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Christian Poltéra parfait cette fois encore dans le violoncelle grave et chantant de Prokofiev : probité, justesse, engagement, poésie…

18juin

Christian Poltéra (Zurich, 1977) est un musicien que j’apprécie tout particulièrement pour l’intégrité, la justesse, la musicalité et la poésie profonde et sans affectation, ainsi que l’engagement, de ses interprétations ;

et dont je suis fidèlement avec très grand plaisir, chaque fois, les puissantes prestations discographiques, pour le label BIS _ en de très belles prises de son, aussi…

Et une fois de plus il me comble au disque,

cette fois, dans la belle œuvre pour violoncelle _ tardive dans le catalogue du compositeur... _ de Serge Prokofiev,

en son CD « Poltéra plays Prokofiev« , le CD Bis-2617 SACD _ enregistré les 12 et 13 mars 2021 à Lahti, en Finlande, pour le « Symphony-Concerto Op. 125 pour Violoncelle et Orchestre » _ écoutez ici _ ; et les 26, 27 et 28 mai 2023 à Neumarkt in der Oberpfalz, en Allemagne, pour la « Sonate pour violoncelle seul Op. 134«  _ écoutez ici  _ et la « Sonate en Do majeur pour Violoncelle et Piano Op. 119 » _ écoutez ici _, avec le Lahti Symphony Orchestra placé sous la direction d’Anja Bihlmaier, et le piano de Juho Pohjonen…

Un modèle de musicalité, grave et chantante…

Ce mardi 18 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Admirable Robert de Visée (ca. 1660 – ca. 1733) par l’admirable Jakob Lindberg (1952), au théorbe : un bain de bonheur musical….

14mai

Pour une pause dans ma merveilleuse séquence de plusieurs jours de musique française : Ravel – Roger-Ducasse – Tansman,

voici un absolument admirable sublimissime CD « Robert de Visée – Theorbo Solos » _ Robert de Visée (vers 1655 – après 1732) _ par l’admirable luthiste-théorbiste Jakob Lindberg (né à Djursholm, Suède, le 16 octobre 1952),

le CD Bis 2562 SACD _ enregistré à Länneby du 29 mars au 1er avril 2023.

Non seulement je vénère la grâce musicale transcendante de ce répertoire du luth et du théorbe,

et tout spécialement du magnifique Robert de Visée,

mais j’adore le jeu merveilleusement fin et sensible de Jakob Lindberg _ « Ayant joué cette musique sur mon propre théorbe pendant de nombreuses années, je ne peux m’empêcher d’être séduit par la grâce des lignes de l’instrument, la profondeur de sa sonorité et par l’élégance typiquement française de ce remarquable compositeur« , conclut, page 22 du livret de ce CD, Jakob Lindberg présentant lui-même, sur 6 pages, ce somptueux récital consacré à Robert de Visée _

Jakob Lindberg sur lequel je renvoie ici, entre autres, à deux de mes précédents articles, celui du 3 février « ,

et celui du 14 avril 2020 « « …

Un tout simple évident bain de bonheur…

Ce mardi 14 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et à nouveau Bohuslav Martinu de mieux en mieux célébré : son « écriture échevelée », son « orchestre solaire », à toujours mieux redécouvrir, savourer et saluer…

09avr

Au chapitre de mon tropisme tchèque,

et tout spécialement le cher Bohuslav Martinu _ cf par exemple mon article «  » en date du 14 janvier dernier, cela va bientôt faire trois mois… _,

voici que je relève, en date d’hier,

et à nouveau consacré au CD SACD Bis 2657 « Stravinsky – Bartok – Martinu » du splendide violoniste Frank-Peter Zimmermann, accompagné du Bamberger Symphoniker sous la direction de Jakub Hrusa,

cet article-ci très sobrement intitulé « Bohuslav« , de Jean-Charles Hoffelé sur son très fiable site Discophilia :

BOHUSLAV

Revenu à Paris après ce qui sera (mais il ne le sait pas encore) son ultime séjour en Bohème, Bohuslav Martinů s’attela à la « Suite de danse » qu’il avait promise à Samuel Dushkin : on était en août 1938. Une année plus tard, Martinů quittait Paris dans la débâcle, trouvant refuge en en zone libre.

Entre temps la « Suite de danses », commencée par une Toccata assez jazzy, très dans la verve des musiciens de l’École de Paris (tous des immigrés d’Europe centrale _ en effet ! _) sera devenue cette Suite concertante que le compositeur finira par orchestrer en 1941, ayant perdu tout espoir de revoir jamais sa Bohème. Une nostalgie prégnante s’est installée dans la grand déploiement de l’Andante, mais la suractivité rythmique des années parisiennes endiable un Scherzo un brin méphistophélique, et fait flamboyer un Final virtuose qui siérait à merveille pour un grand concerto : écriture échevelée, orchestre solaire _ voilà, voilà _, que Frank Peter Zimmermann, Jakub Hrůša et ses Bamberger magnifient _ voilà ! Cf aussi cette très émouvante vidéo (de 23′ 28) de Frank-Peter Zimmermann en cette même superbe œuvre-ci de Martinu, mais cette fois avec l’Elbphilharmonie Orchester placé sous la direction de Manfred Honeck, le 18 novembre 2021… _, ajout majeur à leur album _ précédent, en 2020 _ des deux Concertos pour violon et orchestre de Martinu _ le très beau CD SACD Bis 2457 ; cf mon article «  » en date du 28 janvier 2023…

Si demain Frank Peter Zimmermann, s’adjoignant Martin Helmchen, allait regarder du côté du Concerto pour violon et piano (H. 342) _ sur cette splendide œuvre de 1953, cf mon article enthousiaste du 14 décembre 2023 «  » à propos de l’irrésistible CD Supraphon SU 4330-2 de Josef Spacek, violon, Miroslav Sekera, piano, et Petr Popelka dirigeant le Prague Radio Symphonie Orchestra, en 2023… _ , il pourrait poursuivre sa saga Martinů qui est l’atout majeur _ voilà ! _ de ce nouvel album.

Son impeccable lecture du Concerto de Stravinski (une redite, il l’avait enregistré jeune homme avec Gianluigi Gelmetti _ soit le CD 17 du coffret Warner Classics « Frank-Peter Zimmermann – The Complete Warner Recordings » de 40 CDs, que je possède : un CD enregistré en 1990… _), ses Rhapsodies de Bartók si tenues, plus pensées que jouées, se font voler la vedette par cette Méditation que Martinů composa en 1945 et qui devait prendre place dans la version définitive de la Suite : un requiem de six minutes

_ avec, j’ajoute ici, ces utiles précisions-ci de la musicologue Rebecca Schmid, telles que mentionnées à la page 24 du livret de ce CD : « En plus de la Suite (H 276 II) telle qu’elle a été achevée en 1945, cet enregistrement propose le troisième mouvement de cette deuxième version (H 276 I), intitulé MéditationCette courte pièce (de 6′ 08) met en valeur le soliste, avec une écriture lyrique qui se manifeste par des effets subtils de l’orchestre. Lorsque le violon s’élève dans la stratosphère, la musique devient une réflexion spirituelle ou une méditation, comme l’indique le titre. Bien que le mouvement soit tonalement clair, Martinu introduit également ses cadences moraves caractéristiques« 

LE DISQUE DU JOUR

Igor Stravinski (1882-1971)


Concerto pour violon et orchestre en ré majeur,
K053


Béla Bartók (1881-1945)


Rhapsodie pour violon No. 1, Sz. 87, BB 94 (version orchestrale)
Rhapsodie pour violon No. 2, Sz. 90, BB 96 (version orchestrale)


Bohuslav Martinů
(1890-1959)


Suite concertante en ré majeur, H. 276a

Frank Peter Zimmermann, violon
Bamberger Symphoniker
Jakub Hrůša, direction

Un album du label BIS Records 2657

Photo à la une : le violoniste Frank Peter Zimmermann –
Photo : © Irène Zandel

Bohuslav Martinu :

un génie _ tchèque _ assez singulier à toujours mieux redécouvrir, et savourer, et célébrer..

Ce mardi 9 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

La merveille discographique des deux Rhapsodies pour violon et orchestre de Bela Bartok, idéalement endiablées par le violon magique de Frank-Peter Zimmermann et le parfait orchestre symphonique (presque pragois) de Bamberg sous la direction idoine du chef tchèque Jakub Hrusa…

14jan

C’est une véritable merveille discographique que les deux Rhapsodies pour violon et orchestre (Bb 94b et 96b) de Bela Bartok, idéalement endiablées par le violon profond et transcendant  de Frank-Peter Zimmermann et le parfait orchestre symphonique (presque pragois) de Bamberg sous la direction idoine du chef tchèque Jakub Hrusa,

que vient nous servir, en un somptueux CD « Stravinsky- Bartok -Martinu«  _ le CD Bis SACD 2657 _ le très ecellent label Bis…

Et si je mets ici en exergue l’interprétation transcendante des deux « Rhapsodies pour violon et orchestre » de Bela Bartok _ écoutez cette entame ; et sa suite _,

c’est seulement et simplement du fait de mon très fort tropisme personnel bartokien ;

et en rien pour diminuer la jubilation éprouvée aussi à l’écoute, en ce CD, du « Concerto pour violon et orchestre » de Stravinsky, un pur chef d’œuvre ;

ni celle pour l’œuvre un peu moins courue qu’est la « Suite concertante » de Bohuslav Martinu, en sa seconde version ;

complétée d’ailleurs ici par une « Méditation » issue la version originale de cette « Suite concertante« .

Une merveille de réalisation !

Qui nous transporte…

Et avec quelle prise de son ! 

Ce dimanche 14 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une foudroyante incarnation, d’une intensité fabuleuse, des 2 Quatuors à cordes de Leos Janacek, n° 1 « Kreutzer Sonata » (de 1923) et n° 2 « Intimate Letters » (de 1928), par le Escher String Quartet…

05oct

Possédant déjà de magnifiques interprétations des 2 merveilleux et très singuliers Quatuors à cordes (« Sonate à Kreutzer« , de 1923, et « Lettres intimes« , de 1928) de Leos Janacek (1854 – 1928),

et surtout par des Quatuors tchèques,

je me demandais bien ce que pouvait valoir cette nouvelle interprétation par un Quatuor venu d’Outre Atlantique, tel que le Escher String Quartet _ soit le CD Bis-2670 SACD _, enregistré, du 19 au 22 février 2022, à Saxmundham, dans le Suffolk, en Angleterre…

Or, les écouter tels qu’incarnés ici par ces quatre instrumentistes que sont Adam Barnett-Hart et Brendan Speltz, violons, Pierre Lapointe, alto, et Brook Speltz, violoncelle _ les frères Speltz sont bien natifs de Los Angeles ; Pierre Lapointe est natif de Halifax, en Nouvelle-Écosse ; et Adam Barnett-Hart est, lui, de Boulder, dans le Colorado ; quant au percussioniste Colin Currie qui se joint à eux quatre pour la partie de percussions du 4e mouvement du Quatuor n° 2 Op. 7 « Des Montagnes du Singe«  de Pavel Haas (1899 – 1944) qui complète en suprême beauté ce très impressionnant CD, il est natif, lui, d’Édimbourg, en Écosse..  _,

est une expérience véritablement foudroyante !!!..

Car ils ont absolument tout saisi du génie musical de ces œuvres confondantes de puissance du compositeur morave (1854 – 1928) qu’est Leos Janacek !

Sans nul équivalent en leur genre…

À suivre, passionnément…

Ce jeudi 5 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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