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Musiques de joie : la merveille du magique parfait Chopin (1810-1849) de la parfaite Tatiana Shebanova (1953-2011) sur un piano Erard de 1849

20juin

Jusqu’ici, pas encore de Chopin dans mes « Musiques de joie »…

D’urgence il me faut réparer pareille injustice !

Et illico presto me voici en quête de la magnifique série des CDs enregistrés par et pour le Narodowy Instytut Fryderyka Chopina, de Varsovie,

en vue des célébrations du bi-centenaire, en 2010, de la naissance, en 1810, de Frédéric Chopin

(Zelazowa Wola, 1er mars 1810 – Paris, 17 octobre 1849) ;

et, parmi ces 20 CDs

_ et le 21éme de ces éditions est lui encore sous les doigts de la même (parfaite !) interprète ! _,

les 4 CDs _ ou plutôt les 5 : les CDS NIFCCD n° 005, 007, 0017, 0018 et 0021  _ sous les doigts justissimes de la très regrettée merveilleuse _ c’est une fée ! _ Tatiana Shebanova

(Moscou, 12 janvier 1953 – Varsovie, 1er mars 2011) ;

et sur un splendide piano Erard de 1849

_ écoutez-en la différence ! _,

conservé au Narodowy Instytut Fryderyka Chopina, à Varsovie.

Ensuite, il me reste à faire un choix entre ces 5 CDs Chopin de Tatiana Shebanova enregistrés tout spécialement pour cet anniversaire

_ l’artiste avait aussi enregistré une intégrale du piano de Chopin, en 10 CDs, pour la marque Dux :

je parle ici du coffret Dux 0650, paru en 2009.

Pour être le plus pleinement fidèle à mon critère de la joie,

j’opte donc pour le CD NIFCCD 005,

enregistré les 19 et 20 mai 2007,

qui comporte 14 Valses _ op. 18, op. 34 n° 1, 2 et 3, op. 42, op. 64 n° 1, 2 et 3, op. 69, n° 1 et 2, op. 70 n° 1, 2 et 3, et la sans numéro WN 29 _les 3 Écossaises op. 72, la Barcarolle op. 60, et la Berceuse op.57.

Et voici le podcast

de la Grande Valse brillante en mi bémol majeur, op. 18, composée en 1831.

La joie que donne la musique de Chopin est unique entre toutes !

Et cette extraordinaire fée qu’est Tatiana Shebanova

est elle aussi une interprète merveilleusement unique de Chopin !!!

Écoutez-la !!!

C’est pour l’éternité.

Ce samedi 20 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : les très festives Partitas de la Clavier-Übung 1. Teil : un chef d’oeuvre dynamisant de Johann-Sebastian Bach

08juin

L’œuvre de Bach a, presque toujours, quelque chose de la perfection artisanale absolue ;

vierge de tout déchet,

ou trace de travail préliminaire

_ ad majorem Gloria Dei.

Parmi les Suites pour clavier de Bach,

le chef d’œuvre en est probablement la série des 6 Suites BWV 825 à 830,

luxueusement réunies pour une publication complète, par le compositeur, en 1731,

sous le titre de « Clavier-Übung 1. Teil« …

La musique en est tout particulièrement festive.

Alors, quelle interprétation choisir ?

L’interprétation, en 2014 et 2015, de Jean-Luc Ho

_ en un triple album NoMadMusic NMM016 _,

superbement méditative,

manque un peu, à mes oreilles, de cette qualité de festivité que j’en attends

du moins ici aujourd’hui.

L’interprétation, en 1986, de l’immense Gustav Leonhardt,

est absolument magnifique,

avec tout l’allant nécessaire,

et l’intensité et profondeur de la contemplation

_ en un double album EMI Reflex 7 47996 8 _,

et a failli l’emporter dans ma prédilection…

… 

Mais au final,

et pour cette circonstance de visée

de « festivité« ,

je me décide in extremis

pour l’interprétation, en 1988, au Temple de Sommières, dans le Gard,

de Scott Ross

_ en un double album Erato 2292 45345-2.

Qu’on en juge soi-même par ces trois exemples de la Première Partita BWV 805 :

cette vidéo par Jean-Luc Ho ;

ce podcast par Gustav Leonhardt ;

et ce podcast par Scott Ross.

Une fête, vous-dis-je.

Ce lundi 8 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la paix radieuse, à dimension d’éternité, du classicisme baroque apollinien d’Arcangelo Corelli, par Enrico Gatti, Gaetano Nasillo et Guido Morini

02avr

Après l’époustouflant versant dyonisiaque

des virtuosités baroques

de Carlo Farina (Mantoue, 1600 – Vienne, 1639)

_ cf mon article du mercredi 1er avril : _,

de Heinrich Ignaz Franz Biber (Wartenberg, 1644 – Salzbourg, 1704)

_ cf mon article du lundi 30 mars : _,

ou de Johann Adam Reincken (Deventer, 1643 – Hambourg, 1722)

_ cf mon article du samedi 28 mars : _,

voici l’admirable versant apollinien 

du Baroque _ romain _ :

je veux parler du classicisme

pacifié et radieux

_ formidablement réconfortant : mais oui !!! _

d’Arcangelo Corelli

(Fusignano, 17 février 1653 – Rome 8 janvier 1713

_ Corelli est inhumé au Panthéon, ou la chiesa Santa Maria della Rotonda : un lieu lui-même magique !

le plus beau de Rome ! _) ;

pour lequel j’ai choisi le double CD Arcana A397 de l’Opera Quinta (Sonate a violino et violone o cimbalo)

par le magnifique _ et toujours parfait ! _ Enrico Gatti, violon,

et ses amis Gaetano Nasillo, violoncelle,

et Guido Morini, clavecin ;

l’enregistrement de ces 12 admirables Sonates de l’Op. 5

_ qui ont immédiatement fait le tour de l’Europe musicale ! et continuent d’enchanter le monde entier !!! _

a été effectué à la Badia Cavana, à Langhirano (Parma) du 25 mai au 2 juin 2003.

Cette interprétation _ de 126′ 30 _ est elle-même la perfection absolue ;

et irradie une paix profonde

_ de réconciliation avec tout, ou presque… _

qui fait un bien fou !!!

Et c’est là le miracle de la dimension d’éternité

de quelques œuvres (et interprétations),

comme ici…

Ce jeudi 2 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et aujourd’hui la joie-Purcell, avec les envoutantes Sonates à 3, par le Retrospect Trio

26mar

Après la joie-Bach

 _

et la joie-Monteverdi

 _

la barre est redoutablement haute :

 je pense donc au magnifique CD « Henry Purcell Twelve Sonatas in Three Parts« 

du Retrospect Trio,

constitué ici de Sophie Gent et Matthew Truscott, violons,

Jonathan Manson, basse de viole

et Matthew Hall, clavecin et orgue,

soit le CD Linn Records CKR 374


enregistré à la Saint George’s Church, à Cambridge (Royaume-Uni), en février 2011,

et réédité par Outhere en 2018.

Une musique merveilleuse,

d’une joie un peu spéciale _ anglaise, teintée d’une once de mélancolie… _

et interprétée ici à la perfection !!!

_ cf mon article du 12 janvier 2019 :

Ce jeudi 26 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le talent du ténor Cyrille Dubois dans les Lieder de Franz Liszt : « O Lieb »

05nov

Certains compositeurs que j’admire

ou même aime

pour certaines œuvres _ voire pans d’œuvres _

me touchent très rarement dans les concerts, ou CDs, de Lieder…

C’est le cas de Johannes Brahms,

et aussi de Franz Liszt.

Or, le CD intitulé O Lieb,

que nous proposent le ténor Cyrille Dubois

et le pianiste Tristan Raës

_ le CD Aparte AP 200 _

offre un plaisir parfait :

avec 15 Lieder en allemand,

4 Mélodies en français

et 4 Canzone en italien.

Ce mardi 5 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa 

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