publication de son récent alors _ 18 septembre 2013, aux Éditions Textuel _ « L’Abstraction invisible« …
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Ce mardi 23 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa
Oui, les bouteilles lancées à la mer atteignent vraiment _ un jour ou l’autre _ leurs destinataires :
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une nouvelle confirmation ce lundi 22 août 2022, avec ma découverte inopinée, aujourd’hui même, de la réponse de Marco G. à la vidéo_ de 52′ 31 _ de mon superbe entretien avec Karol Beffa, autour de son magnifique « L’Autre XXe siècle musical« , le 25 mars dernier.
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Alors que je désirais adresser un lien à cette vidéo de l’entretien _ magnifique ! _ avec Karol Beffa à l’ami pianiste Philippe Hattat,
un courriel rédigé pour le féliciter de sa participation, au piano, au CD B-Records LBM040 consacré à deux œuvres fortes et singulières de George Crumb, le quatuor « Black Angels » (de 1970) et la pièce pour deux pianos et deux percussions « Music for a summer evening » (de 1974), telles qu’elles ont été enregistrées en concert à Deauville…
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Ou la confirmation d’une puissante et consistante cohérence dans le temps se dégageant et manifestant ainsi…