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Et puis un florilège d’articles marquants, entre mai 2019 et août 2022 de ma recherche des « cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel…

18oct

En continuation de mon article d’hier jeudi 17 octobre « « ,

voici, ce vendredi 18 octobre 2024, un florilège plus ouvert de 11 articles constituant autant d’étapes marquantes dans les progrès de ma recherche, étalés sur quatre ans entre le 13 mai 2o19 « «  et le 18 août 2022 « « ,

justifiant pleinement, en dépit de leur drastique sélection, le passage de l’expression « cousinages cibouriens » à l’expression englobante plus juste de « cousinages cibouro-luziens » pour caractériser les liens de parenté effectifs _ même si peu cultivés, ni guère entretenus par eux… _ entre Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ainsi que son fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), avec leurs divers cousins de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz aux XIXe et XXe siècles, issus des lignées des deux sœurs, Marie-Baptiste 2 Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) _ épouse à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 de Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – noyé le 15 novembre 1841 au large d’Hendaye) ; avec une descendance d’abord Hiriart et Dargaignarats, et puis Gaudin… _ et Marie 3 Delouart (Ciboure, 17 août 1786, Ciboure, 15 décembre 1872) _ épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1821), avec une descendance Goyenague ainsi, aussi, que Passicot… _ ainsi que celle issue de leur frère, Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872) _ époux à Ciboure le 30 avril 1823 de Marguerite Larréa (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 3 septembre 1844) ; avec une descendance Delouart, Cerciat et Etchepare, et puis Sagarzazu, etc. : à explorer…

Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils Maurice Ravel (1875 – 1937) étant issus en ligne directe de l’aînée de la fratrie des quatre enfants de Gracien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse _ le 28 janvier 1878 à Ciboure _ Sabine Laxague (Ciboure, 1745 ?, ou bien 24 novembre 1752, ou bien 1758 ? – Ciboure, 27 février 1845), je veux dire cette Marie-Baptiste Delouart 1 (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), qui est la mère de Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) _ ainsi que de sa sœur Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) _, la  grand-mère de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), ainsi que l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ j’indique ici au passage que Sabine Delouart et sa fille Marie Delouart sont toutes deux nées de père inconnu (ce qui forcément réduit les cousinages connus !) ; et que Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de cette Marie Delouart 1, se trouve être la grand-tante qui, « âgée de cinquante ans«  (et alors marchande de poissons) est allée déclarer à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 à midi la naissance le dimanche 7 mars 1875, à dix heures du soir, du petit Maurice Ravel), ainsi que, cinq jours plus tard, la marraine, le 13 mars 1875 à l’église Saint-Vincent de Ciboure, de Maurice Ravel (le parrain étant leur cousin Simon Goyenague : Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890) ; et encore que Gachucha Billac est la mère de Romain Billac (Ciboure, 4 août 1844 – Ciboure, 2 décembre 1862), né lui aussi de père inconnu, et décédé sans descendance… _ces quatre enfants Delouart, les trois Marie et Jean Delouart, étant respectivement nés en 1782, 1784, 1786 et 1788, du mariage à Ciboure le 28 janvier 1778 de Gratien Delouart  et son épouse Sabine Laxague.

Maintenant, et au-delà de ces situations de parenté de fait, qu’en fut-il, lors des séjours épisodiques au pays basque des parisiens qu’étaient devenus les natifs de Ciboure Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, des relations effectives, à Ciboure et à Saint-Jean-de-Luz, de Marie Delouart-Ravel (1840 – 1917) _ épouse, à Paris le 3 avril 1873, de Pierre-Joseph Ravel (Versoix, 19 septembre 1832 – Levallois-Perret, 13 octobre 1908) _ et son fils Maurice (1875 – 1937), avec leurs divers cousins, les cibouriens Goyenague, Passicot, Cerciat, Etchepare, ainsi que Anchochury, à Ciboure, puis les luziens Hiriart, Dargaignaratz, Zozaya et surtout Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, demeurés domiciliés eux au pays basque ?…

Car si l’on sait, par les témoignages volontiers rapportés de divers membres de la famille Bibal-Gaudin chez lesquels Maurice Ravel a maintes fois été hébergé, rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, lors de vacances passées durant son enfance et son adolescence à Saint-Jean-de-Luz, auprès de sa chère Tante Gachuch (Ciboure, 17 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) qui y faisait office de gouvernante des 7 enfants du couple Gaudin _ dont le mariage fut célébré à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 _, formé de Saint-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) _ soient leurs 7 enfants : Charles, né le 19 novembre 1875 ; Marie-Pascaline, née le 10 novembre 1876 et décédée le 30 avril 1877 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 3 mars 1879 ; Jeanne, née le 16 octobre 1880, Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886 et décédé le 2 novembre 1899… _,

en revanche nul témoignage direct et d’époque de Maurice Ravel lui-même, et moins encore de sa mère, qui n’écrivait tout simplement pas, ne nous demeure hélas sur cette période-là et ses séjours au pays basque, avant 1900… _ et dans la tardive « Esquisse autobiographique« , rédigée le 10 octobre 1928 à Monfort-l’Amaury, à la demande d’Henri Dubois, directeur artistique de la maison discographique Aeolian, et Roland-Manuel servant de secrétaire à Maurice Ravel (pages 1437 à 1441 de la Correspondance de Maurice Ravel, dans l’édition du Passeur de 2018), Ravel parle exclusivement de son parcours musical de compositeur et de ses œuvres ! Pas un mot sur sa vie personnelle : « Maurice Ravel répugnait à parler de soi et détestait d’écrire « , témoignera Roland-Manuel en 1938 en publiant ce texte, ainsi que le précise en note de présentation de ce document Manuel Cornejo, page 1437,… _ Tout ce qu’on peut donc en découvrir _ et difficilement décrypter _ résulte de rares témoignages succincts et postérieurs de Maurice Ravel, après 1900…

Voici donc ma sélection de ces 12 articles

_ aux dates suivantes :

13 mai 2019 « « ,

26 mai 2019 « « ,

28 mai 2019 « « ,

19 août 2019 « « ,

31 août 2019 « « ,

2 septembre 2020 « « ,

4 octobre 2020 « « ,

7 octobre 2021 « « ,

11 octobre 2021 « « ,

17 août 2022 « « 

et 18 août 2022 « « … _,

un peu significatifs des progrès, par paliers de découvertes plusieurs fois surprenantes, de ma recherche de ces trop méconnus jusqu’ici « cousinages cibouro-luziens » de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, que je vais donc ici brièvement commenter :

Mon article «  » en date du 13 mai 2019 constitue un incontestable tournant de ma recherche, en ce qu’il corrige l’ignorance _ et la fâcheuse confusion de personnes, entre deux sœurs Delouart, portant le même prénom de Marie, mais nées à deux ans de distance (1784 et 1786), et donnant lieu bien évidemment à deux séries de filiations distinctes, l’une d’Etcheverry, Hiriart, Gaudin, et maintenant Lenoir, ainsi que de Dargaignaratz et Zozaya, cette dernière branche aujourd’hui éteinte avec le décès sans enfant de Clotilde Dargaiganaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), épouse de Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932) ; et l’autre de Goyenague, maintenant éteinte, elle aussi, avec le décès de Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), épouse sans enfant de son cousin germain Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), et de Passicot : le couple de Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – Buenos Aires, après 1898) et Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 _ Buenos Aires, 28 octobre 1888), mariés à Ciboure le 17 juillet 1850, a eu 11 enfants Passicot… _ de Jean-Noël Darrobers concernant, au départ _ à partir de la non distinction des naissances de deux sœurs Delouart toutes deux prénommées Marie, nées à Ciboure l’une en 1784 et l’autre en 1786… _ l’existence d’une Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1742) _ que Jean-Noël Darrobers confond avec sa sœur cadette, Marie Delouart 3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) _à laquelle s’ajoute, forcément en cascade généalogique, l’ignorance de la lignée-filiation issue de cette Marie Delouart 2, devenue luzienne lors de son mariage à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 avec le marin cibourien Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 11 novembre 1841) _ né, qui plus est, Curuchet, de la cibourienne Gana Curuchet (à identifier…) et de père inconnu… _, puis de sa désormais domiciliation luzienne ; une double ignorance reprise telle quelle, sans recherche de sa part, par Étienne Rousseau-Plotto, et qui affecte forcément la prise en compte par lui du très effectif lien de parenté existant entre, d’une part, la lignée issue de Marie Delouart 1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), une filiation qui mène, via la fille de cette dernière qu’est Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), à sa petite-fille Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), et, d’autre part, la lignée remontant de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) à Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), via le père de Magdeleine, Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), et la grand-mère paternelle de Madeleine, Marie Etcheverry 1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850).

D’où a résulté l’acceptation par Etienne Rousseau Plotto du déni de parenté avec Maurice Ravel _ en dépit des expressions « ma chère cousine » de Maurice Ravel en sa lettre à Magdeleine Hiriart-Gaudin du 8 octobre 1910 et « Mon cher Maurice, votre cousine » de celle-ci à son cousin Maurice Ravel en sa lettre du 24 novembre 1914 _, auquel s’est expréssément tenu le fils de Madeleine-Hiriart-Gaudin, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) en ses récits auprès de ses enfants Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006) et Maylen Gaudin-Lenoir (née en 1942)…

Magdeleine Hiriart-Gaudin, née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875, et Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875, sont bel et bien de très effectifs cousins, à la troisième génération ; comme Dominique Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, est bel et bien cousin à la deuxième génération de Marie Delouart, née à Ciboure le 24 mars 1840 ; comme Marie Etcheverry 1, née à Saint-Jean-de-Luz le 21 juin 1817 est bel et bien cousine germaine de Sabine Delouart, née à Ciboure le 11 septembre 1809 ; et comme Marie Delouart 2, née à Ciboure le 17 juin 1784, est bel et bien la sœur cadette de Marie Delouart 1, née à Ciboure le 29 juin 1782 des mêmes parents, Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) _ fils de Michel Delouart et Marie-Marguerite Mourguy _ et Sabine Laxague (Ciboure, 1745, ou 1758 – Ciboure, 27 février 1845) _ fille de Pierre Laxague (lui-même fils de Marsans Laxague et Domintch Sallaberry) et Marie Doyambehere (décédée à Ciboure le 4 octobre 1785).

Ce qui me permet de parler désormais non seulement de « cousinages cibouriens » de Maurice Ravel, mais bien de ses « cousinages cibouro-luziens« … Et cela en dépit de statuts sociaux qui, mariages aidant, ont évolué assez différemment entre ceux de Ciboure et ceux de Saint-Jean-de-Luz.

Mes articles, mais j’y viendrai un peu plus bas, des 17 août «  » et 18 août 2022 « « , commenteront, avec le recul de champ du temps passé à ces recherches, cette situation non seulement ignorée par Jean-Noël Darrobers et, à sa suite, faute de vérifications, par Étienne Rousseau-Plotto, mais étant mêmeet surtout déniée par le fils de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; et nous essaierons alors d’en identifier des raisons...

L’article que je retiens ensuite en ce commode florilège, est celui du 26 mai 2019 « « . Nul besoin ici de commentaire.

En revanche, l’article suivant, celui du 28 mai 2019, « « , mérite assurément qu’on s’y attarde ! : à cette date du 28 mai 2019, je n’avais pas encore rencontré la très aimable petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin, Maylen Gaudin-Lenoir, et me travaillaient les questionnements sur l’ignorance des descendants de Magdeleine Hiriart-Gaudin de leur cousinage pourtant bien effectif avec Maurice Ravel. Et c’est donc à l’aune de ce stupéfiant étonnement _ que partagea, bien évidemment, Maylen Gaudin-Lenoir… _  qu’il faut relire cet article…

Le lendemain de cet article du 28 mai, le 29 mai 2019 donc, j’adressais le courriel suivant à Maylen Gaudin-Lenoir à 11h 21 _ et je donnerai aussitôt à sa suite la réponse par courriel, à 21h 56, de celle-ci _ :

« Madame,

c’est la lecture de la passionnante Correspondance de Maurice Ravel, homme si discret et pudique, telle que vient de la publier, superbement, Manuel Cornejo, qui m’a fait entreprendre des recherches sur les cousinages de Maurice Ravel à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, quand j’ai pris conscience du cousinage de Maurice Ravel avec votre grand-mère luzienne Magdeleine Hiriart-Gaudin ; et cela à partir des qualifificatifs de « cousine » et « cousin » que j’ai découvert employés dans leurs lettres de 1910, à propos du décès de votre grand-père Charles Gaudin, et 1914, à propos des décès de ses frères Pierre et Pascal Gaudin. J’ai désiré comprendre sur quoi ces qualificatifs, que j’ai pris au sérieux, pouvaient bien se fonder…
 
D’autant que j’avais commencé à établir la généalogie, complexe et bien méconnue, même depuis les travaux pionniers de Jean-Noël Darrobers, de la famille cibourienne des Delouart, depuis Gratien Delouart (1748 – 1798) et jusqu’à aujourd’hui.
 
Inutile de préciser que bien des données continuent de me manquer… Mais j’ai compris qu’existaient trois Marie Delouart (plus un Jean Delouart) issu(e)s du mariage (en 1778) de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague.
La première de ces trois Marie Delouart (1782 – 1855),  est l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel et la mère, aussi, de Gachoucha Billac (1819 – j’ignore la date de son décès _ Gachoucha Billac est née à Ciboure le 15 mai 1824, et est décédée à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, le 17 décembre 1902, je le découvrirai plus tard… (ajout du 18 octobre 2024)  _), la grand-tante (et marraine) du compositeur ;
 
la seconde de ces Marie Delouart (1784 – 1842), est la mère des deux Marie Etcheverry, la première (1817 – 1850), épouse de Jean-Baptiste Hiriart (1816 – 1859) ; et la seconde (1824 – 1900), épouse de Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862), ainsi que l’arrière-grand-mère de votre propre grand-mère paternelle : Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), ainsi que la grand-mère de la « tante Clotilde » Dargaignaratz-Zozaya (1860 – 1943), qui était, elle, la cousine germaine de votre arrière-grand-père Dominique Hiriart (1849 – j’ignore la date de son décès _ en réalité, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, Dominique Hiriart est décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 décembre 1926 (ajout du 18 octobre 2024) _) ; 
et la troisième de ces Marie Delouart (1786 – ?) _ en réalité, cette Marie Delouart 3 est né à Ciboure le 17 août 1786 et décédée à Ciboure le 15 décembre 1872 (ajout du 18 octobre 2024) _,  est la mère de Simon Goyenague (1821 – 1890), le presque parrain de Maurice Ravel, et la grand-mère de Paul Goyenague (1859 – 1929), qui fut conseiller municipal de Ciboure et capitaine du port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure.
 
Quant au dernier né de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, Jean Delouart (1788 – 1872), il eut de son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1844) trois enfants : Sabine Delouart (née en 1825, le 24 juin), épouse de Bernard Cerciat (1824 – 1868) _ et existe une nombreuse descendance Cerciat jusqu’à aujourd’hui… (ajout du 18 octobre 2024) _ ; Marie Delouart (née en 1827, le 30 juin 1827), épouse de Guilhen Etchepare (né en 1826) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Sabine Etchepare, née à Ciboure le 11 juillet 1857… (ajout du 18 octobre 2024) _  ; et Jean Delouart (né en 1833, le 3 juin), époux de Dominique Etchepare (née en 1831) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Etiennette (en basque Eslonta) Delouart, née le 4 mai 1866, à Ciboure, maison n° 161 quartier de Pocalette ; et une Sabine (en basque Sabadin) Delouart, née le 26 avril 1868, à Ciboure, au 48 rue Pocalette...
Bien sûr, il est délicat de venir jeter ainsi un œil sur la généalogie d’une famille qui n’est pas la sienne.
Mon but est simplement de connaître et éclairer un peu mieux les cousinages (basques) de Maurice Ravel, 
lui qui aimait tant les paysages de sa terre natale ; et dont j’aime tant la musique. »

« … _,

Maylen Gaudin-Lenoir répondait aimablement cela :

« Cher Monsieur,

Merci de votre mail que j’ai lu avec beaucoup d’attention et de plaisir. Vous m’apprenez beaucoup de choses sur ma famille, j’ignorais absolument ces liens familiaux avec Maurice Ravel et j’en suis d’ailleurs très étonnée. En effet mon père, Edmond Gaudin nous avait toujours dit qu’il appelait ma grand-mère « cousine » parce qu’il l’aimait bien !! C’était une forme amicale. Je serai ravie de vous rencontrer lors d’un de vos prochains voyages à Saint Jean de Luz, je suis très curieuse de savoir comment vous avez pu trouver toutes ces informations. Encore merci, Recevez, cher Monsieur, mes meilleures salutations« …

Je remarque tout d’abord que c’est la transmission de la mémoire familiale _ de l’origine cibourienne de ce couple de Jean Etcheverry et Marie Delouart 2 qui sont choisi de quitter Ciboure pour se marier de l’autre côté du port, à Saint-Jean-de-Luz, et demeurer et vivre désormais là, à Saint-Jean-de-Luz : pour quelles raisons ?.. _, et la réception et conservation de cette mémoire familiale par Dominique Hiriart (né le 28 janvier 1849, celui-ci perd très tôt sa mère Marie Etcheverry 1, le 27 décembre 1850, sept jours après la naissance de son frère cadet, Jean-Charles Hiriart, né, lui, le 20 décembre 1850 _ lequel Jean-Charles Hiriart, à la suite de difficultés professionnelles, émigrera en Uruguay, où une descendance Hiriart existe et s’est faite connaître, comme me l’a narré Maylen Gaudin-Lenoir... _qui va manquer directement, au moins _ et cela est probablement à nuancer, car des contacts ont demeuré chez les Hiriart luziens avec les cousins cibouriens, notamment à l’occasion de diverses célébrations de mariages, dont certains parents d’une branche servirent de témoins pour leurs parents de l’autre rive du port, comme en témoignent divers actes d’état-civil de mariage : à reprendre et à relever… _, à cette désormais branche luzienne Hiriart de la descendance Delouart…

Cependant, je remarque aussi avoir noté cela :

« Je relève toutefois qu’au mariage de Dominique Hiriart et Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz, en l’absence des deux parents Marie Etcheverry et Jean-Baptiste Hiriart, déjà décédés, du marié _ sa mère, Marie Etcheverry, est décédée le 27 décembre 1850, et son père, Jean-Baptiste Hiriart, le le 24 septembre 1859… _celui-ci est assisté de sa tante maternelle, Marie Etcheverry, veuve Dargaignaratz _ née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824, de Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – mort noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 15 novembre 1841) et son épouse Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), Marie Etcheverry 2 épouse en effet Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 17 juin 1815 – Le Havre, 29 janvier 1862) le 27 août 1851, en a une fille, Clotilde Dargaignaratz, née le 6 mars 1860 à Saint-Jean-de-Luz, et devient veuve le 21 janvier 1862 ; elle décèdera le 30 novembre 1900 ; et sa fille Clotilde, excellente pianiste, connaîtra fort bien Ravel. Clotilde Dargaignaratz épousera Martin Zozaya (né à Urrugne le 1er août 1855) le 22 novembre 1905, deviendra veuve, sans enfant, le 5 avril 1932, et décèdera le 26 février 1943 à Urrugne… C’est tout à fait intéressant. Celle-ci _ Marie Etcheverry 2, épouse Dargaignaratz (de même que sa fille Clotilde Dargaignaratz, épouse Zozaya) _ demeura donc proche de la famille de son neveu Dominique Hiriart » _ qui décède, lui, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1926 ; et dans sa correspondance avec les Gaudin, Maurice Ravel leur demande à plusieurs reprises de bien saluer de sa part les Hiriart de Saint-Jean-de-Luz : ce sont aussi de très proches voisins des Bibal-Gaudin de la rue Gambetta…

Ensuite, l’article retenu pour ce florilège est celui du 19 août 2019 « « .

Cet article met l’accent sur de possibles raisons des négligences de recherche de l’auteur de l’assez intéressant « Ravel, Portraits basques« , avec de remarquables photos _ et c’est d’ailleurs là son principal apport aux recherches ravéliennes de Jean-Noël Darrobers… _, ainsi que, d’abord et surtout, sur l’intrigant déni de parenté avec Maurice Ravel du fils de la cousine au troisième degré, Magdeleine Hiriard-Gaudin, alors que celui-ci, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), a fort bien connu Ravel, lui servant fréquemment de chauffeur à Maurice Ravel pour de pittoresques virées automobiles parfois de plusieurs jours par tout le pays basque lors des séjours de vacances de Ravel à Saint-Jean-de-Luz : Navarre, Gipuzkoa, Alava et Biscaye compris, à la fin des années 20 et début des années 30…

Enquêtes à poursuivre…

L’article retenu suivant est celui du 31 août 2019 « « .

Comme l’indique l’intitulé de l’article, il s’agit d’un simple récapitulatif commode des précédents articles retenus pour ce florilège… 

Et c’est aussi là la fonction principale de l’article suivant, de reprise, un an plus tard, en date du 2 septembre 2020, « « .

L’article qui suit, « « , à la date du 4 octobre 2020, est particulièrement intéressant par l’essai de passage en revue des divers parents collatéraux et cousins que Marie Delouart a pu côtoyer lors de sa venue et son séjour à Ciboure fin 1874 et début 1875, au moment de la maladie terminale et du décès de sa mère Sabine Delouart, et de l’accouchement du petit Maurice Ravel, le 7 mars 1875, ne regagnant Paris et rejoignant son mari Joseph Ravel que quelques trois mois plus tard… ;

mais aussi le passage en revue des parents et collatéraux que Maurice Ravel lui-même a pu croiser et rencontrer lors de ses divers séjours surtout de villégiature à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure tels qu’on en dispose du témoignage dans la « Correspondance » retrouvée et réunie jusqu’ici _ le très patient travail de recollection de ces très précieux documents se poursuivant, de par le monde entier, où ils ont été collectionnés… _ par Manuel Cornejo, même si la fréquentation de loin la préfèrée de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz demeurera jusqu’à la fin celle de sa grande et très chère amie Marie Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)… 

L’article suivant retenu pour ce florilège, « « , est en date d’un an plus tard, le 7 octobre 2021. 

Et il met à jour les données généalogiques des collatéraux de Maurice Ravel _ et de certains de leurs descendants, notamment luziens, jusqu’à cette date d’octobre 2021… _ en y intégrant de nouvelles données glanées depuis l’article du 4 octobre 2020…

L’article qui lui succède quatre jours après, le 11 octobre 2021, et qui s’intitule « « , met l’accent sur un élément décisif qui a jusqu’ici fait obstacle à la reconnaissance officielle _ et pour commencer par elle-même : un déni qui forcément interroge ! _ de la descendance luzienne _ Etcheverry (1817-1850) – Hiriart (1849- 1926 et 1875 – 1968) – Gaudin (1903 – 1988) _ issue de Marie-Baptiste Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la sœur cadette de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel…

Presqu’une année de plus, à la date du 17 août 2022, j’ai rédigé l’article «  » dont la fonction était d’effectuer le rapport de cousinage, ou pas, entre les aimables correspondants qui m’ont très aimablement reçu en leur domicile, à Saint-Jean-de-Luz et à Ascain, Maylen Gaudin Lenoir née en 1942, et Pascal Courteault, né en 1944, et avec lesquels j’ai eu l’occasion insigne de m’entretenir sur les rapports de leur famille Hiriart – Bibal – Gaudin – Courteault avec Maurice Ravel, en ses divers séjours luziens, surtout après la grande guerre de 1914 – 1918 ; et de leur faire part de mes recherches (et découvertes), et plus encore questionnements… 

L’article qui suit d’un jour celui-là, le 18 août 2022, « « .., va davantage au cœur de ce questionnement crucial…

Il s’affronte à l’étrangeté du déni de la reconnaissance d’un cousinage qui, de loin du moins, paraît extrêmement flatteur, eu au égard au génie universellement reconnu _ et commercialement infiniment vendeur ! _ d’un compositeur d’exception :

la quintessence peut-être même du génie musical français, dans la lignée _ cf, déjà à mes oreilles, les sublimissimes « Le Tombeau de Couperin« , « La Valse » ou le « Boléro » : enchanteurs ! _ du génie intime, élégantissime et profond, lumineux, des Couperin… 

À suivre…

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions sur la genèse des « Chansons madécasses » de Maurice Ravel, d’après Roland-Manuel ; ainsi que sur quelques cousinages cibouro-luziens faisant de Maurice Ravel, cibourien, un cousin apparenté à ses amis Gaudin, luziens : ce qui est tu et ce qui est dit…

15mai

 

À toutes fins utiles,
et qui confortent les intuitions si justement exprimées par Thomas Dolié lors de son passionnant travail de « mise en place » samedi dernier…
Samedi prochain 18 mai, à Saint-Jean-de-Luz, je rencontrerai de nouveau Maylen Lenoir-Gaudin, 
petite-fille de la cousine au 3e degré de Maurice Ravel, Magdeleine Gaudin-Hiriart, née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875,
soit 4 jours après la naissance de son cousin Maurice Ravel, né lui le 7 mars 1875 à Ciboure, la cité jumelle de Saint-Jean-de-Luz…
Maylen Lenoir, née Gaudin, en 1942, a très bien connu sa grand-mère Magdeleine, décédée à Saint-Jean-de-Luz le 19 juin 1968,
personne très affable, volubile et joyeuse…
Mais celle-ci, non plus que son fils Edmond Gaudin, n’a jamais parlé à ses petits-enfants de son cousinage avec Maurice Ravel ;
un cousinage que ceux-ci ignoraient donc !!!
Maylen Lenoir m’a raconté en détails divers souvenirs de sa famille du petit Maurice Ravel, venant, enfant puis adolescent, passer quelques vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz,
et venant rendre visite à sa chère grand-tante (et marraine) Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902),
qui était depuis 1875 la domestique-gouvernante des 7 enfants Gaudin, nés entre le 19 novembre 1875, l’aîné Charles, et le 23 février 1886, le benjamin Louis.
Hélas n’existe à notre connaissance nul document, nulle lettre, qui ait été conservé concernant les moments d’enfance et d’adolescence de Maurice Ravel, lors de séjours de vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, avant 1897 ;
existent seulement de très vivaces _ et fiables ! _,souvenirs familiaux des Gaudin concernant la présence chez eux du petit Maurice, en particulier avant le décès de sa grand-tante (et marraine), et gouvernante des enfants Gaudin, au 41 de la rue Gambetta, Gachucha Billac, le 17 décembre 1902…
Et ce sont Charles (né le 19 novembre 1875) et Pierre Gaudin (né le 7 février 1878) qui sont allés déclarer à la mairie de Saint-Jean-de-Luz le décès de leur chère nounou, Engrâce (dite Gachucha) Billac, décédée en leur domicile familial, au 41 rue Gambetta
_ et c’est à ce même Pierre Gaudin ainsi qu’à son frère Pascal, tués ensemble au Chemin des Dames le 12 novembre 1914, que Maurice Ravel a dédié le sublime « Rigaudon » du sublime « Tombeau de Couperin ».
C’est par le mariage de sa cousine Magdeleine Hiriart, le 28 septembre 1901, que Maurice Ravel est devenu un peu plus, ou un peu mieux, que le petit-neveu et filleul de la domestique des Gaudin, sa chère Gachucha Billac ;
mais sans pourtant jamais être considéré dès lors comme un « cousin », ne serait-ce que par alliance, des Gaudin, pourtant ses grands amis de toute leur vie, à Saint-Jean-de-Luz,
qui l’ont très souvent hébergé en leurs successifs domiciles luziens.
Et surtout la très aimable Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1876) était l’amie la plus proche de Maurice Ravel…
Maurice Ravel était donc d’abord, et est demeuré quelque part, ensuite, pour les Gaudin, le petit Maurice, petit-neveu et filleul de leur domestique Gachucha Billac,
auquel on réservait à table, quand il était enfant, les assiettes ébréchées…
Et même une fois devenu le musicien reconnu et même universellement célébré, et surtout l’ami très cher, volontiers hébergé par Marie Gaudin et sa famille,
Maurice Ravel ne fut pas considéré par les Gaudin comme le « cousin » qu’il était pourtant, par apparentement, bel et bien ! Même si c’était seulement par alliance pour les Gaudin, à l’exception de sa cousine effective, elle, Magdeleine née Hiriart, ainsi que son fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 –  Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), le père de Maylen Gaudin-Lenoir et de son frère aîné Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006).
Mais peut-être que d’autres faits très ultérieurs par rapport à l’enfance et l’adolescence, mais bien tenus secrets, ont aussi en partie joué sur l’image un peu étrange de Maurice Ravel dans l’esprit d’au moins quelques uns des membres de la famille Gaudin-Courteault ; et il me semble qu’il y a probablement là de quoi encore creuser, par-delà les patines du temps, et la succession des générations, en cette famille, la plus proche pourtant, en amitié, de Maurice Ravel, à Saint-Jean-de-Luz…
Sur cela, cf notamment, et plus spécialement, mes 2 articles explicatifs des 17 et 18 août 2022 :
Bien sûr, cette généalogie issue des Delouart, Etcheverry-Hiriart, et des Bibal-Gaudin, et ces menues anecdotes familiales des Gaudin à propos de Maurice Ravel, ne concernent apparemment pas directement le travail musical sur les « Chansons madécasses« , mais cela peut tout de même au moins intéresser la curiosité quant au contexte d’arrière-fond de création d’un compositeur assez introverti, dont la voie privilégiée d’expression de lui-même fut, et quasi exclusivement, sa musique.
Et à cet égard, ces étranges, dérangeantes, puissantes « Chansons madécasses » en disent déjà beaucoup : il faut les écouter égrener leurs secrets…
Ce mercredi 15 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la rubrique « Saint-Jean-de-Luz », le détail du concert de Marguerite Long au Golf-Hôtel (de Saint-Jean-de-Luz) le 17 septembre 1918 : Beethoven, Fauré, Chopin, Albeniz, Samazeuilh, Debussy, Liszt, mais pas « Le Tombeau de Couperin » de Maurice Ravel, pour lequel elle n’était pas encore tout à fait émotivement prête…

01mai

En complément de son très précieux courriel d’avant-hier lundi 29 avril en réponse immédiate à l’envoi de mon article « « ,

Manuel Cornejo m’adresse ce mercredi 1er mai, à 00h 05, ces très intéressantes précisions-ci :

Cher Francis Lippa et ami,
Merci beaucoup pour votre article, que je trouve de retour d’une nouvelle journée de recherches dans des archives avec encore de petites découvertes, que je garde secrètes jusque 2025…
Je tiens juste à faire deux précisions _ merci ! les précisions sont toujours grandement utiles, ne serait-ce que, et d’abord, pour d’ultérieures recherches : le moindre détail pouvant constituer un formidable indice pour un bientôt fructueux questionnement ! _ :
le concert de Marguerite Long au Golf Hôtel eut lieu le 17 septembre 1918 _ voilà _ et elle y joua des morceaux de Beethoven, Fauré, Chopin, Albéniz, Samazeuilh _ ami de Ravel, notamment lors de leurs séjours de vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, compositeur bordelais (Bordeaux, 2 juin 1877 – Paris, 4 juin 1867), et que j’ai pu croiser peu de temps avant son décès au mois de juin 1967 , je me souviens de sa haute prestance, à quelques conférences de la Société de Philosophie de Bordeaux (Maurice Dupuy, sur Max Scheler ; Jean Hyppolite, Pensée formelle et Machine ; Etienne Borne, Ethique et Politique), dont je me trouve depuis plusieurs années être vice-président… _, Debussy et Liszt. Pour le détail de ce programme, sans Le Tombeau de Couperin…, voir en libre accès pour tous les internautes ma saisie effectuée dans la base de données Dezède à laquelle je collabore activement : https://dezede.org/evenements/id/92474
Et voici ici le détail de ce très beau programme de matinée à 15h 30 au Golf-Hôtel, donné le 17 septembre 1918 (la guerre n’était alors pas finie) pour le compte de la Société Charles Bordes, et au bénéfice des prisonniers de guerre nécessiteux de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Urrugne :
2° mon édition de la correspondance, écrits et entretiens de Maurice Ravel de 2018 regroupant 2.700 documents est hélas épuisée mais… je prépare activement une édition revue, corrigée et augmentée pour 2025, 150e anniversaire de naissance,
qui comportera environ 150 documents supplémentaires, avec, vous le verrez, des documents supplémentaires en lien avec Saint-Jean-de-Luz… _ ainsi que, peut-être, quelques découvertes miennes concernant la généalogie cibourienne et luzienne, côté Delouart, de Maurice Ravel ; cf à nouveau, et parmi bien d’autres de mon blog « En cherchant bien« , mes  articles « «  et «  » des 17 et 18 août 2022, qui en donnent une utile synthèse, et corrigent des erreurs de précédents biographes pas assez rigoureux de Ravel, concernant en particulier la grand-tante (et marraine) du petit Maurice, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) :
sur l’acte de décès d’Engrace Billac, « domestique, célibataire, âgée de quatre-vingt-trois ans, née à Ciboure, fille de feu Jacques Billac et de feue Marie Delouart, son épouse », décédée au 41 rue Gambetta, au domicile des Gaudin,  figurent les noms de ceux qui sont venus déclarer son décès : « Charles Gaudin, capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans, et Pierre Gaudin, employé, âgé de vingt-quatre ans, voisins (sic) de la défunte« ces enfants Gaudin dont Gachucha Billac était, depuis leur naissance, la gouvernante (et au domicile desquels elle résidait, 41 rue Gambetta, et recevait son petit-neveu et filleul Maurice Ravel, ainsi ami d’enfance des enfants Gaudin…) :
Charles Gaudin (Saint-Jean-de- Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 12 septembre 1910), qui depuis le 28 septembre 1901 était l’époux de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean de Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) la cousine au 3e degré de Maurice Ravel,
et Piere Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914), qui est, avec son frère Pascal Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 31 janvier 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914), le dédicataire du sublime « Rigaudon«  du sublime « Tombeau de Couperin«  de Maurice Ravel
Ravelamente,

Voilà !

Toute vraie recherche demande méthode, confiance et optimisme, mémoire et imageance, ténacité, à la fois suite dans les idées et grande capacité d’ouverture, ainsi que, éventuellement, quelques amicales lumineuses, et un peu chanceuses _ telles des bouteilles lancées à la mer dont les messages finissent par rencontrer d’improbables destinataires inconnus, qui, y répondant, engagent une féconde conversation, un vrai dialogue… _, collaborations, en plus, et surtout, d’une vraie passion :

des qualités que possède Manuel Cornejo :

et à nouveau bravo ! et grand merci à lui !..

Ce mercredi 1er mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand c’est au Golf Hôtel de Saint-Jean-de-Luz que Marguerite Long a failli créer, dès 1918, « Le Tombeau de Couperin » de Maurice Ravel…

29avr

En réponse à mon envoi, ce lundi, de mon article «  » d’avant-hier samedi 27 avril,

Manuel Cornejo, le président des Amis de Maurice Ravel, et auteur de l’indispensable « Intégrale » de la Correspondance de Maurice Ravel,

vient de m’apporter un très précieux éclairage concernant la lettre n° 1015 (à la page 596 de cette « Intégrale« ) en date du 2 juillet 1918, de Maurice Ravel à Marguerite Long,

à propos d’une éventuelle création, par celle-ci _ qui en fut la créatrice effective à la salle Gaveau à Paris, et pour la S. M. I., le 11 avril 1919 ; et comme le voulait le compositeur… _, en 1918, du « Tombeau de Couperin« , à Saint-Jean-de-Luz, au Golf Hôtel, en se dirigeant vers la pointe de Sainte-Barbe _ ce grand hôtel, dont la très haute stature domine la Grand-Plage, construit en 1908, est devenu en 1954 la Résidence du Golf ; cf plusieurs photos et un bref historique aux pages 95-96 du beau livre « Saint-Jean-de-Luz : Donibane Lohizune : la vie quotidienne de Napoléon III à Charles de Gaulle«  de Claude Louvigné et Guy Lalanne, paru le 7 juin 2017 aux Éditions Jakintza – La geste basque….

Mais Marguerite Long n’étant alors pas encore prête _ notamment pour sa difficulté à émerger vraiment du très lourd chagrin du décès de son mari Joseph de Marliave décédé au champ d’honneur à Senon (Marne) le 24 août 1914 (auquel Ravel a dédié la « Toccata » conclusive de son « Tombeau de Couperin« ) ; cf aussi, à ce propos, ce très intéressant article, en anglais, « Mourning at the Piano: Marguerite Long, Maurice Ravel, and the Performance of Grief in Interwar France » de Jillian Rogers, paru en 2014 _, c’est seulement  le 11 avril 1919, à la S. M. I., la Société de Musique Indépendante, salle Gaveau, à Paris, que cette création du « Tombeau de Couperin » put avoir lieu, par Marguerite Long.

Ravel le lui avait promis, et il ne dérogeait pas à ses promesses : c’est seulement quand Marguerite Long s’estima tout à fait prête que la création de cette œuvre à laquelle Ravel tenait beaucoup, put enfin avoir lieu, à Paris, donc, et pas à Saint-Jean-de-Luz, la ville de Gabriel Leduc (Saint-Jean-de-Luz, 1er octobre 1883 – Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne), 15 septembre 1916 ; dédicataire de la « Forlane« ) et des frères Pierre et Pascal Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 7 février 1878 – Oulches-Hurtebise (Aisne), 12 novembre 1914 ; et Saint-Jean-de-Luz, 31 janvier 1883 – Oulches-Hurtebise (Aisne), 12 novembre 1914 : dédicataires du « Rigaudon« )

_ et au passage je me permets de rappeler ici que les frères Pierre et Pascal Gaudin, étant les beaux-frères de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), épouse (puis veuve) de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 12 septembre 1910), qui était cousine de Maurice Ravel, se trouvaient être ainsi apparentés à Maurice Ravel ; même si jamais, du moins à ma connaissance, Maurice Ravel, toujours très discret, ne fit étalage public de ce lien de parenté avec eux, dédicataires seulement, si je puis dire, de ce sublime « Rigaudon«  ; sur ces liens de parenté entre Maurice Ravel et les Gaudin, cf mon article « «  du 18 août 2022… Cf aussi et surtout aux pages 402 et 403 de l’« Intégrale« , les courriers échangés entre Maurice Ravel et Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), le 20 novembre 1914, et Magdeleine Gaudin-Hiriart _ elle signe « Madeleine, votre cousine«  _ et Maurice Ravel, le 24 novembre 1914, à propos de ce tragique décés conjoint, sur le front, à Oulches-Hurtebise, au Chemin des Dames, le 12 novembre 1914, des frères Pierre et Pascal Gaudin. 

Voici donc le passionnant courriel que cet après-midi, à 15h 58, en réponse très rapide à mon courriel de 14h 59, Manuel Cornejo a eu la gentillesse de m’adresser :

Cher Francis Lippa et ami,

Merci beaucoup pour votre message, très intéressantes en effet vos réflexions, je me suis aussi posé les mêmes questions, mais avec des dates précises, on visualise et comprend mieux les choses.
J’ai un petit « scoop » à vous donner que vous pouvez utiliser ! car il me semble bien intéressant, jamais personne n’en a parlé.
Dans sa lettre à Marguerite Long du 2 juillet 1918, Maurice Ravel demande à la pianiste quand elle créera Le Tombeau de Couperin, et il voudrait le savoir pour organiser sa venue à Saint-Jean-de-Luz en 1918 _ voilà ! _ car la pianiste avait prévu de descendre au Golf Hôtel, endroit où elle aurait pu créer Le Tombeau de Couperin si elle avait été prête, peut-on déduire de la lettre.
J’ai retrouvé un programme de concert de Marguerite Long de fin 1918 au Golf Hôtel de Saint-Jean-de-Luz en effet, mais sans la moindre œuvre de Ravel.
Il s’en est fallu de peu, donc, que Le Tombeau de Couperin soit créé en terre luzienne, mais la pianiste n’était malheureusement pas encore prête, c’est dommage, car le compositeur était prêt à faire spécialement le déplacement en sa terre natale pour l’événement. Le sort en a décidé autrement.
Pour revenir à la lettre en question de Ravel à Marguerite Long du 2 juillet 1918, notre association des Amis de Maurice Ravel a eu le bonheur de pouvoir en faire l’acquisition _ bravo ! _ très récemment à New York chez un marchand d’autographes https://www.taminoautographs.com/products/maurice-ravel-autograph-letter-signed-1918 !
Il n’existe en tout que dix correspondances connues de Ravel à la pianiste, nous en avions déjà acheté une de 1920, très importante, il y a un moment, déjà donnée à la BnF.
Nous verrons à quelle institution donner notre nouvelle acquisition.
Ravelamente, à bientôt,
Manuel Cornejo

Merci infiniment de ce scoop !

Qui devrait intéresser et les luziens et les cibouriens !

Ce lundi 29 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un nouveau passionnant travail ravélien du chef anglais John Wilson et son orchestre Sinfonia of London : la Suite d’orchestre « Le Tombeau de Couperin », associé au « Divertimento » Op. 18 (de 1943) de Lennox Berkeley, et la « Symphony n°3″ (de 2021) d’Adam Pounds ; ou d’un certain héritage orchestral ravélien et de l’éthique musicale de la lisibilité…

20avr

Suite aux CDs Chandos « Ravel – Ma Mère l’Oye – Bolero – première recording of original Ballets«  _ Chandos CHSA 5280, enregistré à Londres le 9 janvier 2020 et du 30 août au 1er septembre 2020 _

et « Ravel – Daphnis et Chloé – Complete Ballet«  _ Chandos CHSA 5327, enregistré à Londres du 7 au 9 décembre 2022 _,

auxquels j’ai consacré mes articles « « 

et « « 

des 1er septembre 2022 et 4 avril 2024,

voici que je viens de recevoir le CD « Ravel – Berkeley – Pounds – Orchestral Works » _ Chandos CHSA 5324, enregistré à Londres du 22 au 24 novembre 2022, soit à peine quinze jours avant le CD « Daphnis et Chloé » CHSA 5327…  _ de John Wilson et son orchestre Sinfonia of London _ regarder ici cette brève mais éloquente vidéo (de 1’41) d’un extrait du superbe Rigaudon de la Suite d’orchestre composée par Ravel zn 1919 d’après son Tombeau de Couperin pour piano, une pièce dédiée aux frères Pierre et Pascal Gaudin (nés à Saint-Jean-de-Luz respectivement le 7 février 1878 et le 31 janvier 1883), décédés ensemble au champ d’honneur le 12 novembre 1914, frères de la très chère amie luzienne de Maurice Ravel, Marie Gaudin ;

sur les liens y compris familiaux entre Maurice Ravel avec les Gaudin et Courteault de Saint-Jean-de Luz, cf par exemple mes articles « «  et « «  des 17 et 18 août 2022…  _,

un CD que je m’étais empressé de commander à mon disquaire préféré, suite à ma lecture, le 19 mars dernier, de l’article de Pierre-Jean Tribot « Ravel en miroirs anglais, entre mentors et disciples« , que voici _ avec mes farcissures _ :

.

Ravel en miroirs anglais entre mentors et disciples

LE 19 MARS 2024 par Pierre Jean Tribot

Ravel en miroirs anglais

..;

Maurice Ravel(1875-1937) : Le Tombeau de Couperin, M 68a ;

Sir Lennox Berkeley (1903-1989) : Divertimento en si bémol majeur pour orchestre ;

Adam Pounds (né en 1954) : Symphony n°3.

Sinfonia of London, direction : John Wilson. 2022.

Livret en allemand, anglais et allemand. 65’50’’. CHSA 5324.

Cet album propose une filiation musicale _ en l’occurrence ravélienne _ sur plusieurs générations. En ouverture, on y retrouve Maurice Ravel dont la musique séduisit le compositeur anglais Lennox Berkeley qui ambitionna d’étudier avec le compositeur français (ce qui ne se fit pas, mais Berkeley accepta d’aller suivre l’enseignement de Nadia Boulanger suivant le conseil _ diligenté _ de Ravel), Lennox Berkeley et Adam Pounds, lui-même élève  de Lennox Berkeley à la Royal Academy of Music. Pour des continentaux comme nous, les univers de Berkeley et Pounds nous sont _ certes ! _ très peu familiers, et on se plaît _ tout à fait ! _ à découvrir des mondes musicaux inspirés _ voilà, par la musique française.

L’interprétation du Tombeau de Couperin (1919) par John Wilson _ surprenante à la toute première écoute, comme tout renouvellement… _ est absolument exemplaire _ mais oui ! _ et elle réussit à allier l’énergie musicale _ oui _ avec une finesse du trait _ oui : voilà qui est excellemment dit : énergie musicale et finesse du trait. Les lignes mélodiques sont d’une parfaite lisibilité _ comme c’est indispensable pour tout ce qui touche au goût français, la lisibilité y est fondamentale ! _ et John Wilson soigne les nuances et les couleurs _ voilà. Saluons aussi la justesse des tempis _ oui _ qui permettent à la baguette du chef de mettre en avant la beauté _ hédoniste ! _ de l’orchestration ravelienne _ somptueuse… Cette interprétation, telle un diamant ciselé et scintillant _ et j’adhère tout à fait à cette métaphore… _, est l’une des plus belles de la discographie _ voilà ! _ par sa fraîcheur et ses lumières _ oui. John Wilson s’affirme _ oui _ comme l’un des plus grands ravéliens du moment _ rien moins !

Le Divertimento de Lennox Berkeley (1943) est dédié à Nadia Boulanger _ voilà. En quatre mouvements, il est à peine plus long que la partition de Ravel. On découvre une orchestration fine et racée _ oui _ qui témoigne d’une influence française par sa plastique aérée et mobile _ oui : d’une superbe fluidité ! _ mais avec un sens de l’orchestration brillant _ à la Ravel _ dans ses choix instrumentaux. C’est une musique narrative et riche en saveurs. Le livret nous apprend que la partition a été chorégraphiée en ballet, c’est une suite logique pour une musique illustrative et gorgée d’émotions suggérées _ et qui conforte la cohérence dans le suivi des choix d’œuvres à servir de John Wilson en sa discographie.

Adam Pounds fut l’élève de Berkeley et en tant que chef d’orchestre, il a dirigé le Divertimento de son professeur. La Symphonie n°3, d’une durée d’une demi-heure, a été composée pendant les confinements de la récente pandémie _ en 2021. La partition est dédiée à John Wilson et au SInfonia of London _ voilà. Le ton est plus sombre et dramatique dès les premières mesures de cette partition dense. La maîtrise de l’écriture en impose avec quatre mouvements bigarrés qui rendent hommage à Chostakovitch (valse tragique du second mouvement) ou à Bruckner (« Elegy » du second mouvement). La partition se caractérise par une motorique qui sert une énergie interne saillante _ oui _ alors que l’orchestration dévoile des timbres d’une grande subtilité en particuliers dans les pupitres des bois. Indéniablement cette symphonie est une grande œuvre de notre temps par son ton qui nous place en miroir des angoisses de notre époque _ voilà, voilà.

Tout au long de ce disque, il faut saluer l’engagement des pupitres _ voilà : et j’y suis très sensible, moi aussi : voir cette vidéo ! _ de l’excellent _ oui ! _ Sinfonia of London sous la baguette experte de John Wilson. Le son “qualité Chandos” _ et c’est tout à fait juste _ rend tous les aspects de ces musiques d’orchestre passionnantes et admirables _ oui, oui, oui. 

Son : 10 – Livret : 10 – Répertoire : 9 – Interprétation : 10

Pierre-Jean Tribot

Dans la vidéo de l’extrait du Rigaudon du Tombeau de Couperin que j’ai citée plus haut,

je remarque tout particulièrement la jeunesse et la vitalité _ l’engagement, dit Pierre-Jean Tribot… _ des membres du Sinfonia of London que dirige John Wilson…

Et la musique de Ravel mérite assurément cette vitalité.

Enfin, il me faut signaler que c’est tout spécialement sur le site du magazine belge Crescendo que j’ai rencontré cette curiosité et cette appréciation très laudative portées aux prestations du chef britannique John Wilson et son orchestre Sinfonia of London ; mes autres sites favoris demeurant, quant à eux, beaucoup plus discrets…

Au delà de l’intérêt de l’apport d’interprétations de très grande qualité, servies au disque par une très confortable, voire hédoniste, prise de son _ « qualité Chandos«  : dans ces divers excellents CDs Ravel du Sinfonia of London de John Wilson, je note que l’ingénieur du son est chaque fois Ralph Couzens… _,

élargir sa connaissance du répertoire de la musique est une vraie richesse pour le mélomane passionné et un tantinet curieux…

En tout cas, John Wilson _ né à Gateshead on Tyneside en 1972, il a aujourd’hui 52 ans _ est bien un chef à suivre.

Et le charme subtil et délié, intense et profond, de Ravel lui sied idéalement

Ce samedi 20 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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