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L’enchantement du « Concerto en sol majeur » de Maurice Ravel par le merveilleux Francesco Piemontesi, avec l’Orchestre de la Suisse romande dirigé par Jonathan Nott : une réussite absolue !

10déc

La réception, hier samedi 9 décembre, du CD Pentatone PTC 5186 949 « Schoenberg – Messiaen -Ravel » de l’admirable Francesco Piemontesi, avec l’Orchestre de la Suisse romande sous la direction idéalement idoine de Jonathan Nott,

soit le CD Pentatone PTC 5186 949,

que j’avais stupidement laissé passer à sa sortie à l’automne 2022 _ enregistré à Genève en novembre 2020, pour le Ravel, en décembre 2020 pour le Messiaen, et février 2021 pour le Schoenberg… _ et commandé le mois de novembre dernier,

vient d’enchanter mon écoute !

Quel justissime Ravel !!!

Et en forme de bonus, voici une superbe vidéo _ à 40′ 40 des 63′ du concert enregistré à Genève le 2 décembre 2020, qui comporte de Felix Mendelssohn l’« Ouverture pour vents en ut majeur Op. 24«  et « Mer calme et heureux voyage, Ouverture en ré majeur Op. 27« , et d’Olivier Messiaen « Oiseaux exotiques pour piano et orchestre« , mais pas le « Concerto pour piano 0p. 42«  d’Arnold Schönberg…  _ de ce même Concerto pour piano et orchestre en sol majeur de Maurice Ravel par Francesco Piemontesi, Jonathan Nott et l’Orchestre de la Suisse Romande _ très peu de jours après leur enregistrement, en novembre 2022, pour ce CD Pentatone…

Et voici, encore, sous l’excellent titre de « Modern style« , l’article idéalement judicieux _ bien qu’un brin succinct… _ qu’a consacré à ce magistral CD « Schoenberg – Messiaen -Ravel » Pentatone PTC 5186 949, le très fin Jean-Charles Hoffelé en sa chronique « Discophilia » pour Artamag, en date, lui, du 21 septembre 2022 :

MODERN STYLE

Dans la section centrale de l’Allegramente _ du « Concerto en sol majeur » de Maurice Ravel _, Francesco Piemontesi exhume le blues que beaucoup ne veulent pas y voir _ Ravel revenait d’une très brillante tournée aux États-Unis _, savourant les mystères d’un orchestre trouble comme un alcool _ et c’est là excellemment vu... Dans un programme aussi tourné vers la modernité _ et c’est bien là le fil rouge de ce très original CD pour l’excellent label Pentatone… _, son Concerto en sol détaillé et profond sonne comme un contrepied, magnifique objet de pur plaisir sonore _ oui, oui ! _ qui prend tout son temps _ en une subtile composition de dionysiaque et d’apollinien. Ah! Ravel…

Le délire mécanique des Oiseaux exotiques _ d‘Olivier Messiaen _ n’en sera que plus cassant, un autre monde, dont l’orchestre bruitiste réglé au cordeau _ oui ! _ par Jonathan Nott avive les arrêtes _ voilà. Fascinants oiseaux de plexiglas, qui refusent d’entrer dans les classiques du XXe siècle, auxquels le pianiste apporte toute sa science _ magnifique et sereine de maîtrise _ de coloriste _ oui.

À rebours, les quatre épisodes – on peut difficilement les qualifier de mouvements – du Concerto de Schönberg sont joués comme autant de nostalgie _ Schönberg a 66 ans en 1942 _ d’un temps _ viennois _ révolu : fascinante la valse disloquée de l’Andante qui semble déjà en cours à la première mesure, irritant le faux foxtrot du Molto allegro, avant la méditation façon Bach de l’Adagio ouvert par ce choral de bois et de cordes comme venu d’un autre monde. Les petits fugatos du Giocoso referment dans une suractivité douce-amère cette lecture fascinante d’une œuvre insaisissable et qui entend bien le rester _ probablement.

LE DISQUE DU JOUR

Maurice Ravel (1875-1937)
Concerto pour piano et orchestre en sol majeur, M. 83
Olivier Messiaen (1908-1992)
Oiseaux exotiques
Arnold Schönberg (1874-1951)
Concerto pour piano et orchestre, Op. 42

Francesco Piemontesi, piano
L’Orchestre de la Suisse Romande
Jonathan Nott, direction

Un album du label Pentatone PTC5186949
Acheter l’album sur le site du label Pentatone ou sur Amazon.fr – Télécharger ou écouter l’album en haute-définition sur Qobuz.com

Photo à la une : le pianiste Francesco Piemontesi – Photo : © Marco Borggreve

Bravissimo !!!

Ce dimanche 10 décembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découverte d’un nouvel époustouflant CD du singulier et magnifique Linos Piano Trio : le CD « Stolen Music – Debussy – Ravel – Dukas – Schönberg » en d’enthousiasmants « arrangements »…

19août

C’est à la suite des deux articles, du 13 et du 14 juillet derniers,

« « 

et « « 

que j’avais consacrés à ma découverte enchantée du splendide CD « Maurice Ravel – In search of Lost Dance« , le CD C Avi-music 855 3526 (enregistré à Baden-Baden au mois de septembre 2022) _ cf ici cette brève vidéo de présentation (de 1′ 52), qui donne déjà une bonne idée de la justesse et qualité de leur superbe engagement (et surtout parfaite intelligence du génie de Ravel !)…

Cf aussi ces merveilleux podcasts des 4 mouvements (Modéré, Pantoum, Passacaille et Final) du Trio M. 67 de Ravel : 1, 2, 3 et 4 _,

que j’ai ardemment désiré en connaître bien davantage sur les performances musicales discographiques de cet éminemment singulier et remarquablement brillant Linos Piano Trio,

constitué du pianiste Prach Boondiskulchok, du violoniste Konrad Elias-Trostmann et du violoncelliste Vladimir Waltham ;

et que, pour ce faire, j’ai aussitôt pris soin de commander, dare-dare, à mon disquaire préféré le CD C Avi-music 855 3035 « Stolen Music – Debussy – Ravel – Dukas – Schönberg » par ce même Linos Piano Trio (un CD enregistré à Munich au mois de janvier 2021) _ cf ici la très significative vidéo (de 5′ 58) de leur présentation de ce très original projet de « Stolen Music« , et si splendidement mené à bien _,

et qui vient de parvenir à destination _ pour cause de vacances du distributeur, je suppose… _ ce samedi 19 août.

Et me voici comblé en ma curiosité…

Quelle puissance et formidable clarté de jeu !

Quelle merveille d’inventivité et de justesse dans les adaptations, déjà, des œuvres (le « Prélude à l’après-midi d’un faune »  de Claude Debussy, « La Valse » de Ravel _ écoutez-la ici (12′ 44) _ ainsi que _ ici le podcast de 12′ 28 _ « L’Apprenti sorcier » de Paul Dukas _ l’« arrangement » de la « Verklärte Nacht«  Op. 4 d’Arnold Schönberg pour Trio avec Piano, n’est pas, quant à lui, une réalisation du Linos Piano Trio, mais l’œuvre d’Eduard Steuermann (Sambor, 1892 – New-York, 1964), grand ami de Schönberg (Vienne, 1874 – Los Angeles, 1951) ; ce qui le démarque, et un peu trop à mon goût, des « arrangements » bien plus audacieux et enthousiasmants réalisés et donnés ici par le Linos Piano Trio… _) !

Quelle jouissance, renouvelée, d’écoute, de l’interprétation si remarquablement dynamique et juste de ces trois épatantissimes musiciens !..

Et déjà,

je trouve un peu étonnant de ne pas avoir pu dénicher un seul article de recension de ce singulier et si brillamment réussi CD dans les diverses revues discographiques de langue française…

Ce CD de « Stolen Music » ne serait-il donc pas parvenu jusqu’à leurs augustes oreilles ?..

Ce samedi 19 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La remarquable singularité du programme, et la parfaite réalisation musicale, du passionnant CD « Forbidden Fruit » de Benjamin Appl et James Baillieu

30juil

Dans la suite annoncée de mon article d’hier 29 juillet 2023 « « 

que j’avais consacré à la formidable interprétation de la mélodie « À Chloris » de Reynaldo Hahn sur les 10 premiers vers des Stances de Théophile de Viau _ qui en comportent 100 _,

je porte mon attention ce jour, dimanche 30 juillet, sur la magnifique unité dans la diversité du programme de 28 pièces musicales de ce « Forbidden Fruit«  _ le CD Alpha 912 _,

tel qu’il a été très finement composé par Benjamin Appl.

Et qui se comprend fort bien,

à considérer et prendre en compte comment l’image et symbole de la Pomme (Apple), comme séduisant très tentant fruit défendu et proscrit du jardin d’Éden, a pu solliciter l’imageance fertile de celui, Benjamin Appl, qui s’est avec délices laissé aller à composer le beau, sensuel, jouissif, mais parfois aussi amer ou carrément vénéneux et mortifère, et ainsi terriblement _ subtilement _ ambivalent _ Freud est donc ici présent, sous-jacent… _, programme de ce passionnant musical CD « Forbidden Fruit« , autour des variations toujours complexes et à jamais incertaines du désir,

à partir de tels jeux de tourbillons entés à la lettre même de son nom de famille, Appl…

Et que Benjamin Appl vient excellemment expliciter en son très beau texte de présentation, aux pages 20 à 23 du livret du CD,

avec l’exergue suivant, extrait des « Amours » d’Ovide (III, 4, v.17) : « Nous convoitons toujours ce qui nous est défendu et désirons ce qu’on nous refuse« . 

Des 28 pièces musicales de ce programme _ toutes ici accessibles à l’écoute par un clic _,

6 d’entre elles _ d’un compositeur anonyme anglais : « I will Give my Love an Apple » ; d’Ivor Gurney (1890 – 1937) : « The Apple Orchard«  ; de Roger Quilter (1877 – 1953) : « Now Sleeps the Crimson petal » ; de Leonello Casucci (1885 – 1975) : « Just a gigolo«  ; d’Edvard Grieg (1843 – 1907) : « To a Devil«  ; et de Jake Heggie (1961) : « Snake«  _ sont chantées en anglais 

6 d’entre elles _ de Kurt Weil (1900 – 1950) : « Youkali«  ; de Francis Poulenc (1899 – 1963) : « L’Offrande« , « Couplet bachique«  et « Le Serpent«  ; de Reynaldo Hahn (1874 – 1947) : « À Chloris«  ; et de Claude Debussy (1862 – 1918) : « La Chevelure«  _ sont chantées en français (+ 2 fois l’instrumental « In paradisium« , tiré du Requiem de Gabriel Fauré (1845 – 1924), en un arrangement pour le piano de James Baillieu : d’abord à la plage 2 ; puis à la plage 40 du CD)

et 14 d’entre elles _ de Hugo Wolf (1860 – 1903) : « Ganymed« , « An die Geliebte«  et « Und willst du deinen Liebsten sterben sehen«  ; de Richard Strauss (1864 – 1949) : « Das Rosenband«  ; d’Arnold Schönberg (1874 – 1951) : « Arie aus dem Spiegel von Arcadien : Seit ich so viele Weiber sah«  ; de Robert Schumann (1810 – 1856) : « Lorelei« , « Frühlingsfahrt«  et « Wer nie  sein Brot mit Tränen ass«  ; de Fanny Mendelssohn-Hensel (1805 – 1847) : « Die Nonne«  ; de Lothar Brühne (1900 – 1958) : « Kann den Liebe Sünde sein«  ; de Franz Schubert (1797 – 1828) : « Heidenröslein«  et « Gretchen am Spinnrade«  ; de Hanns Eisler (1898 – 1962) : « Die Ballade vom Paragraphen 218«  ; et de Gustav Mahler (1860 – 1911) : « Urlicht«  _ sont chantées en allemand.

Et cela, en une diction et une intelligence des textes superlatives : stupéfiantes !

Voilà.

Je remarque aussi l’article _ une fois encore très juste en son appréciation… _ de Jean-Charles Hoffelé, intitulé « Arcadie multiple« , paru sur le site Discophilia, avant-hier 28 juillet 2023…

ARCADIE MULTIPLE

Un simple song _ I will Give my Love an Apple, d’un compositeur anonyme _ sans accompagnement _ de piano _ ouvre l’album _ à la plage 1. Lui répond _ à la plage 4 _ une pièce pour piano seul _ ici Jean-Charles Hoffelé fait erreur : cette pièce, délicieuse, est bel et bien chantée ! _ d’Ivor Gurney, The Apple Orchard où s’évoque illico _ à la plage 2 _ l’In paradisum hypnotique du Requiem de Fauré que James Baillieu fera résonner dans la scripture de l’auteur _ Gabriel Fauré _ des Barcarolles à la coda _ à la plage 40 de l’album. La boucle se referme _ à la plage 41 et dernière, il y sura encore le « Urlicht » de Gustav Malher… _ sur un disque d’esthète _ oui _ qui ne m’étonne pas de Benjamin Appl. Il glisse son baryton caméléon de l’Arcadie érotique du Ganymed d’Hugo Wolf _ à la plage 6, sur des vers de Goethe… _ aux pamoisons exotiques sur fond de rumba rêveuse du Youkali de Kurt Weill _ à la plage 7.

Se prendrait-il pour Lotte Lenya ? Il a le talent, les audaces, le charme juste dosé d’un peu d’amer _ oui _, et n’hésite pas à prendre chez les dames Gretchen am Spinnrade _ à la plage 35 _ mais aussi _ l’hyper-sensuelle, sur un texte archi-brûlant de Pierre Louÿs, extrait des « Chansons de Bilitis« La Chevelure de Debussy, cultivant non l’ambigüité mais l’ambivalence _ oui ! _ : cette voix peut tout dans le champ clos et pourtant infini des « chansons », y compris À ChlorisReynaldo Hahn célèbre son antiquité digne de Poussin. Sublime simplement _ voilà ! _ et jusque dans Just a Gigolo, clin d’œil à la périphérie qu’autorise le charme nostalgique _ assez fréquenté, en effet, ici… Benjamin Appl dit aussi _ lui-même, en forme d’énoncés de titres de chapitres _ de brèves phrases, didascalies volées aux partitions ou simples appréciations qui font le voyage fluide.

Ecoutez les couplets bachiques de Poulenc, avec leur goût d’anis, et comparez son Serpent au Snake de Jack Heggie. Des ponts imaginaires se tendent _ voilà ! _ au-dessus de l’Atlantique, mais le disque s’ancre _ surtout, en effet _ dans le romantisme de Schubert, et de Schumann, dans le rare Die Nonne de Fanny Hensel, dans les crépuscules de Strauss ou du premier Schönberg que couronne l’Urlicht de Gustav Mahler.

LE DISQUE DU JOUR

Forbidden Fruit

Œuvres de Ivor Gurney, Hugo Wolf, Kurt Weill, Francis Poulenc, Reynaldo Hahn, Richard Strauss, Roger Quilter, Claude Debussy, Arnold Schönberg, Leonello Casucci, Edvard Grieg, Robert Schumann, Fanny Hensel, Lothar Brühne, Jack Heggie, Franz Schubert, Hanns Eisler, Gustav Mahler, Gabriel Fauré

Benjamin Appl, baryton
James Baillieu, piano

Un album du label Alpha Classics 912

Photo à la une : le baryton Benjamin Appl – Photo : © Manuel Outumuro

J’ajoute ici cette très intéressante chronique aussi,

publiée sur le site Operaramblings en date du 12 mai 2023 :

Forbidden Fruit

ALPHA COVERITUNES.inddForbidden Fruit is a CD by baritone Benjamin Appl and Pianist James Baillieu due for release on June 23rd.  It’s a sort of themed recital dealing with the Garden of Eden and the Fall _ telle en est donc la thématique qui en fait l’unité. It starts with the English traditional song “I Will Give My Love an Apple” and finishes with “Urlicht” from Mahler’s setting of text from Das Knaben Wunderhorn.  In between there are about 25 songs _ yes indeed _, some solo piano and quotes from the Bible which take us on a journey from all kinds of temptation, through consequences, to (maybe) some kind of redemption.  In all there’s 69 minutes of music.It’s musically varied with songs in English, French and German ranging from well known Lieder and Chansons to cabaret and other genres _ oui.  Appl is excellent _ absolument !!! _ in all three languages with exceptional diction _ oui ! Quelle aisance ! _ and sense of text _ magnifique d’intelligence.  He’s also stylistically versatile _ en effet : voilà pour sa diversité…  Those who have seen him live will not be surprised that his Schubert, Debussy and Quilter songs sound like a most excellent Liederabend but he can also find something darker and edgier for Eisler, Weill, Brühne and Heggie _ oui.  I particularly liked the his grim take on the Eisler setting of Brecht’s “Die Ballade vom Paragraphen 218”.  It’s a very fine performance by Appl with sensitive contributions _ il faut aussi le souligner ! _ from Baillieu.

The sound quality is excellent and very natural _ oui.  It was recorded in high resolution (96kHz/24bit)  in the Auditorio Stelo Molo RSI in Lugano in July 2020 and is being released as a standard resolution CD or as Hi-res and standard res FLAC and MP3.  I listened to the hi-res version.  There’s a digital booklet with lots of useful information and full texts in it too.

Highly recommended.

Catalogue number: Alpha Classics ALPHA912

Ainsi que ceci, de très pertinent encore,

placé en commentaire d’une vidéo consacrée à ce CD :

« Temptation, prohibition, good, evil… ‘how relevant are these in today’s world?’ asks Benjamin Appl. With the complicity of pianist James Baillieu, we are taken on a musical arc from simple folk songs through to the great song composers such as Schubert, Schumann and Wolf, along the way visiting the French masters Debussy and Poulenc, exploring ‘new objectivity’ with Weill and Eisler and enjoying compositions by Casucci, Heggie and others. The metaphor of forbidden fruit gives Benjamin and James a wide range of possible interpretations. Whilst some of the song settings centre on sensuality, others focus on socially immoral topics such as incest or sensitive subjects such as abortion. The German baritone embodies each of these stories with a passion and dramatic sense that makes this album a kaleidoscopic and astonishing journey through time and space« .

Une rareté discographique, donc, que ce très singulier CD « Forbidden Fruit« ,

qui vaut mille fois le détour d’un minimum de curiosité de la part des mélomanes !!!

Bravissimo !

tant pour la composition très originale, fine et variée, du programme,

que pour la rare performance musicale idéalement expressive,

tant du chanteur, Benjamin Appl, que de son compère pianiste, James Baillieuplus que parfaits tous les deux dans la justesse et pertinente beauté des émotions qu’ils nous offrent ainsi à partager !!!

Ce dimanche 30 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Révélation du Quatuor Arod dans « The Mathilde album », autour de Mathilde von Zemlinsky-Schönberg (1877-1923)

16nov

Le jeune Quatuor Arod

_ constitué de Jordan Victoria et Alexandre Vu, violons,

Corentin Apparailly, alto

et Samy Rachid, violoncelle _

nous avait offert un intéressant et très prometteur premier CD,

en 2017,

consacré à deux Quatuors de Félix Mendelssohn :

le Quatuor opus 13 et le Quatuor opus 44 n°2

_ le CD Erato 0190295761127.

Ce mois d’octobre 2019,

le toujours jeune Quatuor Arod

_ l’altiste du Quatuor est désormais Tanguy Parisot _

prend une remarquable très haute dimension

_ enthousiasmante ! _

avec un album vraiment magnifique :

The Mathilde album

_ le CD Erato 0190295425524 _,

comportant,

d’Anton Webern (1883-1945), le Langsamer Satz,

d’Arnold Schönberg (1874-1951), le Quatuor à cordes n° 2 opus 10

_ avec la participation de la soprano Elsa Dreisig : parfaite ! _,

et d’Alexander von Zemlinsky (1871-1942), le Quatuor n° 2, opus 15 :

trois sidérants chefs d’œuvre

du début du XXéme siècle viennois,

interprétés avec une flamme qui nous transporte

et subjugue totalement.

Ces trois œuvres ont pour inspiratrice commune

et bouleversante

Mathilde Von Zemlinsky (1877-1923),

épouse d’Arnold Schönberg,

et sœur d’Alexander von Zemlinsky ;

une muse viennoise au destin tragique,

dont les péripéties de vie nous sont fort bien détaillées

par le livret _ sous le titre de Portrait d’une muse, pages 4 à 11 _ de ce CD,

sous la plume d’Aurélie Barbuscia et les membres du Quatuor Arod,

puis de Laurent Muraro.


Un CD marquant de la discographie de ce répertoire

émouvant.

Ce samedi 16 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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