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Suite du brillantissime parcours Mozart de Maxim Emelyanychev avec l’excellentissime il pomo d’oro : un merveilleux CD jaune après le splendide CD rouge…

28déc

Après le splendide CD rouge Aparté AP 307 _ cf mes 2 articles « «  et «  » des 3 et 4 février derniers _,

voici aujourd’hui un merveilleux CD jaune Aparté AP 328, comportant les symphonies n° 29 en la majeur K. 201 et n° 40 en sol mineur K. 550, entrecoupées par le concerto pour hautbois et orchestre en ut majeur K. 314, avec le hautboïste Ivan Podyamos, par le formidable Maxim Emelyanychev dirigeant le décidément excellentissime il pomo d’oro…

Avec le commentaire toujours bien affuté qu’en donne sur son site Discophilia l’excellent Jean-Charles Hoffelé, sous le titre « Mozart II » :

MOZART II

La retenue pourra surprendre. Guido Cantelli commençait la 29e Symphonie dans un grand soleil, Maxim Emelyanychev qui l’a choisie pour ouvrir le second volume de son intégrale _ voilà ! _ la débute dans un clair-obscur qui donne le ton : l’Allegro moderato gardera, dans son tempo savamment soupesé, cette ombre _ voilà… _ que personne à vrai dire, de Böhm à Harnoncourt, n’y a osée. L’Andante plussoiera, dix minutes !, chantant comme un nocturne, archets légers, mais phrasés un peu nostalgiques, une petite sérénade sous une lune voilée.

Volonté trop nette de se singulariser ? En rien. Le jeune chef russe opte pour le demi-caractère, exactement l’esthétique de la 40e Symphonie qui referme l’album dans un geste plus conquérant certes, mais pas moins lyrique _ en effet. La cohérence du programme, qui mène de Salzbourg à Vienne, est évidente. La qualité de l’interprétation, et simplement du jeu des musiciens italiens, parle d’elle-même _ oui ; et c’est là tout à fait là le juste accent qu’il faut !

Ce Mozart-là, qui ne prend en compte que de manière indicative les principes de l’interprétation historiquement informée, est aussi surprenant dans le paysage d’aujourd’hui que divinement musical _ oui !!! _, ce qu’illustre un agreste Concerto pour hautbois, lyrique lui aussi, sur les pointes, avec un merveilleux soliste qui fait de sa cadence une aria que _ la délicieusement taquineDespina aurait pu chanter.

LE DISQUE DU JOUR

Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)


Symphonie No. 29 en la majeur, K. 201
Concerto pour hautbois et orchestre en ut majeur, K. 314
Symphonie No. 40 en sol mineur, K. 550

Ivan Podyomov, hautbois
il pomo d’oro
Maxim Emelyanychev, direction

Un album du label Aparté 328

Photo à la une : le claviériste et chef d’orchestre Maxim Emelyanychev – Photo : © Tessa Posthuma de Boer

Ce jeudi 28 décembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maxim Emelyanychev et il pomo d’oro en extraordinaire état de grâce dans les Symphonies n°1 (« the beginning ») et n°41 (« the end ») de Mozart : un sublimissime (de vie !) CD Aparté AP 307 ; ou la pressante question de l’énigme de l’idiosyncrasie du style…

04fév

Ce que j’ai, bien à tort _ et gravement, j’en demande pardon ! _, négligé de dire dans mon article d’hier « « ,

c’est que Maxim Emelyanychev, non seulement est absolument magnifique en la grâce ultra-vivante et justissime de son jeu si fin, si vif et si pleinement « mozartien » au pianoforte _ cf la vidéo (de 6′ 39) du sublime adagio du 23e Concerto en la majeur K. 488, achevé de composer le 2 mars 1786 ; interprétation à comparer avec celle de cette vidéo du même adagio par Andreas Staier et Le Concert de la Loge dirigé par Julien Chauvin : l’adagio tendrissime de Maxim Emelyanychev est sans la moindre complaisance pré-romanticissante, encadré qu’il est par deux sublimes (eux aussi) jubilatoires allegros ; quelle merveille !.. _mais qu’il est peut-être plus encore absolument transcendant et magistral dans la conduite si merveilleusement « naturelle » de jubilatoire _ enthousiasmante ! _ évidence de son superbe orchestre d’instruments anciens _ quelle saveur extraordinaire révèle ici chacun des instruments ainsi joués par de tels si magnifiques et parfaits instrumentistes ! _ qu’est ce magique il pomo d’oro…

Ces deux premières symphonies de Mozart données-enregistrées ici, soient la première K. 16, en mi bémol majeur, de 1764, et la quarantième et ultime K. 551, en ut majeur, « Jupiter« , de l’été (août) 1788, n’ont probablement jamais connu jusqu’ici de pareille si juste, vivante et profondément marquante incarnation au disque, en ce magique _ oui ! _ CD Aparté AP 307.

Et ne pas mettre l’accent là-dessus serait la plus terrible injustice à l’égard de ce génial chef si parfaitement musicien qu’est Maxim Emelyanychev ;

ainsi qu’à l’égard aussi, bien entendu, de chacun des membres présents ici de ce formidable ensemble qu’est décidément, CD après CD, cet extraordinaire il pomo d’oro

Le principal et fécondissime apport de ce début de réalisation de ce projet d’exploration symphonique mozartien de Maxim Emelyanychev, est de si bien ici s’approcher, et nous donner à ressentir, bel et bien, en cette recherche interprétative effective _ les enregistrements de ce CD Aparté ont été réalisés sous la direction artistique de Nicolas Bartholomée à Paris, en l’église Notre-Dame du Liban, du 28 au 30 juin 2022 : c’est l’excellent Nicolas Bartholomée qui avait été le directeur artistique de l’enregistrement, à Saint-Michel-en-Thiérache, du CD de la Simphonie du Marais « Un Portrait musical de Jean de La Fontaine« , l’été 1995 : j’étais présent tout au long des séances d’enregistrement ; et cela m’avait, bien entendu passionné ! _, ce qui constitue la génialissime idiosyncrasie mozartienne,

de son départ _ tout du moins pour ce qui concerne ici le volet de l’œuvre symphonique, qui va du K. 16, noté en 1764, au K. 488, noté en 1788… _, à son apogée,

tout du moins pour ce qui concerne le volet symphonique de l’œuvre de Mozart…

C’est-à-dire plus précisément en s’interrogeant, au plus près de la musique symphonique ainsi notée au vol de la composition par Mozart, sur ce qui, en le K. 16 de 1764, anticipe en quelque sorte déjà tout le reste _ symphonique, donc, mozartien _ qui suivra, année après année ;

et, de même, sur ce qui est venu nourrir, infinitésimalement, au fil de la succession des œuvres réalisées, au fil des ans, cet absolu chef d’œuvre symphonique étourdissant-éblouissant qu’est cette radieuse Symphonie « Jupiter » K. 551 d’août 1788…

Ou encore,

puisque, selon l’intuition justissime de ce contemporain de Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – 5 décembre 1791) qu’a été Buffon (7 septembre 1707 – 16 avril 1788) _ son magnifique « Discours sur le style » a été prononcé à l’Académie française le jour de sa réception, le 25 août 1753 _« le style, c’est l’homme même« ,

qu’est ce donc qui constitue et crée l’essence la plus fondamentale et si reconnaissable _ quasi instantanément à l’écoute ! _ de ce miraculeux rayonnant _ mais pas jusqu’à l’insolence… _ style mozartien _ tel qu’a pu en baver de jalousie le moins génial, plus laborieux, Antonio Salieri, comme est venu le figurer l‘ »Amadeus » de Milos Forman, en 1984… 

Nul doute, déjà, que Maxim Emelyanychev, dans Mozart, ici, comme en d’autres de ses explorations du champ musical, nous réserve encore maintes merveilleuses découvertes et surprises de révélations _ mais oui, à ce point ! _ des œuvres, par sa si vivante et jubilatoire interprétation…

Mais, déjà, et pour aujourd’hui :

« Chapeau, Messieurs, bien bas, à vous tous, superbes interprètes » de ce grand « PETIT DISQUE ROUGE » d’Aparté…

….

Ce samedi 4 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maxim Emelyanychev en état de grâce, sur un pianoforte Conrad Graf, dans le 23e Concerto K. 488 de Mozart, avec son plus que jamais magnifique orchestre il pomo d’oro…

03fév

C’est un Maxim Emelyanychev en véritable état de grâce, sur un splendide pianoforte Conrad Graf, dans le 23e Concerto K. 488 de Mozart, et conduisant son décidément merveilleux orchestre il pomo d’oro,

que vient nous proposer un transcendant album inaugural _ Aparté AP 307 _, intitulé « the beginning and the end », d’une mieux que prometteuse intégrale à venir des 41 Symphonies de Mozart _ avec ici la (toute première)  Symphonie n°1 K. 16 et la (dernière) Symphonie n°41 (« Jupiter« ) _,

comportant aussi, pour chaque parution de 2 Symphonies, un bonus,

tel ici ce sublime, radieux et merveilleusement intime tout à la fois, Concerto n°23 ;

à preuve, ici, cette extraordinaire vidéo (de 6′ 39) du sublime adagio…

Avec aussi l’assentiment de Jean-Charles Hoffelé, en son excellent article « Le petit disque rouge » d’avant-hier 1er février : 

LE PETIT DISQUE ROUGE

On n’y prendrait pas garde, l’éditeur ayant fait abus de discrétion, mais c’est bien le premier volume d’une nouvelle intégrale _ voilà! _ des symphonies de Mozart que je tiens dans mes mains, petit disque rouge logué d’un M graphique.

Surprise, Nicolas Bartholomée a confié ce projet au génie polymorphe de Maxim Emelyanychev, aussi à l’aise chez Haendel (sa Theodora, ici) que chez Beethoven : pour le même label, rappelons sa stupéfiante Eroica.

Sa battue vive, son sang neuf _ oui ! _ irrigue la première et la dernière symphonie, la K. 16 jouée comme une ouverture d’opéra, donne le signal d’un disque festif _ c’est cela ! _, dont l’apothéose, une Jupiter tonnante _ oui _, créera la stupeur.

Pourtant, la perle du disque _ nous y voici ! _ est ailleurs, pas une symphonie, mais un concerto. Dans sa note d’intention, Maxim Emelyanychev indique qu’à chaque volume une œuvre choisie hors du corpus symphonique viendra faire diversion _ si l’on peut dire ainsi…

Le voilà qui s’assoit au clavier de la belle copie d’un Conrad Graf signée par Chris Maene pour envoler _ voilà ! _ un jouissif _  oui !23e Concerto, solaire _ oui _, irrésistible d’élan _ oui ! _ et de fantaisie _ et de tendresse aussi _, Allegro élégant, brodé de nostalgies, Andante tendre _ voilà ! _ avec des airs de sérénade, Finale qui court la poste _ comme cela se doit… _ et où bondit Cherubino, quelle fête ! _ fête splendide, voilà !

Vite la suite, et d’autres concertos !

LE DISQUE DU JOUR

Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)


The Symphonies, Vol. 1: the beginning and the end


Symphonie No. 1 en mi bémol majeur, K. 16
Concerto pour clavier et orchestre No. 23 en la majeur, K. 488
Symphonie No. 41 en ut majeur, K. 551 « Jupiter »

il pomo d’oro
Maxim Emelyanychev, pianoforte, direction

Un album du label Aparté AP307

Photo à la une : le pianofortiste et chef Maxim Emelyanychev – Photo :
© DR

Un CD de bonheur mozartien tout simplement magistral !

Et qui vient nous extraire, au moins le temps de son écoute, de la morosité adipeuse de ce pauvre hiver-ci…

Un CD indispensable, donc !!!

Ce vendredi 3 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un haute-contre tout à fait délectable : Jakub Jozef Orlinski, avec Il Pomo d’Oro et Maxim Emelyanychev

20déc

Parmi les haute-contre

de l’actuel marché discographique,

Jakub Jozef Orlinski

vient de nous offrir 2 deux CDs de la meilleure qualité,

écoutables sans grimaces ni lassitude, et encore moins ennui,

mais avec un plaisir constant

et renouvelé ;

Jakub Jozef Orlinski, donc, 

avec ses CDs

Anima sacra _ le CD Erato 0190295633745 _, en 2018,

et Facce d’amore _ le CD Erato 0190295423384 _, cet automne 2019.

Et ces deux fois

avec l’orchestre baroque Il Pomo d’Or,

dirigé par Maxim Emelyanychev _ excellents.

Le premier

dans un répertoire sacré

_ avec des pièces chantées en latin (8) ou en italien (2),

de Fago, Sarro, Flo, Schiassi, Durante, Terradellas, Heinichen, Zelenka et Hasse _,

le second

dans des airs d’amour d’opéras

_ en italien seulement (13),

de Cavalli, Boretti, Bononcini, Alessandro Scarlatti, Orlandini, Predieri, Conti, Haendel et Hasse.

Un seul compositeur commun aux deux CDs, Johann Adolf Hasse.

Bravo les artistes !!!!

Ce vendredi 20 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un compositeur à découvrir : Nicola Fago (1677 – 1745), dans le superbe CD « Anima sacra », de Jakub Jozef Orlinski et Il Pomo d’Oro

31oct

Autant j’avais été déçu par le précédent CD de Jakub Jozef Orlinski,

le CD Händel Enemies in love _ le CD ËVOE 005 _ ;

autant cette fois-ci,

pour le CD Anima sacra _ un CD Erato 0190295633745 _,

avec des œuvres sacrées 

_ surtout en latin, sauf 4 en italien _

de compositeurs moins connus,

tels que,

ayant officié surtout à la cour de Naples,

Nicola Fago (1677 – 1745),

Domenec Tarradellas (1711 – 1751),

Domenico Sarro (1679 – 1744),

Francesco Feo (1691 – 1761),

Gaetano Maria Schiassi (1698 – 1754),

ou même Francesco Durante (1684 – 1755) ;

sont un peu mieux connus,

ayant officié à la cour de Dresde,

Johann David Heinichen (1683 – 1729),

Jan Dismas Zelenka (1679 – 1745)

et Johann Adolf Hasse (1699 – 1783)

_ ce dernier faisant la jointure entre Naples et Dresde… _,

je suis très chaleureusement emballé…


Ce sont toutes des musiques sacrées _ vraiment splendides ! _ de la première moitié du XVIIIème siècle.

Le très bon orchestre baroque Il Pomo d’Oro

est dirigé par le brillant jeune chef russe

Maxim Emelyanychev.

Et dans ce très bon et très original programme,

je recommande tout spécialement

les trois oeuvres découvertes

et données ici du napolitain Nicola Fago :

Alla gente a Dio diletta (de Il Faraone sommerso, oratorio représenté en 1709),

Confitebor tibi, Domine,

et Tam non splendet sol creatus.

L’intensité de la beauté en est profondément émouvante !

Nicola Fago : un compositeur (1677 – 1745) à retenir…


Ce mercredi 31 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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