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La joie de réviser ma discothèque Cipriano de Rore : un bain de pure grâce et beauté…

24août

Mon article d’hier mercredi 23 août « « ,

m’a tout naturellement conduit à réviser le plus exhaustivement possible ma discothèque personnelle Cipriano de Rore,

ainsi qu’à rechercher les précédents articles que j’avais consacrés tout spécifiquement à des CDs qui m’avaient marqué de ce très raffiné merveilleux compositeur,

en plus des deux articles d’hier et avant-hier…

Ces articles sont ainsi au nombre de trois :

_ le premier et plus ancien, date du 24 août 2018 :

«  » ;

et il concerne le superbe et très émouvant CD « Portrait of the artist as a starved dog« , soit le CD Glossa GCD P 32 114, par l’Ensemble Graindelavoix _ regardez et écoutez cette passionnante vidéo de 22′ 45 de présentation de ce très singulier Ensemble… _, sous la direction de son chef Bjorn Schmelzer  ;

_

_ le second, date du 14 juillet 2018 :

«  » ;

 et il concerne le CD « Doulce Mémoire« , le CD Sona Musica SONA 1504, par le Laudantes Consort, sous la direction de Guy Janssens, comportant l’admirable « Missa Doulce Mémoire » de Cipriano

_ et le troisième, le plus récent, date du 20 janvier 2019 :

«  » ;

il s’agit du sublime CD Glossa GCD 922 808, par la tout simplement génialissime Compagnia del Madrigale _ regardez et écoutez cette vidéo de 4′ 53 de présentation de cet admirable CD…

Les cinq autres CDs présents dans ma discothèque étant :

_ le CD « Johannes Passion« , le CD Deutsche Harmonia Mundi RD 77994, par le Huelgas Ensemble, sous la direction de son chef Paul van Nevel, paru en 1990

_ cf mon article d’avant-hier 22 août 2023 : «  » ; et écoutez-en ici le podcast de 67′ 18 _ ;

_  le CD « Sacred & Secular Motets from the Munich Codex« , le CD CPO 999 506-2, par l’Ensemble Weser Renaissance, sous la direction de son chef Manfred Cordes, un CD paru en 1997 ;

 

_  le CD « Ancor che col partire« , le CD Ricercar RIC 355, par les Ensembles Capella Mediterranea (et son chef Leonardo Garcia Alarcon), Clementis (et sa chef Stéphanie de Failly), L’Achéron (et son chef François Joubert-Caillet), Vox Luminis (et son chef Lionel Meunier), Doulce Mémoire (et son chef Denis Raisin-Dadre), le Chœur de chambre et Namur, ainsi que Bernard Foccroulle, un CD paru en 2015 _ regardez et écoutez cette très éclairante vidéo de 6′ 11 de présentation par le maître d’œuvre de cette superbe réalisation discographique, l’excellent Philippe Lejeune, de ce très beau CD de commémoration de l’anniversaire des 500 ans de la naissance (et 450 ans du décès) de Cipriano de Rore ; ainsi que du 35e anniversaire de la création, par l’indispensable Philippe Lejeune, du label Ricercar… _ :

_  le CD « Missa « Vivat Felix Hercules » & Motets« , le CD CPO 777 989-2, par l’Ensemble Weser Renaissance, sous la direction de son chef Manfred Cordes, un CD paru en 2019

_ cf mon article d’hier 23 août 2023 : «  » ; avec ici le podcast (de 23 ‘ 09) de cette sublime Missa… _  ;

_ et  le CD « Il divino Cipriano de Rore« , le CD Hortus 209, par l’Ensemble Il Ballo, sous la direction de son chef Leonardo Loredo de Sa, un CD paru en 2022… 

Un bain de pure grâce et beauté…

Ce jeudi 24 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouvelles découvertes (et redécouvertes) discographiques d’interprétations de l’oeuvre musical d’Adriaen Willaert ; et de l’importance de l’interprétation, ainsi que du niveau de qualité de la performance dans l’interprétation elle-même de la musique (et du génie du compositeur !) : un CD de l’Ensemble Cinquecento (en 2010) et un autre de la Cappella Marciana et La Pifarescha (en 2019)…

07août

À nouveau et toujours dans la continuité de mes précédents articles « « ,

« « ,

«  » ,

et « « ,

voici, ce lundi 7 août 2023,

d’une part une redécouverte presque inattendue en ma discothèque personnelle _ tout en bas d’une haute pile de CDs Hyperion… _,

celle du CD « Willaert Missa Mente Tota & Motets« , soit le CD Hyperion CDA67749, enregistré à St Wolfgang bei Weitra, en Autriche, du 19 au 21 juin 2009, par l’Ensemble Cinquecento comportant 6 chanteurs, parmi lesquels, déjà, Terry Wey, Tim Scott Whiteley et Tore Tom Denys _ ;

et d’autre part, déniché parmi les rayons de CDs de mon disquaire préféré, le CD « Willaert e la Scuola Fiamminga a San Marco« ,

la rencontre du CD Concerto 2117, enregistré à Padoue, en Vénétie, du 9 au 12 mai 2019, par les Ensembles Cappella Marciana et La Pifarescha, placés sous la direction de Marco Gemmani.

Soient deux nouvelles occasions de me confronter à des enregistrements discographiques et des interprétations de l’oeuvre musical d’Adriaen Willaert,

dont j’avais pourtant commencé par me plaindre _ un peu à tort, donc… _ de l’étonnante rareté… 

Mais c’est aussi l’occasion de mesurer l’importance cruciale, et de la qualité diverse de ces enregistrements, et, plus encore, de celle, assez variable, de leurs interprétations :

le génie même du compositeur n’a pas toujours été assez bien attrapé et rendu par ses interprètes...

C’est samedi dernier 5 août que, parmi les rayons de mon disquaire préféré, j’ai déniché ce CD, esseulé je dois dire _ deux exemplaires de l’admirable « Adriano 4«  sont, eux, bien visibles sur la table des nouveautés... _,  « Willaert e la Scuola Fiamminga a San Marco« ,

mais que je n’ai pas écouté tout de suite à mon domicile, pris et passionné que j’étais par des recherches sur le web afin d’enrichir et connecter entre elles les informations éparses _ chaque fois trop partielles hélas pour satisfaire et combler ma curiosité ! _ que je pouvais glaner sur le web concernant à la fois les précédents enregistrements sur vinyle _ et non CD, avant l’ « Adriano 4«  (EPRC 0054) que je ne cesse de passer en boucle sur ma platine ; et qui a été enregistré (magnifiquement !) à Gand du 5 au 8 septembre 2020… _ de l’excellentissime Dionysos Now ! de Tore Tom Denys : « Adriano 1 » (EPRC 0041), « Adriano 2 » (EPRC 0043) et « Adriano 3 » (EPRC 0047), ainsi que les diverses vidéos de concerts de l’église Saint-Jacques, à Gand _ mais aussi en d’autres lieux encore, toujours à Gand (au passage, pourquoi à Gand, plutôt, par exemple, qu’à Bruges ???)… _, et de la Scuola grande di San Rocco, à Venise, en remarquant au passage que les divers disques, vinyle comme CD, comportaient tous _ et donc chacun des quatre « Adriano«  de Dionysos Now ! parus à ce jour : les trois vinyle comme le CD ! _, moins de pièces que ce qui était pourtant accessible sur le web _ et pourquoi donc cela ?..

De même que je m’efforçais de rechercher quels étaient, lors de chacune de ces performances d’enregistrements, quels étaient chacun des chanteurs composant chaque fois l’Ensemble Dionysos Now ! _ les invariables étant le ténor autrichien Bernd Oliver Frölich, le baryton-basse anglais Tim Scott Whitheley, et le belge natif de Roeselare (en 1973) Tore Tom Denys, ténor et le chef de l’ensemble Dionysos Now ! Et les autres chanteurs variant, en fonction je suppose, de leurs disponibilités… Ce qui me prenait aussi du temps. Et je ferai le point sur cela en un prochain article, à venir très bientôt… Roeselare étant aussi la cité natale d’Adriaen Willaert !

D’autre part,

c’est ce matin même que je me suis décidé à bien mieux passer en revue de mes divers rangements de CDs, et que j’ai eu la surprise de retrouver, tout au bas d’une haute pile de CDS Hyperion, le superbe (!!!) CD « Willaert Missa Mente Tota & Motets« , soit le CD Hyperion CDA67749, par l’Ensemble Cinquecento, enregistré à St Wolfgang-bei-superbe Weitra, en Autriche, du 19 au 21 juin 2009,

en découvrant aussi que parmi ses 6 interprètes figuraient déjà, en 2009 donc, le contreténor suisse _ né à Berne le 15 septembre 1985 _ Terry Wey _ présent au superbe concert filmé à l’église Saint-Jacques, à Gand, le 27 décembre 2020 _, le baryton-basse anglais _ né à York en 1980 _Tim Scott Whiteley, ainsi que le belgo-flamand _ né à Roeselare-Roulers (à peu près à mi-chemin entre Lille, Bruges et Gand) en 1973, et créateur et chef, depuis 2020, du merveilleux Dionysos Now ! _ Tore Tom Denys :

il va donc me falloir très vite faire le point sur l’historique de ces divers ensembles de musique de la Renaissance que sont d’une part Cinquecento Renaissance vokal, formé à Vienne depuis 2004, et d’autre part, depuis 2020, Dionysos Now ! 

À suivre…

Ce lundi 7 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Autres découvertes autour du legs discographique du magnifique Lars Vogt (1970 – 2022) : la passionnante collection des CDs enregistrés live au Festival Spannungen de Heimbach, et publiés par le label Avi Music…

09juil

Dans la continuité de mes recherches signalées en mon article d’hier samedi 8 juillet « « ,

après m’être penché sur la _ somptueuse ! _ série des CDs de Lars Vogt publiés _ depuis octobre 2012 _ par le label Ondine,

je me suis concentré sur la série des CDs de Lars Vogt enregistrés live en son Festival Spannungen, à Heimbach, et publiés _ depuis 2000 _ par le label Avi Music,

et que je me suis efforcé de me procurer à leur parution à partir de 2009, à la suite du choc de l’enchantement éprouvé à l’audition, au mois de novembre 2009, de l’imposant _ et très généreux _ coffret « Spannungen : Musik im Kraftwerk Heimbach – Limited Edition – Kammermusik – Chamber Music«  de 14 CDs Avi Music 8553100, ainsi que je l’ai signalé en mon article du 14 novembre 2009 : « «, dont voici le passage dans lequel je fais part des étapes qui m’ont mis sur la voie de la commande de cet impressionnant coffret :

« L’écoute véritablement « enchantée«  _ cf mon article du 17 octobre dernier « Le Bonheur de Félix Mendelssohn« d’abord du CD AVI 8553163 « Mendelssohn-Enescu Octets for strings » enregistré en « Live » au festival « Spannungen » de Heimbach les 11 et 12 juin 2008 ; puis, quelques jours plus tard, grâce à la compétence de Vincent Dourthe, du double CD AVI 553049 « Brahms Piano Quintet op. 34 – Sextett op. 36 » enregistré « Live » au festival « Spannungen » de Heimbach les 6 et 12 juin 2005 _ cf mon article du 20 octobre suivant : « Aimez-vous Brahms ? à la folie douce« ; et  j’en conseille très vivement la lecture, presque quatorze années plus tard (2009/2023), car s’y détaillent les degrés de ma découverte enchantée du « Spannungen Festival » de Heimbach, ainsi que celle de ce prodigieux magicien de la musique qu’est le magnifique Lars Vogt a amené ma curiosité (boulimique) à rechercher d’autres merveilles enregistrées (pour le disque !) à ce « Chamber Music Festival » intitulé « Spannungen« , à la centrale hydro-électrique (« Kraftwerk« ) de Heimbach, dans les montagnes de l’Eifel. »

C’est donc très précisément au mois d’octobre 2009 que j’ai fait la connaissance, par le _ splendide, magique !!! _ CD « Mendelssohn-Enescu Octets for strings » _ un très impressionnant chef d’œuvre d’interprétation ! _, puis par le _ tout aussi stupéfiant ! _ CD « Brahms Piano Quintet op. 34 – Sextett op. 36 » _ Lars Vogt y tient, et comment !, la partie de piano de ce Quintette avec piano Op. 34 de Johannes Brahms _, du Spannungen Festival de Heimbach, et de son directeur musical et pianiste _ d’exception ! _, le merveilleux et génial Lars Vogt…

Et c’est ainsi que, ce 9 juillet 2023, le site du Festival Spannungen, consulté et scruté, m’a aidé à découvrir l’existence d’un CD _ le CD « Piano Trios Smetana – Ravel – Watkins«  Avi Music 8553260 _ enregistré lors de la session du Festival de juin 2011, et publié par le label Avi Music le 13 juillet 2012, qui avait échappé à ma vigilante attention ;

alors que ma discothèque personnelle comprend jusqu’ici _ en plus du coffret de 14 CDs paru en 2007 _ 15 CDs d’enregistrements live de musique de chambre _ entre amis passionnés… _ au Spannungen Festival de Heimbach :

un CD Brahms (paru en 2005) ;

un CD Dvorak (paru en 2008) ;

un CD Mendelssohn – Enescu (paru en 2008) ;

un CD Schubert – Widmann (paru en 2009) ;

un CD Tchaikovski – Shostakovich (paru en 2010) ;

un CD Spohr – Ibert – Janacek – Widmann paru en  2012) ;

mais pas le CD Smetana- Ravel – Watkins (paru en 2012) ;

un CD Boulanger – Debussy -Hindemith (paru en 2012) ;

un CD Mahler (paru en 2014) ;

un CD Rachmaninoff (paru en 2014) ;

un CD Verdi – Dvorak (paru en 2015) ;

un CD Weber – Saint-Saëns – Klughart – Krein (paru en 2015) ;

un CD Mendelssohn – Penderecki (paru en 2016) ;

un CD Nielsen – Prokofiev (paru en 2016) ;

un CD Tchaikovsky – Borodin (paru en 2018) ;

et un CD Gliere – Shostakovich – Hahn (paru en 2018).

Ce CD manquant en ma collection, intitulé « Piano Trios« ,

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comporte en effet

_ le Piano Trio in G minor, Op. 15, de Bedrich Smetana, interprété par Antje Weithaas, violon, Marie-Elisabeth Hecker, violoncelle, et Huw Watkins, piano ;

_ le Piano Trio in A minor, de Maurice Ravel, interprété par Florian Donderer, violon, Tanja Tetzlaff, alto, et Lars Vogt, piano ;

_ et le Trio for clarinet, viola and piano de Huw Watkins, interprété par Sebastian Manz, clarinette, Tanja Tetzlaff, alto, et Huw Watkins, piano.

À suivre…

Ce dimanche 9 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

En continuant l’exploration du legs discographique du merveilleux Lars Vogt (1970 – 2022) : le stupéfiant CD « Schumann Violin Sonatas » de Lars Vogt et Christian Tetzlaff, paru au mois de septembre 2013…

06juil

En poursuivan l’élan d’enthousiasme _ et de curiosité _ de mon article du 28 juin dernier « « ,

je me suis très vite aperçu que dans ma collection personnelle des CDs Ondine de Lars Vogt _ qui sont au nombre de 15 à avoir été enregistrés, entre la séance première du 27 juin 2011, à Brême (pour les deux premiers parus pour le label Ondine, les CDs Ondine ODE 1204-2 (Mozart) et ODE 1205-2 (Schumann), et la dernière séance du 5 novembre 2021, à Paris (pour le tout dernier paru pour le label Ondine, le CD Ondine ODE (Mendelssohn)… _manquaient encore _ sur les 17 CDs Ondine de Lars Vogt parus _ les deux premiers enregistrés par Lars Vogt _ avec Christian Tetzlaff, les deux _ pour le label Ondine.

Soient le CD des « Sonatas for Piano and Violin » de Mozart (ODE 124-2), ainsi que le CD des « Violin Sonatas » de Schumann (ODE 125-2),

qui ont été _ et je m’en suis tout de suite avisé _ enregistrés ensemble, mais toutefois _ et pour des raisons que j’ignore _ en deux temps, à Brême :

une première session avec la sonate K. 454 de Mozart et la sonate n°2 , Op. 121, de Schumann) s’est en effet déroulée du 27 au 30 juin 2011 ;

puis une seconde session avec les sonates K. 379 et K. 526 de Mozart et les sonates n°1, Op. 105 et n°3, WoO 2, de Schumann s’est déroulée du 23 au 25 avril 2012 _ ces enregistements de 2011 et 2012 étant parus en 2 CDs séparés, l’un, le CD Mozart ODE 1204-2, au mois d’octobre 2012, et l’autre, le CD Schumann ODE 1205-2, au mois de septembre 2013.

Aujourd’hui,

je désire simplement me faire d’abord l’écho de l’enchantement très vif éprouvé immédiatement à l’écoute de ce CD Schumann ODE 1205-2 _ paru, donc, au mois de septembre 2013, mais qui avait jusqu’ici échappé à mon  attention…

Lars Vogt et Christian Tetzlaff y sont tout simplement _ et pour l’éternité _ merveilleux !

 

Avec, pour le plaisir d’en partager ici l’écoute,

ce podcast (d’une durée de 13′ 35) du « I. Ziemlich lang sam – lebhaft« , de la Sonate pour violon n°2, Op. 121, de Robert Schumann, mis en ligne par Ondine le 24 septembre 2013 ;

suivi de ce podcast (de 5’18) du « III. Leise, einfach » de cette même Sonate n°2, Op. 121 ;

ainsi que ce podcast (d’une durée de 7′ 12) du « I. Ziemlich langsam – lebhaft » de la Sonate n°3 WoO 2 ;

suivi de ce podcast (de 2′ 23) du « II. Intermezzo: Bewegt, doch nicht zu schnell » de cette même Sonate n°3 Wo02 ;

et ce podcast (de 6′ 47) du « IV. Finale: Markirtes, ziemlich lebhaftes Tempo » de cette même Sonate n°3 WoO2.

Et avec aussi,

mais cette fois seulement pour l’anecdote,

cette vidéo _ d’une durée de 6′ 11 _, de l’incident d’un mémorable « page-turning disaster » lors d’un concert de Lars Vogt et Christian Tetzlaff, à la Sendesaal de Brême avec l’intervention de la merveilleuse Anna Reszniak en tourneuse de pages de luxe ; Anna Reszniack étant aussi l’épouse de Lars Vogt… _, lors de l’interprétation du Scherzo composé par Johannes Brahms pour la fameuse « F.A.E. Sonate«  WoO 2 dédiée à Joseph Joachim (dont les 4 mouvements sont l’œuvre d’Albert Dietrich, pour le premier, Robert Schumann, pour le second et le quatrième, et Johannes Brahms, pour le troisième

_ cette « F.A.E. Sonate«  fut interprétée pour la première fois au domicile de Robert et Clara Schumann le 28 octobre 1853, par Clara Schumann au piano et Joseph Joachim, au violon ; et à ces deux mouvements pour cette « F.A.E. Sonate«  offerte à Joseph Joachim, Robert Schumann en a très vite adjoint deux autres, formant cette désormais cataloguée « Sonate n°3 WoO 2«  de Robert Schumann, qui fut achevée de composer dès le 1er novembre 1853 ; mais qui, un peu étrangement, n’a pas été retenue dans le catalogue des œuvres de Robert Schumann réalisé conjointement par Clara Schumann et Johannes Brahms ;

de fait, cette Sonate pour violon et piano n°3 de Robert Schumann, cataloguée désormais sous l’appellation de « Sonate n°3 WoO 2« , n’a été que très tardivement publiée : en 1956…

Quant au Scherzo de Brahms formant le troisième mouvement de l’initiale « F.A.E. Sonate » composée pour Joseph Joachim en 1853, il figure bien, en conclusion, à la toute dernière plage, la plage n° 11, du merveilleux CD Ondine ODE 1284-2 « Brahms The Violin Sonatas«  de Christian Tetzlaff et Lars Vogt, enregistré à la Sendesaal de Brême du 24 au 26 août 2015 ; mais ce podcast-ci de ce CD Ondine ODE 1284-2 ne comporte hélas pas ce Scherzo du 3ème mouvement de la « F.A.E. Sonate« , qui conclut pourtant le CD Ondine ODE 1284-2 pour accéder ici à ce Scherzo de Brahms interprété par Christian Tetzlaff et Lars Vogt, il faut donc se reporter à la vidéo de la conclusion du concert donné par les mêmes Christian Tetzlaff et Lars Vogt au mois d’octobre 2015, également à la Sendesaal de Brême, avec la violoniste et chef d’orchestre Anna Reszniak en tourneuse de page de luxe : un bien précieux document-vidéo…

 

Ce jeudi 6 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Dans la discothèque

01avr

C’est assurément un plaisir que de retrouver, en les recherchant dans le désordre des piles de sa discothèque _ faute de prendre le temps qu’il faudrait afin de procéder enfin à son rangement systématique… _, des CDs qu’on n’a pas trop l’habitude d’écouter, mais qu’on se souvient bien d’avoir eus dans ses mains ; et de les avoir écoutés et appréciés…

Ainsi, hier soir

et cet après-midi même.

Hier soir,

en creusant autour des émouvants concerts que Philippe Sands organise avec ses amis, en l’occurrence le baryton-basse Laurent Naouri et le pianiste (de jazz) Guillaume de Chassy,

puis en surfant un peu sur le web _ il était tard _,

je tombe sur la vidéo d’une superbe interprétation d’une chanson, en russe, qui ressemble à une comptine, avec onomatopées, par Laurent Naouri et Guillaume de Chassy.

De fait, la vidéo mentionneun titre générique : Imaginary Songs,

ainsi que le nom de Prokofiev ;

et plus précisément, en anglais, encore ceci :

« Guillaume de Chassy, Laurent Naouri, Thomas Savy, Arnault Cuisinier. Sergei Prokofiev : transcriptions & improvisations _ au pluriel, donc _ from : piano sonata N°6 (2d mvt) / violin concerto N°1 (1st mvt) / piano concerto N°2 (1st mvt). Texts from : Russian nursery rhyme/Alexander Pushkin /Sergei Esenin. Excerpts from the album BRIDGES (Alpha-Classics, 2015) ».

Creusant un peu plus avant,

je repère de quel CD Alpha il s’agit là :

le CD Alpha 210 (paru en 2015) Eisler Prokofiev intitulé _ en effetBridges,

avec de, ou d’après, Hanns Eisler,

deux chansons extraites de son Hollywood Songbook (L’Automne californien et An den Kleinen Radioapparat),

mais aussi cinq Improvised Variations _ avec intervention de Guillaume de Chassy ? _, intitulées Bridges,

et numérotées de 1 à 5

(sur, successivement, An den Kleinen Radioapparat, Die Landschaft des Exils, Frühling, Hollywood Elegie II et Speisekammer 1942) ;

puis, d’après Sergei Prokofiev, cinq Transcriptions & Improvised Variations _ dues, toujours à Guillaume de Chassy ? _, et intitulées à nouveau Bridges,

et numérotées cette fois de 6 à 10.

Les trois extraits de la vidéo regardéeet admirée ! _ hier soir sur youtube,

concernent trois de ces Bridges-là, d’après Prokofiev,

celles numérotées 8, 7 et 10, par Guillaume de Chassy ;

et donc,

si l’on suit l’ordre d’interprétation de la vidéo de ces transcriptions et improvisations,

celle intitulée par Guillaume de Chassy Bridge 8 Nursery Rhyme, d’après le second mouvement de la sonate pour piano n°6 de Prokofiev ; et avec des paroles d’une nursery rhyme russe ;

celle intitulée Bridge 7 Evening Star, d’après le premier mouvement du premier concerto pour violon de Prokofiev ; et avec des paroles d’après Alexandre Pouchkine ;

et enfin celle intitulée Bridge 10 Autumn, d’après le premier mouvement du second concerto pour piano de Prokofiev ; et avec des paroles d’après Serge Essenine.

Ainsi Guillaume de Chassy a-t-il transcrit (puis improvisé sur) ces pièces instrumentales de Prokofiev, pour la voix,

en y adaptant des poèmes russes…

Mon second exemple, lui, concerne, cet après-midi, l’écoute de 16 h à 18 h, de l’émission La Tribune des Critiques de disques,

consacrée aujourdhui aux Comptines (Rikadla) de Leos Janacek.

Et il se trouve que sur les six interprétations (entre 1972 et 2015) proposées au disque,

ma préférée _ et de loin ! _, et qui l’a emporté _ haut-la-main _, tant auprès des trois critiques que du public,

est celle du CD Alpha 219 : Leos Janacek, Rikadla, par le Collegium Vocale Gent, le Het Collectief, dirigés par Reinbert de Leeuw,

un CD publié en 2015 également.

Retrouver au sein de sa discothèque ses CDs il y quelque temps écoutés,

est, pour le mélomane passionné, un plaisir supplémentaire !



Ce dimanche 1er avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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