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Saisir presque l’insaisissable : ainsi le titanesque défi mozartien magnifiquement réussi par le merveilleux Martin Frost, à la clarinette, bien sûr, mais aussi à la direction d’orchestre, en un saisissant double CD « Martin Fröst Mozart Ecstasy and Abyss »…

09avr

« Attraper » le renversant génie mozartien _ au concert comme au disque _ est rudement difficile

et passablement rare…

Et pourtant c’est ce petit miracle que vient de réaliser au disque,

en un double extatique album Sony 19658772252-01 « Martin Fröst Mozart Ecstasy and Abyss« ,

le merveilleux Martin Fröst,

ici bien sûr sur sa magique clarinette pour le sublime Concerto pour clarinette K. 622,

mais qui se fait aussi _ et c’est nouveau et parfaitement réussi ! Quelle splendide vie, justesse, grâce, fluidité, élégance, tendresse, il sait donner à ses Mozart..! _ chef d’orchestre, à la direction d’un très inspiré Swedish Chamber Orchestra,

….

en un somptueux programme, comportant aussi les symphonies « Prague » n° 38 K. 504 et « Jupiter » n° 41 K. 551,  le Concerto pour piano et orchestre n°25 K. 503 _ avec au piano un excellent Lucas Debargue _, l’air extatique « Ch’io mi scordi di te ? » K. 505 _ avec la parfaite soprano Elin Rombo _, et l’air de Sextus, extrait de « La Clemenza di Tito » K. 621, « Parto, ma tu, ben mio«  _ avec la toujours magnifique mezzo-soprano Ann Hallenberg…

Un double album qui nous fait énormément de bien par la joie mozartienne qu’il a su si bien _ comme miraculeusement _ « attraper« 

et nous donner à partager ici…

Ce dimanche 9 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et écouter en boucle le délicieux CD « Gradus ad Parnassum » de Jean Rondeau, sur son magique clavecin…

03mar

Et,

en suivant mon article d’hier « « ,

j’écoute délicieusement en boucle _ de 82′ 23 _ ce merveilleux CD « Gradus ad Parnassum«  _ Erato 5054197416170, paru ce vendredi 3 mars _ de Jean Rondeau et son clavecin parfaitement idoine aux pièces si judicieusement choisies du programme qu’il s’est très intelligemment composé, de Palestrina à Debussy, via Fux,

en m’attardant tout particulièrement aux œuvres si heureuses et radieuses de Haydn, de Mozart, et aussi de Clementi en 2004, pour le très remarquable CD Pan Classics 10171 « Muzio Clementi Late Works for pianoforte« , par Edoardo Torbianelli sur un pianoforte Clementi & Co de 1812, voici ce que je disais sur un blog, « L’Agenda de Francis Lippa«, que Jean-Paul Combet m’avait spécialement ouvert alors pour son label Alpha Classics : « Un très intéressant, et plein de charme, « Late Works for Pianoforte » de Muzio Clementi (compositeur injustement décrié…) par Edoardo Torbianelli, très en verve : Vladimir Horowitz n’avait pas nécessairement mauvais goût ; en tout cas, un tel enregistrement nous oblige à mieux repenser l’histoire et l’esthétique du clavier, au tournant d’un certain classicisme : ce n’est déjà pas rien… » ; ainsi l’œuvre de Muzio Clementi (Rome, 24 janvier 1752 – Evesham, 10 mars 1832) est-elle à bien mieux explorer et redécouvrir, comme nous en donne subtilement ici le goût, Jean Rondeau, sur son merveilleux clavecin qui avcc tendresse vole _, auxquelles il sait si bien rendre lumineuse justice,

sur son magique si poétique clavecin…

Ce vendredi 3 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un autre très beau récent CD Mozart : « The Prussian Quartets », par le Chiaroscuro Quartet, davantage teinté d’inquiétude ou de mélancolie (en 1789 – 1790)…

05fév

En continuant de beaucoup écouter Mozart ce début du mois de février,

après le sublime « The beginning and the end » de Maxim Emelyanychv et il pomo d’oro _ le CD Aparté AP 207 ; cf mon article d’hier «  «  _,

je suis passé à un autre magnifique CD Mozart _ Bis-2558 SACD _, « The Prussian Quartets« , par l’excellent Chiaroscuro Quartet :

les 3 Quatuors n° 21, 22 et 23, K. 575, 589 et 590, composés en 1789 et 1790,

vestiges d’un projet de 6 Quatuors destinés, semble-t-il, dans l’esprit du moins de Mozart, au roi de Prusse, et demeuré inachevé.

Composés à un moment de difficultés professionnelles et financières de la vie de Mozart,

y perce comme une ombre de mélancolie… que rend magnifiquement la douceur tendre mais non tendue _ a-romantique ici encore _ du Quatuor Chiaroscuro…

Ici encore, un merveilleux CD Mozart…

Ce dimanche 5 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maxim Emelyanychev en état de grâce, sur un pianoforte Conrad Graf, dans le 23e Concerto K. 488 de Mozart, avec son plus que jamais magnifique orchestre il pomo d’oro…

03fév

C’est un Maxim Emelyanychev en véritable état de grâce, sur un splendide pianoforte Conrad Graf, dans le 23e Concerto K. 488 de Mozart, et conduisant son décidément merveilleux orchestre il pomo d’oro,

que vient nous proposer un transcendant album inaugural _ Aparté AP 307 _, intitulé « the beginning and the end », d’une mieux que prometteuse intégrale à venir des 41 Symphonies de Mozart _ avec ici la (toute première)  Symphonie n°1 K. 16 et la (dernière) Symphonie n°41 (« Jupiter« ) _,

comportant aussi, pour chaque parution de 2 Symphonies, un bonus,

tel ici ce sublime, radieux et merveilleusement intime tout à la fois, Concerto n°23 ;

à preuve, ici, cette extraordinaire vidéo (de 6′ 39) du sublime adagio…

Avec aussi l’assentiment de Jean-Charles Hoffelé, en son excellent article « Le petit disque rouge » d’avant-hier 1er février : 

LE PETIT DISQUE ROUGE

On n’y prendrait pas garde, l’éditeur ayant fait abus de discrétion, mais c’est bien le premier volume d’une nouvelle intégrale _ voilà! _ des symphonies de Mozart que je tiens dans mes mains, petit disque rouge logué d’un M graphique.

Surprise, Nicolas Bartholomée a confié ce projet au génie polymorphe de Maxim Emelyanychev, aussi à l’aise chez Haendel (sa Theodora, ici) que chez Beethoven : pour le même label, rappelons sa stupéfiante Eroica.

Sa battue vive, son sang neuf _ oui ! _ irrigue la première et la dernière symphonie, la K. 16 jouée comme une ouverture d’opéra, donne le signal d’un disque festif _ c’est cela ! _, dont l’apothéose, une Jupiter tonnante _ oui _, créera la stupeur.

Pourtant, la perle du disque _ nous y voici ! _ est ailleurs, pas une symphonie, mais un concerto. Dans sa note d’intention, Maxim Emelyanychev indique qu’à chaque volume une œuvre choisie hors du corpus symphonique viendra faire diversion _ si l’on peut dire ainsi…

Le voilà qui s’assoit au clavier de la belle copie d’un Conrad Graf signée par Chris Maene pour envoler _ voilà ! _ un jouissif _  oui !23e Concerto, solaire _ oui _, irrésistible d’élan _ oui ! _ et de fantaisie _ et de tendresse aussi _, Allegro élégant, brodé de nostalgies, Andante tendre _ voilà ! _ avec des airs de sérénade, Finale qui court la poste _ comme cela se doit… _ et où bondit Cherubino, quelle fête ! _ fête splendide, voilà !

Vite la suite, et d’autres concertos !

LE DISQUE DU JOUR

Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)


The Symphonies, Vol. 1: the beginning and the end


Symphonie No. 1 en mi bémol majeur, K. 16
Concerto pour clavier et orchestre No. 23 en la majeur, K. 488
Symphonie No. 41 en ut majeur, K. 551 « Jupiter »

il pomo d’oro
Maxim Emelyanychev, pianoforte, direction

Un album du label Aparté AP307

Photo à la une : le pianofortiste et chef Maxim Emelyanychev – Photo :
© DR

Un CD de bonheur mozartien tout simplement magistral !

Et qui vient nous extraire, au moins le temps de son écoute, de la morosité adipeuse de ce pauvre hiver-ci…

Un CD indispensable, donc !!!

Ce vendredi 3 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Christian Zacharias, plus épatamment jeune que jamais, en de pétulantes Sonates de Joseph Haydn, digne héritier de l’Empfindsamkeit de Carl-Philipp-Emanuel Bach…

31jan

Christian Zacharias _ né le 27 avril 1950 _ vient de nous donner,

en un merveilleux CD _ MDG 940 2257-6 _ de 4 Sonates _ Hob. XVI: 21, 44, 39 et 46, composées entre 1767 et 1780 _ de Joseph Haydn (Rohrau/Leitha, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809),

un magnifique de pétulante jeunesse récital de piano _ la première fois que j’ai eu la joie d’écouter Christian Zacharias en concert, c’était en l’église de Guéthary ; et je suis bien sûr resté fidèle à son immense talent… _,

dans la parfaite droite ligne de l’enthousiaste fulguration de l’Empfindsamkeithéritée du jubilatoire Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambourg, 14 décembre 1788)…

Et voici comment, sous l’excellent titre « Pureté« , l’a si bien chroniqué sur son site Discophilia Jean-Charles Hoffelé, le 15 novembre dernier :

PURETÉ

Au moment où Christian Zacharias annonce se retirer _ espérons que ce ne sera pas le cas ! _, du moins en tant que pianiste, des salles de concert, il publie l’enregistrement de quatre Sonates de Haydn captées en juin 2021 sur un sublime Steinway, le Manfred Bürki. Si abondamment versé dans Mozart, il avait quelque peu négligé Haydn, du moins au disque, mais ceux qui l’ont connu jeune homme au Lycée International de La Celle-Saint Cloud, savent « qu’il se jouait Haydn » pour lui-même.

Et c’est ce qu’il fait ici, dans une intimité troublante _ oui _ dont les micros nous rendent voyeurs. Hors du temps _ c’est-à-dire pour et dans l’éternité ! _, son Haydn ; évidence dans l’Adagio de presque rien _ magique ! quasi du Mompou… _, rêverie dans un tendre soleil, de la Sonate en la bémol majeur _ Hob. XVI: 46 _, mais aussi dans les Allegros et les Prestos, joués lumineux, fluides _ oui ! tels qu’improvisés, là, sur le champ… _, sereins jusque dans le capricieux _ voilà _, avec toujours ces doigts qui timbrent sans appuyer, ces poignets souples qui éclairent les harmonies, ce giocoso subtil, ce classicisme émouvant à force de pudeur _ mais lumineuse ! _ qui au fond avoue que même chez Haydn il pense à Mozart, et je ne saurais lui donner tort _ mais j’y entends aussi la lignée de Carl-Philipp-Emanuel Bach : ce qui n’a rien de contradictoire ; je l’entends sonner encore aussi dans la bondissante juvénilité de Félix Mendelssohn…

LE DISQUE DU JOUR

Franz Joseph Haydn (1732-1809)


Sonate pour clavier en ut majeur, Hob. XVI:21
Sonate pour clavier en sol mineur, Hob. XVI:44
Sonate pour clavier en sol majeur, Hob. XVI:39
Sonate pour clavier en la bémol majeur, Hob. XVI:46

Christian Zacharias, piano

Un album du label MDG 9402257-6

Photo à la une : le pianiste Christian Zacharias – Photo : © DR

Un merveilleus récital

pour une réalisation discographique de pure beauté !


Ce mardi 31 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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