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Cette merveille qu’est la Gran Partita de Mozart, dans l’atelier Harnoncourt ; et c’est sublime…

09oct

Cet absolu chef d’œuvre de Mozart qu’est la Gran Partita (K. 361)

_ cf, par exemple, mes précédents articles des 15 mars 2020 :  ; et 22 août 2021 :  … _

vient de bénéficier d’une splendide _ et très mémorable ! _ réalisation discographique,

avec la publication, par le label Prospero, du CD PROSP 0020,

d’un enregistrement, à la Tonhalle de Zürich, en novembre 2011, de Nikolaus Harnoncourt,

dirigeant 12 instrumentistes à vent (2 hautbois, 4 clarinettes, 2 bassons, 4 cors) + 1 contrebasse, en cette mozartienne sublime Gran Partita

Et je dois dire qu’après plusieurs écoutes répétées,

je ne peux qu’abonder dans le commentaire qu’en vient de donner, ce jour même, Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia,

en un très juste article, très adéquatement intitulé « Atelier« …

À Zürich, Nikolaus Harnoncourt aura bâti la part majeure de son legs lyrique, depuis le légendaire _ oui ! _ cycle Monteverdi réglé par Jean-Pierre Ponnelle. Mais il y eut aussi pléthore de concerts avec le Philharmonia Zürich tiré de la fosse, durant les trente-six années de sa présence dans la cité helvétique, et c’est à l’orchestre seul qu’il fit ses adieux en novembre 2011.

La 5e Symphonie de Beethoven fit couler pas mal d’encre, lecture échevelée, révolutionnaire par ses tempos cravachés et ses allures de folie théâtrale, un monde d’excès qui ne cesse de surprendre, et que de précieuses séquences de répétitions des 2e et 3e mouvements (hélas pas du premier) éclairent en partie _ en effet : c’est tout à fait précieux ! C’est nous faire entrer dans « l’atelier Harnoncourt » et montrer le sorcier en action.

Ce concert désormais historique _ oui _ s’ouvrait chez Mozart, avec la « Gran Partita » de Mozart, jouée comme un théâtre d’ombres _ oui ! _, emplie de silences disposés comme autant de ponctuations mystérieuses _ absolument ! _, surprenant toujours (le vielle à roue qu’il fait entendre dans un Adagio pris quasi andantino, sa signature !), irritant toujours, et toujours renouvelant l’écoute _ voilà ! Pas la moindre routine ici !!!

Une interprétation ? Non, à la fin de sa vie, Nikolaus Harnoncourt s’était définitivement débarrassé de cette chimère, il continuait à traquer _ au pur présent ! _ la vérité, sa vérité, tout n’était plus qu’expérimentation _ de celle du fil-de-ferriste osant franchir les abîmes… _ et les œuvres autant d’ateliers _ voilà! _ ouverts à son art. Fascinant concert _ oui !!! _ , édité à la perfection dans ce beau petit livre-disque à l’iconographie choisie, hommage magnifique _ oui _ à ce génie _ oui _ qui nous manque.

LE DISQUE DU JOUR

Farewell
from Zürich

Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)
Sérénade No. 10 en si bémol majeur, K. 361 « Gran Partita »


Ludwig van Beethoven(1770-1827)
Symphonie No. 5 en ut mineur, Op. 67

Philharmonia Zürich
Nikolaus Harnoncourt, direction

Un album de 2 CD du label Prospero Classical PROSP 0020

Photo à la une : le chef d’orchestre Nikolaus Harnoncourt, en 2011 – Photo : © Marco Borggreve

 

L’enchantement est bien _ à jamais _ là !

Ce samedi 9 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le génie musical opératique, pas assez partagé, de Haendel…

01oct

Ce jour, un article de ResMusica,

sous la plume de Dominique Adrian,

intitulé « Amadigi de Haendel à Francfort, une rareté qui ne devrait pas en être une« ,

me fait me pencher un peu sur la très regrettable insuffisance de reconnaissance par le public

de l’éclatant génie opératique de Haendel

_ ce compositeur adulé par Beethoven…


Voici donc ce très intéressant article :

Amadigi de Haendel est joué pour la première fois à Francfort dans une mise en scène qui laisse toute leur place aux voix.


Ce n’est pas dans la salle principale de l’Opéra de Francfort qu’a lieu la soirée, mais dans le Bockenheimer Depot, construit en 1900, et donc plus ancien que l’actuel Opéra. Cet ancien dépôt de tramways, avec sa belle charpente en bois, sert souvent pour les productions baroques ou contemporaines.

On peut compatir avec le metteur en scène Andrea Bernard, auquel le livret ne facilite pas la tâche : quatre personnages seulement, un manque certain de progression dramatique et un enjeu théâtral mal défini _ cela a déjà souvent été reconnu… _, le tout alors que la partition enchaîne des airs plus beaux les uns que les autres _ voilà ! Bernard a choisi de situer l’action dans un centre de cure thermale tenu par Melissa, la magicienne sans cœur (l’organe est dans un bocal soigneusement rangé dans une armoire avec les remèdes) ; le décor unique présente une vaste salle aux carreaux blancs, avec un bassin où Amadigi et Dardano font leurs ablutions. Le metteur en scène a d’abondantes explications pour ce choix dans le programme, mais ni elles, ni l’abondance de symboles avec lesquels il veut relancer le discours, ne parviennent à donner à la soirée la structure dont elle a _ hélas _ grand besoin. La force émotionnelle des airs tombe alors un peu à plat, et on se surprend à se contenter d’en admirer la beauté comme dans un récital _ voilà… Amantes amentes, les amants sont insensés, dit une expression empruntée à Térence sur le fond de scène : et alors ?


Un des grands mérites de la soirée est le choix du respect de la musique ; cela devrait être une évidence _ en effet… _, mais on a trop vu d’opéras baroques « améliorés » à coups de ciseaux fourrageant joyeusement dans la partition pour ne pas le signaler – ne manque que le deus ex machina à la fin de l’opéra, ce qui est pardonnable _ puisqu’on a été musicalement mieux que contenté : enchanté ! En raison de la configuration des lieux et du contexte épidémique, l’orchestre est placé derrière la scène – un feuillet distribué aux spectateurs présente les excuses de l’intendant Bernd Loebe pour les inconvénients acoustiques. Dommage pour l’écriture orchestrale de Haendel et ses somptueuses couleurs _ oui _ qui se ressentent encore de ses années en Italie _ en effet : la première d’Amadigi eut lieu à Londres, au King’s Theatre de Hay Market, le 25 mai 1715, alors que Haendel est demeuré en Italie (Florence, Rome, Naples, Venise) de l’automne 1706 à février 1710… _ : les voix ont la vedette plus que nécessaire, mais du moins elles tiennent leurs promesses.

Le contre-ténor Brennan Hall a un timbre éminemment poétique et beaucoup de délicatesse ; on aimerait simplement un soutien un peu plus franc, voire, parfois, une puissance qui permettrait d’enrichir le portrait de son personnage ; son ennemi Dardano a la voix abyssale de Beth Taylor, qui impressionne mais ne favorise pas le lyrisme. Les deux sopranos, la vénéneuse Melissa d’Elizabeth Reiter et l’intense Oriana de Kateryna Kasper, sont les plus convaincantes de la soirée, avec un vrai travail d’incarnation _ c’est toujours important. Kasper surtout comprend bien que son personnage n’est pas l’amante de service un peu fade, façon Ginevra dans Ariodante, mais une femme déterminée. Ce qu’on parvient à entendre de l’orchestre met en évidence la qualité du travail effectué, qui a permis aux chanteurs de creuser les émotions de chaque air _ et c’est bien évidemment essentiel. Roland Boër mène la soirée avec efficacité et rythme, et c’est une bonne chose que de voir un orchestre « moderne » _ et non « baroque », voilà _ se plier aussi bien aux sonorités et à la rhétorique de l’orchestre baroque _ de 1715…

Crédits photographiques : © Barbara Aumüller

Francfort/Main. Bockenheimer Depot. 29-IX-2021.

Georg Friedrich Haendel : Amadigi, opéra sur un livret attribué à Nicola Francesco Haym.

Mise en scène : Andrea Bernard ; décor : Alberto Beltrame ; costumes : Elena Beccaro.

Avec : Brennan Hall (Amadigi) ; Kateryna Kasper (Oriana) ; Elizabeth Reiter (Melissa) ; Beth Taylor (Dardano).

Frankfurter Opern- und Museumsorchester ; direction : Roland Boër

 

Pour ma part,

je connais seulement le double CD d’Erato _ n° 2292 45490-2 _, en 1991, d’Amadigi dirigé par Marc Minkovski,

avec ses Musiciens du Louvre,

et les chanteurs Nathalie Stutzmann (Amadigi), Jennifer Smith (Oriana), Eiddwen Harry (Melissa), Bernard Fink (Dardano) et Pascal Bertin (Orgando)…

Ce vendredi 1er octobre 2021, Titus Curiosus  – Francis Lippa

 

Ecouter la dernière sonate pour piano op. 111 de Beethoven

11mai

Ce jour,

le site Discophilia de l’excellent Jean-Charles Hoffelé propose sous l’intitulé « Les Ultimes » un article consacré aux 3 _ merveilleuses _ dernières Sonates pour piano, op. 109, 110 & 111, de Beethoven,

interprétées par le jeune artiste Sunwook Kim _ soit le CD Accentus Music ACC 30527.

Je n’ai pas écouté cette interprétation-ci,

mais je veux dire que l’impression que me laisse _ toujours… _ cette toute dernière Sonate op. 111,

est un extraordinaire _ absolument unique _ bouleversement…

Et cela quasiment quel qu’en soit l’interprète…

Si bien qu’en choisir _ et détacher _ une interprétation, m’est très difficile.

Cette œuvre est _ en son genre de la Sonate pour piano _ un des sommets du génie _ si singulier : unique ! _ de cet inventeur follement audacieux qu’est Beethoven.

Ce mardi 11 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand les bouteilles lancées à la mer reçoivent une réponse (suite musicale) : une collection de superbes CDs du Palais des Dégustateurs…

22avr

Lundi dernier,

j’évoquais très elliptiquement _ en mon article   _ mon vif étonnement devant un phénomène tout récent pour moi :

voilà que certaines de mes bouteilles lancées à la mer _ je veux dire certains articles de mon blog « En cherchant bien« , ouvert le 3 juillet 2008… _ se mettent tout soudain à recevoir réponse _ mais oui ! _ de la part de quelques _ très improbables, pourtant _ lecteurs ;

ce phénomène est tout nouveau, et même très récent, du moins pour moi.

Merci Google !!!

Je n’ai assurément jamais rien fait pour rechercher la moindre popularité ;  mes articles étant, tout de même, presque toujours assez pointus…

Or ce jour,

suite à la lecture de mon _ pourtant assez bref _ article du 7 septembre 2019 ,

après un contact et une conversation téléphoniques reçus samedi dernier 17 avril

_ pris totalement au dépourvu, il m’a fallu tout de même quelques instants pour me souvenir et de Boris Berman, et de cet article mien déjà assez lointain (20 mois !) ; mais vite je me suis repéré dans ce contexte de mes passions musicales (je suis un fidèle…)… _,

voici que je viens de recevoir un colis de 13 CDs de musique, 2 CDs d’entretiens, et un livre…,

que m’a fait parvenir l’auteur de ce superbe travail d’édition discographique que sont les CDs du Palais des Dégustateurs,

l’éditeur discographique Eric Rouyer…

Et bien vite, j’ai retrouvé dans ma discothèque la collection de 10 CDs _ jusqu’alors _ en ma possession (très admirative) ; et j’en ai indiqué les titres, afin de ne pas recevoir de CDs qui feraient double emploi.

Le colis de ce jour était donc constitué des 13 autres CDs _ pas moins ! _, venant rien moins que compléter ainsi ma collection _ bien originale ; de grande qualité de soins (et cela, à tous égards) _ de CDs du Palais des Dégustateurs…

Bien sûr, j’en ai aussitôt commencé l’écoute,

d’abord par un choix des CDs Beethoven de Dominique Merlet : simplement somptueux !

Et en poursuivant par quelques CDs de ce magicien magnifique qu’est le claviériste _ et mozartien _ Robert Levin…

À suivre !

Il s’agit seulement pour moi, ce soir, de rendre grâce, à la générosité d’un éditeur qui tient avec passion, rigueur et élégance, à donner à partager ses propres goûts et choix musicaux : M. Eric Rouyer…

D’ailleurs,

au cours de mes diverses participations à des conférences et entretiens à la Cité du Vin, de Bordeaux,

j’avais déjà bien pris soin de signaler, et avec enthousiasme, l’existence de ces superbes CDs du Palais des Dégustateurs,

qui pouvaient, me semblait-il alors, intéresser cette toute noble jeune institution bordelaise…

À suivre, donc…

Ce jeudi 22 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Josef Suk (1929 – 2011), violoniste : fils de Josef Suk (1901 – 1951), ingénieur ; petit-fils de Josef Suk (1874 – 1935), compositeur ; arrière-petit-fils de Josef Suk ( 1827 – 1913), maître d’école et chef de choeur ; et d’Antonin Dvorak (1841 – 1904), compositeur

28juil

Sous le titre de Suk de jeunesse,

Jean-Charles Hoffelé, sur son très riche site Discophilia,

présente un recueil de 6 CDs

que le label Supraphon consacra,

peu après le décès de Josef Suk, le violoniste (Prague, 8 août 1829 – Prague, 7 juillet 2011), et en vibrant hommage à ce merveilleux violoniste tchèque,

à un choix d’excellents enregistrements de jeunesse (1956 – 1966) de ce dernier

pour le label Supraphon.

Le voici :

SUK DE JEUNESSE

Pour rendre hommage à Josef Suk qui venait de s’éteindre _ le 7 juillet 2011 _, Supraphon, son éditeur historique auquel il restera farouchement fidèle, ne cédant qu’à Decca par amitié pour Julius Katchen (leurs Brahms sont restés immaculés, intemporels), à EMI pour un Concerto de Beethoven exigé par Sir Adrian Boult et une intégrale des Sonates et Partitas de Bach qu’il voulait à toute fin (et que Warner vient de rééditer), Supraphon regroupa en un beau petit coffret à l’iconographie choisie des enregistrements de la décennie 1956-1966.

Josef Suk, toujours accaparé par son rôle de primarius dans le Quatuor de Prague et de son Trio _ le Trio Suk _ décida en 1953 de se consacrer à son activité de soliste. On sait que le directeur artistique de Supraphon ne fut pas pour peu dans cette décision : il lui ouvrit les portes des studios, qu’il enregistre ce qu’il désirait !

Et c’est un jeune homme de vingt-six ans qui commença à engranger sa discographie choisie, patiemment construite : l’intégrale des Sonates _ pour violon et piano _ de Beethoven (avec Panenka, modèle de style) _ in le coffret de 4 CDs Supraphon SU 4077-2, enregistré au Rudolfinum, à Prague, en octobre 1966 et novembre 1967 ; et j’en possède une édition de 2012 _ viendra plus tard ; la grande théorie des concertos aussi.

L’archet diseur, les timbres cirés, l’air entre les cordes _ voilà _, et dans la rigueur du beau jeu d’une haute école où les souvenirs de Váša Příhoda et de Jan Kubelík paraissent, cette nostalgie immanente partout, ici dans une Sonate de Debussy où le violon est comme tenu par Pan, là dans ce chef-d’œuvre _ certes ! _que sont les Quatre Pièces de Josef Suk _ le grand-père (1874 – 1935) du violoniste (1829 – 2011) ; un compositeur que personnellement j’aime vraiment beaucoup ! Et voici un lien au podcast de cet enregistrement ! _ ou dans la ballade métaphysique, quasi faustienne, de la Sonate de Janáček ; mais allez d’abord au chant sensuel du Rondo de Schubert (avec Panenka, le classicisme et l’intensité de ce piano ! Supraphon devrait lui consacrer un coffret !), au Duo de Mozart avec l’alto de Škampa et aux Sonates de Brahms, où son art parfait et si vivant irradie : ce son est d’une présence _ tout est là _, d’une beauté !

LE DISQUE DU JOUR

Josef Suk
Early Recordings

Antonín Dvořák (1841-1904)


4 Pièces romantiques pour violon et piano, Op. 75, B. 150
Sonatine pour violon et piano en sol majeur, Op. 100, B. 183
Sonate pour violon et piano en fa majeur, Op. 57, B. 106


Josef Suk (1874-1935)


4 Pièces pour violon et piano, Op. 17


Leoš Janáček (1854-1928)


Sonate pour violon et piano


Bedřich Smetana (1824-1884)


De la patrie, JB 1:118 (2 Pièces pour violon et piano)


Jaroslav Ježek (1906-1942)


Sonate pour violon et piano (1933)


Bohuslav Martinů (1890-1959)


Duo pour violon et violoncelle No. 1, H. 157
Duo pour violon et violoncelle No. 2, H. 371


Edvard Grieg (1843-1907)


Sonate pour violon et piano No. 3 en ut mineur, Op. 45


Robert Schumann (1810-1856)


Abendlied, Op. 85 No. 12 (version pour violon et piano)


Ottorino Respighi (1879-1936)


Sonate pour violon et piano en si mineur


Johannes Brahms (1833-1897)


Sonate pour violon et piano No. 1 en sol majeur, Op. 78
Sonate pour violon et piano No. 2 en la majeur, Op. 100
Sonate pour violon et piano No. 3 en ré mineur, Op. 108
Valse en la majeur, Op. 39 No. 15 (version pour violon et piano)


Franz Schubert (1797-1828)


Sonatine pour violon et piano en ré majeur, Op. 137 No. 1
Duo pour violon et piano en la majeur, Op. 162


Claude Debussy (1862-1918)


Sonate pour violon et piano, L. 148
Clair de lune (No. 3, extrait de la “Suite bergamasque”, L. 82 ; arr. pour violon et piano)
La plus que lente, L. 128 (arr. pour violon et piano)


Francis Poulenc (1899-1963)


Sonate pour violon et piano, FP 119


César Franck (1822-1890)


Sonate pour violon et piano en la majeur, FWV 148


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)


Duo pour violon et alto en si bémol majeur, K. 424


Arthur Honegger (1892-1955)


Sonatine pour violon et violoncelle, H. 80


Zoltán Kodály (1882-1967)


Duo pour violon et violoncelle, Op. 7

Josef Suk, violon
André Navarra, violoncelle
Milan Škampa, alto
Alfréd Holeček, piano
Jan Panenka, piano
Josef Hála, piano


Un coffret de 6 CD du label Supraphon SU4075-2

Photo à la une : le violoniste Josef Suk – Photo : © DR

Je ne possède pas ce coffret Supraphon de 6 CDs.

Mais, je possède

et le coffret Supraphon des 10 Sonates pour violon et piano de Beethoven, par Josef Suk et Jan Panenka (SU 4077-2), publié la première fois en 1968 ;

et un double CD Supraphon (SU 3959-2) publié en 2008,

comportant des enregistrements de 3 des 10 Trios avec Piano de Beethoven,

les Trios n° 3, en ut mineur, op.1/3,

n°5, en ré Majeur, op. 70/1 (dit des Esprits),

et n° 7, en la bémol Majeur, op. 97, (dit Á l’Archiduc) ;

ainsi que  le Trio n°1, en si bémol Majeur, op. 99, de Schubert ;

tous les quatre enregistrés à Prague :

les deux premiers, au Studio Domovina, du 4 au 8 avril 1963 ;

et au Rudolfinum _ j’ai assisté à un concert en cette merveilleuse salle _,

du 29 août au 1er septembre 1961, pour le Trio A l’Archiduc,

et du 7 au 9 septembre 1964, pour le Trio de Schubert.

Avec Jan Panenka, au Piano ;

Josef Suk, au Violon ;

et Joseph Chuchro, au Violoncelle.

Le violoniste Josef Suk (Prague, 8 août 1929 – Prague, 7 juillet 2011),

ici honoré,

est le fils de Josek Suk, ingénieur (19 décembre 1901 – 29 novembre 1951) ;

le petit-fils de Josef Suk, compositeur (Krecovice, 4 janvier 1874 – Benesov, 29 mai 1935) ;

et l’arrière-petit-fils de Josef Suk, maître d’école et chef de chœur (Neustupof, 9 septembre 1827 – Krecovice, 14 avril 1913),

ainsi que l’arrière-petit-fils, aussi _ par sa grand-mère Otilie Dvořáková (Prague, 6 juin 1878 -Krecovice, 5 juillet 1905) _, d’Antonin Dvorak, compositeur (Nelahozeves, 8 septembre 1841 – Prague, 1er mai 1904).

La Bohème chante en eux.

Ce mardi 28 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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