Archives du mois de février 2024

Un magnifique double CD « Antonio Vivaldi – Concerti per una vita », du violon jubilatoire et sensible de Théotime Langlois de Swarte et son véloce et fruité Ensemble Le Consort…

24fév

Ainsi qu’il l’avait récemment annoncé,

Théotime Langlois de Swarte _ avec son excellent ensemble fruité, véloce et sensible, Le Consort _, nous propose un magnifique double CD (de 148′) de « Violin Concertos » dAntonio Vivaldi _ le double album Harmonia Mundi HMM 902373.74 _,

comportant un très significatif _ et très réussi _ choix de 12 Concerti complets _ les Concertos RV 37a, 171, 237, 250, 252, 256, 267a, 278, 315, 356, 569, 813 _ accompagné d’un riche choix d’autres mouvements empruntés à d’autres Concerti pour violon _ et même d’autres instruments _, d’autres œuvres de Vivaldi _  principalement et surtout lui… _,

afin de nous faire bien ressentir, en un très judicieux programme, la très intéressante évolution des styles infiniment variés, toujours renouvelés, issus de l’invention jaillissante si merveilleusement féconde de ce compositeur génial tout au long de sa vie (Venise, 4 mars 1678 – Vienne, 28 juillet 1741)…

Le génie musical d’Antonio Vivaldi (Venise, 4 mars 1678 – Vienne, 28 juillet 1741) est à entendre entre, en amont, celui de Claudio Monteverdi (Crémone, 15 janvier 1567 – Venise, 19 novembre 1643) _ et le chainon proprement vénitien que constitue Giovanni Legrenzi (Clusone, près de Bergame, 12 août 1626 – Venise, 27 mai 1690)et, en aval, celui de Joseph Haydn (Rohrau, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1802) _ ainsi, si l’on veut, que celui de Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791).

Avec entretemps le génie musical de ses exacts contemporains, eux, Johann-Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750) et Jan-Dismas Zelenka (Lomovice, 16 octobre 1679 – Dresde, 23 décembre 1745) _ lesquels, s’ils n’ont physiquement pas fait le voyage de Venise, non plus que celui de Vienne, étaient parfaitement informés, et même imbibés, de ce qui s’y faisait de musicalement génial…

Auxquels j’ajouterai, un peu en amont, le génie musical _ violonistique _ d’Heinrich-Ignaz-Franz Biber (Wartemberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704), et, plus tard, un peu en aval, celui _ zelenkien, si l’on veut… _ de Frantisek Tuma (Kostelec, 2 octobre 1704 – Vienne, 3 février 1774)…

Quant au travail de Théotime ici, et avec Le Consort,

il s’agissait pour lui, après ses précédents abords discographiques de l’œuvre (de concertos pour violon) vivaldien _ le Concerto « Madrilesco«  RV 129  dans le CD « 7 Particules » du label B Records LBM 014, enregistré live à Deauville le 21 avril 2018 à Deauville avec, déjà, Le Consort ; et puis les Concerti RV 179a et RV 384, cette fois avec Les Ombres de son frère Sylvain Sartre et Margaux Blanchard, dans le CD « Vivaldi – Leclair – Locatelli – Violin Concertos » du label Harmonia Mundi HMM 902 649, enrefistré à l’Arsenal de Metz en avril-mai 2021 _, d’apporter au public mélomane un panorama consistant et profond qui soit le sien ;

avec, aussi, les enregistrements des ultimes Concertos pour violon de Vivaldi qui étaient encore jusqu’ici demeurés inédits au disque (!) :

soient les RV 37a (tout juste redécouvert en 2022), 250, 252, 267a et 315 (pour la version de Gênes), ainsi que le Recitativo du RV 212, la Ciaconna du RV 370, et l’Adagio du RV 768 _ et j’ignore pour quelles raisons précises ces 3 Concertos-là ne sont pas donnés ici en leur intégralité : n’en demeure-t-il donc que ces seuls fragments ? Ou bien s’agit-il d’un choix esthétique de la part de nos interprètes ? Ou bien encore d’une question de durée de disponibilité  de ce double album Harmonia Mundi ? Je ne le sais pas…

Ensuite,

pour les Concerti pour violon seul non inédits au disque, que sont les RV 171, 237, 256, 278, 356, 569 et 813,

il reste à éventuellement confronter à l’oreille cette interprétation-ci de Théotime Langlois de Swarte et Le Consort avec de précédentes interprétations, et notamment et surtout celle du magnifique Giuliano Carmignola, avec divers orchestres.

Il va me falloir m’y atteler, en recherchant ces CDs en ma discothèque vivaldienne personnelle…

Et nous verrons bien alors ce qui en résultera.

Mais ce que je peux déjà avancer, c’est que l’approche jubilatoirement vivaldienne jusqu’en la bouleversante tendresse, mâtinée d’une ombre douce, voilée, de tragique, des sublimes Adagios de Vivaldi _ un des traits capitaux des souffles idiosyncrasiques de sa géniale musique _, de Théotime et du Consort, m’emballe ! Dès la première écoute. Et c’est déjà beaucoup…

Ce samedi 24 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En poursuivant ma lecture enchantée du « Livre des amis » de Jean Clair, en son écriture splendide de lucidité, justesse et poésie…

23fév

En poursuivant ma lecture enchantée du « Livre des amis » de Jean Clair,

dont j’avais dernièrement rendu compte en mon article du 11 février dernier « « 

_ mes articles précédents dataient du 24 janvier « « , du 26 janvier «  » et du 28 janvier « « ... _,

je viens, ce vendredi 23 février 2024, d’en lire 8 nouveaux articles,

et dans cet ordre-ci de lecture :

_ l’article absolument magnifique (!), de 1993, « Équilibres et envols« , consacré à l’œuvre de la sculptrice Roseline Granet (1936)

_ le très bel article, mâtiné de mélancolie, de 2011, « Philippe Roman en Engadine« , consacré à l’œuvre du peintre Philippe Roman (1927 – 1999)

_ l’article assez intrigant, de 1992, « Speculum mundi« , consacré à l’œuvre du peintre Paolo Vallorz (1931 – 2017)

_ l’article, de 2018, « Les Vies silencieuses », consacré à l’œuvre du peintre Xavier Valls (1923 – 2006) _ et qui m’évoque l’extraordinaire, et catalan, lui aussi, Federico Mompou, un compositeur à nul autre pareil…

_ le passionnant et très éclairant article, de 1981, « Réflexions sur la sculpture à propos et en l’honneur de Joseph Erhardy« , sculpteur (1928 – 2012), 

_ l’article, de 2008, « La Brûlure de l’encre« , consacré à l’œuvre du peintre Pierre Alechinsky (1921)

_ l’article, une analyse magnifique, de 2003, « Kairos. La notion de moment décisif dans l’œuvre de Cartier-Bresson« , consacré à Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004), photographe 

_ l’article, de 1982, « Petite métaphysique de la photographie« , consacré lui aussi à l’œuvre de Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004)

L’écriture de Jean Clair y est constamment splendide de lucidité , de poésie, et, bien sûr, de justesse…

À suivre…

Ce vendredi 23 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Deux avis bien distincts sur le récent CD Mendelssohn « Lieder ohne Worte » d’Igor Levit ; pour une approche de l’idiosyncrasie du génie mendelssohnien……

22fév

Voici ces deux avis :

_ celui de Jean-Charles Hoffelé, avant-hier mardi 20 février, sur son site Discophilia, et sous le sobre intitulé « 7 octobre » ;

_ et le mien, sur mon blog « En cherchant bien« , le jeudi 8 février dernier, et sous l’intitulé moins sobre « « …

7 OCTOBRE

Igor Levit avait probablement pensé payer son écot au piano de Mendelssohn, mais les crimes de masse perpétrés par les Palestiniens dans les kibboutz du sud d’Israël _ le 7 octobre 2023 _ auront tendu un voile funèbre sur le projet qu’ils auront, semble-t-il, hâté.

La pianiste, dont on voit au recto du disque, la main se refermant sur une étoile de David qui manque d’en tomber, s’en explique dans un bref texte qui ne doit pas excuser la moire univoque _ voilà ! _ dont les poésies mélancoliques de Mendelssohn se trouvent uniment obscurcies.

Des gondoles sans Venise, des romances toutes _ uniment _ nocturnes, une sélection trop brève _ certes _, un Alkan ajouté (La chanson de la folle au bord de la mer) qui, sous d’autres doigts, aura et l’amertume et l’étrange, mais qui gagné ici par ce deuil n’est plus qu’une _ réductive _ rumination, font un disque sinistre _ voilà l’avis _ où seul le toucher intime qui est le secret de l’art d’un pianiste qu’on a cru intellectuel et démonstratif (ce qui est son opposé) émeut _ oui ! _ malgré la grisaille, le constant _ uniforme climat _ entre chien et loup _ ou nuit et brouillard…

Et si _ plutôt qu’à Mendelssohn _ on rangeait l’album _ trop subjectif et circonstanciel, donc _ à Levit ?

LE DISQUE DU JOUR

Felix Mendelssohn-
Bartholdy
(1809-1847)


Lieder ohne Worte, Op. 19b
(4 extraits : I. Andante con moto ;
II. Andante espressivo ; IV. Moderato ; VI. Andante sostenuto)

Lieder ohne Worte, Op. 30
(3 extraits : I. Andante espressivo ;
III. Adagio non troppo ; VI. Allegretto tranquillo)

Lieder ohne Worte, Op. 38
(2 extraits : II. Allegro non troppo ; VI. Andante con moto)

Lieder ohne Worte, Op. 53 (2 extraits : IV. Adagio ; V. Allegro con fuoco)
Lieder ohne Worte, Op. 62 (2 extraits : III. Andante maestoso ; V. Andante con moto)
Lieder ohne Worte, Op. 102 (extrait : I. Andante un poco agitato)


Charles-Valentin Alkan (1813-1888)


La chanson de la folle au bord de la mer, Op. 31 No. 8

Igor Levit, piano

Un album du label Sony Classical 196588789823

Photo à la une : © Sony Classical

Le charme absolu, très prenant et très tendre, des « Lieder ohne Worte » de Felix Mendelssohn, en un choix de 14 pièces, par Igor Levit, en un parfait CD, tout fraîchement enregistré à Berlin au mois de décembre dernier…

— Ecrit le mardi 6 février 2024 dans la rubriqueBlogs, Musiques”.

Retrouver le charme très prenant et très tendre, voilà, des « Lieder ohne Worte« de Felix Mendelssohn, en une anthologie de 14 d’entre eux, puisés aux Op. 19, 30, 38, 53, 62 et 102 du maître,

sous les doigts justement délicats _ voilà _ d’Igor Levit,

en un CD Sony Classical 19658878982 tout fraîchement enregistré à Berlin les 3 et 4 décembre 2023 pour paraître le 26 janvier 2024

_ en une forme de réponse sienne au massacre du 7 octobre dernier : « And, at some point, it became clear that I had no other tools than to react as an artist. I have the piano, I have my music. And so the idea came to me to record these works, Mendelssohn’s« Songs Without Words » (…)  It is my artistic reaction  – as a person, as a musician, as a Jew – to what I have felt in the past few weeks and months. Or, to put it more precisely, it is one of many reactions that came to mind  » ; écouter et regarder cette brève vidéo de présentation par Igor Levit lui-même…

Je dois immédiatement ajouter cependant ici que rien, rien de rien, surtout, ne s’entend _ à mes oreilles du moins _ des terrifiantes atroces circonstances (et retentissements) qui ont conduit Igor Levit à ce parfait enregistrement-ci au Teldex Studio de Berlin les 3 et 4 décembre derniers, du sublime classicisme (mozartien ?..) de Felix Mendelssohn à son apogée de poésie (apollinienne ?..) de ces sublimissimes, si parfaitement dénuées du moindre pathos, 14 « Lieder ohne Worte« … Le choix d’une toute simple musique _ voilà _ pour l’éternité, très humblement parfaitement servie ici, voilà, par l’interprète, tout simplement, comme il se doit… _,

est un très délicat et modeste délice : écoutez donc…

Qui me rappelle aussi mon affection personnelle _ superlative ! _ pour le jeu magnifique et idéal de Roberto Prosseda, dans tout l’œuvre pour piano _ une intégrale génialissime ! et pas assez diffusée, tout spécialement en France… _ de l’immense probe et humble Felix Mendelssohn

_ et en cette occurrence-ci le parfait _ voilà ! _ double CD Decca 476 6796 des 57 « Lieder ohne Worte » (8 x 6 = 48 + 7 restés sans numéro), enregistré à Aci Reale, en Sicile, au pied de l’Etna, aux mois de janvier et mars 2008 ; cf le témoignage-constat de mon bref article du 3 mars 2018 :  « « , et écoutez aussi ceci

Tout simplement servir la grâce humble et modeste, heureuse et tranquille, intérieure et sereine, toute pure, de Felix Mendelssohn…

Ce mardi 6 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour une fois, mon appréciation personnelle de l’interprétation diffère de celle de Jean-Charles Hoffelé

_ peut-être un peu trop impressionné par le choix, et de la photo de couverture du CD, et des mots brefs de l’interprète dans le très mince livret du CD…

Ce jeudi 22 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et découvrir enfin le moment, au mois de mars 1898, de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse, depuis le 10 juin 1896, à Orléansville, Marie-Louise Rey : le petite Marie-Aimée-Eveline Ducos…

21fév

Découvrir enfin le moment,

au mois de mars 1898, entre le 24 et le 30 mars _ manque encore la précision du jour précis de cette naissance ! _,

de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse _ depuis le 10 juin 1896, à Orléansville ; cf l’avis de « Mariage » du numéro du samedi 13 juin 1896 du Progrès d’Orléansville : « Mercredi dernier _ 10 juin _, a été célébré au milieu d’une affluence considérable d’amis, le mariage de Melle Marie-Louise Rey avec M. Ducos du Hauron rédacteur à la Sous-Préfecture » ; un peu plus précis que le strict avis d’état-civil de la commune d’Orléansville paru le jeudi dans Le Progrès d’Orléansville du samedi 6 juin de la semaine précédente : « Publications : M. Ducos du Hauron, Amédée-Louis, rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville, et Delle Rey Marie-Louise, s. p., demeurant à Orléansville « , ce ban de publication de mariages à venir prochainement à Orléansville, dont a fait état Jean-François Rat, et qui m’a tout dernièrement mis sur cette piste (cf mon article du 18 février dernier : « « …)... _ Marie-Louise Rey :

la petite Marie-Aimée-Eveline Ducos ;

ainsi qu’en un bref avis _ très succinct, minimal même… _ de l’état-civil de la commune d’Orléansville _ et pas un vrai faire-part de naissance émis par la famille… _, l’informe le numéro du 31 mars 1898 du Progrès d’Orléansville :

« Naissances :

_ Européens : Fages Marie ; Ducos Marie Aimée Eveline ; Verrier Charles Fernand Gaston

Israélites : 2 jumelles

Indigènes : 3″ _ sans commentaire… _,

telle est l’avancée de l’enquête de ce mercredi 21 février 2024…

Et cela à partir de mon intuition que c’était vers cette année 1898 qu’avait très probablement dû naître, et à Orléansville, la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey, Amédée occupant alors le poste de rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville ;

et c’est en épluchant minutieusement chaque numéro, hebdomadaire, du journal local, Le Progrès d’Orléansville _ toujours accessible, lui, alors qu’ont tous disparu les actes d’état-civil de la commune d’Orléansville… _ que j’ai fini par découvrir, dénicher même, l’information…

À propos de cette Eveline Ducos du Hauron, donc, qui décèdera, à l’âge de 40 ans, à Alger, un des derniers jours de décembre de l’année 1938,

comme nous l’a appris _ cf la succession des articles commentant en détails ce faire-part de décès d’Eveline, que j’ai rédigés au mois de janvier 2021, à partir, par exemple, de celui, éminemment crucial, du 13 janvier « «  ; et en allant, ensuite, de celui du 17 janvier « «  à celui du 31 janvier suivant « « … _ l’avis du décès d’Eveline Ducos du Hauron, épouse Ducros, paru dans L’Écho d’Alger en date du 2 janvier 1939,

dont je m’empresse de redonner ici le détail :

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 »

Ce mercredi 21 février 2024, une certaine boucle de ma recherche débutée, il ya plus de 3 ans, le 6 décembre 2020, par mon article principiel « « ,

vient donc ainsi de trouver _ ou presque ! _ son achèvement :

celle concernant cette évanescente Eveline Ducos du Hauron...

Mais demeurent bien sûr encore quelques autres points aveugles au sein de mon entreprise d’identification, notamment de certains des membres des familles Wachter et Gentet,

ainsi que Confex et Bonopéra,

indirectement alliées _ via les Gentet-Rey d’Orléansville : Adélaïde Gentet et Anatole Rey, les parents de Marie-Louise ; puis l’épouse de Louis Gentet, le tuteur (orléansvillais) de Marie-Louise Rey après les décès successifs, en 1886 et 1890, à Oran, des deux parents de Marie-Louise… _ à la famille Ducos du Hauron d’Algérie,

via, j’y insiste, Orléansville,

qui continuent de me tarauder plus ou moins sourdement :

ainsi laquelle des demoiselles Wachter d’Orléansville est cette « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » ?

et laquelle des demoiselles Confex, d’Orléansville aussi, est cette « Mme Vve Paul Bonopéra, née Confex » ?..

À suivre..,

et cette recherche _ de réalité historique bien effective ! _ est plus passionnante qu’un roman de fiction !..

Ce mercredi 21 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un point d’étape sur de nouvelles avancées de mes recherches sur la branche algérienne-algéroise-orléansvillaise des Ducos du Hauron, à partir d’Amédée et son épouse Marie-Louise Rey…

20fév

Un courriel à quelques amis fait un point un peu utile sur quelques récentes avancées de cette recherche qui me tient très à cœur à propos de la branche algérienne-algéroise-orléansvillaise des Ducos du Hauron,

celle née d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1867 – Alger, 1935) et son épouse (à Orléansville le 10 juin 1896) l’orléansvillaise Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 1933) ;

Amédée,

le second des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon 1837 – Agen, 1920),

le génial inventeur, à Lectoure en 1868, de la « photographie de couleurs« …

Voici ce point un peu utile :

Chers amis,

 
Suite à deux passionnants coups de fil de membres de la famille Bonopéra d’Orléansville jeudi 12 février dernier, Georges Bonopéra (né à Orléansville le 9 mars 1950) et son fils Matthias (né à Paris 11e le 17 mai 1977),
qui, ayant découvert mon blog sur le web, sont curieux d’en apprendre un peu davantage sur l’histoire de leur famille Bonopéra,
j’ai repris mes recherches sur la généalogie d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey.
 
Toujours en quête de découvrir, en particulier, qui étaient
et Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter,
et sa tante maternelle, Madame Veuve Paul Bonopéra, née Confex…
 
C’est en effet par ce lien aux Gentet (dont Adrienne Gentet, la mère de Marie-Louise Rey ; et Louis Gentet, l’oncle et tuteur de Marie-Louise et sa sœur Aimée-Laurence, qui épousera Victor Gadel à Orléansville le 11 mars 1905…),
que ces noms de Bonopéra et Wachter, ainsi que Ferrand, apparaissent dans certains avis (de naissance, de mariage, et de décès) de la famille Ducos du Hauron,
et que, réciproquement, le nom de Ducos du Hauron apparaît lui aussi dans certains avis (de naissance, de mariage, et de décès) de ces familles qui leur étaient alliées, en Algérie
 
 
Voici donc, ce jour, quelques unes des avancées de la reprise de ma recherche, forcément provisoires,
que viennent préciser
 
 
 
 
En ce moment, je m’interroge sur les allers-retours entre Alger – Paris – Alger (et Orléansville) – Paris, 
de Gaston Ducos du Hauron,
probablement liés à son frère et sa famille, demeurant alors à Orléansville,
où Amédée, entamant sa carrière administrative en Algérie, était alors en poste de rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville :
 
entre
_ le départ d’Algérie de ses parents (ainsi que l’oncle Louis) en novembre 1896, d’abord pour Paris,
_ sa présence à Orléansville attestée le 21 janvier 1897 (notée sur son livret militaire) _ pour quelles raisons ? liées à son frère Amédée ? voire à l’éventuelle naissance, à Orléansville, d’Eveline ?.. Non : celle-ci naîtra l’année suivante seulement : à la fin du mois de mars 1898… _,
_ son mariage avec Edmée de Lamarque à Saint-Mandé le 8 janvier 1898,
_ sa résidence à Alger, 1 rue de l’échelle, attestée à la date du 7 mars 1898 (notée sur son livret militaire) _ une date très proche, en revanche, de la future naissance à Orléansille de sa nièce Eveline, à la fin de ce mois de mars là, entre le 24 et le 30… _,
_ la naissance à Saint-Mandé de sa fille aînée Etiennette (mais Gaston y était- il présent ? ou bien se trouvait-il encore alors en Algérie ?) le 26 novembre 1898
sait-on précisément de quand date le retour définitif en France de Gaston ?
_ sa résidence à Charenton, 31 rue de Saint-Mandé, attestée à la date du 24 avril 1899 (inscrite sur son livret militaire)…
 
Et sait-on où et quand, à quelle occasion, Gaston avait fait la connaissance de sa future épouse Edmée ?
En France métropolitaine, assez probablement
… 
Et bien sûr,
je continue de rechercher
de la naissance (et du décès) de quels enfants a été marquée la vie familiale d’Amédée et son épouse Marie Louise,
depuis leur mariage à Orléansville le mercredi 10 juin 1896 
_  le 4 mars 1927, un très intéressant article de L’Écho d’Alger, à l’occasion d’une grande exposition des Anaglyphes de son oncle Louis Ducos du Hauron au casino d’Alger, indique que, à cette date, en 1927, donc, Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise avaient encore 5 enfants à charge : qui étaient-ils donc, ces 5 enfants ? Eveline, Gérard et Roger, oui ; mais qui sont les deux autres ? Yvonne, née à Orléansville entre le 20 août et le 4 septembre, est décédée à l’âge de 10 mois, à Paris 17e, au domicile de sa tante Alice Ducos du Hauron, le 20 juin 1902 ; et Edmée, née à Lamartine le 8 septembre 1904, est décédée à l’âge de 16 ans, à La Redoute, Birmandreis, le 19 novembre 1920… _ :
 
_ Eveline, dont j’ignore le lieu et la date de naissance  _ Orléansville, au mois de mars 1898 ! une découverte mienne le soir même de ce 20 février 2024 ! _ est décédée à Alger fin décembre 1938, très peu de temps avant le 1er janvier 1939, date de son inhumation, à Alger ;
_ Yvonne -Adélaïde-Madeleine-Alice-Marie, née à Orléansville entre le 20 août et le 4 septembre 1901 ; et décédée à Paris 17e le 20 juin 1902 ;
_ Edmée -Marie-Lyonelle, née à Orléansville le 8 septembre 1904 ; et décédée à La Redoute, Birmandreis le 19 novembre 1920 ;
_ Gérard -Yves-Alcide, né à Berrouaghia le 30 août 1909 ; et décédé à Avignon le 27 janvier 2000 ;
_ Roger -Louis, né à Alger le 13 juillet 1918 ; j’ignore le lieu la date de son décès (à son arrivée d’Algérie, il a résidé, à son tour, à Savigny-sur-Orge) ;
je sais seulement que Roger a épousé à Alger le 5 octobre 1940 Sylvia -Adrienne Schiano-Lomoriello (qui décèdera à Rennes le 13 novembre 2002 ;
et qu’ils auront 4 enfants :
_ Marie-José -Sylvia (Alger, 4 avril 1944 – Langrolaye-sur-Rance, 26 décembre 2009)
_ Jean-Louis (né en 1953)
_ Danielle
_ Denise…
 
Au décès d’Eveline,
son avis de décès paru le 2 janvier 1939 dans L’Echo d’Alger,
témoigne que la défunte n’avait plus alors que 2 frères en vie : Gérard (né en 1909) et Roger (né en 1918)…
 
Voilà où j’en suis.
 
Et j’apprends beaucoup sur la vie quotidienne des familles en Algérie à ces époques d’avant 1940…
 
Bien à vous,
 
Francis, à Bordeaux
Ce mardi 20 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa
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