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Un fécond samedi à Lectoure, pour honorer la mémoire de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le très génial inventeur en 1868, Cours du Midi à Lectoure, de la « photographie des couleurs » ; et saluer l’ami Joël Petitjean, LE biographe de Louis Ducos du Hauron…

15juil

C’est avec un très vif plaisir que, à l’invitation de l’ami Joël Petitjean

en un courriel intitulé « Louis Ducos du Hauron (1837-1920), inventeur de la photographie des couleurs, reconnu et honoré cet été à Lectoure« ; en date du 1er juin dernier,

je me suis rendu ce samedi 15 juillet, en la très belle cité de Lectoure, à la très belle commémoration, à 14 h 30, honorant la toute première « photographie des couleurs » (sic) réalisée, là, à Lectoure, 2 Boulevard du Midi, en 1868, par le génial inventeur qu’a été, toute sa longue vie durant (Langon, 1837 – Agen, 1920), Louis Ducos du Hauron…

Et je me permets de renvoyer ici, au passage, à mon article du 1er décembre 2021, intitulé « « ,

que j’avais adressé par courriel, le 4 décembre 2021 _ sous l’intitulé « Mes recherches sur l’environnement familial (neveux + descendances) de Louis Ducos du Hauron«  _, à Alain Aspect et à Patrick Flandrin, dont j’avais beaucoup apprécié les enthousiastes présentations du colloque « Louis Ducos du Hauron« , à Agen, le 27 novembre 2021… ;

ce qui pourrait aussi remettre un peu à l’heure quelques pendules apparemment détraquées de quelque(s) chercheur(s) s’étant bien inspiré(s) de mes recherches _ et en en rectifiant, comme très scientifiquement cela évidemment se doit, certaines erreurs d’identification de personnes (portant le même prénom), sans toutefois se donner la toute petite peine de gentiment m’en avertir… ; comme cela est pourtant la très saine règle entre honnêtes chercheurs… _, en oubliant _ aussi ! _ assez malencontreusement _ minuscule  négligence… _ de signaler leur (ou sa) dette à ce que j’avais publié, au fil des jours, dès novembre 2020, sur mon blog « En cherchant bien » ; et qui avait fourni, sinon l’impulsion originalre, du moins pas mal d’éléments de départ à son propre travail de recherche documentaire généalogique j’avais bien débroussaillé le terrain…

Même si n’est pas du tout là _ et même de très loin ! _ le principal de cette belle journée lectouroise de fécondes rencontres amicales…

En effet, grâce à Christian Moulié,

j’ai pu grâcieusement entrer en possession _ un très grand merci à lui ! _ de l’édition rénovée et augmentée, datée de 2022, des Actes du colloque « Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920« , qui s’était tenu à Agen le 27 novembre 2021 _ cf le détail de mon article «  » du 3 décembre 2021 : on peut même m’y apercevoir siégeant au dernier rang des fauteuils d’orchestre… _ dans laquelle il est enfin commencé _ cf l’Index qui cite mon nom, page 157 ; mais qui hélas demeure muet sur les pages (125, 140, 141, 142 ; puis 152 et 153) où mon nom apparaît : à nouveau un bien étrange oubli… _ à faire officiellement un peu droit à mon patient et très suivi travail de recherche, dont, en en rectifiant au passage quelques erreurs M. Serventi s’était jusque là attribué l’exclusivité du mérite _ à la page 152 de cette nouvelle édition, très généreusement ce dernier consent à très brièvement mentionner ceci : « Francis Lippa en contact avec des membres de la famille (il s’agit principalement de mon très précieux échange détaillé avec Claude Lamarque, le 19 décembre 2020) a essayé (sic) dans son blog de constituer la descendance actuelle des différentes branches« … En réalité, la dette de M. Serventi à l’égard de mes recherches concerne aussi la généalogie familiale des Ducos du Hauron en amont de la génération de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920) : naissances, mariages, décès et résidences de la famille Ducos du Hauron, en Gironde, Lot-et-Garonne et Gers surtout (et même Puy-de-Dôme)… Le mérite de M. Serventi est principalement d’être allé se renseigner aux sources documentaires même, et de les rapporter ; ainsi que d’avoir fourni de très utiles photos des divers lieux de résidence des membres de la famille Ducos du Hauron (certains domestiques compris…), surtout en Lot-et-Garonne (dont Agen) et Gers…

Enfin, je dois dire que j’ai été absolument émerveillé par la reproduction de la photo en couleurs _ somptueuses ! _ retrouvée au Musée de Lille, qui avait d’abord été intitulée _ probablement eu égard à ses couleurs, qui avoisinent tellement celles, si merveilleuses, de Matisse et Derain lors de leurs séjours à Collioure _, « Vue de Collioure« ,

et dont Joël Petitjean a pu montrer qu’il s’agissait bien en fait _ cf les photos comparées aux pages 40 et 41 de ce nouvel album _ d’une « Vue de Lectoure« , prise de la terrasse en hauteur de la maison sise 2 Boulevard du Midi : là même, au rez-de-chaussée de laquelle, a été apposée ce samedi 15 juillet à 14 h 30, et en présence d’une très nombreuse assistance, très émue, la plaque commémorative, à l’inauguration de laquelle nous avions été aimablement conviés d’assister et prendre part…

À suivre…

Ce samedi 15 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le génie de claviériste de Benjamin Alard (suite) : à nouveau le volume 8 de son « Johann Sebastian Bach : The complete works for keyboard : For Maria Barbara »…

16juin

En quelque sorte en complément de mes deux articles des 13 et 14 mai derniers,

« « 

et « « ,

voici en date d’hier 15 juin 2023,

cet article-ci de Jean-Charles Hoffelé, intitulé « Pour Maria Barbara« , à propos de l’album triple, lui-même intitulé « Köthen 1717 – 1723 For Maria Barbara« , soit le volume 8 de l’intégrale en cours, par Benjamin Alard, de « The complete works for keyboard » de Johann Sebastian Bach,

soit l’album Harmonia Mundi HMM 902469.71 …

POUR MARIA BARBARA

Pas d’orgue _ en effet _ cette fois, Benjamin Alard narre les années de Cöthen, endeuillées par la perte de la première épouse de Bach, Maria Barbara, et nous conduit sur deux instruments choisis avec art – un somptueux Couchet-Blanchet conservé au Musée de Provins, et un clavicorde sorti des ateliers d’Émile Jobin en 2018 assorti d’un pédalier – dans l’intimité _ voilà : familiale et affective… _ du compositeur.

Musique à usage strictement domestique pour les Inventions et les Sinfonias, l’univers intime, les tendres guirlandes de portraits et de danses des Suites françaises que Benjamin Alard assortit de Préludes de François Couperin rejoignant selon lui _ mais oui ! _ cet univers de l’intime.

Les instruments sont touchants _ oui ! _ autant que le jeu _ si délicat, tellement juste, de Benjamin Alard… _ qui déleste les Inventions et Sinfonias de toute notion pédagogique et donnent aux Suites des fantaisies, un allant _ oui _, une variété _à la française… _ de climat qui en changent l’écoute.

..;

Le claveciniste ajoute _ superbement ! _ quantité de pièces « transcrites » par Bach dans son atelier et pour sa pratique consolatrice durant son veuvage, collections de merveilles _ oui, oui, oui ! _ trop peu enregistrées qui augmentent les pouvoirs poétiques de cette huitième livraison. Écoutez seulement _ aux plages 1 à 4 du premier CD de ce coffret de 3 _ la Deuxième Sonate pour violon _ BWV 1003 _ teintée de nostalgie par cet étonnant clavicorde _ merveilleux ! _ si bien capté _ oui _ par les micros d’Alban Moraud.

LE DISQUE DU JOUR

Johann Sebastian Bach(1685-1750)


The Complete Works for Keyboard, Vol. 8 :
Köthen, 1717-1723,
“For Maria Barbara

Sonate pour clavier en
ré mineur, BWV 964

Partita pour violon seul No. 2 en ré mineur, BWV 1004
(extrait : V. Chaconne – arr. pour clavier seul)

Prélude et Fugue pour orgue en ré mineur, BWV 539
(version au clavicorde avec pédalier)

Adagio en sol majeur, BWV 968
Pedal-Exercitium, BWV 598 (version au clavicorde avec pédalier)
Grande Fantaisie et Fugue en sol mineur, BWV 542 (extrait : I. Fantasia)
Inventions et Sinfonias, BWV 722-801 (Intégrale)
Suite française No. 1 en ré mineur, BWV 812
Suite française No. 5 en sol majeur, BWV 816
Suite française No. 3 en si mineur, BWV 814
Suite française No. 4 en mi bémol majeur, BWV 815 (avec Prélude, extrait de la version BWV 815a)
Suite française No. 2 en ut mineur, BWV 813
Suite française No. 6 en mi majeur, BWV 817


François Couperin (1668-1733)
L’Art de toucher le clavecin (extraits : Préludes en ré mineur, en sol mineur, en si mineur et en mi mineur)

Benjamin Alard, clavecin

Un coffret de 3 CD du label harmonia mundi HMM 902469.71

Photo à la une : le claveciniste Benjamin Alard – Photo : © DR

Un régal !

Ce vendredi 16 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

En parallèle à ma lecture enchantée du « Penser avec les oreilles » de François Noudelmann (paru en 2019), trois entretiens de l’auteur à propos de cet indispensable travail d’exploration jubilatoire et festif de l’aisthesis…

13juin

Poursuivant ma lecture absolument enthousiaste de l’œuvre de François Noudelmann,

et alors que je viens d’entamer _ j’en suis à la page 41 _ ce mardi 13 juin son « Penser avec les oreilles« , paru aux Éditions Max Milo le 29 août 2019 _ voici déjà le texte très alléchant de sa quatrième de couverture : « Des réflexions sur la place du son dans le discours philosophique. Elles mettent en lumière l’importance de la voix, du ton ou de l’accent dans l’élaboration et la réception _ les deux ! _ de la pensée des philosophes.

Et si nous enlevions les bouchons de nos oreilles pour entendre enfin le son des idées ? La pensée fait du bruit, nous l’avons oublié : de grands vacarmes ou de légers bruissements. La voix des philosophes, leurs accents, font partie _ absolument ! _ de leur pensée. Même dans leurs écrits nous entendons des cris et murmures _ mais oui : toute une gamme d’humeurs très variées, qui sont partie prenante du penser. Depuis les dispositifs acoustiques de l’Antiquité jusqu’à l’utilisation du microphone aujourd’hui, François Noudelmann pose son stéthoscope sur la philosophie. Il étudie les milieux sonores les plus favorables à la réflexion et propose une écologie sonore de la pensée » : rien moins ; et c’est passionnant !.. _,

de la même manière avec laquelle j’ai procédé en avant-propos de mes lectures-relectures de son « Les airs de famille. Une philosophie des affinités » (paru aux Éditions Gallimard le 16 février 2012), en mon article d’introduction du 21 mai dernier : « « , comportant de précieux liens à trois vidéos d’entretiens de (et avec) François Noudelmann, en date du 7 juillet 2020, et intégrées toutes les trois en un article unique pour ABCpenser.com , sur une idée de Philippe Petitintitulé très justement « Qui êtes-vous, François Noudelmann ? – Ma vie a été une suite de rencontres« , que voici : « Qui êtes-vous, François Noudelmann ? » (22’21) ; « Écouter » (28′ 51) ; et « Affinité » (25′ 05),

semblablement, en forme d’initiation à cette lecture de « Penser avec les oreilles« , voici trois remarquables entretiens de François Noudelmann, en date respectivement

du 28 avril 2017 _ soit parallèlement à l’écriture de son essai qui paraîtra deux ans plus tard, le 29 août 2019 ; et c’est à relever… _pour le premier : « Pour une écoute des bruits de la pensée » (d’une durée de 77′ 17), et en un séminaire à Toulouse, « Poéthiques« , organisé par Jean-Yves Laurichesse et Nathalie Cochoy, à l’université Jean Jaurès de Toulouse ;

du 16 septembre 2019 _ en concomitance, donc, avec la parution du livre… _, pour le second : « Stéthoscope » (de 53′ 10), pour l’émission « L’Heure bleue » de Laure Adler, sur l’antenne de France-Inter ;

et du 14 avril 2022 presque trois années plus tard, pour celui-ci… _, pour le troisième : « Penser avec les oreilles » (de 37′ 12), en un entretien avec Carine Fillot, sur le site d’Elson.fr ;

entretiens très vivants et très ouverts et très riches,

dans lesquels nous pouvons percevoir la voix même _ avec la gamme infiniment variée (en rien, jamais monocorde) de ses inflexions et rythmes, sonorement eux-mêmes déjà très parlants en dehors de la teneur des paroles prononcées et significations proposées… _ de François Noudelmann penser au présent de ces entretiens enregistrés _ en interlocution, donc, avec un auditeur très attentif, qui improvise des questions, ainsi qu’un auditoire présent en effectivité dans la salle, ou via la diffusion à la radio, ou sur le Net…

La voix et les intonations, comme la gestuelle des bras et des mains, de François Noudelmann étant toujours éminemment expressives,

en leur chantante et dansante formidable liberté de l’imageance tellement festive, de ce jubilatoire penser en acte…

Et je voudrais citer aussi ici l’impression magnifique et merveilleuse que j’ai éprouvée, le 20 mai 2011, dans la salle Albert-Mollat où se tenait l’entretien (d’une durée de 57′) que j’ai eu le bonheur d’avoir avec Jean Clair, à propos de ses Dialogue avec les morts & L’Hiver de la culture (57′) :

J’eus alors la très insigne chance de recevoir la grâce infiniment rare d’écouter, précisément, vraiment penser mon interlocuteur, en notre conversation à la fois précise et ouverte autour de ses deux livres…

Ou quand la voix se fait, en son grain même, en ses tons, en ses flux et inflexions, en ses rythmes, en ses ralentissements et silences, le véhicule éminemment sensible et perceptible d’un serein, simple et profond assumé penser vraiment… 

En voici, à savourer, le prodigieux podcast

À suivre…

Ce mardi 13 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pénétrer dans l’univers flamboyant, jubilatoire et plein d’humour, d’Hélène Cixous : quelques articles, et un entretien…

11juin

Pour pénétrer avec confiance et jubilation dans l’univers riche _ et un peu déstabilisant à la toute première approche : en l’élan forcément bousculant de sa forte singularité… _ d’Hélène Cixous,

mon article «  » du 7 avril 2023

me paraît pouvoir constituer une première entrée un peu commode,

en ce qu’il comporte aussi des liens aux 5 articles que j’ai consacrés à ma lecture, en octobre 2022, du « MDEILMM parole de taupe » d’Hélène Cixous, paru chez Gallimard au mois d’octobre 2022…

 

Cet article _ ainsi que les autres auxquels celui-ci s’emploie à donner accès par des liens _ peut donc être utilement communiqué aux élèves et étudiants qui s’intéresseraient à pénétrer un peu mieux et un peu plus avant dans l’œuvre si riche (et un peu complexe pour qui n’en est pas déjà un peu familier) d’Hélène Cixous…
Voir aussi mon article du 12 avril 2023, avec de précieux liens au podcast et à la vidéo de mon entretien avec Hélène Cixous, à la Station Ausone, le 23 mai 2019, à propos de son important « 1938, nuits » , de 2019, aux Éditions Galilée :
Cet entretien du 23 mai 2019 se révélant probablement un des meilleurs pour pénétrer l’univers magnifique et flamboyant (et plein d’humour), en la puissance de sa toute libre imageance, d’Hélène Cixous…
Ce dimanche 11 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Lectures et relectures de l’interrogation sur les tensions entre filiations et affinités dans le feuilletage de son identité personnelle, entre francité et judéité, de François Noudelmann en son passionnant « Les enfants de Cadillac »…

29mai

Au terme d’une riche semaine de lectures et relectures du « Les enfants de Cadillac« de François Noudelmann, qui vient de paraître tout récemment en collection de poche Folio,

voici la série de liens aux 7 articles que je viens de consacrer ce mois de mai à ce passionnant travail de recherche et de méditation sur le feuilletage complexe de la propre identité personnelle de François Noudelmann, eu égard aux tensions entre ses filiations _ et désaffiliations _ à son père et à son grand-père paternel, eux-mêmes pris entre leur désir profond et éperdu de « francité« , et leurs efforts pour mettre aussi un peu à distance la « judéité » de leurs racines familiales, dans le choc des tourmentes de l’Histoire _ européenne, principalement _ de ces derniers siècles surtout… :

_ dimanche 21 mai : « « 

_ lundi 22 mai : « « 

_ mardi 23 mai :  « « 

_ mercredi 24 mai : « « 

_ jeudi 25 mai : « « 

_ vendredi 26 mai : « « 

_ et samedi 27 mai : « « 

Bonnes et fécondes lectures

et re-lectures…

Ce lundi de Pentecôte, 29 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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