Musiques de joie : les jeux d’ombres et lumières d’Antonio Vivaldi en ses Concerti per fagotto, par le basson virtuose d’Alberto Grazzi et l’Ensemble Zefiro d’Alfredo Bernardini
21mai
La générosité musicale d’Antonio Vivaldi
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La générosité musicale d’Antonio Vivaldi
21mai
Parmi les chefs d’œuvre les plus confondants du Baroque musical,
01avr
Après la joie du stylus fantasticus de Reincken (Deventer, 10 décembre 1643 – Hambourg, 24 novembre 1722)
_ cf mon article du 28 mars : Musiques de joie : le magique stylus fantasticus du Hortus Musicus de Johann-Adam Reincken (1643 – 1722)… _
ou Buxtehude (Helsingborg, 1637 – Lübeck, 9 mai 1707)
autour de Hambourg et Lübeck,
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et celle de la virtuosité de Schmelzer (Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680)
_ cf mon article du 29 mars : Musiques de joie : le vivant baroque autrichien de Johann Heinrich Schmelzer… _,
Vejnanovsky (Hukvaldy, 1633 – Kromerziz, 24 septembre 1793)
_ cf mon article d’hier 31 mars : Musiques de joie (suite) : Pavel Josef Vejvanovsky, compositeur et trompettiste à Kromeriz, en Moravie… _
et Biber (Wartenberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704)
_ cf mon article d’avant-hier 30 mars : Musiques de joie : le triomphant Heinrich Ignaz Franz Biber, et son très fécond passage à la cour de Kremsier-Kromeriz… _,
à Vienne et Kromerziz,
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la joie rayonnante _ et contagieuse ! _ du violon virtuose
de celui qui fut à la source probablement principale de ce rayonnement étincelant
de brillance jubilatoire par toute l’Europe :
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Carlo Farina (Mantoue, vers 1600 – Vienne, juillet 1639),
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en son séjour de trois années, 1626-1627-1628, à Dresde,
où il publia rien moins que cinq livres de musique instrumentale
_ comportant 128 pièces _
dédiés à la famille des violons…
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J’ai choisi pour en écouter quelques unes
le violon virtuose et très juste de Leila Schayegh
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accompagnée de
Jörg Halubek, clavecin et orgue au continuo,
Daniele Caminiti, archiluth,
et Jonathan Pesek, violoncelle et viole de gambe,
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en un merveilleux CD PanClassics PC 10368,
enregistré au mois de juin 2016.
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On y adjoindra avec un très grand profit
l’écoute du CD Carlo Farina Cappriccio stravagante – Sonate
de l’Ensemble Clematis
le CD Ricercar RIC 285 paru le 22 mai 2009.
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Ce mercredi 1er avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
15fév
Ayant sous la main le coffret Decca Eloquence _ 484 0193 _ de 5 CDs d’Eduardo del Pueyo
(Saragosse, 29 août 1905 – Bruxelles, 9 novembre 1986)
de l’intégrale de ses enregistrements pour Philips,
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au sein duquel figurent 7 Sonates de Beethoven,
les Sonates n° 8 (« Pathétique« ), 14 (« Clair de lune »), 18 (« La Chasse« ), 21 (« Waldstein« ), 23 (« Appassionata« ), 26 (« Les Adieux« ) et 29 (« Hammerklavier« ),
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je choisis de commencer mon écoute
par l’emblématique _ à mes oreilles _ « Waldstein«
_ enregistrée, en stéréo, à la Bachzaal, à Amsterdam, en septembre 1959…
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Cette « Waldstein » de 1959 pour Philips d’Eduardo del Pueyo
sonne un peu trop apollinienne à mon goût
_ et cela, en ses trois mouvements : pas assez emportés,
voire parfois exaspérés ! _
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et ne comporte pas assez la touche _ variable, bien sûr, d’une œuvre à l’autre _ de colère
qui constitue à mes oreilles un trait idiosyncrasique essentiel
de tout l’œuvre beethovenien.
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Mon impression
_ pas assez d’emportement du pianiste ! _
est identique à propos de la « Hammerklavier«
_ enregistrée, en mono, en la Petite Salle du Concertgebouw d’Amsterdam, en mai 1958.
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En son article du 21 juin 2019 sur le site ResMusica, intitulé Le legs Philips d’Eduardo del Pueyo enfin disponible,
l’excellent Maciej Chizinski indique, lui, à propos de cette « Waldstein« – là, très précisément ceci :
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« le pianiste fait preuve d’un toucher cristallin, résultant probablement d’un usage relativement restreint de la pédale droite. Le finale, tout à la fois solennel et chantant, impressionne par la rondeur du timbre, ainsi que la limpidité des textures dûment maîtrisée, et pourtant frappée au sceau de la fraîcheur, la virtuosité et l’énergie«
_ « fraîcheur, virtuosité, énergie« : voilà ce que j’aurais personnellement aimé ressentir, mais n’ai hélas pas éprouvé…
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En revanche, c’est tout à fait ce que je ressens
en écoutant et la « Waldstein » et la « Hammerklavier » de Paul Badura-Skoda
en son The Complete Pianos Sonatas played on period instruments,
un merveilleux coffret A 203 (de 9 CDs) que vient de nous offrir le label Arcana…
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Ce samedi 15 février 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
22déc
L’enregistrement des Miroirs de Maurice Ravel
(Noctuelles, Oiseaux tristes, Une barque sur l’océan, Alborada del gracioso et La vallée des cloches),
par Béatrice Rana
dans le CD Warner Classics 0190295411091,
est étourdissant de virtuosité juste
de la part de cette extraordinaire interprète.
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Et l’association
à ces Miroirs de Ravel
de transcriptions pour piano seul
de Danse infernale, Berceuse et Finale, trois extraits de L’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky _ par Guido Agosti _
puis de Danse russe, Chez Pétrouchka et La semaine grasse, trois extraits de Pétrouchka d’Igor Stravinsky encore _ cette fois par Stravinsky lui-même _
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constituent un détonnant programme,
que vient conclure la transcription pour piano seul _ par Ravel lui-même _ de son époustouflante _ tragique _ La Valse…
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Un fastueux programme
interprété magistralement,
avec une prodigieuse justesse d’intelligence de ces œuvres,
par une artiste d’exception.
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Voici ce qu’en disait le 22 novembre dernier
Stéphane Friédérich en un très juste article du site Res Musica
intitulé Le piano orchestral et flamboyant de Béatrice Rana.
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Béatrice Rana : une interprète à retenir prioritairement.
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Ce dimanche 22 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa