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Musiques de joie (suite) : le Concerto pour Violon, Piano et Orchestre à cordes de Felix Mendelssohn, par Gidon Kremer, Martha Argerich et l’Orpheus Chamber Orchestra

19mar

Un CD dont je m’évertue à répéter qu’il devrait être de toute urgence remboursé par la Sécurité Sociale

est le CD Mendelssohn comportant le Concerto pour Violon, Piano et Orchestre à cordes en ré mineur

_ la partition autographe du jeune Mendelssohn (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847) est datée du 6 mai 1823 ! Le compositeur venait d’avoir 14 ans ; et sur la précocité de Mendelssohn, cf de précédents articles, dont celui du 17 octobre 2009 :  ; ou celui du 17 mai 2018 : _,

par Gidon Kremer, Martha Argerich et l’Orpheus Chamber Orchestra,

publié par Deutsche Grammophon en 1989 _ le CD DG 427 338-2 _ :

un enchantement absolu !


Et aucune des versions ultérieures de ce magique double Concerto de Mendelssohn

_ par exemple le CD Harmonia Mundi, en 2011, de Gottfried von der Getz, Kristian Bezuidenhout et le Freiburger Barockorchester, ou le CD Teldec, en 2015, de Rainer Kussmaul, Andreas Staier et le Concerto Köln ; à l’exception, cependant, du CD CPO 555 197-2, en 2019, par Lena Neudauer, violon, Matthias Kirschnereit, piano, et le Südwestdeutsches Kammerorchester Pforzheim, dirigé par Timo Handschuh ; cf mon article du 17 mai 2018 : _

  _

ne m’a jusqu’à présent donné le bonheur ultra-euphorisant

de cette interprétation-ci

par Gidon Kremer et Martha Argerich !

La musique du jeune Mendelssohn,

directement héritier, via ses professeurs, à Berlin, de Carl Philipp Emanuel Bach et de l’Empfidsamkeit,

est d’une allégresse _ et jeunesse éternelle ! _ confondante !

Cette joie hyper-exaltante _ partageuse, contagieuse _,

Gidon Kremer et Martha Argerich  savent à la perfection nous la restituer

au présent de leur enregistrement !

Pour l’éternité de ce CD.

Ce jeudi 19 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Grandeur de Telemann : les 6 Sonatas à Violon seul accompagné par le clavecin (de Francfort en 1715)

16déc

L’œuvre de Georg Philipp Telemann (1681 – 1767)

est immense, très variée

et aussi très vaste ;

et elle n’a pas encore le retentissement présent

de celle de son ami Johann Sebastian Bach (1685 – 1750).

Son étendue est telle,

que,

à la différence de celle de son ami Bach,

bien de ses œuvres demeurent encore inédites à l’enregistrement discographique,

comme au concert :

un chantier à continuer de visiter-explorer

pour nore réjouissance la plus grande…

Le CD Frankfurt Sonatas

_ le CD Aparté AP217 _,

de Gottfried von der Goltz, au violon,

avec, au continuo,

Annekatrin Beller, au violoncelle,

Torsten Johann, au clavecin ou à l’orgue,

et Thomas C. Boyse, au théorbe,

nous révèle en toute sa plénitude

un merveilleux splendide opus 1 du compositeur

_ opus peu enregistré jusqu’ici

(par Stephan Schardt, violon, Elisabeth Wand, violoncelle et Sonja Kemnitzer, clavecin, chez MDG, en janvier 2014 ; et par Valerio Losito, violon, et Federico Del Sordo, clavecin, chez Brilliant en février 2017) ;

mais cette présente réalisation-ci par Gottfried von der Goltz,

avec un continuo diversifié et splendide, de même que le jeu du violoniste est d’une admirable finesse et vie,

est proprement sublime ! _ :

du niveau _ pas moins ! _ des chefs d’œuvre équivalents de Bach…

On y trouve le goût telemannien

de ce que François Couperin appellera en sa publication, en 1722, à Paris, de ses Concerts royaux de 1714 et 1715, « les goûts réunis« ,

je veux dire les inspirations et styles français et italiens,

en une merveilleuse et magnifiquement inventive admirable synthèse

proprement telemannienne…

Il faudrait aussi se pencher un peu sur les biographies respectives de Telemann et de Bach

pour mieux préciser dans quelles circonstances et comment

ils ont pu échanger et enrichir mutuellement leurs inspirations et inventions musicales…

Déjà, je me souviens que Carl Philipp Emanuel Bach,

né le 8 mars 1714 à Weimar,

comporte parmi les parrains de son baptême

Georg Philipp Telemann…

En 1715, Telemann et Bach étaient donc déjà amis…

En tout cas,

voici un parfait CD Telemann,

nécessaire et merveilleusement jouissif  !

D’une séduction absolue !!!

Ce lundi 16 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un superbe double-album de l’Ensemble Florilegium : « Music for a King _ Chamber works from the Court of Frederick the Great »

14sept

L’Ensemble Florilegium

nous a fort bien accoutumés

à de splendides réalisations discographiques

_ notamment  dans l’interprétation de la musique de chambre de Georg-Philipp Telemann (1681 – 1767).


Ce jour d’automne 2019,

c’est un double-album de musique de chambre à la Cour du roi Frédéric de Prusse (1712 – 1786), à Berlin

_ un roi (de 1740 à sa mort, en 1786), très éminent flûtiste lui-même _,

qui nous est offert cette fois par l’excellent Ensemble Florilegium

_ un double CD Channel Classics CCS 41819 _,

avec

le Ricercar de L’Offrande musicale, de Johann-Sebastian Bach (1685 – 1750),

une Sonate en trio pour flûte, violon, viole de gambe et clavecin, de Johann-Joachim Quantz (1697 – 1773),

une Sonate pour violoncelle et continuo, de Carl-Heinrich Graun (1704 – 1759),

un Quintette pour flûte, violon, viole de gambe, violoncelle et clavecin, de Johann-Gottlieb Graun ()1703 – 1771),

une Sonate pour flûte et continuode Johann-Gottfried Müthel (1728 – 1788),

une Sonate pour violon et continuo, de Franz Benda (1709 – 1786),

un Andantino con Variazioni pour clavecin, de Carl-Friedrich-Christian Fasch (1736 – 1800),

et un Duetto pour flûte et violon, de Carl-Philippe-Emanuel Bach (1714 – 1788).

La réalisation de ce très beau programme

_ superbement composé ! _,

dans lequel la royale flûte occupe une éminente place,

est parfaite !


Ce samedi 14 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La perfection de l’interprétation du plus pur fantasque de Carl Philipp Emanuel Bach : Vittorio Forte en son « Abschied »

11juil

Choisir d’écouter _ et d’abord jouer ! _ la musique de clavier de Carl Philipp Emanuel Bach (1714 – 1788)

interprétée sur un piano Steinway

ne semble pas a priori la solution la mieux appropriée à cette musique de sortie du Baroque.

Il m’ a fallu un coup de fil spécial _ et c’est la première fois que celui m’appelait ainsi au téléphone ! _ de Philippe Le Vigneron,

se souvenant de ma prédilection singulière pour ce compositeur,

pour me conseiller d’écouter le CD Abschied du pianiste italien Vittorio Forte

pour m’amener à m’enquérir de ce CD Odradek ODRCD368,

le commander à mon disquaire,

et le recevoir deux ou trois bonnes semaines plus tard ;

et l’apprécier, en effet, comme un chef d’œuvre d’intelligence _ et de rendu à la perfection, sous ses doigts _ de l’art de CPE Bach au clavier,

mais oui, parfaitement !!!

Pareille justesse d’intelligence

de la liberté des humeurs _ absolument fantasques _ du compositeur

n’avait, sur nul instrument, été à ce degré de justesse de perfection

donnée jusqu’ici…

Quel art !

Une interprétation tout bonnement géniale

de musiques tout bonnement géniales elles-mêmes !

Un pur enchantement !

La folie même du génie est à sa plus juste place…

Ce jeudi 11 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un somptueux Quatuor à cordes opus 12 de Felix Mendelssohn par le Minguet Quartett

21oct

Passionné que je suis

par la musique de chambre _ tout particulièrement _ de Felix Mendelssohn (1809 – 1847),

me voici _ tout spécialement _ transporté par l’interprétation

que donne présentement le Minguet Quartett,

en son splendide CD String Quartets vol. 2 de Felix Mendelssohn,

le CD CPO 777 931-2,

du merveilleux Quatuor à cordes opus 12 du compositeur,

composé en Angleterre et en Écosse en 1829

_ un Mendelssohn, en la fleur de la jeunesse de ses fougueux et élégants 20 ans.

C’est en effet le descendant et héritier de l’esprit Sturm und Drang de ses maîtres

_ Carl Friedrich Zelter (1758 – 1832),

élève de Carl Friedrich Christian Fasch (1736 – 1800),

qui avait succédé, au poste de deuxième claveciniste, à CPE Bach, en 1755, à la cour de Frédéric le Grand à Potsdam… _,

à partir de l’immense Carl Philipp Emanuel Bach (1714 – 1788),

que j’apprécie tant !

Une interprétation du Minguet Quartett

qui sait allier

_ ô combien merveilleusement _

la fougue et le feu

de ce Sturm und Drang

à la grâce et l’élégance

héritées, elles, de Mozart…

Soit une réalisation discographique mendelssohnienne parfaite !!!

Ce dimanche 21 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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