C’est par les merveilleux CDs « Dvorak- Quintets Op. 81 & 97« , « Brahms – Quintet in F minor Op. 34, String Quintet in G minor Op. 111 » et « Dvorak – The Complete Piano Trios«
_ les CDs Supraphon SU 4195-2, SU 4306-2 et SU 4319-2, enregistrés à Prague les 18-19 mai et 26-27 juin 2017 ; à Prague les 6-7 novembre et 13-14 novembre 2021 ; et à Monmouth les 12-14 décembre 2022 et 5-7 mai 2023 _
que j’ai découvert le spendide le Pavel Haas Quartet, dont la violoniste Veronika Jaruskova et le violoncelliste Peter Jarusek _ tous deux slovaques ; la création du Pavel Haas Quartet étant de l’initiative de Veronika Jaruskova, en 2002… _,
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qui m’a très vivement incité à aller découvrir aussi leurs deux premiers CDs « Pavel Haas Quartet – Leos Janacek – « Intimate Letters » -Pavel Haas – String Quartet N° 2 » et « Pavel Haas Quartet – Leos Janacek – String Quartet N° 1 – Pavel Haas – String Quartets N°S 1 & 3«
_ les CDs Supraphon SU 3877-2 et SU 3922-2, enregistrés à Prague les 28-30 avril et 13-15 et 24 mai 2006 ; et à Prague les 1-2 et 29-30 juin et 30 juillet 2007 _, des 2 chefs d’œuvre de Leos Janacek, que je porte au pinacle, et comportant aussi les 3 Quatuors de Pavel Haas, qui me sont beaucoup moins familiers.
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J’ai commencé mon écoute, ce samedi, par les sublimes 2 Quatuors de Janacek (1854 – 1928), me réservant demain dimanche pour les 3 Quatuors de Pavel Haas (1899 – 1944)
_ regarder ici une vidéo du Quatuor n°1 « after Tolstoy’s Kreutzer Sonata« (de 18′ 56)…
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Quelle interprétation par cet extraordinaire Pavel Haas Quartet de cette sublime musique !!!
Superlative !
Quel choc !!!
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C’est puissant !
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Ce samedi 6 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa
Ce jeudi 14 décembre 2023, sous le titre de « Le Concerto oublié« , en son site Discophilia pour Artamag,
le bon Jean-Charles Hoffelé vient à son tour saluer et l’œuvre et l’interprétation du formidable « Double Concerto pour violon, piano et orchestre » H. 342 de Bohuslav Martinů(Polička, 8 décembre 1890 – Liestal – Suisse, 28 août 1959) _ composée en 1953 _,
chef d’œuvre et merveille d’interprétation que j’avais bien bas saluées en mes articles des 17 octobre et 15 novembre derniers :
L’univers suractif de la 4e Symphonie y transparaît, écriture virtuose, giocoso des Allegros où Martinů réemploie avec habileté les principes du concerto grosso, mais contrairement à l’ultime symphonie (les « Fantaisies »), tout ici est irradié d’un vaste soleil _ absolument !
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Interprétation irrésistible _ oui, oui, oui ! _ qui supplante celle de Bohuslav Matoušek, Karel Košárek et de Christopher Hogwood (Hypérion), affaire de style, de raptus _ oui _, simplement de brio. Josef Špaček et Miroslav Sekera ajoutent la Troisième Sonate, chef-d’œuvre de la série, elle aussi datant du temps des Amériques, avant de conclure avec les Cinq Pièces brèves iconoclastes, avec un peu de jazz et de tango, composées dans ce Paris des années trente où le jeune Martinů osait tout _Bohuslav Martinů : un compositeur majeur qu’il importe d’absolument ré-évaluer au plus vite, comme son œuvre si riche, et si variée, le mérite !
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LE DISQUE DU JOUR
Bohuslav Martinů
(1890-1959)
… Concerto pour violon, piano et orchestre, H. 342 Sonate pour violon et piano No. 3, H. 303 5 Pièces brèves pour violon et piano, H. 184
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Josef Špaček, violon Miroslav Sekera, piano
Orchestre Symphonique de la Radio de Prague Petr Popelka, direction
et dans l’élan d’enthousiasme de mes récentes écoutes de musique tchèque (et morave) par des interprètes natifs de ce très fécond musicalement royaume de Bohème,
Bohuslav Martinů (1890-1959) : Concerto pour violon, piano et orchestre H. 342 ; Sonate pour violon et piano n° 3 H. 303 ; Cinq Petites Pièces pour violon et piano H. 184. Josef Špaček, violon ; Miroslav Sekera, piano ; Orchestre symphonique de la Radio de Prague, direction Petr Popelka. 2020/22. Notice en anglais, en allemand, en français et en tchèque. 63.15. Supraphon SU 4330-2.
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Le label Supraphon propose un programme Martinů, partagé entre la France et les Etats-Unis. Le compositeur _ Polička, 8 décembre 1890 – Liestal, 28 août 1959 _, après avoir obtenu une bourse, se rend dès 1923 à Paris où il étudie auprès d’Albert Roussel. Il y vit jusqu’en 1940, tout en retournant régulièrement dans sa Bohême natale, avant d’émigrer aux USA pour fuir la guerre et de s’y s’installer jusqu’en 1953. C’est là qu’il compose un concerto à la demande des époux Rabinof, Sylvia (1913-2001) et Benno (1910-1975). Ce dernier, Américain d’origine russe, est un grand virtuose qui a été l’un des derniers élèves de Leopold Auer. Le compositeur est alors très apprécié aux USA ; il y a déjà écrit un concerto pour le violoniste Mischa Elman. La série de ses six symphonies (sauf la Cinquième) est créée par des phalanges prestigieuses (Boston, Cleveland, Philadelphie) pendant cette période américaine.
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Début mai 1953, Martinů, qui a la nostalgie de la France, mais aussi de l’Italie, quitte les Etats-Unis, où il ne reviendra qu’une seule fois. On le retrouve à Nice, à Rome, puis en Suisse, où il mourra. Le Concerto pour violon, piano et orchestre est créé un an après, le 13 mai 1954, à New York, en l’absence du créateur, alors sur la Côte d’Azur. C’est une œuvre de la maturité épanouie, au lyrisme exubérant et à l’impulsivité dynamique. D’essence néo-classique, elle comporte trois mouvements, dont le premier, Poco allegro, rappelle, selon son biographe Guy Erismann (Actes Sud, 1990), la Bohême entière, des champs et des forêts, des lacs et des rivières, celle du violon tchèque pur, chantant, presque spontané, souriant de mélodies inimitables qui planent sur le grand horizon. On y ajoutera une chaleur communicative et une complicité de l’archet avec un piano attentif à le mettre en valeur. Un Adagio grave et sensuel rappelle un thème de la Symphonie n° 4. Le lyrisme est ici à un niveau élevé, entre un violon virtuose aux accents méditatifs et un piano qui se tient sur la réserve. L’Allegro conclusif oscille entre drame et tension, entre flots de joie populaire et dynamisme orchestral qui mènent tout droit à un superbe apogée. On connaissait de cette partition trop peu enregistrée la belle version Matoušek/Kosarek _ elle est présente en ma discothèque personnelle _, avec la Philharmonie tchèque dirigée par Christopher Hogwood (Hyperion, 2008). Ici, Josef Špaček (°1986), qui a été finaliste du Concours Reine Elisabeth 2012, et son partenaire Miroslav Sekera (°1975) offrent beaucoup de finesse d’esprit au dialogue concertant, soutenu par Petr Popelka (°1986) qui, à la tête de la phalange de la Radio de Prague, met bien en évidence cet échange inspiré, entre tension et détente.
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Petit retour en arrière, toujours new-yorkais, avec la Sonate n° 3 pour violon et piano, qui date de 1944, année de la Symphonie n° 3. En quatre mouvements, cette partition bien équilibrée quant à sa forme, relève d’un néo-classicisme transcendé. Le lyrisme y est permanent : le jaillissement est perpétuel dans le Poco allegro, l’Adagio s’écoule avec une tranquillité néo-baroque, comme le dit si bien la notice du musicologue Jaroslav Mihule, le Scherzo vit d’une intense alacrité populaire, avant un final qui ne cesse de s’épanouir avec noblesse. Une sonate des plus remarquables, qui a vu quelques grands noms s’y attacher (David Oïstrakh avec Frida Bauer, réédition en coffret Brilliant en 2012, ou le duo Josef Suk/Josef Hala pour Supraphon en 1989 _ je possède aussi cette interpration _). Les deux interprètes du jour se situent dans la ligne convaincante, claire et pleine de vitalité de Bohuslav Matoušek et Petr Adamec (Supraphon 1999, réédition 2008 dans un coffret de 4 CD).
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Le complément des Cinq Pièces brèves pour violon et piano (titre original en français) nous ramène dans la capitale de l’Hexagone à la mi-avril 1930. Elles sont à la fois subtiles et d’un lyrisme plein de saillies. Les deux solistes soulignent bien leur élégance quelque peu parisienne pour clôturer un album qui vaut le détour _ voilà !
suite à mon audition du CD « Martinu – Concerto for Violin – Piano and Orchestra – Violin Sonata N°3 – Five Short Pieces« , soit le CD Supraphon SU 4330-2, par le violon de Josef Špaček, le piano de Miroslav Sekera et le Prague Radio Symphony Orchestra dirigé par Petr Popelka,
m’a fait aussitôt commander à mon disquaire préféré le CD, paru en mai 2022, « Paths – Janáček – Schulhoff – Klein – Martinú« , soit le CD Supraphon SU 4304-2
tant par les musiques _ un arrangement pour violon et violoncelle, par Jiri Kabat, du « Quatuor n°1, d’après la « Sonate à Kreuzer » de Tolstoï » (de 1923) de Leoš Janáček (1854 – 1928) ; le « Duo pour violon et violoncelle« (de 1925) d’Erwin Schulhoff (1894 – 1942) ; le « Duo pour violon et violoncelle« (de 1941) de Gideon Klein (1919 – 1945) ; et les « Duos pour violon et violoncelle n°1« , H 157 (de 1927) et « n°2« , H 371 (de 1958) de Bohuslav Martinú (1890 – 1959) _
que par leur interprétation, merveilleusement électrisante (!), du violon de Josef Špaček (né à Třebíč le 17 octobre 1986) et du violoncelle de Tomáš Jamnik (né à Prague le 3 mars 1985) :
quels musiciens stupéfiants tous les deux !!!
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Jusqu’ici, mon attention ne s’était jamais vraiment portée sur ce compositeur, Erwin Schulhoff (Prague, 8 juin 1894 – Wülzburg, 18 août 1942) ;
et cela alors même que, de ce « Duo pour violon et violoncelle » de 1925, ma discothèque personnelle comporte au moins deux interprétations :
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_ l’une, elle-même magnifique, en 1986 au Festival de Lockenhaus, dans un superbe coffret de 5 CDs ECM New Series 2190-94 476 4509 « Gidon Kremer Edition Lockenhaus« , par le violon de Philip Hirschhorn et le violoncelle de David Geringas _ et en voici justement le podcast (de 17′ 16)… _ ;
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_ l’autre, je dirais honorable, en 2003, dans le CD « Schulhoff – Chamber Music for Strings – Concertino » Praga Digitals PRD-DGD 250 203, par le violon de Pavel Hůla et le violoncelle de Michel Kaňka…
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Mais le jeu de Josef Špaček et Tomáš Jamnik, et pas seulement pour ce « Duo » d’Erwin Schulhoff, mais pour les 4 autres œuvres _ de Leoš Janáček, Gideon Klein et Bohuslav Martinú _ ici si magistralement interprétées, est absolument transcendant : follement enthousiasmant !
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Au point que je désire ardemment, à partir de ce chef d’œuvre de 1925 de Schulhoff aussi magistralement interprété ici par Josef Špaček et Tomáš Jamnik, découvrir au plus vite, et si possible par d’aussi transcendants interprètes que ces deux-ci, tout l’œuvre de ce génial et très singulier compositeur qu’est Erwin Schulhoff…
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À suivre…
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Ce jeudi 9 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa
L’œuvre infiniment délicate de Bohuslav Martinu (Polička, 8 décembre 1890 – Liestal, 28 août 1959)
m’intéresse…
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Aussi apprendre la parution d’un CD _ Supraphon, qui plus est ! _ consacré à ne serait-ce qu’une œuvre de lui, suffit à déclencher ma curiosité.
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Ainsi en va-t-il ce jour du CD « Karel Husa Bohuslav Martinu Music for clarinet« , par la clarinettiste tchèque Anna Paulova, soit le CD Supraphon SU 4327-2.
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Un CD qui fait surtout découvrir 5 œuvres absolument superbes, avec clarinette, d’un compositeur jusqu’ici inconnu de moi : Karel Husa (Prague, 7 août 1921 – Apex, Caroline du Nord, 14 décembre 2016)…
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En ces pièces de musique de chambre pour effectifs réduits,
et d’abord en sa merveilleuse intégrale « the complete piano works« , le coffret de 4 CDS Supraphon SU 4299-2, des pièces pour piano seul d’Antonin Dvorak (enregistré à Prague de mars à juin 2021).
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Et c’est un article tout récent _ le 8 août dernier _, et élogieux, de Crescendo, intitulé « La clarinette et l’exil, avec Anna Paulova« , et sous la plume de Pierre-Jean Tribot, qui m’a opportunément informé de l’existence de ce vraiment très beau CD…
Bohuslav Martinů (1890–1959) : Sonatine pour clarinette et piano, H 356 :
Karel Husa(1921–2016) : Évocations de Slovaquie pour clarinette, alto et violoncelle, Four Bohemian Sketches pour clarinette et piano, Deux Préludes pour flûte, clarinette et basson, Sonata à trepour violon, clarinette et piano, Three Studies pour clarinette solo.
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Anna Paulová : clarinet ; Ivo Kahánek : piano ; Oto Reiprich : flute ; Jan Hudeček : bassoon ; Jan Fišer : violin : Kristina Fialová : alto ; Vilém Vlček : violoncelle.
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2023.
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Livret en : anglais, allemand, tchèque et français.
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78’12.
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Supraphon. SU 4327-2.
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La clarinettiste Anna Paulová est l’un des talents émergents de la scène musicale tchèque. Formée dans les meilleures écoles, bardée de prix internationaux, elle est déjà une soliste que les grandes institutions tchèques _ dont la qualité est du plus haut niveau ! _ s’arrachent. Elle propose un premier disque _ voilà _ autour du deux grandes figures de la musique tchèque du XXe siècle, deux personnalités au parcours parfois proche par l’exil _ voilà _ comme dénominateur commun. Si l’on ne présente plus Bohuslav Martinů, l’œuvre de Karel Husa est moins connue à l’exception de sa Music for Prague composée en réaction à la répression du Printemps de Prague en 1968. Né dans la jeune Tchécoslovaquie de l’après Première Guerre mondiale, le jeune homme étudie à Prague avant, comme tant d’autres, de se perfectionner à Paris auprès de Nadia Boulanger _ tiens, tiens… En 1954, fort d’une lettre de recommandation de sa professeure, il est embauché à l’Université de Cornell dans l’État de New York aux USA. Il s’installe alors avec sa famille et ne quittera plus le pays, devenant , en 1959, citoyen américain. Sa carrière se déploie entre l’enseignement (il forme des compositeurs comme Steven Stucky et Christopher Rouse) et une participation à la vie musicale.
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L’album nous permet de découvrir des œuvres avec clarinette et formations de chambre ou clarinette solo. C’est une musique finement ciselée avec des réminiscences de folklore comme dans les Évocations de Slovaquie pour clarinette, alto et violoncelle ou les FourBohemian Sketches pour clarinette et piano. L’ensemble scintille comme un diamant _ voilà _ avec un haut degré d’exigence technique et de musicalité, ce n’est en rien avant-gardiste, mais témoigne d’un modernisme de bon ton séduisant à l’oreille par la richesse des timbres et la maîtrise instrumentale. On apprécie particulièrement la Sonata à tre_ regarder ici la brèvevidéo (de 2’06) ... _pour violon, clarinette et piano et Three Studies pour clarinette sol. Ces dernières devraient être l’un des grands classiques de l’instrument. En introduction, l’album propose la courte Sonatine pour clarinette et piano de Bohuslav Martinů, excellente introduction au ton mélodique, aéré, élégant et planant _ voilà qui est excellemment caractérisé.
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Tout au long de cet album, il faut saluer la qualité superlative _ oui ! _ des musiciens, à commencer par la clarinettiste Anna Paulová au timbre flatteur et à la musicalité exemplaire. Cette jeune virtuose hisse à son niveau ses collègues : Ivo Kahánek au piano _ je l’ai déjà, et à plusieurs reprises, énormément apprécié _, Oto Reiprich à la flûte, Jan Hudeček au basson, Jan Fišer au violon, Kristina Fialová à l’alto et Vilém Vlček au violoncelle. Tous sont _ magnifiquement _ engagés pour faire briller les facettes et les saveurs de ces _ superbes _ musiques. La prise de son est, encore une fois chez Supraphon, magique _ oui ! _ et nous place _ absolument _ au plus proche des musiciens.
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Avec cette parution, Supraphon s’affirme comme l’un des labels les plus intéressants _ mais oui ! _ du moment ! Le choix éditorial de ce disque est quant à lui exemplaire _ oui _ et devrait faire école !
Soit une réalisation musicale et discographique parfaitement exemplaire !
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Post-scriptum :
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On peut aussi regarder et écouter en concert, à Lübeck le 4 novembre 2020, Anna Paulova, cette fois avec le pianiste Christian Ruvolo, interpréter cette même « Sonatina » pour clarinette et piano, H. 356, de Bohuslav Martinu ; la vidéo est d’une durée de 11′ 57.
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Et aussi, toujours en concert à Lübeck, le 10 décembre 2020, et à nouveau avec le pianiste Christian Ruvolo, cette vidéo-ci (d’une durée de 18′ 46), de la « Sonate pour clarinette et piano » Op. 28 de Mieczyslaw Weinberg.
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Toutefois, et pour ma part, je préfère _ et de beaucoup ! _ le jeu de piano d’Ivo Kahanek, transcendant, lui, tout comme la clarinette d’Anna Paulova, dans ce très beau CD Supraphon SU 4327-2 « Karel Husa Bohuslav Martinu Music for clarinet« ,
qui fait découvrir la superbe musique _ vraiment ! _ de ce compositeur que jusqu’ici je dois avouer que je ne connaissais pas : Karel Husa…
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Ce samedi 12 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa