Posts Tagged ‘Georg Philipp Telemann

Et pour le pur plaisir, la délicieuse video d’Arcangelo interprétant dans le calme rafraîchissant du Trinity College de Cambridge, les 14 et 15 janvier 2023, le délicatement apaisant Sixième, en mi mineur, des sublimissimes Quatuors parisiens de Georg-Philipp Telemann…

11août

En la proximité à venir de ce très chaud dimanche 11 août 2o24 _ 40° nous sont promis à Bordeaux pour cet après-midi… _,

se réjouir tout simplement à cette délicatissime vidéo (d’une durée de 19′ 52) de l’excellent Ensemble Arcangelo _ Georgia Brown à la flûte, Sophie Gent au violon, Jonathan Manson à la viole de gambe, Thomas Dunford au luth et Jonathan Cohen au clavecininterprétant dans la paix du Trinity College de Cambridge, les 14 et 15 janvier 2023, ce délice du Sixième, en mi mineur TWV 43:e4, des sublimissimes Quatuors parisiens _ publiés à Paris en 1738 _ de Georg-Philipp Telemann

Les « Quatuors parisiens » : un des sommets, éminemment réjouissant, de l’œuvre musical de ce bon Telemann…

Ce dimanche 11 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Réévaluer considérablement le pan religieux (et discographique) de l’oeuvre déjà si riche et si divers de Georg-Philipp Telemann (1681 – 1767), à partir de l’écoute du récent CD cpo « A Christmas Oratorio – Pasticcio » de Hermann Max et ses Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert, paru en 2023…

09août

Mes récents articles « « 

et « « 

des 4 et 5 août derniers,

à partir de l’écoute du CD cpo  777 946-2 « Telemann – CPE Bach – Veni sancte spiritus » de Hermann Max dirigeant _ à Magdebourg les 14 et 15 mars 2014 _ ses Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert _ le CD était paru en 2016, et je l’ai découvert parmi les disques soldés cet été 2024 : avec rien moins que huit ans de retard... _,

m’ont conduit à revenir m’intéresser d’un peu plus près au riche et vaste volet religieux de l’œuvre musical du bon Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767), à travers sa vaste et plutôt désordonnée discographie ;

et, ainsi, en cherchant bien, à réussir à dénicher un assez récent CD cpo 555 605-2 « Georg-Philipp Telemann – A Christmas Oratorio – Pasticcio » _ composé de 5 Cantates du moment festif de Noël de la plume de Telemann, créées par lui-même à Francfort en 1711, 1719 et 1720, et à Hambourg en 1755 et 1757, ce CD-Pasticcio a été  constitué et enregistré par Hermann Max à Cologne les 20 et 21 décembre 2020 ; et est paru chez cpo en 2023…  _ qui m’a beaucoup beaucoup plu !

Admirez donc ici cette remarquablement vivante vidéo de présentation (d’une durée de 16′ 17) par Hermann Max, enregistrée le 20 décembre 2022 en l’église de la Trinité à Cologne… 

Et en recherchant sur mes blogs favoris, le blog Discophilia de Jean-Charles Hoffelé, et le blog belge Crescendo, des articles concernant des CDs Telemann dirigés par Hermann Max,

j’ai constaté tout d’abord l’étonnante rareté des articles qui y avaient été consacrés à des CDs Telemann _ 9 pour Discophilia et 4 pour Crescendo _, et ensuite et surtout, à mon grand étonnement, que pas un seul d’entre ceux-ci (!) ne portait sur un des pourtant très nombreux CDs du Das Kleine Konzert de Hermann Max publiés, au fil des ans, ou bien par le label Capriccio, ou bien par le label cpo… _ : diantre ! pour quelles musicales raisons ?.. Et je m’interroge ainsi sur pareil ostracisme…

En tout cas, faute de telles incitations informatives à ma curiosité,

il m’a bien fallu dû me contenter de mon appétence personnelle effective, heureusement ! mais je n’ai pas l’œil à tout… _ pour la musique de Telemann _ ma discothèque personnelle  possède à ce jour plus de 250 CDs Telemann… _,

ainsi que du bon vouloir des disquaires bordelais en leur choix d’approvisionnement (ou pas) de leurs rayons par de tels CDs Telemann (et Hermann Max)…

En conséquence,

il me faut aujourd’hui réviser _ et ré-évaluer considérablement ! _ mon opinion concernant ce volet religieux de la musique de Georg-Philipp Telemann : il est vraiment splendide !!!

Et convenir par constat objectif que le chef Hermann Max sert on ne peut plus magnifiquement sa discographie !

Dont acte.

Ce vendredi 9 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

S’orienter dans l’oeuvre (et la déjà bien vaste discographie) de musique religieuse du bon Georg-Philipp Telemann (1681 – 1767)…

05août

Dans la continuité de mon article d’hier 4 août 2024 « « ,

et afin de m’orienter un peu mieux dans l’œuvre de musique très abondant que nous a légué le bon Georg-Philipp Telemann (1681 – 1767) : plus de 3600 œuvres répertoriées au catalogue TWV, sur ses 6000 composées,

ainsi qu’en sa très riche aussi discographie _ ma discothèque personnelle comporte environ 250 CDs Telemann… _,

il m’a bien fallu impérativement mettre un minimum d’ordre dans le fouillis des CDs Telemann de mes rayonnages, thésaurisés au fil des années,

afin de faire un point un peu clair sur le volet à la fois compositionnel et discographique de mes CDs Telemann…

Or il se trouve que ma préférence musicale personnelle, assez conforme en cela au génie idiosyncratique disons hédoniste de Telemann lui-même, me portant prioritairement à sa très festive musique profane, à ses très jouissives musiques disons de table, ou de plein air, voire d’intimité joyeuse _ ses délicieusement parfaits « Quatuors parisiens« , sa délectable et infiniment jouissive « Musique de table« , au tout premier chef… _, davantage qu’à sa musique religieuse _ dont l’intensité intérieure tragique n’atteint pas vraiment celle des « Passions«  de son ami Johann-Sebastian Bach : le tragique n’est probablement pas le fort de Georg-Philipp Telemann… _,

il se trouve que le volet discographique religieux de ma collection de CDs Telemann comporte tout de même plus d’une soixantaine de CDs…

Quelles œuvres _ et quelles interprétations au disque _ de ce volet religieux de Telemann m’ont donc le plus intensément marqué ?

Probablement et surtout la brillante et puissante « Die Donnerode » de 1756 (TWV 6:3) _ ici dans l’interprétation de Hermann Max, en son CD Capriccio 10 556, enregistrée à Wuppertal du 27 avril au 7 mai 1990 ; admirez-la en cette vidéo (d’une durée de 42′ 24) _ ;

ainsi que le « Die Tageszeiten » de 1757 (TWV 20:39) _ dans l’interprétation à nouveau de Hermann Max, dans le CD Capriccio 10 319, enregistrés à Wuppertal du 15 au 26 avril 1989… _ ;

et aussi  particulièrement « Der Tag des Gerichts » de 1762 (TWV 6:8) _ dans l’interprétation ici de Nikolaus Harnoncourt, en le double CD Teldec 9031.77621.2, enregistré à Vienne au mois de mars 1966 ; écoutez ces 2 podcasts 1 (d’une durée de 62′ 54) et 2 (d’une durée de 58′ 40)…

Et je me permets de reprendre simplement ici la très juste présentation-résumé de Wikipédia :


Son œuvre est répertoriée dans le « Telemann-Werke-Verzeichnis » (TWV). Telemann aurait, selon L’Histoire de la musique de Bernard Wodon, édité chez Larousse, composé plus de 6 000 œuvres, mais un peu plus de 3 600 semblent avoir été répertoriées. Il est un des compositeurs les plus productifs _ voilà _ de l’histoire de la musique. Telemann était à l’affût de toutes les nouveautés _ oui ! _, et sa musique est beaucoup plus séduisante que savante – au contraire de J.-S. Bach qui était de ses amis – mais on est obligé d’imaginer qu’il pensait notamment à lui lorsqu’il parlait de ses collègues « qui contrepointent à tire-larigot ».

Pour autant, son art est rarement faible, et souvent plus savant qu’il n’y paraît ; sa « facilité » reflète surtout la souplesse _ voilà _ du génie du musicien, qui lui a permis de pratiquer tous les styles et de s’adapter sans effort aux évolutions de son temps. Car, au fond, Telemann est « un compositeur-caméléon ». Aucun compositeur allemand de cette époque n’a écrit dans un style « à la française » aussi parfait _ que lui. Mais ses concertos sont absolument et complètement italiens : impossible d’imaginer que le même homme ait écrit la suite Les Plaisirs et tel concerto pour trois violons. Mieux encore : français et Régence en 1720, ses œuvres relèvent en 1760 d’un style prémozartien. Polyphoniste à vingt-cinq ans, il abandonne le contrepoint à mesure qu’il vieillit, et que le style galant s’impose en Europe. On découvre alors en lui un don mélodique qu’on ne soupçonnait pas, d’une délicatesse et d’un charme merveilleux _ tout cela est parfaitement juste…

Telemann est le premier compositeur à obtenir la propriété intellectuelle de son œuvre, à une époque où les œuvres sont généralement considérées comme propriété des mécènes ; il tire d’importants profits grâce à ses travaux publiés pour la vente _ mais oui _ : plus de 600 suites pour orchestre, sinfonias, concertos, sonates, duos, trios, quatuors, sérénades, de la musique pour clavecin et orgue ; plus de 40 opéras et de nombreux intermezzi ; au moins 1 700 cantates d’églises, 15 messes, 22 psaumes, plus de 40 passions, 6 oratorios, et des motets à 8 voix ; des cantates profanes, des odes, des canons, des chants, etc.

Ayant accompli parfaitement la fusion _ oui _ des styles italien, français et allemand avec le style galant, Telemann est le principal représentant du préclassicisme en musique, et ses dernières œuvres, alors qu’il était octogénaire, sont tournées vers l’avenir.

 

Il est donc judicieux de s’intéresser aussi, et prendre plaisir, à la musique religieuse de Georg-Philipp Telemann,

celle surtout des années postérieures au décès, en 1750, de son vieil ami Bach : une autre époque de la musique s’est en effet alors ouverte ;

une musique bien différente, en effet, de celle de Johann-Sebastian Bach, et pas assez connue jusqu’ici _  du moins en France, semble-t-il…

Ce lundi 5 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’intense superbe filiation musicale, et même réciproque, entre Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 1714 – Hambourg, 1788) et Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 1681 – Hambourg, 1767), le filleul et le parrain : le passionnant CD cpo « Telemann – CPE Bach – Veni sancte spiritus – Festive Cantatas » des Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert dirigés par Hermann Max en 2014, et ses suites…

04août

C’est la trouvaille inattendue parmi les très divers CDs soldés en ce moment chez mon disquaire préféré d’un passionnant CD cpo 777 946-2 « Telemann – CPE Bach – Venice sancte spiritus – Festive Cantatas » _ enregistré à Magdebourg les 14 et 15 mars 2014, et paru chez cpo en 2016…  _ par les Rheinische Kantorei et Das Kleine Konzert sous la direction de leur chef Hermann Max (né à Goslar le 26 mars 1941) cf ici un intéressant compte-rendu critique (en anglais) de ce CD par Johan van Veen paru en 2018 ; je n’en ai pas trouvé en français…  _,

ainsi que le constat, toujours renouvelé, de la profonde filiation musicale entre Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambourg, 14 décembre 1788) et son très cher parrain Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767), à l’écoute de de ce splendide CD _ qui, dois-je dire, était passé à sa parution en 2016, sous la vigilance de ma curiosité pourtant éminemment fidèle envers ces deux compositeurs que j’aime profondément, tous les deux _,

qui m’a vivement incité à revenir fouiller dans les rayons de ma discothèque personnelle _ riche d’environ 80 CDs CPE Bach patiemment thésaurisés au fil du temps… _ afin d’y retrouver, et bien sûr surtout ré-écouter _ et c’est chose faite, et bien faite, ce dimanche matin _, les albums des 4 principaux oratorios _ dixit le texte de présentation, par Eckardt van den Hoogen, du CD EMI des « Ultimes souffrances du Sauveur », paru en 1987… _ du cher CPE Bach, qui sont ainsi à ma disposition :

_ »Les Israélites dans le désert« , wq 238, composé en 1769 : il s’agit du CD Harmonia Mundi HMC 901321, par les Arts Florissants sous la direction de William Christie, enregistré à Lindlar au mois de décembre 1988 ;

_ « Les Ultimes souffrances de notre Sauveur« , wq 233, composé en 1770 _ un chef d’œuvre absolu (et musical et discographique !) que je porte au pinacle ; et dont je me stupéfie de ne lui avoir jamais jusqu’ici consacré le moindre article ; je n’en reviens d’ailleurs toujours pas… _ : il s’agit du prodigieux double CD EMI 7 47753 8, par La Petite Bande sous la direction de Sigiswald Kuijken, enregistré à Gemeende du 21 au 28 février 1986 _ je n’ai hélas trouvé ni podcast ni vidéo de cette magistrale interprétation, en 1986, de ce chef d’œuvre de Carl-Philipp-Emanuel Bach, par La Petite Bande, sur le web : voilà qui est proprement stupéfiant !.. _ ;

_ « Résurrection et Ascension de Jésus« , wq 240, composé en 1777-1778 : il s’agit du double CD Capriccio 10 206/207, par la Rheinische Kantorei et Das Klein Konzert dirigés par Hermann Max, enregistré à Wuppertal au mois d’octobre 1984 ;

_ « Chant matutinal pour la fête de la Création« , composé en 1783-1784 : il s’agit du CD Capriccio 10 208, par la Rheinische Kantorei et Das Klein Konzert dirigés par Hermann Max, enregistré à Wuppertal le 4 mai 1987.

De fait, me stupéfie aussi la filiation si je puis dire réciproque _ mais oui ! et pas à sens unique, donc… _ et absolument manifeste à l’écoute, pour ce qui concerne les dates de composition (1756, 1756, 1760, 1760 et 1762) des 5 œuvres de Georg-Philipp Telemann (1681 – 1767) et Carl-Philipp-Emanuel Bach (1714 – 1788) _ leur écart d’âge était donc de 33 ans ! _ interprétées ici en ce CD :

_ 1756 pour le « Gott hat den Herrn auferwecket » Wq 244 de CPE Bach _ je n’en ai hélas pas trouvé de podcast ni de vidéo disponible sur le web… _ ;

_ 1756 aussi pour le « Veni sancte spiritus » TWV 3:83 de Telemann ;

_ 1760 pour le « Veni sancte spiritus » TWV 3:84 de Telemann _ regardez-en ici la vidéo (d’une durée de 2′ 04) _ ;

_ 1760 encore pour le « Trauret ihr Himmel » TWV 1:1714 de Telemann _ regarder ici ces 3 vidéos-ci : 1 (de 3′ 31), 2 (de 49″) et 3 (de 48″) ; et écouter ces 2 podcasts-là : 1 (de 1′ 58) et 2 (de 48″) d’extraits de cette superbe cantate festive, de 1760… _ ;

_ et 1762 enfin pour le « Er neigte den Himmel » TWV 1:467 de Telemann regarder ici cette vidéo d’un extrait (d’une durée de 2′ 46) de cette autre très belle cantate festive de Georg-Philipp Telemann, composée, elle, en 1762…

en sachant qu’à ces date-là le parrain Georg-Philipp résidait, lui, et depuis 1721, directeur des 5 églises principales de la ville, à Hambourg,

et son cher filleul bien aimé (et futur successeur, à Pâques 1768, au prestigieux siège de Hambourg), à la cour de Berlin…

Et sur ce précieux point historique, consulter l’éclairante très détaillée présentation, intitulée « Church Music by Georg Philipp Telemann and Carl Philipp Emanuel Bach » de Ralph-Jürgen Reipsch, de Magdebourg, aux pages 15 à 18 du livret de ce CD…

De tempérament heureux et généreux (et très ouvert !), Georg Philipp Telemann _ cf ici mon article «  » en date du 25 juin 2017 _ avait très grand souci de la transmission musicale particulièrement auprès des nouvelles générations, et n’a cessé sa vie durant d’entretenir les plus affectueux et encouragents rapports avec ses jeunes confrères compositeurs _ dont son génial filleul (et futur successeur expressément choisi par lui pour lui succéder à Hambourg après son décès) : Carl-Philipp-Emanuel Bach… _, et pas seulement en Allemagne…

Et c’est probablement la gloire posthume    à partir du revival de Bach par les soins de Felix Mendelssohn, à Berlin, en 1829… _ de son confrère et ami Johann-Sebastian Bach, qui, peu à peu, à l’époque romantique d’abord, a mis en recul et quasi effacé _ bien à tort ! _ la réputation et la gloire musicales de Georg-Philipp Telemann auprès des amoureux de la musique…

Et probablement doit-on en dire tout autant du rapport de réputation et gloire musicales existant aujourd’hui, en 2024, entre Carl-Philipp-Emanuel Bach, le fils (1714 – 1788), et Johan-Sebastian Bach, le père (1687 – 1750) : l’ombre portée du père fait bien à tort mésestimer encore maintenant l’œuvre magnifique du fils…

Ce vraiment passionnant CD cpo de « Festive Kantaten » de Telemann et CPE Bach, paru donc en 2016, est décidément un peu trop passé inaperçu de la plupart des critiques discographiques, au moins en France.

Ce dimanche 4 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Deux nouveautés discographiques du côté de Christoph Graupner (1683 – 1767) : un CD Accent « Concertos & Ouvertures » par L’Arpa Festante, et un CD cpo « Solo & Dialog-Kantaten II » par le Kirschheimer Bach Consort…

28juil

Dans la poursuite de mon vif intérêt-passion pour les « Suites-Ouvertures » en Allemagne dans le sillage de Jean-Baptiste Lully (Florence, 28 novembre 1632 – Paris, 22 mars 1687)  _ et après les « Suites«  des génialissimes claviéristes Johann-Jakob Froberger (Stuttgart, 18 mai 1616 – Héricourt, 7 mai 1667), Louis Couperin (Chaumes-en-Brie, ca. 1626 – Paris, 29 août 1661), etc. ; mais le genre musical de la « Suite » est d’abord, originellement, et il faut bien sûr y insister, une invention des luthistes ; cf par exemple ces mots en mon article du mercredi 20 mai 2020 « «  : «  »le genre même de la Suite est d’abord le fruit de la pratique des luthistes français, tels les Gaultier, Ennemond (Villette, 1575 – Les Nèves, 11 décembre 1651) et son cousin Denis (Paris, 1603 – Paris, janvier 1672), qui font alterner, au concert, après un prélude destiné à bien éprouver l’accord de l’instrument, diverses danses, en une même tonalité ; le luth est en effet très difficile à accorder (et ré-accorder) ! : allemande, courante, sarabande et gigue«  »... _,

voici ce jour deux intéressantes nouveautés discographiques du côté du compositeur baroque Christoph Graupner (Hartmannsdorf, 23 janvier 1683 – Darmstadt, 25 juin 1767), éminent compositeur de telles « Suites-Ouvertures« ,

avec ses proches contemporains Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767) et Johann-Friedrich Fasch (Buttelstädt, 15 avril 1688 – Zerbst, 5 décembre 1758) :

un CD Accent 24337  « Concertos & Ouvertures » par L’Arpa Festante dirigé par Rien Voskuilen _ enregistré à Mulheim du 6 au 8 septembre 2017  _,

et un CD cpo 555 656-2 « Solo & Dialog-Kantaten II » _ même si vierge, lui, de telles « Ouvertures«  _ par le Kirschheimer Bach Consort dirigé par Florian Heyerick _ enregistré à Kirchheim les 26 et 27 août 2023

En consultant les précédents articles de mon blog comportant au moins une mention du nom de Christoph Graupner, et qui sont au nombre de 7 :

_ en date du 20 septembre 2018  : «  » ;

_ en date du 19 octobre 2018 : «  » ;

_ en date du 21 juillet 2019 : «  » ;

_ en date du 30 décembre 2019 : «  » ;

_ en date du 30 août 2021 : «  » ;

_ en date du 12 octobre 2021 : «  » ;

_ et en date du 23 janvier 2024 : « « .

je m’aperçois qu’à l’exception du premier d’entre eux, « « , ce nom de Christoph Graupner n’est présent dans les 6 autres qu’à titre d’exemple d glorieux représentant du genre de l' »Ouverture-Suite » orchestrale baroque qui me plait tant…

Le revoici donc :

Le délectable génie musical de Christoph Graupner (1683-1760)

— Ecrit le jeudi 20 septembre 2018 dans la rubriqueMusiques

Christoph Graupner (Kirchberg, 13-1-1683 – Darmstadt, 10-5-1760),

compositeur contemporain de Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14-3-1781 – Hambourg, 25-6-1767) et de Johann Sebastian Bach (Eisenach, 21-5-1685 – Leipzig, 28-7-1750)

est un génie musical fécond et délectable qui doit être enfin reconnu à sa juste valeur !!

Et pas seulement pour ses Suites instrumentales _ aussi somptueuses et variées que celles de Telemann _mais aussi pour ses Cantates.

Et c’est ce à quoi contribue aujourd’hui le CD magnifiquement réussi intitulé Lass mein Herz _ Cantatas et Ouvertures

le CD Accent ACC 24337 de la soprano Dorothee Mields _ toujours aussi délicieuse _et de l’ensemble Harmonie universelle de Florian Deuter et Monica Waisman : tous excellentissimes !!!

De la joie pure

se déversant à foison !

Ce jeudi 20 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et ce 28 juillet 2024, à la ré-écoute de ce CD Accent ACC 24337 « Lass mein Herz _ Cantatas et Ouvertures » enregistré à Cologne les 15 et 16 mai 2017, ainsi que par de scrupuleuses comparaisons,

je prends clairement conscience que la très belle « Ouverture-Suite » en si mineur GWV 442 qui figure aux plages 8 à 14 de ce superbe CD Accent de l’Harmonie Universelle dirigée par Florian Deuter, est, et de loin, des 6 « Suites-Ouvertures » de Christoph Graupner dont je possède des enregistrements discographiques, sinon la plus réussie, du moins, et de loin, la mieux interprétée en les 4 CDs que je possède comportant des « Ouvertures-Suites » de Graupner !!

Je récapitule donc ici _ et dans l’ordre chronologique de leurs enregistrements _ ces 6 « Suites-Ouvertures » présentes en les 4 CDs de ma discothèque personneelle qui comportent de telles « Suites-Ouvertures » de Christoph Graupner :

_  l' »Ouverture » en Sol Majeur (G) GWV G 14,

in le CD cpo 999 592-2 « Two Overtures – Cantata«  du Kleine Konzert dirigé par Hermann Max _ enregistré à Cologne du 15 au 21 avril 1996…

_  l' »Ouverture » en Ré Majeur (D) GWV D5,

in le CD cpo 999 592-2 « Two Overtures – Cantata«  du Kleine Konzert dirigé par Hermann Max enregistré à Cologne du 15 au 21 avril 1996…

_ « L’Entrata per la Musica di Tavola » en sol mineur (g-moll) GWV 306,

in le CD cpo 777 645-2 « Concerti e Musica di Tavola » de l’Accademia Daniel dirigée par Shalev Ad-El enregistré à Chemnitz-Hilbertsdorf du 1er au 12 novembre 2010…

l' »Ouverture-Suite » en si mineur (E minor) GWV 442,

in le CD Accent ACC 24337 « Lass mein Herz – Cantatas & Ouvertures » de l’Harmonie Universelle dirigée par Florian Deuter enregistré à Cologne les 15 et 16 mai 2017…

_  l' »Ouverture-Suite » en la mineur (A minor) GWV 322 (ou 478),

in le CD Accent ACC 24350 « Concertos et Ouvertures » de L’Arpa Festante dirigée par Rien Voskuilenenregistré à Mülheim du 6 au 8 septembre 2017…

_  et enfin l' »Ouverture-Suite » en sol mineur (G minor) GWV 470,

in le CD Accent ACC 24350 « Concertos et Ouvertures » de L’Arpa Festante dirigée par Rien Voskuilen _ enregistré à Mülheim du 6 au 8 septembre 2017…

Pour dire que mes préférences discographiques en matière d’ « Ouvertures-Suites » _ un genre musical que j’adore ! _ vont plutôt aus réalisations somptueuses et brillantissimes de Georg-Philipp Telemann,

ainsi qu’à celles très réussies elles aussi de Johann-Friedrich Fasch

_ cf l’article que j’avais consacré à celui-ci le 23 janvier 2024 : « « , dans lequel je renvoyais aussi, et significativement, à de précédents articles concernant la réussite discographique des enregistrements consacrés à cet œuvre brillant et joyeux, lui aussi, de Johann-Friedrich Fasch :

_ celui du 21 juillet 2019 : «  » ;

_ celui du 2 mai 2020 : «  » ;

_ et celui du 4 mai 2023 : « «

En attendant de futures réalisations discographiques mieux réussies de ces « Ouvertures-Suites » de Christoph Graupnerdont la réputation, de son vivant, était presque du niveau de celle de Georg-Philipp Telemannet était supérieure à celle de Johann-Sebastian Bachainsi que l’atteste l’avis de ceux qui ont décidé, à Leipzig, en 1722, du choix du successeur du cantor Johann Kuhnau (Geising, 6 avril 1660 – Leipzig, 5 juin 1722)…

Dont acte.

Et à suivre…

Ce dimanche 28 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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