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L’Entretien magnifique de Karol Beffa avec Francis Lippa à la Station Ausone, à Bordeaux, le 25 mars 2022, à propos de son passionnant « L’Autre XXe siècle musical » : artisanat, singularités, hédonisme, en un panorama considérablement élargi et ouvert, et infiniment plus juste et heureux, de la création musicale au XXe siècle…

07avr

Vient d’être très heureusement publié sur le site de la Librairie Mollat

la vidéo du très bel Entretien que le compositeur décidément important d’aujourd’hui qu’est Karol Beffa (né en 1973) a eu, le vendredi 25 mars dernier, à la Station Ausone de la Librairie Mollat à Bordeaux, avec le mélomane passionné qu’est Francis Lippa (né en 1947), vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux,

afin de chercher à creuser un peu plus avant encore en les lucidissimes analyses que Karol Beffa a superbement développées et détaillées en son très remarquable et nécessaire _ et à poursuivre ! J’attends impatiemment un volume 2… _ « L’Autre XXe siècle musical« , qui vient de paraître aux Éditions Buchet-Chastel…

À l’initiative de Francis Lippa, et en ouverture de la saison 2016-2017 de la Société de Philosophie de Bordeaux, un précédent Entretien de Francis Lippa et Karol Beffa, intitulé, lui, « Ce que nous fait la musique », avait eu lieu en cette même Station Ausone le mardi 11 octobre 2016…

Car écouter l’intelligence si sensible de Karol Beffa, son intelligence toujours mesurée et parfaitement argumentée _ Karol Beffa est en effet aussi un admirable pédagogue _, d’une très grande justesse en les nuances qu’il sait détailler avec une éloquente simplicité en ses lucidissimes _ j’insiste là-dessus _ analyses, est, chaque fois, un irremplaçable plaisir _ cf mon article détaillé du 1er juin 2016 «  » que j’avais développé suite à notre rencontre du samedi 28 mai au Festival Philosophia de Saint-Emilion, où je venais de savourer l’excellent Entretien que Karol Beffa venait d’avoir avec Hélène Lastécouères sur le sujet, bien sûr fondamental, qu’est « Création et créativité« 

À ce passionnant Entretien de ce vendredi 25 mars dernier à la Station Ausone,

d’une durée de 53′ _ sans une seule seconde d’ennui ou de redondance ! _,

je me permets de joindre ici, et bien sûr en toute modestie _ je n’aime pas du tout me mettre en avant ; l’art (bien français) de la conversation amicale, tel que l’a superbement analysé Marc Fumaroli en son « L’Art de la conversation« , consistant, et avec le plus grand naturel possible, à seulement mettre en valeur et faire briller son interlocuteur _ un commentaire que par courriel m’a adressé, en retour de mon envoi de cette vidéo, et après attentif visionnage, mon lucidissime ami René de Ceccatty _ un maître, lui aussi, tout comme Karol Beffa, tant de l’analyse la plus fine que de la synthèse la plus lumineuse... _

Cher Francis, j’ai vu et entendu ce très bel entretien d’une grande clarté, d’un grand naturel et d’une parfaite entente entre vous. Tu es (ce n’est pas une découverte pour moi…) vraiment l’interlocuteur idéal, érudit, pénétrant et discret, et admiratif, ce qui stimule évidemment ton invité, du reste assez modeste, mais maîtrisant parfaitement son sujet et ses prises de position.
J’avais lu un essai de lui publié par le Seuil _ il s’agit de « Parler, composer, jouer _ 7 Leçons sur la musique« , ces lumineuses Leçons données par Karol Beffa au Collège de France, dont j’avais données à regarder les vidéos en mon article du 1er juin 2016 ; mais qui ont hélas cessé d’être accessibles en ces liens aux vidéos, je viens de le constater… Il est nuancé, jamais sectaire, partisan de l’hybridation musicale… Quel génie musical n’a pas puisé dans les cultures populaires et même exotiques ? Car la vraie musique est au-delà de tous les genres. Il y a une impasse du modernisme et de l’avant-garde quand ils se proclament et se célèbrent eux-mêmes, car loin d’être novateurs ils sont piégés par le néo-académisme. Malgré son génie de chef d’orchestre et du reste d’orchestrateur, Boulez est tombé à pieds joints dans ce piège ! Et pourtant c’était un homme curieux et d’une certaine générosité.
J’envoie le lien à mon frère _ Jean Pavans, mélomane lui aussi passionné _ qui sera ravi, j’en suis sûr.
Et je commande le nouveau livre de Karol Beffa.
Avec mon amitié
René
J’espère que tu gardes précieusement tous tes entretiens qui mériteraient d’être retranscrits _ un bien utile conseil d’ami...

Voilà donc une très précieuse contribution à une meilleure connaissance d’un panorama élargi et considérablement plus ouvert _ et heureux ! _ de la musique au XXe siècle,

face à l’étroitesse ronchonne, grise et triste, des sectateurs d’un purisme moderniste acétique un moment hégémonique dans les institutions musicales en France, très éloigné des goûts du public des mélomanes, au risque de tarir la composition de musique d’exigence de qualité en France…

….

Mais le vent a commencé de très heureusement tourner…

Un immense merci, donc, à Karol Beffa, et à son œuvre ouverte et, somme toute _ en ses diverses très riches modalités, et in fine _, heureuse, en toute sa très humaine modestie, et son goût généreux du partage… 

Ce jeudi 7 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La lucidité humble et ouverte et libre de René de Ceccatty, passeur d’essentiel : un très remarquable portrait de ses activités plurivoques en un entretien avec Aymen Hacen pour le site tunisien Souffle inédit…

07mar

Les très remarquables qualités d’analyse ainsi que de synthèse de René de Ceccatty,

sa lucidité humble et ouverte et formidablement libre et honnête,

ne sont plus à démontrer…

Ainsi, voici, à partager, un magnifique, vaste et profond entretien que René de Ceccatty vient d’avoir avec un très compétent interlocuteur tunisien, Aymen Hacen,

pour un site tunisien joliment intitulé « Souffle inédit » :

 

Une vérité essentielle de la personne s’exprime excellemment dans cet entretien libre, où souffle l’esprit…

Ce lundi 7 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Lire Pasolini très sagace lecteur : une splendide recension (rééditée et augmentée) des lucidissimes chroniques littéraires et autres de Pier-Paolo Pasolini, ou « Descriptions de descriptions », par René de Ceccatty, son traducteur, et pasolinien émérite…

02mar

Ce jour, me parvient la réédition augmentée des lucidissimes « Descriptions de descriptions » de Pier-Paolo Pasolini _ au long de la très remarquable chronique littéraire que Pasolini a assumée deux années durant (du 26 novembre 1972 au 24 janvier 1975) dans l’hebdomadaire Il Tempo _  en un choix, et avec une très éclairante préface de 12 pages, très justement intitulée « Un laboratoire« , de son traducteur en français, le remarquablement sagace René de Ceccatty : un passionnant livre riche de 444 pages, aux Éditions Manifeste !

Soit un moment d’extrême et assez rare _ qualité de lucidité culturelle ;

et pas seulement à propos de livres et textes italiens : le regard _ extraordinairement perçant _ porté par Pasolini est bien plus large et profond que les circonstances particulières qui l’ont, à l’occasion, engendré

 

Ce mercredi 2 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’exposition « Inferno » de Laura Bossi et Jean Clair, à Rome, au Musée des Ecuries du Quirinal, en clôture de l’année Dante, pour l’anniversaire des 700 ans de la mort du poète…

17déc

En surfant _ hegeliennement, chaque matin _ sur la presse internationale, et en l’occurrence la presse italienne,

_ ainsi que, dans Le Figaro, cet article-ci : « Jean Clair et Laura Bossi: «Interrogeons-nous sur notre fascination pour le mal» » _,

voici que je découvre ces nouvelles-ci de mon ami Jean Clair et son épouse Laura Bossi

_ et, au passage, je me souviens aussi, à cette occasion, de la délicieuse lamproie à la bordelaise, que nous avions tous les trois savourée à la Brasserie bordelaise, le 20 mai 2011, juste après l’entretien que Jean Clair et moi-même avions eu, dans le superbe salon Albert Mollat, à propos de ses magnifiques « Dialogue avec les morts » & « L’Hiver de la culture«  _ :

la tenue, à Rome, dans le Musée des Ecuries du Quirinal, de l’exposition « Inferno » de Jean Clair et son épouse Laura Bossi, du 15 octobre 2021 au 9 janvier 2022 _ prolongée jusqu’au 23 janvier _,

en clôture de l’année du 700 ème anniversaire de la mort de Dante (Florence, 1265 – Ravenne, 14 septembre 1321).

DU MOYEN ÂGE À NOS JOURS

L’enfer d’après Dante

PAR OLIVIER TOSSERI, CORRESPONDANT À ROME · LE JOURNAL DES ARTS

LE 3 DÉCEMBRE 2021

ROME / ITALIE

À Rome, « Inferno » célèbre les sept cents ans de la mort du poète italien, puisant dans les représentations de l’enfer au cours de différentes périodes.

Jan Brueghel, La Tentation de Saint-Antoine, 1601-1625, huile sur bois. © Museo Nacional de Escultura, Valladolid/Photo Javier Munoz y Paz Pastor
Jan Brueghel, La Tentation de Saint-Antoine, 1601-1625, huile sur bois
© Museo Nacional de Escultura, Valladolid / Photo Javier Munoz y Paz Pastor

Rome. Après Léonard de Vinci en 2019 et Raphaël en 2020, l’Italie célèbre cette année une autre gloire nationale : Dante Alighieri (1265-1321). Le point d’orgue du cycle des festivités marquant le 700e anniversaire de la disparition du « Poète » ne se déroule pas dans sa Toscane natale. L’exposition « Inferno » s’est ouverte le 15 octobre dernier à Rome, au Musée des Écuries du Quirinal. Elle rend hommage à cette figure tutélaire de l’imaginaire collectif italien en nous faisant voyager dans un lieu qui a hanté les artistes du Moyen Âge à nos jours.

C’est un couple d’intellectuels franco-italien qui guide le visiteur dans ce périple : l’historien de l’art et académicien Jean Clair et l’historienne des sciences Laura Bossi, sa compagne. « Le thème s’est imposé comme une évidence, expliquent _ lumineusement _ les deux commissaires. Pas seulement parce que l’“Enfer” est le premier mais surtout le plus connu des cantiques épiques de la “Divine Comédie”. Surtout parce que son extraordinaire iconographie a inspiré les artistes de toutes les époques avec un impact durable sur la culture visuelle européenne _ voilà. Sans oublier sa criante actualité dans un monde marqué par la destruction de la nature, les crises sociales, sanitaires, économiques et culturelles _ en effet… Elle nous oblige à réfléchir au destin de l’humanité et à sa fin. ».

Jean Clair et Laura Bossi font ainsi office de Charon, le passeur du Styx, le fleuve des Enfers. Le visiteur remonte le cours de leur réflexion à travers les méandres de 235 œuvres provenant de 87 musées, institutions publiques et collections privées. Il commence ainsi par traverser un modèle en plâtre des années 1880 de la Porte de l’Enfer d’Auguste Rodin. Par ses dimensions monumentales de 6,35 x 4 mètres, elle a représenté « l’un des défis organisationnels et logistiques les plus ambitieux du musée », selon l’un des porte-parole du lieu.

L’exposition a par ailleurs dû relever un autre grand défi, celui d’être préparée en pleine pandémie. Si la coopération des musées allemands s’est avérée complexe, cela a été plus facile avec les Offices de Florence, la Bibliothèque nationale de France, la Royal Academy de Londres, le Museo Nacional de Escultura de Valladolid ou encore le Museu Nacional de Arte Antiga de Lisbonne. Le Vatican a prêté la Carte de l’Enfer dessinée par Sandro Botticelli qui a rejoint les miniatures médiévales, ainsi que les œuvres de Jan Brueghel, Beato Angelico, Paul Cézanne, Odilon Redon, Eugène Delacroix, Francisco de Goya ou encore Franz von Stuck ou Gerhard Richter.

Les damnés de la terre

Bien qu’une section soit consacrée à l’auteur de la Divine Comédie, les damnés sont les compagnons de route privilégiés du visiteur : ceux dont l’âme tombe entre les griffes du diable dans les miniatures médiévales et dont les corps subissent tous les outrages dans les toiles de Brueghel ou de Pieter Huys à la Renaissance. Mais l’enfer ne réside pas seulement dans des abysses où l’homme serait voué aux pires gémonies et aux plus terribles souffrances après le trépas. Il est avant tout sur terre : celui de la douleur qui règne à l’usine, celui du démon intérieur qui s’exprime à l’asile. Sans oublier l’enfer vécu derrière les fils de fer barbelés d’une tranchée ou d’un camp de concentration. Terreur, pitié, fascination morbide ou curiosité scientifique sont autant de sentiments qui ont animé les artistes que ceux qui agitent le visiteur dans cette exposition dantesque. Son épilogue ne mène pas le visiteur vers les tréfonds quels qu’ils soient, mais vers le Paradis ouvrant la réflexion sur des concepts qui rencontrent un écho inaudible dans nos sociétés sécularisées : le salut et la rédemption, le péché et le châtiment, la damnation et l’expiation. « Et dès lors, nous sortîmes revoir les étoiles. » Le parcours s’achève par ce vers de Dante, le dernier de l’Enfer.

C’est la première fois qu’une exposition est consacrée à un tel thème. Jean Clair l’avait proposée par le passé au Musée du Prado à Madrid et au Grand Palais à Paris qui l’avaient refusée _ tiens donc... « Inferno » est également une nouvelle étape dans sa carrière _ singulièrement brillante _ de commissaire d’exposition faisant écho à « Vienne 1880-1938, l’apocalypse joyeuse » (1986), « L’âme au corps : arts et sciences, 1793-1993 » (1993), « Mélancolie, génie et folie en Occident » (2005) et « Crime et châtiment » (2010). Une nouvelle étape _ voilà _ de son voyage dans les profondeurs _ essentielles _ de nos mentalités.

TROIS QUESTIONS À… JEAN CLAIR,
CO-COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION INFERNO……
Cette exposition marque l’aboutissement d’années de réflexion sur le thème de l’enfer…
…Oui, car pour moi qui suis passionné par l’histoire des mentalités, l’enfer est certainement le thème le plus complexe _ voilà _ jamais inventé par l’Occident. Mon travail a été infernal, si j’ose m’exprimer ainsi, tant l’iconographie traitant ce sujet est vaste _ à embrasser. Une richesse qui ne peut malheureusement pas trouver sa place dans des musées ou dans des expositions car les œuvres les plus belles sont souvent des fresques, des mosaïques ou des sculptures que nous retrouvons sur les sols, les murs ou les tympans des églises.

Et pourtant, aujourd’hui, plus personne ne parle de l’enfer…

À commencer par l’Église catholique elle-même qui reste silencieuse sur le sujet. Le pape évoque parfois le mal, mais jamais l’enfer dont la fantasmagorie semble enfantine et ridicule. L’enfer a pourtant obsédé les fidèles et la chrétienté pendant une dizaine de siècles. On le voit à travers les miniatures du XIe au XIVe siècle, l’« âge d’or » de l’enfer, mais aussi lors des grands débats théologiques de la Renaissance et de l’époque baroque. Si la peur de l’enfer recule à l’« âge des Lumières », il revient avec force au XIXe siècle tandis que le XXe, avec ses guerres et ses différentes barbaries, a été celui de l’enfer sur terre.

Vous avez écrit il y a tout juste dix ans L’hiver de la culture _ cf mon entretien (merveilleux !) avec Jean Clair dans le salon Albert Mollat le 20 mai 2011 : un peu plus d’une heure où l’on perçoit même Jean Clair penser… Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le monde de l’art ?

Mon constat est malheureusement identique _ forcément… La disparition de la foi sous toutes ses formes, que ce soit en Dieu ou dans des idéologies politiques, a eu de graves conséquences sur l’art voué à la dérision, au sarcasme _ voilà _ et à une vulgarité _ la déferlante du trash… _ qui a atteint un niveau inédit. Une oligarchie financière mondialisée, comportant deux ou trois grandes galeries, deux ou trois maisons de ventes, et deux ou trois institutions publiques _ voilà ! et cela suffit à ce processus idéalement pragmatique en sa réalisation… _ décide de la circulation et de la titrisation _ voilà ; cf mon article du 12 mars 2011, au titre trop sinistrement, hélas, parlant : «  « …  _ d’œuvres d’art qui restent limitées _ voilà _ à la production, quasi industrielle _ hyper-efficacement managée… _, de quatre ou cinq artistes.

Inferno,
jusqu’au 9 janvier 2022, aux Écuries du Quirinal, Via Ventiquattro Maggio, 16, 00186 Rome, Italie.

 

 

Magnifique information, miraculeusement parvenue jusqu’à ma curiosité…

Le catalogue de cette extraordinaire exposition (dont pas mal d’œuvres sont présentées sur ce site Scribe accroupi) est publié aux Éditions Electa.

La singulière merveilleuse lucidité de Jean Clair (et son œuvre) est vraiment sans prix…

Ce vendredi 17 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le grand Claudio Magris, Prix des Dialogues sur l’Homme, à Pistoia : un regard lucide sur l’humanité…

03oct

Le Corriere della Sera du samedi 25 septembre dernier propose la vidéo d’une interview du grand Claudio Magris, né le 10 avril 1939 à Trieste,

sous le titre «L’uomo? Creatura che sconquassa»,

à l’occasion de la remise, à Pistoia, de il Premio Internazionale Dialoghi sull’uomo

Magris: «L’uomo? Creatura che sconquassa»

Magris: «L’uomo? Creatura che sconquassa»
Allo scrittore è stato assegnato a Pistoia il Premio Internazionale Dialoghi sull’uomo

Sabato 25 settembre, in piazza del Duomo a Pistoia, lo scrittore e giornalista Claudio Magris ha ricevuto il Premio Internazionale Dialoghi sull’uomo, istituito nell’ambito del festival di antropologia del contemporaneo Pistoia – Dialoghi sull’uomo, promosso dalla Fondazione Cassa di Risparmio di Pistoia e Pescia e dal Comune di Pistoia, ideato e diretto da Giulia Cogoli. In questo video, registrato in questa occasione, lo scrittore riflette su una possibile definizione di uomo. Il Premio Internazionale Dialoghi sull’uomo è conferito a una figura del mondo culturale che con il proprio pensiero e lavoro abbia testimoniato la centralità del dialogo per lo sviluppo delle relazioni umane e contribuito a migliorare il dialogo e lo scambio interculturale. La giuria formata da Lorenzo Zogheri, Giulia Cogoli, Marco Aime, Adriano Favole e Luca Iozzelli – a cui è dedicata l’edizione 2021 del festival – ha così motivato il riconoscimento allo scrittore :

«Intellettuale europeo e cittadino del mondo, di cui è stata autorevolmente sottolineata in questi anni l’“identità plurale”, che gli ha guadagnato grandissima fama come lucido testimone della nostra epoca alla deriva. Insigne germanista, originale e grande scrittore, intenso e commovente drammaturgo, poliedrico saggista con forte caratura etica che si esprime anche negli interventi giornalistici, fine traduttore, appassionato e instancabile viaggiatore, Magris rappresenta al meglio l’immagine plurale della letteratura europea. In un’epoca in cui muri e confini anziché dissolversi rinascono subdolamente, Claudio Magris, con i suoi scritti e con il suo impegno intellettuale, testimonia costantemente l’importanza del dialogo come strumento primo della convivenza».

Dopo la cerimonia di premiazione, Magris ha tenuto una conferenza con lo scrittore Paolo Di Paolo dal titolo «Quando comincia l’uomo ?».

Voici cette vidéo.

La lucidité de Claudio Magris fait honneur à l’humanité…

Ce dimanche 3 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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