Posts Tagged ‘Purcell

Un éblouissement musical « purcellien » : le CD « The Mad Lover », de Théotime Langlois de Swarte et Thomas Dunford

12mai

Ce jour,

découverte d’un CD _ publié au mois de novembre 2020 _ qui m’enchante : 

le purcellien « The Mad Lover«  _ le CD Harmonia Mundi HMM 902305 _,

par un duo constitué du violoniste Théotime Langlois de Swarte et du luthiste Thomas Dunford ;

interprétant des musiques _ « Sonatas, Suites, Grounds, Fantasias & various bizzarie » _ du dernier tiers du XVIIème siècle anglais _ Stuart _,

autour de « The Mad Lover » de John Eccles,

avec des œuvres de Henry Eccles, Henry Purcell _ présent ici par un Prélude de 1′ 44 »… _, Daniel Purcell, Nicola Matteis et Nicola Matteis-le-jeune…

Mais presque tout le programme est purcellien d’esprit…

Ce concert _ aussi superbement composé par les deux jeunes instrumentistes, qu’interprété par eux _, est un pur enchantement des sens !!!

Tout respire et vit…

Ce mercredi 12 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un récapitulatif commode de mes 106 « Musiques de joie » pour situation de confinement : du dimanche 15 mars au dimanche 28 juin 2020

29juin

Sous forme de courriels à certains de mes amis

avec lesquels je me suis initié à la recherche (et découverte !) de circonstances extra-musicales méconnues de la création musicale,

voici un récapitulatif commode de liens à mes 106 articles de « Musiques de joie« ,

au départ du dimanche 15 mars, premier tour des Élections Municipales 2020,

au dimanche 28 juin, second tour ;

pour temps de confinement…

Chers vous,
 
cette collection de 106 « Musiques de joie »
_ d’un dimanche d’Élections à un autre dimanche d’Élections,
avec cette expérience rare de confinement prolongé, qui m’a permis de mettre mieux (ou enfin !) à profit le trésor désordonné des piles de CDs de ma discothèque personnelle _
constitue, bien sûr, et forcément, un choix partiel et subjectif,  que j’espère cependant pas trop arbitraire.
 
Une sorte de vagabondage heureux à travers l’histoire, assez hiératique et imprévue, non calculée en tout cas, de la formation assez variée de mes goûts de mélomane vraiment curieux,
à défaut d’être effectivement musicien ;
ou comment retourner (un peu) à son profit les insuffisances rédhibitoires de sa formation…
 
Ce qui m’a offert d’étonnantes et bien belles rencontres, totalement imprévues et improgrammées, que j’ai appris aussi à cultiver avec passion en même temps que recul, de cette place un peu étrange et atypique, me semble-t-il, de mélomane inlassablement curieux, ouvert et …passionné !
 
Voilà pourquoi je tenais à inclure en ce bouquet de « Musiques de joie » ce qui a aussi marqué ce parcours personnel _ et atypique _ de réelles découvertes,
à travers l’attention méthodique que j’ai pu porter par exemple à La Fontaine et Marc-Antoine Charpentier, ou à Lucien Durosoir…
 
Ce qui a enrichi considérablement ce que j’ai naguère nommé « l’aventure d’une oreille »…
Et qui est aussi le charme d’une vie (un peu philosophique) épanouie à sa façon…
 
Avec reconnaissance,
 
Francis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10) mardi 24 :  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
….
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

         73) mardi 26 :    

 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Réjouissez-vous !

Ce lundi 29 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et aujourd’hui la joie-Purcell, avec les envoutantes Sonates à 3, par le Retrospect Trio

26mar

Après la joie-Bach

 _

et la joie-Monteverdi

 _

la barre est redoutablement haute :

 je pense donc au magnifique CD « Henry Purcell Twelve Sonatas in Three Parts« 

du Retrospect Trio,

constitué ici de Sophie Gent et Matthew Truscott, violons,

Jonathan Manson, basse de viole

et Matthew Hall, clavecin et orgue,

soit le CD Linn Records CKR 374


enregistré à la Saint George’s Church, à Cambridge (Royaume-Uni), en février 2011,

et réédité par Outhere en 2018.

Une musique merveilleuse,

d’une joie un peu spéciale _ anglaise, teintée d’une once de mélancolie… _

et interprétée ici à la perfection !!!

_ cf mon article du 12 janvier 2019 :

Ce jeudi 26 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur l’Isis de Lully, par Christophe Rousset et ses Talens lyriques

21nov

Pour continuer mon article d’hier

,

voici le commentaire,

sur son blog Discophilia, et en date du 15 novembre dernier,

de Jean-Charles Hoffelé,

intitulé Isis,

à propos du double CD Aparté AP 216

consacré par Christophe Rousset et ses Talens lyriques

à la tragédie en musique Isis, de Lully et Quinault,

donnée pour la première fois à Saint-Germain-en-Laye, devant la Cour, le 5 janvier 1677 :

ISIS

J’espérais qu’au long de son cycle Lully, Christophe Rousset et ses Talens Lyriques ne tarderaient plus trop à nous révéler Isis, perle de l’ensemble dont la présentation le 5 janvier 1677 provoqua l’admiration du Roi comme des mélomanes, sans pourtant lui assurer les faveurs durables de la Cour : on le nomma l’opéra des musiciens _ oui _ tant Lully y avait raffiné sa langue en variant encore les canons de la Tragédie Lyrique, préférant nommer la nouvelle venue « Tragédie en musique ».


Sur quoi s’ensuivirent l’été suivant, peu avant la reprise à l’Opéra de Paris _ c’est-à-dire à l’Académie Royale de Musique _, les gloses des courtisans qui virent dans Io/Isis Marie-Elisabeth de Ludres, nouvelle passion _ éphémère _ du Roi et Madame de Montespan en Junon, comme le rapporte Madame de Sévigné dans une lettre célèbre _ plusieurs, durant tout l’été 1677… Ces rumeurs aboutirent à la disgrâce de Quinault, privant Lully de son poète et le livrant à la plume si différente de Thomas Corneille _ pour Psyché, en 1678 (le 19 avril, à Saint-Germain-en-Laye) et Bellérophon, en 1679 (le 31 janvier, à l’Académie Royale de musique). Quinault revint en grâce pour Proserpine (le 3 février 1680, à Saint-Germain-en-Laye) .


Isis est de bout en bout une merveille _ oui _, d’une inspiration égale _ peut-être _ à celle d’Atys et culmine dans un cinquième acte magique _ oui _ où paraît le fameux chœur des trembleurs _ oui _ qui aura inspiré _ en effetPurcell pour le « Cold Song » du King Arthur _ en 1691.


Avec quel aplomb Bénédicte Tauran campe les humeurs de Junon, avec quelle grâce Eve-Maud Hubeaux incarne Io/Isis parant son chant de couleurs si variées ; et comment ne pas admirer le grand caractère qu’Edwin Crossley-Mercer met à son Apollon ? Mais tous sont parfaits, Cyril Auvity jusque dans sa Furie, Aimery Lefèvre en Hierax, Ambroisine Bré en IrisChristophe Rousset les entraîne dans le théâtre subtil – où l’humour n’est pas rare – de cette Isis tant espérée _ au disque _, enfin incarnée _ oui…

LE DISQUE DU JOUR


Jean-Baptiste Lully
(1632-1687)
Isis, LWV 54

Bénédicte Tauran, soprano (La Renommée, Melpomène, Mycène, Junon)
Ève-Maud Hubeaux, mezzo-soprano (Thalie, Isis, Io)
Ambroisine Bré, mezzo-soprano (Calliope, Iris, Syrinx, Hébé, Premier Parque)
Cyril Auvity, ténor (Apollon, Premier Triton, Pirante, La Furie (Erinnis), La Famine, L’Inondation, Deuxième Parque, Premier berger)
Fabien Hyon, ténor (Second Triton, Mercure, Second berger, Premier Conducteur de Chalybes, Les Maladies languissantes)
Philippe Estèphe, baryton (Neptune, Argus, Troisième Parque, La Guerre, L’Incendie, Les Maladies violentes)
Edwin Crossley-Mercer, baryton (Jupiter, Pan)
Aimery Lefèvre, baryton (Hiérax, Deuxième Conducteur de Chalybes)
Julie Calbète, soprano (Première Nymphe)
Julie Vercauteren, soprano (Seconde Nymphe)

Chœur de Chambre de Namur
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction

Un album de 2 CD du label Aparté AP216

Photo à la une : le chef d’orchestre et claveciniste Christophe Rousset – Photo : © DR

 

Ce jeudi 21 novembre 2019, Titus Curiosus

Un lumineux programme de cantates de la famille Bach, par Vox Luminis et Lionel Meunier

20juin

Des deux précédents CDs de Vox Luminis et Lionel Meunier,

un CD Bach (le Magnificat) et Haendel (le Dixit Dominus)

m’avait déçu _ pas assez lumineux ! _ ;

et un CD Purcell _ le charme de Purcell était absent _

m’avait déplu.

Ce jour,

le CD Ricercar Bach Kantaten _ le CD RIC 401 _ de divers membres de la famille Bach

_ en amont de Johann-Sebastian : au XVIIe siècle, et pas au XVIIIe… _ :

Heinrich (1615 – 1692) ;

Johann-Christoph (1642 – 1703) ;

Johann-Michael (1648 – 1694) ;

avec aussi la cantate BWV 4 de Johann-Sebastian (1685 – 1750), Christ lag in Todesbanden,

m’enchante

profondément !

La réussite, profonde, grave, est entière.

Bravo !!!

Ce jeudi 20 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur