Posts Tagged ‘Saint-Emilion

Trois lumineuses parutions aux passionnantes Editions du Canoë (de Colette Lambrichs) : de Youssef Ishaghpour, « Le Poncif d’Adorno – Le poème après Auschwitz » et « Rothko – une absence d’image : la lumière de la couleur » ; et de Michel Butor & Carlo Ossola, « Conversation sur le temps »…

25oct

ainsi que l’invitation à assister, demain jeudi 26 octobre à 19h 30, à la Librairie Les Champs magnétiques, dans le 12e arrondissement à Paris, à la présentation du livre, toujours de Youssef Ishaghpour, « Rothko – une absence d’image : la lumière de la couleur« ,
tous aux Éditions du Canoë, de Colette Lambrichs,
m’ont fait répondre aussitôt ceci à Colette :  
À propos de Bernard Plossu et de sa longue amitié avec Michel Butor (Mons-en-Barœul, 14 septembre 1926 – Contamine-sur-Arve, 24 août 2016), simplement ceci,
chère Colette : 
 
ce lien https://www.mollat.com/podcasts/bernard-plossu au podcast de mon entretien avec Bernard Plossu dans les salons Albert Mollat, le 31 janvier 2014 :
 
 
 
 
Je vais bien sûr lire avec très grand plaisir l’entretien (à Saint-Émilion, le 28 mai 2011) de Carlo Ossola avec Michel Butor,
et en dirai un mot aussi à l’ami bruxellois Pascal Chabot…
 
Bonne rencontre parisienne, bien sûr, demain soir jeudi à la librairie Les Champs magnétiques autour du sublime Mark Rothko (Dvinsk, 25 septembre 1903 – New-York, 25 février 1970),
et du « Rothko, une absence d’image – lumière de la couleur » que lui a donc consacré Youssef Ishaghpour (Téhéran, 14 mars 1940 – Paris, 15 octobre 2021)
 
Francis
Ce mercredi 25 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un premier listing de mes articles sur (et podcasts de mes entretiens avec) le philosophe et ami bruxellois Pascal Chabot : pour préparer notre entretien à venir, à la Station Ausone à Bordeaux, le mardi 22 novembre 2022, à propos de l’ensemble de son parcours philosophique pour penser le réel…

25août

Afin de réaliser un point un peu substantiel sur le parcours philosophique de Pascal Chabot,

et préparer ainsi l’entretien que j’aurai avec lui à la Station Ausone le mardi 22 novembre prochain, dans le cadre de la saison 2022-2023 des conférences de notre Société de Philosophie de Bordeaux,

et en même temps que je procède à une lecture-relecture suivie de l’ensemble de son œuvre philosophique,

en commençant par son « L’Âge des transitions » de 2015 _ je viens de le relire aujourd’hui _,

je commence par passer en revue les articles de mon blog que je lui ai consacrés jusqu’ici :

0) _ d’abord, le passage très admiratif concernant le magistral « Global burn-out » de Pascal Chabot _ paru le 4 mars 2013 : un ouvrage tout à fait incisif qui m’a considérablement marqué et enthousiasmé par l’acuité et finesse de sa formidable lucidité vis-à-vis du réel qui est le nôtre ! _,

dans l’article du 25 avril 2013 « « …

0 bis) _ mais aussi cette première rencontre, chaleureuse et très positive _ nous avions immédiatement sympathisé et échangé nos coordonnées _, le 28 mai 2016, à Saint-Émilion, avec Pascal Chabot, lors de l’édition 2016 du Festival Philosophia de Saint-Émilion, dont le thème était cette année-là « la culture« ,

après avoir assisté à sa conférence, passionnante, intitulée « La Pédagogie intéresse-t-elle les philosophes ?« …

1) _ ensuite, la présentation de sa conférence « Le Système, les Ultra-Forces et le Soi » du dimanche 25 mai 2018 à Saint-Émilion dans la salle des Dominicains _ qui exposait en les explicitant les conclusions principales de son lumineux travail de 2017 « Exister, résister _ ce qui dépend de nous«  _,

au sein de l’article du 27 mai 2018 consacré à une présentation du programme de l’édition 2018 du Festival Philosophia de Saint-Émilion, sur le sujet de « La Vérité« , in l’article « « …

Et ce fut là notre seconde rencontre, toujours à Saint-Émilion, et à nouveau à l’occasion du Festival Philosophia.

2) _ une présentation rapide de « L’Homme qui voulait acheter le langage« , drame philosophique de Pascal Chabot, paru en 2018,

dans l’article du 15 septembre 2018 « « …

3) _ le podcast de mon entretien avec Pascal Chabot (de 49′) le 20 septembre 2018 au Studio Ausone à propos de son « L’Homme qui voulait acheter le langage _ drame philosophique« .

Et ce fut bien évidemment là, à la Station Ausone de la librairie Mollat à Bordeaux, bien davantage qu’une troisième rencontre, mais un entretien très détaillé…

4) _ l’article du 21 septembre 2018 « « …

5) _ la mention de ce podcast du 20 septembre 2018, que je viens de citer,

au sein de l’article du 6 avril 2022 « « ,

comportant un commode listing récapitulatif de l’ensemble de mes entretiens qui ont été vidéo et podcastés…

6) _ l’annonce de la conférence-entretien de Pascal Chabot (avec Martin Legros) intitulée « Petite métaphysique de la Terre »  _ et regarder ici la vidéo de cet entretien de 64′ _ le samedi 28 mai 2022 à la salle des Dominicains à Saint-Émilion, au cours de l’édition 2022 du Festival Philosophia de Saint-Émilion, et pour une quatrième rencontre, à nouveau à Saint-Émilion, et toujours pour Philosophia,

in l’article du 23 mai 2022 « « …

7) _ l’article du 25 mai 2022 « « , à propos de son excellentissime « Avoir le temps _ essai de chronosophie« … 

8) _ un premier très rapide schéma de regard panoramique sur le parcours de penser de Pascal Chabot,

in l’article _ immédiatement en suivant _ du 26 mai 2022 « « …

9) _ une lecture de l’important et très éclairant « Traité les libres qualités » de Pascal Chabot,

en mon article du 27 mai 2022 « « …

10) _ l’article immédiatement rétrospectif _ et enchanté ! _ de mes deux rencontres ce samedi 28 mai 2022 au Festival Philosophia 2022 à Saint-Émilion, avec mes amis Pascal Chabot et Karol Beffa,

en mon article de ce même 28 mai 2022 « « …

Notre entretien à venir à la Station Ausone le 22 novembre prochain, dans le cadre de la saison 2022-2023 de notre Société de Philosophie de Bordeaux _ dont je suis vice-président _constituera ainsi notre cinquième rencontre philosophiqueet notre second entretien, vidéocasté cette fois…

À suivre…

Ce jeudi 25 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

le soir de la naissance, à 18 h, à la clinique franco-britannique de Levallois-Perret, de notre petit-fils Noé,

fils de notre fille Agathe Lippa et son compagnon Pascal De Sa, et petit frère de Gaïa…

La grande joie de revoir et écouter Pascal Chabot, philosophe, et Karol Beffa, compositeur-interprète, au Festival Philosophia 2022 (« La Terre ») à Saint-Emilion…

28mai

Ce samedi 28 mai 2022,

je viens d’avoir la très grande joie de revoir et écouter, l’un au micro (en la salle des Dominicains), et l’autre au piano (au cloître des Cordeliers), pour le Festival Philosophia 2022 consacré à « la Terre« ,

mes amis le philosophe _ bruxellois _ Pascal Chabot _ cf le podcast de notre entretien du 20 septembre 2018, au Studio Ausone, à propos de son drame philosophique « L’homme qui voulait acheter le langage« ., paru aux PUF en septembre 2018… _

et le compositeur _ pianiste aussi, et admirable improvisateur ! _ Karol Beffa.

Pascal Chabot,

pour un dialogue avec Martin Legros sur le sujet d’une « Petite métaphysique de la Terre » _ à travers une petite histoire de points de vue, ou « visions« , de divers philosophes (Descartes (« Méditations métaphysiques« ), Merleau-Ponty (« Phénoménologie de la perception« ), Carl Sagan (« Une brève histoire du temps« ), David Abram (« Comment la Terre s’est tue« ), etc.) sur la Terre, appréhendée depuis la sensation primale de pieds plantés dans de la glaise, à « la petite bille bleue«  captée et saisie, depuis divers engins spatiaux (cf le récit de l’image qui ouvre, aux pages 11 à 14 du Préambule, l’excellent « Traité des libres qualités«  de Pascal Chabot, paru aux PUF en septembre 2019 ;

avec ce constat, un peu navré de ma part, de la persistance dans le public présent dans la salle, de préoccupations somme toute irrationnalistes ; auxquelles Pascal Chabot, au final, a très heureusement répondu par son choix de la référence au registre bien plus fiable et universel de l’ordre du droit… ;

et au passage, j’ai eu une pensée très émue pour l’éminentissime juriste du Droit international Mireille Delmas-Marty, qui fut une prestigieuse invitée du Festival Philosophia, le 29 mai 2010 (sur le thème de « L’Imagination« ), en cette même salle des Domininicains ; et qui vient tout récemment de quitter cette Terre, le 12 février dernier… ; cf mon article du 30 mai 2010 : « «  _ ;

et Karol Beffa,

improvisant sublimement au piano 95′ durant _ une performance d’abord physique, certes, mais surtout musicale absolument transcendante ! _ sur le génialissime _ « le plus beau film du monde« , selon François Truffaut ; et pareille appréciation demeure bien sûr inoubliable… _ film muet de Friedrich-Wilhelm Murnau (un film réalisé en 1927), « Aurore«  (à regarder en entier ici ; mais la bande-son présente ici en cette très bienvenue vidéo n’est pas due, cette fois, à la captation d’une improvisation au piano de Karol Beffa, mais à Hervé Mabille et son Mab Trio…) _ en remplacement du film muet, initialement prévu, mais techniquement indisponible, d’André Antoine,  « La Terre » (en 1921), d’après le roman éponyme d’Émile Zola:

une expérience inoubliable

_ et je connais le degré de joie qu’éprouve Karol à se livrer à de telles improvisations musicales, au piano, en regardant défiler le film, tout spécialement pour de tels chefs d’œuvre du cinéma muet, tel qu’« Aurore » de Murnau ; cf là-dessus, à propos justement de l’improvisation en musique, notre passionnant entretien à la Station Ausone le 25 mars dernier, autour de son superbe essai « L’autre XXe siècle musical« , aux Éditions Buchet-Chastel…

Et pour rejoindre, depuis Bordeaux, la belle cité médiévale de Saint-Émilion, par une splendide journée ensoleillée d’une fin mai qui ressemble tellement à l’été,

je m’étais aussi offert, en prélude enchanté !, le petit détour, depuis Branne, par le sublime panorama très verdoyant du fantastique méandre de la large et paisible Dordogne à Cabara _ un des plus beaux spectacles que peut offrir la douceur épanouie et sereine de la France ! _ ;

en pensant bien entendu à ce petit détour-rituel que ne manque pas d’accomplir, chaque année, en son été, mon amie Hélène Cixous _ cf la miraculeuse vidéo de notre entretien du 23 mai 2019 à propos de son « 1938, nuits« , paru aux Éditions Galilée le 24 janvier 2019 _  en rendant visite, depuis son domicile d’écriture des Abatilles, à Arcachon, à la magique tour de notre tendrement vénéré Montaigne…

Ce samedi 28 mai 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Lire le décisivement éclairant « Avoir le temps _ essai de chronosophie » de Pascal Chabot

25mai

C’est la venue samedi prochain à Saint-Émilion de l’excellent Pascal Chabot,

qui m’a décidé à lire son essai paru le 3 février 2021, aux PUF, « Avoir le temps _ essai de chronosophie« , que j’avais acheté il y a quelques mois, dès que je l’ai aperçu sur une table du rayon « Philosophie » de ma chère librairie Mollat,

mais que n’avais pas encore abordé.

Mais voilà ce qui, pour mon plus grand agrément, est désormais chose faite ce mercredi 25 mai 2022…

C’est un travail absolument passionnant, dans le parfait prolongement de ses essais précédents ;

et tout spécialement de ce magnifique (!) « Global burn-out« , dont la lecture m’avait si vivement impressionné, à sa parution, en février 2013 _ cf l’éloge que j’en faisais en mon article du 25 avril 2013: « « 

Cf aussi mes articles des 15 et 21 septembre 2018 : «  » et «  » (article donnant accès au podcast de notre entretien du 20 septembre 2018, au Studio Ausone, et qui a une durée de 48′ 45)… 

« Avoir le temps » :

probablement la question existentielle majeure

_ écoutez et regardez ici la brève présentation vidéo qu’en a donné Pascal Chabot lui-même… _,

et qui se pose décisoirement à n’importe lequel d’entre nous

au quotidien du moindre de ses jours !..

Avoir le temps Essai de chronosophie

Être, c’est avoir du temps. Et ne jamais avoir le temps, c’est être à moitié, vivre à demi.

Le propre de notre civilisation est de vivre simultanément sous quatre régimes temporels qui s’entrechoquent : le Destin, le Progrès, l’Hypertemps et le Délai de la catastrophe écologique. De là viennent autant la fabuleuse complexité de ce que nous vivons que les impasses redoutées. Car notre attitude envers le temps a l’impact le plus profond sur notre vie. Nous naviguons entre nostalgie du passé, addiction au présent et espoir des lendemains qui chantent. Dès lors quelle temporalité privilégier ? Dans l’Hypertemps contemporain, l’heure est partout, le temps nulle part. Comment le retrouver ? Tout le défi est de construire une sagesse du temps _ voilà ! Et c’est bien là ce que signifie ce terme de « chronosophie «  _ à la mesure des enjeux actuels : une chronosophie.

Ce mercredi 25 mai 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Karol Beffa, ou « l’intelligence très sensible » _ de la musique, bien sûr et d’abord, mais pas seulement…

26mar

Hier vendredi 25 mars, je me suis entretenu une bonne heure durant, pour un entretien vidéocasté (sans public), avec Karol Beffa, à propos de son passionnant livre _ et qui lui tient très à cœur _ « L’autre XXe siècle musical« .

Je m’étais déjà entretenu avec Karol Beffa, et en cette même Station Ausone, et cette fois en présence du public, pour la séance inaugurale des conférences de la saison 2016-2017 de la Société de Philosophie de Bordeaux _ dont j’étais (et suis) vice-président… _, sur le sujet, cette fois-là de « Ce que nous fait la musique« …

L’ami Étienne Bimbenet s’entretenant avec son ami le philosophe Francis Wolff.

Et ces deux fois, la librairie Mollat avait bien voulu agréer ma proposition de recevoir pour un entretien en son lieu prestigieux les invités eux-mêmes prestigieux que je proposais de recevoir…

J’avais déjà rencontré deux fois Karol Beffa, au Festival Philosophia de Saint-Émilion :

_ la première fois, c’était lors d’un conférence _ avec illustration musicale _ de Francis Wolff, avec Karol Beffa en « illustrateur musical » _ de luxe ! _ au piano, en l’église collégiale de Saint-Émilion le samedi 30 mai 2015 ;

_ et la seconde fois, un an plus tard, le samedi 28 mai 2016, lors d’une conférence de Karol Beffa lui-même, sur le thème de « la culture« , dans les Douves du Manoir Galhaud : le sujet en était précisément « Création et créativité » _ cf ce que j’en rapportais en mon décidément bien utile article du 1er juin 2016 : « « 

Et c’est à l’issue de cette conférence, ce 28 mai-là, dans les Douves ensoleillées du Manoir Galhaud, que je me suis présenté à Karol Beffa, en lui demandant si il accepterait de venir parler de musique (et de création musicale) pour la séance inaugurale de notre Société de Philosophie de Bordeaux…

Ce que je m’offrais à aller proposer au plus vite et à notre Société de Philosophie de Bordeaux, et à la Librairie Mollat. Et qui allait être agréé. 

Le 1er juin suivant, dans la foulée, je publiais sur mon blog Mollat « En cherchant bien » mon article intitulé « « …

Ici, j’éprouve le désir rétrospectif de reproduire deux bien significatifs courriels, en date des 19 et 20 octobre 2016,

le premier à quelques amis,

et le second à Karol Beffa lui-même,

en leur adressant le podcast _ réduit à de bien pauvres 32′ _ de l’entretien que l’ami Étienne Bimbenet a eu avec son ami Francis Wolff, et moi-même, Francis Lippa, avec Karol Beffa :

d’abord, ce courriel à quelques amis, en date du 19 octobre 2016, à 18h 57 :

Le podcast (de 32’) de la partie « Entretien » avec Karol Beffa et Francis Wolff vient de paraître à l’instant sur le site de la librairie Mollat.


Voici un lien pour l’écouter :

Pour me consoler (un peu) de ce à quoi s’est réduit cette rencontre (et son podcast accessible réduit à 32’),
je me représente Karol Beffa en Igor Wagner,
le pauvre accompagnateur de cette Bianca Castafiore que serait Francis Wolff
même si nous avons eu en la personne de Karol Beffa un accompagnateur de luxe in vivo.
Afin de s’esquiver (de Moulinsart) pour aller (au village) jouer aux courses,
Igor Wagner use d’un subterfuge : il se fait remplacer par un enregistrement de magnétophone
débitant obstinément les gammes auxquelles il est sensé s’exercer à son piano…
La ressource finale est d’écouter (et regarder) sur youtube les passionnantes « Leçons » de Karol Beffa au Collège de France (à la chaire de création artistique),
telles que j’en donne les liens dans mon article du 1er juin dernier :
Mais je ne désespère pas de faire revenir Karol Beffa pour parler de son activité de composition (et de celle de György Ligeti).
On peut lire aussi son « Les Coulisses de la création », avec Cédric Villani.
Francis
Ensuite, ce courriel à Karol Beffa lui-même, en date du 20 octobre 2016, dans lequel j’aborde la question de la mélancolie au sein de sa propre poïétique musicale de compositeur :

Cher Karol,

en attendant un article un peu conséquent (et peaufiné) sur cette séance inaugurale de la Société de Philosophie de Bordeaux,
voici un lien vers le podcast (de 32’) de la partie enregistrée :
Si je suis heureux que l’ami Etienne Bimbenet ait pu bien écouter Francis Wolff sur « Ce que nous fait la musique » et s’entretenir avec lui,
ainsi que de l’assistance très nombreuse à cette manifestation _ jamais cette salle n’avait été jusqu’ici aussi remplie _,
je le suis un peu moins d’avoir dû renoncer à m’entretenir avec vous des questions de poïétique qui m’intéressent,
suite à votre passionnant entretien avec Hélène Lastécouères du 28 mai à Saint-Émilion, et à vos « Leçons au Collège de France » ;
et qui m’avaient amené à organiser cette rencontre chez Mollat…
Mais la question des « souffrances »
et de la « mélancolie » dont vous parlez parfois à propos de votre travail de composition,
et qui est aussi la couleur de la plupart, dites-vous, de vos œuvres, du moins jusqu’ici,
continue de me travailler.
Outre l’écoute des divers extraits de vos œuvres (non disponibles hélas pour le moment en CDs) accessibles sur youtube,
une bien intéressante interview de vous par Eva Bester, le 28 juillet 2014, sur France-Inter, dans l’émission « Remède à la mélancolie »
m’encourage à creuser ce sillon…
Vous y reconnaissez « un naturel mélancolique, probablement »
En réfléchissant un peu autour de vos principes esthétiques
_ plutôt « transpiration » qu’« inspiration », et ici j’ai pensé, bien sûr, à Paul Valéry
que, m’interrogeant sur la « singularité Durosoir », j’évoque dans mes propres contributions au colloque « Lucien Durosoir » au Palazzetto Bru-Zane, à Venise, en février 2011 _,
j’ai trouvé un article bien intéressant de Jacques Darriulat : « la Poïétique de Paul Valéry » : http://www.jdarriulat.net/Auteurs/Valery/ValeryIndex.html
Même si je ne partage pas tout à fait ces positions intellectualistes…
J’aime aussi Sainte-Beuve…
Bref, je voudrais développer une autre fois ces questions avec vous.
Et je sais qu’à la librairie Mollat on vous réinvitera.
Et enfin, ce qui est une coïncidence de plus,
après celle de la voïvodie _ de la Galicie autrichienne, de 1772 jusqu’en 1918, puis polonaise de 1919 à 1945, puis soviétique en 1945, et aujourd’hui ukrainienne depuis 1991 _ de Stanislawow _ et la contiguité des villes de Tysmienica (aujourd’hui Tysmenytsia) et Stanislawow (aujourd’hui Ivano-Frankivsk) : les villes de naissance de nos pères, le vôtre en 1943, et le mien en 1914… _,
voici que vous séjournez régulièrement au château de Mazères, chez vos amis de Margerie,
à Barran, dans le Gers,
où se trouve une propriété familiale de mon gendre Pascal,
qui s’est souvent baigné, enfant, au château de Mazères…
Bien à vous, cher Karol,
Francis Lippa, à Bordeaux
Bref, vous voilà donc, cher Karol, maintenant revenu à la Station Ausone pour un nouvel et absolument magnifique entretien,
pas tout à fait directement sur le sujet de votre propre Poïétique musicale de compositeur, en sa singularité,
mais au moins à propos de celle de compositeurs du XXe siècle dont vous vous sentez, sur tel ou tel point de poïétique musicale, proche ; que vous aimez _ voire chérissez, même si votre enthousiasme s’exprime toujours avec beaucoup de retenue et modération… _ tout particulièrement ; et souhaitiez fermement voir un peu mieux reconnus à une plus juste place en leur siècle de composition…
Bien sûr, j’espère que ce passionnant, riche, précis _ très heureusement détaillé _ premier volume de ce « L’autre XXe siècle musical« , sera bientôt suivi d’un autre qui portera le focus sur d’autres compositeurs que vous appréciez beaucoup, eux aussi, et estimez devoir, eux aussi, mieux faire reconnaître à une plus juste place parmi les compositeurs majeurs du XXe siècle…
Ce samedi 26 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur