Archives du mois de octobre 2018

Charles Trenet et les inondations de Carcassonne

16oct

Comment ne pas souvenir de la superbe chanson de Carcassonne

de Charles Trenet, le Narbonnais ?..

« Je t’attendrai à la porte du garage…

Et nous verrons les tours de Carcassonne

se profiler à l’horizon de Barbaira » ?..

Avec les merveilleuses images des frondaisons charnues des platanes

bordant le chemin de halage du Canal du Midi ?

Entre Barbaira et Carcassonne,

Trèbes :

deux fois tragiquement ensanglantée ces derniers temps…

Ce mardi 16 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter chanter dans Fauré (et parler) la délicieuse et très fine Hélène Guilmette, soprano

15oct

Le 21 juillet dernier,

j’avais consacré un court article de mon blog

au très beau et très réussi coffret de 4 CDs de Mélodies avec piano de Fauré

proposé par le label québécquois Atma :

Atma ACD2 2741.

Et ce lundi matin,

l’invitée du jour des Matins de France-Musique est la délicieuse et très fine Hélène Guilmette,

soprano,

dont les réponses (en 15′) aux questions de Saskia De Ville

sont aussi intéressantes et justes

que son interprétation des Mélodies de Fauré

est remarquablement belle.

Qu’on en juge par ce bref podcast de l’émission !


Une interprète assurément à retenir !

Le répertoire de la mélodie française  _ je le vénère ! _ le mérite !!!

Ce lundi 15 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Des chefs d’oeuvre d’Espagne à découvrir : l’oeuvre vocale en latin du Padre Antonio Soler (1729 – 1783)

14oct

Le Padre Antonio Soler (Olot, 1729 – L’Escorial, 1783)

est surtout connu dans l’histoire de la musique

pour son fameux Fandango

_ par exemple dans l’interprétation célèbre de Rafael Puyana (1931-2013, claveciniste colombien) ;

Scott Ross, ou Andreas Staier, en ont aussi donné de flamboyantes versions ;

ou encore l’excellente claviériste espagnole Genoveva Galvez...

Aujourd’hui,

c’est la marque espagnole Lauda qui nous propose,

par La Grande Chapelle,

et sous la direction de ce pionnier de la recherche qu’est Albert Recasens,

un très beau et trèsriche CD

de la Obra vocal en latin

du Padre Antonio Soler :

le CD Lauda LAU 018.

Avec un panel d’œuvres diverses

et d’époques variées

de sa composition :

un Dixit Dominus a 4 y ripieno,

un Magnificat a 8,

L’Incipit Lamentatio. Aleph. Quomodo sedet de la Lamentation 1 du Jeudi Saint a 8,

le Largo d’un Verso para el Alzar,

un Salve Regina a 5,

et un Miserere a 8.


Une musique

qui compose

traditions bien installées en une Espagne fermement catholique,

et nouveautés plus audacieuses de l’actualité musicale européenne d’alors.


Des œuvres contemporaines de celles de

Boccherini,

Haydn _ qui composa les Sept dernières paroles du Christ en Croix pour Cadix, souvenons-nous en… _

ou du jeune Mozart

_ le Padre Soler correspondait régulièrement avec le Padre Martini, à Bologne _,

pour des institutions plutôt conservatrices, mais pas seulement.

Des musiques de très grande qualité !

Et qui enrichissent la connaissance (et le plaisir !) du répertoire,

en ce tournant du classicisme européen.

….

De même que les chefs d’œuvre inouis

(mais pour un tout autre répertoire !)

de Manuel Blasco de Nebra

_ par Josep Colom au clavier _,

ces très belles œuvres religieuses en latin du Padre Antonio Soler

_ par Albert Recasens à la direction des chanteurs et de l’orchestre _

comblent notre curiosité !!!

L’Espagne : encore et toujours décidément à explorer…


Ce dimanche 14 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

A nouveau la question de l’interprétation (et de l’interprète) : Daniil Trifonov et Sergei Rachmaninov

13oct

Incontestablement,

l’évidence de la puissance et de la sagacité de certains interprètes de la musique

_ au concert, bien sûr, mais aussi au disque tel qu’il est enregistré _

s’impose à nous ;

et ramène sur le tapis

la question cruciale de la légitimité ou pas de l’interprétation _ et de sa part _ dans la simple réalisation sonore _ pour d’autres, comme pour soi-même, dans la solitude _ de la musique,

telle qu’elle peut _ et plus encore a pu être _ être notée sur une partition,

quand cette musique,

jouée,

n’est pas purement et simplement improvisée sur le champ,

en une seule et unique à jamais

performance _ absolument et définitivement irrépétable.

Cette question vient de m’être plus ou moins posée

retournée _

lors de l’éloge que je viens de commettre,

et diffuser _ à quelques amis mélomanes _,

de l’interprétation par Pavel Kolesnikov de la sonate Au Clair de lune de Beethoven

_ cf mon article d’il y a à peine trois jours, le 10 octobre dernier : _ :

 doit-on seulement remarquer _ et admirer, ou vilipender _ la plus ou moins grande singularité

du jeu de l’interprète

face à la qualité intrinsèque

de l’œuvre

voulue par son auteur : le compositeur-créateur ?

La part de la virtuosité

de l’interprétation

s’enfle considérablement à l’époque des concerts romantiques,

tout particulièrement avec les triomphes en salles

que s’assurent un Liszt

ou un Paganini…


Ici, le virtuose

que le mélomane,

même à son corps défendant

_ eu égard au culte qu’il voue à la création de l’oeuvre par le compositeur _

ne manque pas d’admirer

_ voire vénérer, à son tour _,

est

Daniil Trifonov,

dans les Concertos pour piano n° 2 & 4 de Sergei Rachmaninov,

en un CD Deutsche Grammophon 483 5335

intitulé Destination Rachmaninov – Departure ;

soutenu par The Philadelphia Orchestra,

tout aussi brillammente dirigé

par Yannick Nézet-Séguin.


C’est lumineux, et transportant !

Déjà, j’avais été sidéré par de précédents CDs de Daniil Trifonov :

son Carnegie Recital,

son double Transcendental (Liszt),

son double Chopin Evocations

L’interpréte d’exception

est

_ à côté d’autres : plus fades et moins justes _

celui qui nous fait accéder

avec la plus grande évidence de lumière

_ qui peut être, bien sûr, ombreuse, en maintes de ses parties… _

de son jeu,

à l’œuvre même du créateur

en sa plus simple et forte

_ qui peut aussi être très douce ; mais jamais plate ! _

vérité.

J’aime Rachmaninov, mais oui.

Ce samedi 13 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et ce tweet,

à propos de l’enthousiasme de mon article du 10 octobre 

pour le CD Beethoven de Pavel Kolesnikov,

de la part de la librairie Mollat :

Le plaisir du juste classicisme baroque de Gottfried von der Goltz dans les Sonates et Partitas pour violon de Johann Sebastian Bach

12oct

Le violoniste

_ et accessoirement chef du Freiburger Barockorchester _

Gottfried von der Goltz

nous offre une très belle interprétation

_ classique, sans outrances maniéristes _

de ce chef d’œuvre

que sont les splendides Sonatas & Partitas _ pour violon _

BWV 1001 – 1006 de Johann Sebastian Bach :

un double album Aparté AP176.

Une musique qui réjouit et apaise.

Sans lasser la moindre seconde : on y revient toujours,

comme à une évidence consolatrice salutaire

qui nous porte et conduit à la vraie joie

de la musique.

Ce vendredi 12 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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