je m’empressais de donner un lien à la magique vidéo (d’une durée de 3′ 21), captée lors de l’enregistrement du CD de cette « Heure espagnole » de Maurice Ravel et Franc-Nohain, sous la direction de François-Xavier Roth, dans le quintette vocal final de la dernière scène,
magistralement servie aussi par cinq chanteurs d’un exceptionnel talent : la mezzo-soprano Isabelle Druet (Concepcion : l’épouse coquette de l’horloger Torquemada), le ténor Julien Behr (Gonzalve : le bachelier poète), le ténor Loïc Félix (Torquemada : le mari horloger), le baryton Thomas Dolié (Ramiro : le muletier) et la basse Jean Teitgen (Don Inigo Gomez : le banquier) ;
et sous la direction, aussi, du chef de chant Mathieu Pordoy
_ à comparer, et c’est bien intéressant, avec lepodcast(d’une durée, cette fois, de 3′ 06)de l’interprétation, considérée jusqu’ici comme de référence, sous la direction de Lorin Maazel, en 1965, et avec les chanteurs Jane Berbié (Concepcion), Michel Sénéchal (Gonzalve), Jean Giraudeau (Torquemada), Gabriel Bacquier (Ramiro) et José Van Dam (Don Inigo Gomez) : excusez du peu !.. Il leur a seulement probablement manqué, ce jour-là, le petit plus, un rien, mais qui fait toute la différence, de la patte d’un chef de chant aussi génial, oui, que Mathieu Pordoy… Et ce peut bien être à pareille aune-là qu’on peut mesurer par ici (Roth) et par là (Maazel) le degré de qualité, poétique et proprement magique, oui, de l’exceptionnel talent de Mathieu Pordoy…
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Ma première révélation, pour ce jour, concerne le ténor Julien Behr,
dont j’apprécie le talent superlatif, tant de comédien que de chanteur, dans le rôle du bachelier poète Gonzalve ;
ansi que cela éclate merveilleusement en la superbe vidéo de ce magistral bouquet final…
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Une miraculeuse leçon d’esprit _ français _ et d’intelligence _ la plus purement ravelienne… _ de comédie et de chant !
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Il n’est que de comparer la prestation donnée en ce CD-ci, avec la qualité formidable de clarté et de vie _ elles sont exceptionnelles ! _, avec les précédentes interprétations proposées, le plus souvent hélas bien confuses, et parfois même scolaires _ sans direction assez intelligente, ni fidèle à l’esprit si fin, et de Franc-Nohain, et de Maurice Ravel… _, jusqu’ici en la discographie ;
du moins celles qui figurent en ma discothèque personnelle :
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_ celle dirigée par Manuel Rosenthal, en 1944 _ en un CD Ina Mémoire vive _ ;
_ celle dirigée par André Cluytens, en 1952 _ en un coffret Erato _ ;
_ celle dirigée par Lorin Maazel, en 1965 _ en un double CD Warner _ ;
_ celle dirigée par Armin Jordan, en 1985 _ en un coffret Warner _ ;
_ et celle dirigée par Stéphane Denève en 2014 _en un CD SWD Music.
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Ce qui m’a incité à désirer très vivement approfondir ma connaissance des précédentes réalisations discographiques de cet excellentissime Julien Behr ;
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comme, par exemple, son incarnation de Pelléas dans le « Pelléas et Mélisande » de Claude Debussy, sous la direction, déjà, de François-Xavier Roth, et avec Les S!ècles _ soit le triple CD Harmonia Mundi HMM 935352.54…
…
Mais aussi dans un récital d’airs français intitulé « Confidence« , soit le CD Alpha 401, paru en 2018 ;
que je suis allé, illico presto, commander à mon disquaire préféré…
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Surtout quand je me suis aperçu qu’y figurait, tout au final de ce récital, une sublime interprétation _ l’écouterici… ; ou bien la regarderlà…_ de la chanson de Charles Trénet, en 1936, « Vous qui passez sans me voir« …
…
La chanson préférée de ma mère (11 février 1918 – 27 octobre 2018)…
…
…
Et demain, je développerai ma seconde révélation majeure, et cruciale !, d’après cette sublime vidéo du quintette vocal final de cette « Heure espagnole« , si magnifiquement dirigée en ee magistral CD…
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Ce mardi 20 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa
lequel François Noudelmann, très étrangement, je n’avais plus lu, depuis 2008,
alors même que m’avait très positivement marqué la lecture, à sa parution, en octobre 2008, aux Éditions Gallimard, de son très remarquable « Le toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes au piano« .
Le petit mot amical de François Noudelmannà mon envoi d’articles de mon blog « En cherchant bien«
m’a fait très plaisir. Et c’est de lui que je retiens ce mot même d’ »énergie » :
…
De : Titus Curiosus
Objet : Écriture et musique
Date : 28 mars 2009 07:48:48 HNEC
À : François Noudelmann
… Au delà du plaisir de découvrir que votre « Toucher des philosophes » vient de se voir récompensé
du « Grand Prix des Muses« _ déjà un bien beau nom ! _, je me permets de vous adresser cet article « Rebander les ressorts de l’esprit (= ressourcer l’@-tention) à l’heure d’une avancée de la mélancolie : Jean Clair » à propos du dernier volume du « Journal » de Jean Clair « La Tourterelle et le chat-huant« ,
… car une remarque de Jean Clair fait état de l’importance pour lui de la musique pour s’aider à « écrire plus juste« …
J’ai conclu mon article sur cette note (et le rappel de votre livre).
… Bien à vous, Titus Curiosus
… Et la réponse de François Noudelmann :
…
De : François Noudelmann
Objet : Rép :Écriture et musique
Date : 30 mars 2009 08:41:55 HAEC
À : Titus Curiosus
… Merci beaucoup pour ces informations et vos textes. Quelle énergie vous avez, c’est impressionnant !J’aimerais avoir le secret de ces “ressorts”… Amicalement, François
…
Voilà !
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Et maintenant retour à mai- juin 2o23…
…
Avant même la réponse, par courriel, en date du 5 juin dernier, de François Noudelmann
_ « Cher Francis (si je peux me permettre),
Quel bonheur et quel privilège d’être lu par vous et de partager tant d’affinités. Non seulement nos histoires résonnent ensemble, mais vous savez parfaitement analyser les enjeux de ces questions sur l’identité, francité et judéité, diffractées dans les archipels créolisés et pensés par Glissant. Je vous remercie infiniment pour ces conversations entre nous, à distance, qui se perdent parfois dans les spam, mais ressurgissent comme un hasard objectif qui permet de « tomber sur » et de relever l’espoir d’être entendu, d’écouter une voix amie et riche de sa propre mémoire.
J’ai alors aussi retrouvé dans une des piles de ma bibliothèque personnelle un exemplaire _ que je n’avais pas encore lu : il demeurait là comme en souffrance de lecture d’un courrier pas encore décacheté ! _ de son « Le génie du mensonge« , paru en septembre 2015, aux Éditions Max Milo.
…
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Puis,
parmi les étagères du rayon des essais littéraires de la librairie Mollat, m’attendait encore un exemplaire du plus récent « Un tout autre Sartre« , paru au mois d’octobre 2020, aux Éditions Gallimard…
…
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Et ce même jour, c’était vendredi dernier 16 juin, vers 10h 30, je me suis empressé de commander aussi son « Hors de moi« , paru en librairie au mois de février 2006, aux Éditions Léo Scheer ;
quelques brèves remarques tout simplement enchantées sur la réussite parfaite qu’est l’interprétation par François-Xavier Roth, son orchestre Les Siècles, et les magnifiques diseurs-chanteurs que sont Isabelle Druet, Concepcion, Julien Behr, Gonzalve, Loïc Félix, Torquemada, Thomas Dollé, Ramiro et Jean Teitgen, Don Inigo Gomez,
de cette délicieuse délicate pochade de Franc-Nohain (1872 – 1934) etMaurice Ravel (1875 – 1937), « L’heure espagnole » (composée l’été 1907, et créée le 19 mai 1911) _ d’une durée ici de 49′ 20 _,
en cet époustouflant album Harmonia Mundi HMM 905361,
dont le complément _ en plus petites de lettres, pour une fois, sur la converture du CD _ de super-luxe, est rien moins que l’immense « Bolero« _ d’une durée, ici, de 15’16…
…
…
On ne manquera pas de lire avec le plus grand profit, en le livret de ce CD,
la très détaillée présentation, intitulée « Rythmes et humeurs « avec un peu d’Espagne autour »« , de Jean-François Monnard, sur 5 pages ;
ainsi que, sur 4 pages, un tout à fait éclairant entretien de François-Xavier Roth avec Jean-Jacques Groleau _ avec, entre autres, un très intéressant parallèle de cette « Heure espagnole« de Maurice Ravel et Franc-Nohain, en 1907, avec le « Pelléas et Mélisande » de Claude Debussy et Maurice Maeterlinck, en 1902…
Où se marque ce qui fait la singularité merveilleuse du génie musical de Ravel à ce moment lui-même intéressant de la musique française (et de la poésie !) d’avant le bouleversement de 1914… « L’heure espagnole« ayant été reçue dans une certaine incompréhension, lors de cette création, en 1911…
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Et pour en juger aussi à l’oreille, voici, et à ne surtout pas manquer, un jubilatoire _ orgasmique ! _ extrait vidéo (de 3′ 21) du somptueux bouquet final à cinq _ une merveille ! _ de cette « Heure espagnole« -ci, par François-Xavier Roth (d’une durée totale de 49′ 20, en ce merveilleux CD)…
…
Pourrez-vous donc y résister ?
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Ce dimanche 18 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa
En la série superbe de ses enregistrements raveliens,
François Xavier Roth et son ensemble Les Siècles, viennent de nous offrir _ avec « L’Heure espagnole« … _ un « Boléro » de Ravel absolument parfait ! _ en écouter ici les sublimissimes 15′ 16 du podcast !!!
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À un point tout simplement stupéfiant…
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Soit l’album Harmonia Mundi HMM 905361.
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Voici ce que de l’ensemble de cet album _ et surtout, d’ailleurs, de « L’Heure espagnole« … _, sur son site Discophilia,
Qu’on ne s’y trompe pas, l’Espagne de fantaisie _ tout à fait ! _ qu’illustre Maurice Ravel dans son orchestre épicé (et pas seulement horloger), est un pur prétexte _ voilà… _ à l’Esprit français de _ finesse de _ la conversation _ clarissime _ qu’illustre avec un brio canaille _ mais dénué de la moindre vulgarité… _ le formidable livret de Franc-Nohain.
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Il y faut mettre une prononciation vive et subtile _ oui _, infiniment mouvante _ voilà _ à l’égal d’un orchestre pensé en partenaire de chambre, ce que Les Siècles font entendre mieux qu’aucune autre formation _ voilà ! c’est là on ne peut plus excellemment dit. À ce jour, le disque n’aura capturé que des formations dont le format sonore était souvent trop opulent, seulement idéalement apparié avec le quintette final _ soit la sublime scène XXI (voir ici la vidéo) de cette « Heure espagnole« -ci…
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Les timbres des instruments français peu ou prou de l’époque de Ravel _ et c’est un formidable plus ! _ rétablissent un _ magnifique, époustouflant... _ équilibre _ idéal ! _ entre la finesse _ subtilissime de cocasse… _ des parties vocales et l’art tour à tour évocateur (écoutez comment les instruments « frisent » autour de l’entrée de Gonzalve, qui chante d’abord sous le balcon), ou impétueux, de l’habillage orchestral _ somptueux, idéal, de ce sublime orchestrateur qu’était Ravel… Quelle cambrure dans l’air de Concepcion et quel caractère chez Isabelle Druet. Aurait-elle entendu Fanny Heldy, amoureuse avec cravache ? C’est possible, elle n’en est pas à sa première horlogère, y compris au disque, mais elle a encore raffiné son personnage depuis son enregistrement lyonnais pour Leonard Slatkin.
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Subtilités dans la restitution des fantaisies _ oui _ de Franc-Nohain, exactitude absolue _ oui _ pour les notes et la prosodie de Ravel, surtout aucune caricature _ en effet _, ce que l’œuvre risque souvent à force de grossissement des personnages.
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Merveilleux Loïc Félix dont on sent la tendresse pour son épouse infidèle, formidable Jean Teitgen dans un Don Inigo Gomez plus amoureux que potentat – sa petite aria avant d’entrer dans l’horloge est délicieuse –, déménageur certes amateur mais surtout bon garçon et jamais benêt selon Thomas Dolié. La palme revient surtout au Gonzalve, juste lunaire comme il faut, de Julien Behr qui varie son personnage : on le comparera à lui-même en réécoutant la version d’Asher Fisch (voir ici) _ tout cela rendant parfaite justice à ces si savoureux et intelligents chanteurs.
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François-Xavier Roth et Les Siècles ajoutent en _ plus que luxueuse… _ coda le Boléro, hypnotique _ oui, oui, oui _ revue de détail de la machine orchestrale qui rayonne _ à la perfection !!! _ de timbres épicés et de rythmes brillants. Magnifique, et au tempo giusto _ voilà. La perfection !
impatient, lui aussi, comme moi, d’entendre en toute priorité le « Bolero » de Ravel de François-Xavier Roth et ses Siècles en ce tout nouvel album de sa magnifique Intégrale Ravel en cours,
dit de cet extraordinaire « Bolero« -ci de François-Xavier Roth à la tête des Siècles,
Isabelle Druet, mezzo-soprano ; Julien Behr, ténor ; Lotte Félix, ténor ; Thomas Dolié, baryton ; Jean Teitgen, basse.
Les Siècle, direction : François-Xavier Roth. 2021.
Livret en : français, anglais et allemand.
Texte chanté en français, traduction en anglais.
64’36.
Harmonia Mundi. HMM905361.
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Nous l’attendions avec ferveur _ oui _ depuis de longues semaines… le voici enfin ! _ voilà ! Le nouvel opus de ce qui est sûrement le cycle le plus excitant du moment _ oui : quelle interprétation de pareille sublime musique ! _, à savoir les tribulations de François-Xavier Roth au sein de l’œuvre de Maurice Ravel. Ce dernier vole de succès en succès _ oui ! _ pour le plus grand bonheur de nos cœurs et de nos oreilles. Alors forcément quand s’annoncentl’Heure Espagnole et le Bolero, on ne tient plus en place ! _ mais on se précipite sur l’objet disque…
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A tout seigneur tout honneur. Commençons donc par le totem de la musique orchestrale hexagonale. « Un ballet à caractère espagnol », tel est le Bolero de Maurice Ravel, interprété ici dans la version originale ballet 1928 (avec, entre autres, des castagnettes) restaurée par la RAVEL EDITION _ voilà. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la lecture que nous en donnent François-Xavier Roth et son Orchestre des Siècles ne manque pas de caractère et d’identité. C’est un véritable diorama du Piel de Toro. La réussite est totale _ oui ! _ et ne trouve d’équivalent que chez John Wilson (Chandos) ou Igor Markevitch (RTVE/Decca), c’est dire ! _ avec, en plus, la merveille des instruments choisis, et idéalement servis par une somptueuse prise de son de Jiri Heger et Alice Ragon.
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Le résultat est à la hauteur de nos espérances et de notre attente _ c’est dit. Clarté, lucidité et intelligence _ oui : au service le plus humble de la plus scrupuleuse sensualité ravelienne ! Comme, bien sûr, cela se doit ; sans le moindre pathos, ni écart à l’égard du texte musical extrêmement précis de Maurice Ravel, l’horloger suisse… _, Roth est encore et toujours au sommet de son art _ oui ! tout simplement, oui ! La rigueur et la minutie _ voilà ! _ qui caractérisent sa direction n’empêchent en rien _ et surtout pas _ la vie, les couleurs chatoyantes et une petite dose subtile de folie _ tout cela est, voilà, parfaitement senti et dit ici…
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Ces mêmes qualités sont indispensables dans la seconde œuvre de cet opus, L’Heure Espagnole. En effet, si on en exagère trop les traits, c’est très rapidement le dérapage, la faute de goût ou, pire, le grotesque _ exactement. Ravel est de la famille musicale de François Couperin ; et exige le plus parfait tact de la plus parfaite justesse et délicatesse, à vif mais sans pathos, ni écart de goût… Cette comédie est poétique _ oui _, un petit trésor de subtilité _ oui ! ; Ravel est toujours de la plus fine subtilité, dans le plus parfait sentiment naturel d’évidence… _ et non un vaudeville. Elle requiert donc à sa tête un alchimiste capable d’allier _ voilà _ les sourires _ nets, mais jamais gros, ni encore moins grossiers, du texte _ et l’émotion _ profonde, en son extrême discrétion et politesse (très française)… _ qui naît de la musique. Nous savons pouvoir compter sur François-Xavier Roth pour préserver l’esprit ravélien _ si singulier _ dans toutes ses dimensions _ voilà : feuilletées, en effet, et oxymoriques, sans jamais le moindre chichi, ni préciosité incongrue, mal venue… Saluons bien évidemment la performance de haute volée de l’ensemble de la distribution vocale : Isabelle Druet, Julien Behr, Loïc Félix, Thomas Dolié, Jean Teitgen et Mathieu Pordoy _ chef de chant.
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Vous l’avez compris c’est encore un total succès _ oui ! _, un de plus dans ce qui apparaît de plus en plus comme un parcours quasi sans faute.
cet article-ci de Jean-Charles Hoffelé, intitulé « Pour Maria Barbara« , à propos de l’album triple, lui-même intitulé « Köthen 1717 – 1723 For Maria Barbara« , soit le volume 8 de l’intégrale en cours, par Benjamin Alard, de « The complete works for keyboard » de Johann Sebastian Bach,
Pas d’orgue _ en effet _ cette fois, Benjamin Alard narre les années de Cöthen, endeuillées par la perte de la première épouse de Bach, Maria Barbara, et nous conduit sur deux instruments choisis avec art – un somptueux Couchet-Blanchet conservé au Musée de Provins, et un clavicorde sorti des ateliers d’Émile Jobin en 2018 assorti d’un pédalier – dans l’intimité _ voilà : familiale et affective… _ du compositeur.
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Musique à usage strictement domestique pour les Inventions et les Sinfonias, l’univers intime, les tendres guirlandes de portraits et de danses des Suites françaises que Benjamin Alard assortit de Préludesde François Couperin rejoignant selon lui _ mais oui ! _ cet univers de l’intime.
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Les instruments sont touchants _ oui ! _ autant que le jeu _ si délicat, tellement juste, de Benjamin Alard… _ qui déleste les Inventions et Sinfonias de toute notion pédagogique et donnent aux Suites des fantaisies, un allant _ oui _, une variété _à la française… _ de climat qui en changent l’écoute.
..;
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Le claveciniste ajoute _ superbement ! _ quantité de pièces « transcrites » par Bach dans son atelier et pour sa pratique consolatrice durant son veuvage, collections de merveilles _ oui, oui, oui ! _ trop peu enregistrées qui augmentent les pouvoirs poétiques de cette huitième livraison. Écoutez seulement _ aux plages 1 à 4 du premier CD de ce coffret de 3 _ laDeuxième Sonate pour violon _ BWV 1003 _ teintée de nostalgie par cet étonnant clavicorde _ merveilleux ! _ si bien capté _ oui _ par les micros d’Alban Moraud.
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LE DISQUE DU JOUR
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Johann Sebastian Bach(1685-1750)
… The Complete Works for Keyboard, Vol. 8 : Köthen, 1717-1723, “For Maria Barbara”
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Sonate pour clavier en
ré mineur, BWV 964 Partita pour violon seul No. 2 en ré mineur, BWV 1004
(extrait : V. Chaconne – arr. pour clavier seul) Prélude et Fugue pour orgue en ré mineur, BWV 539
(version au clavicorde avec pédalier) Adagio en sol majeur, BWV 968 Pedal-Exercitium, BWV 598 (version au clavicorde avec pédalier) Grande Fantaisie et Fugue en sol mineur, BWV 542 (extrait : I. Fantasia) Inventions et Sinfonias, BWV 722-801 (Intégrale) Suite française No. 1 en ré mineur, BWV 812 Suite française No. 5 en sol majeur, BWV 816 Suite française No. 3 en si mineur, BWV 814 Suite française No. 4 en mi bémol majeur, BWV 815 (avec Prélude, extrait de la version BWV 815a) Suite française No. 2 en ut mineur, BWV 813 Suite française No. 6 en mi majeur, BWV 817
… François Couperin (1668-1733) L’Art de toucher le clavecin (extraits : Préludes en ré mineur, en sol mineur, en si mineur et en mi mineur)
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Benjamin Alard, clavecin
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Un coffret de 3 CD du label harmonia mundi HMM 902469.71