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« Funérailles », l’océanique chef d’oeuvre symphonique de Lucien Durosoir en hommage aux Poilus de la Grande Guerre, superbement chroniqué par Res Musica

26juil

Ce dimanche 26 juillet, sur le site de ResMusica,

voici que je découvre

en m’en réjouissant, bien sûr !

_ cf mon article du 11 novembre 1919 : _

une très belle chronique de Patrice Imbaud

intitulée Échos de la Grande Guerre par Lucien Durosoir et Patrice Hersant ,

consacrée au CD Hortus 736 : Sous la pluie de feu, de Philippe Hersant, & Funérailles, de Lucien Durosoir ;

un splendide CD

qui vient clôturer en apothéose la très belle collection « Les Musiciens et la Grande Guerre« 

que ce label Hortus a consacré aux Musiciens de 14-18

_ ce CD en étant le volume XXXVI et dernier.


La voici :

Échos de la Grande Guerre par Lucien Durosoir et Philippe Hersant

Un grand merci à Patrice Imbaud et au site ResMusica

de faire aussi justement largement partager

la réjouissance tellement méritée de ces œuvres splendides !!!

Ce dimanche 26 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : Jean-Philippe Rameau, ou le sublime art français de la danse, saisi à la perfection par Frans Brüggen, maître du souffle…

27avr

Avant d’être un merveilleux meneur d’orchestre

_ son Orchestre du XVIIIème siècle, qu’il a fondé en 1981 _,

Frans Brüggen

(Amsterdam, 30 octobre 1934 – Amsterdam, 13 août 2014)

a été un prodigieux souffleur de flûte.

Son art de conduire les danses de Jean-Philippe Rameau

est de la plus parfaite _ admirable ! _ justesse :

souplesse, vivacité, élégance, tendresse, clarté d’élocution, délicatesse,

des qualités on ne peut plus françaises

qui ont porté au sublime l’art de composition de Jean-Philippe Rameau

(Dijon, 25 septembre 1683 – Paris, 12 septembre 1764…

Aussi le coffret _ récapitulatif _ de 4 CDs Glossa GCD 921125,

publié en 2018,

nous offre-t-il la jubilatoire collection des « Suites orchestrales » que Frans Brüggen a rassemblées

et enregistrées

_ en 1986, à Nimègue ; puis 1989, 1992, 1996, 1997, et 1998, à Utrecht,

et publiées en 1987, 1990 et 1994 par Philips ; puis 1998 et 2001 par Glossa _

extraites de quelques uns (8) des _ merveilleux ! _ opéras et ballets de Rameau

_ un des sommets les plus éblouissants de la musique française _ :

Les Indes galantes (1735),

Castor et Pollux (1737),

Les Fêtes d’Hébé (1739),

Dardanus (1739),

Naïs (1749),

Zoroastre (1749),

Acanthe et Céphise (1751),

Les Boréades (1763).

Jean-Philippe Rameau + Frans Brüggen :

probablement le plus juste portrait discographique

de l’art français de la danse…

Ce lundi 27 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Terpsichore : Apothéose de la danse baroque » : une nouvelle merveille de Jordi Savall dans le répertoire baroque français

13jan

Ce n’est certes pas la première fois

que Jordi Savall et son Concert des Nations

comblent merveilleusement nos attentes

dans le répertoire du Baroque français

_ qui leur réussit ô combien superbement.

Ils en comprennent les moindres nuances,

et savent nous les donner magistralement, avec générosité :

avec clarté, pudeur et sensibilité.

Ici,

avec ce CD intitulé Terpsichore _ Apothéose de la Danse baroque

_ sous-entendue la Danse baroque française ! ;

et ici celle de la première moitié du XVIIIéme siècle _,

soit le CD Alia Vox AVSA9929,

les compositeurs concernés sont :

Jean-Féry Rebel (1666 – 1747) ;

ainsi que le plus français des compositeurs germaniques

_ qui vint séjourner longuement à Paris _,

Georg-Philipp Telemann (1681 – 1767),

sous l’aspect _ archi-français ! _ de la danse ;

et avec les œuvres suivantes :

_ de Jean-Féry Rebel :

La Terpsichore (de 1720),

Les Caractères de la Danse (de 1715),

Les Plaisirs champêtres (de 1724)

et la Fantaisie (de 1729) ;

_ et de Georg-Philipp Telemann :

l’Ouverture-Suite « La Bizarre« 

et l’Ouverture-Suite extraite de la Tafelmusik, Partie III, n° 1 (de 1733).

On distingue très bien

et la délicieuse finesse de Jean-Féry Rebel,

mais aussi ce qu’il y a de français

dans les Suites (de danses) de Telemann _ la suite d’orchestre : un genre éminemment français !

Et dont Telemann a multiplié les exemples ! et les réussites !!!

La réussite de ce CD de Jordi Savall est, cette fois encore, parfaite !!!

Ce dimanche 13 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa 

Un fantastique coffret Anatol Ugorski : quelle maestria pianistique ! quelle splendide évidence musicale…

03sept

Deutsche Grammophone publie cet été un stupéfiant coffret _ DG 479 9923 _ de 13 CDs,

consacrés au pianiste Anatol Ugorski,

en des enregistrements (excellentissimes !) allant de 1991 à 2001 :

quelle maestria pianistique et musicale !!!

quelle patte magistrale chez ce pianiste !

Et cela dans un répertoire qui va de Beethoven à Messiaen,

via Mozart/Busoni,

Weber,

Mendelssohn,

Schubert,

Chopin,

Schumann,

Liszt,

Brahms,

Scriabine,

Debussy

et Rachmaninov.

Comme test _ réalisé par mes disquaires préférés, Elisabeth et Vincent _,

écouter les 4′ de la Lettre à Elise

Après avoir écouté aussi la 32e sonate de Beethoven, opus 111 _ somptueusement magnifique d’évidence ! _,

je viens de passer au CD de miscellanées

intitulé ici Short Stories,

avec des pièces diverses,

telles que :

l’Invitation à la Danse de Weber,

la Fantaisie-Impromptu de Chopin,

le Rêve d’amour de Liszt,

les deux Poèmes opus 32 de Scriabine,

ou le Clair de lune de Debussy.

C’est magnifique d’évidence

_ sans le moindre maniérisme d’auto-complaisance de l’interprète !!

Ni rien forcer…

L’œuvre même, et rien qu’elle ;

avec la force de la plus grande clarté-lisibilité,

telle qu’elle a jailli des doigts du compositeur lui-même.

C’est simplement magistral.

Ce lundi 3 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Se délecter des mélodies avec piano de Gabriel Fauré

21juil

En 4 CDs (ACD2 2741),

et pour une durée d’audition de 4 heures et 12 minutes,

ATMA Classique nous propose une intégrale des 108 Mélodies avec piano de Gabriel Fauré (1845 – 1924),

avec les chanteurs Hélène Guilmette, soprano,

Julie Boulianne, mezzo-soprano,

Antonio Figueroa, ténor,

et Marc Boucher, baryton, ;

et le pianiste Olivier Godin, sur un piano Erard de 1859.

La mélodie française correspond merveilleusement à l’esprit de lisibilité et clarté _ et raffinement sobre _ qui caractérise fondamentalement, et depuis si longtemps, notre culture.

Les timbres des chanteurs et celui du piano ont bien sûr leur singularité.

Très satisfaisantes.

Ensuite, à nous de faire nos choix de délectation et des œuvres et des interprétations.



Ce samedi 21 juillet 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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