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Dans l’actualité discographique Ravel, une interprétation du Trio pour piano, violon et violoncelle, en la mineur (de l’été 1914), de Maurice Ravel, par le Trio Metral, à La Dolce Volta…

13oct

Au sein d’une assez riche actualité discographique _ et c’est déjà un phénomène tout à fait notable… _ Ravel,

une nouvelle interprétation du Trio pour piano, violon et violoncelle, en la mineur, de Maurice Ravel _ composé en 1914 à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz _,

par le Trio Metral (à La Dolce Volta) _ soit le CD LDV 122 _, a retenu mon attention…

Deux CDs surtout m’ont convaincu de cette brillante et justissime actualité discographique Ravel cette saison :

_ d’abord le merveilleux et totalement convaincant CD Avi-Music 855 3526 _ enregistré à Baden-Baden au mois de septembre 2022 _ « Maurice Ravel in Search of Lost Dance« , du formidable Linos Piano Trio

_ cf mes 3 articles des

13 juillet « « ,

14 juillet «  »

et 19 août 2023 «  »

dont les titres, déjà, parlent on ne peut plus clairement… _ :

je découvrais vraiment pour la toute première fois la vérité de ce chef d’œuvre ravélien jusque là pas assez clairement servi par les autres interprètes qu’est ce sublime « Trio pour piano, violon et violoncelle » de 1914… ;

puis l’excellentissime merveilleux double album La Dolce Volta LDV 109.0 _ enregistré à Metz au mois d’avril 2022 _ « Maurice Ravel L’Œuvre pour piano » de Philippe Bianconi…

_ cf mes 2 articles des

27 septembre « « ,

et 29 septembre 2023 «  »

dont, à nouveau, les titres disent déjà presque tout… _ :

rarement le piano de Ravel avait sonné aussi clairement et aussi justement…

Un tel élan d’enthousiasme ravelien _ justesse, clarté, force même et incisivité tranchante de la musique (à la Janacek ou à la Bartok, mais oui !), par-delà la timidité et pudeur de l’homme Ravel en son quotidien des jours un peu trop souvent gris, quand il ne se trouvait pas à ses Ciboure et Saint-Jean-de-Luz… _ était là donné

que je me suis demandé s’il ne me fallait pas devenir bien plus attentif aux présentes réalisations discographiques raveliennes…

Il me faut dire d’abord que la déception que j’ai éprouvée à la première écoute de ce CD « Chausson – Ravel – Piano Trios » du Trio Metral a été probablement due à l’ordre d’écoute de ces deux œuvres en ce CD : d’abord le « Trio » Op. 3 de Chausson (Paris, 20 janvier 1855 – Limay, 10 juin 1899), composé _ en Suisse _ durant l’été 1881 , avant le « Trio pour piano, violon et violoncelle » de Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décempbre 1937), composé, lui, à Saint-Jean-de-Luz _ cf les précisions de mon article «  » du 14 juillet 2023 : « l’œuvre fut conçue à Saint-Jean-de-Luz, de fin juin à fin août 1914, à la maison Ongi Ethori, 23 rue Sopite, où réside alors Ravel (ainsi que sa Corrrespondance, de la page 374 à la page 388 de la somme magnifique publiée par Manuel Cornejo, en fait parfaitement foi)…« … _ ; or cette œuvre de relative jeunesse d’Ernest Chausson _ l’été 1881, le compositeur, d’abord autodidacte en musique, avant de recevoir, en 1878, les leçons de Jules Massenet et,  peu après, celles de César Franck, avait 26 ans _ ne possède pas tout à fait la maturité ni la perfection achevée du chef d’œuvre de Maurice Ravel de l’été 1914 _ Ravel, lui, était alors âgé de 39 ans…

Et ensuite que mon écoute de ce « Trio » de Ravel par le Trio Metral, ce mois d’octobre, a souffert de mon ravissement de l’interprétation éblouissante du Linos Piano Trio, au mois de juillet dernier :

jamais ce chef d’œuvre de Ravel _ il y tenait beaucoup ! _ n’avait été ainsi révélé en toute sa splendeur et richesses avant cette interprétation somptueuse de vie et de justesse du Linos Piano Trio !!!

Mais après comparaisons attentives avec 8 autres interprétations du « Trio » de Ravel,

par l’Altenberg Trio Wien (CD Challenge Classics, enregistré en janvier 1997), le Trio Wanderer (CD Harmonia Mundi, en janvier 1999), Pascal Rogé, Mie Kobayashi et Yoko Hasewaga (CD Onyx, en juin 2002), le Trio Chausson (CD Mirare, en mai 2007), le Trio Cérès (CD Œhms Classics, en juin 2008), le Trio Dali (CD Fuga Libera, en juillet 2008) et le Linos Piano Trio (CD Avi-Music, en septembre 2022),

il me faut ré-évaluer cette interprétation du Trio Metral : juste en dessous de celle du Linos Piano Trio…

De même,

j’ai procédé à une comparaison attentive de l’interprétation du « Trio » Op. 3 de Chausson par le Trio Metral en ce CD La Dolce Volta LDV 122,

avec 3 autres interprétations en des CDs de ma discothèque personnelle, celles du Trio Wanderer, de janvier 1999 ; celle de Pascal Rogé, Mie Kobayashi et Yoko Hasewaga, de juin 2002 ; et celle du Trio Chausson, de mai 2007 : elle me paraît tout à fait honorable, en cette comparaison…

Il me faut aussi mentionner aussi les avis diamétralement opposés des critiques Gérard Condé, plutôt assassin pour ce CD du Trio Metral _ en particulier pour sa prise de son et le mixage de Ken Yoshida (« les questions d’équilibre devraient être du seul ressort des instrumentistes« ) ; mais aussi : « Il y aurait quelques réserves à formuler sur l’attention portée au phrasé. Certes, ça avance… mais on se sent davantage poussé qu’entraîné vers un but«  _, aux pages 71-72 du n° 726 (octobre 2023) de Diapason,

et Gérard Belvire, élogieux, lui _ « Le trio fondé par le pianiste Victor Metral signe un troisième disque attestant que ce jeune ensemble reste l’une des meilleures formations hexagonales. (…) Le couplage Ravel/Chausson ne fait plus figure de rareté (…) mais, à l’ombre du Trio (1914) du premier, la partition juvénile (1881) du second paraît quelque fois laborieuse. Très marqué par l’influence de César Franck, ce Trio en sol mineur recèle pourtant une générosité d’inspiration qui ne requiert qu’une interprétation attentive et engagée pout toucher l’auditeur. Or le souffle, la vitalité des Metral transformeraient le plomb en or !«  _, à la page 86 du n° 256 de Classica (octobre 2023).

Oui, la qualité de l’interprétation est un medium tout à fait décisif pour l’accès du mélomane discophile _ en dehors du concert _ à la singularité même, en son idiosyncrasie, de l’œuvre laissée notée sur le papier, et à partager à part (ainsi qu’après…) lui, par le compositeur.

Et la qualité de la comparaison, par nous qui y accédons ainsi, de ces interprétations, est elle aussi très importante et décisive : il ne faut certes pas se contenter de la seule première écoute, partielle et par trop subjective, pour que notre accès à l’œuvre même, gagne, écoute après écoute de diverses de ses interprétations, en justesse et justice, tant à l’égard de la qualité de ces interprétations ainsi expérimentées, qu’à l’égard aussi et surtout, de la reconnaissance, voire connaissance, de l’œuvre elle-même du compositeur, en son unicité…

Ce magistral « Trio » de Ravel, de l’été 1914, est un immense chef d’œuvre, qui assurément se mérite, tant pour ce qui concerne les interprètes qui se confrontent à lui, avec leurs instruments, que pour les auditeurs qui y accèdent par leur écoute, au concert comme au disque…

À suivre…

Ce vendredi 13 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une bien belle année discographique Ravel 2023 : 6 passionnants articles du Discophilia de Jean-Charles Hofffelé, qui m’ont porté à me procurer les CDs ainsi superbement chroniqués…

02août

Découvrir au jour le jour les récentes parutions discographiques, n’est pas chose forcément très aisée…

En plus de magazines tels que « Diapason » ou « Classica« ,

et en plus, biensûr, de fréquents passages _ et entretiens avisés et ultra-compétents : de confiance ! _ chez mon disquaire préféré _ Vincent Dourthe a l’oreille musicale quasi infaillible !!! Et nous nous trouvons vraiment très rarement en désaccord… _,

existent les sites accessibles sur le web,

tels le Discophilia (d’Artamag), de Jean-Charles Hoffelé, ArsMusica ou Crescendo, que je consulte quotidiennement…

Aujourd’hui,

je tiens à saluer la qualité d’excellence des régulières chroniques de la discographie ravélienne de Jean-Charles Hoffelé ;

dont je vais ici donner les liens à 6 articles, parus entre le 14 mai dernier et le dernier, tout récent, à la date d’hier 1er août 2023 :

_ l’article « Nocturnes« , en date du 1er août 2023, à propos du CD « Correspondances Enescu Ravel Scott » (le CD Antartica Records AR 043),

par le pianiste Christian Sandrin,

et comportant de Maurice Ravel « Miroirs«  M. 43 ;    

_ l’article « Poèmes et Contes« , en date du 19 juillet 1023, à propos du CD « Poétiques de l’instant II Ravel Mantovani » (le CD Alpha 933),

par le Quatuor Voce, ainsi que Juliette Hurel, flûte, Rémi Delangle, clarinette, et Emmanuel Ceysson, harpe,

et comportant de Maurice Ravel le « Quatuor à cordes en fa majeur » M. 35, ainsi que « Ma mère l’oye » M. 60, et « Introduction et Allegro » M. 46, en transcriptions pour septuor d’Emmanuel Ceysson ;        

_ l’article « Pour le disque« , en date du 12 juillet 2023, à propos du CD « Hough, Dutilleux & Ravel String Quartets » (le CD Hyperion CDA68400),

par le Quatuor Takacs,

et comportant de Maurice Ravel le « Quatuor à cordes en fa majeur » M. 35 ;       

_ l’article « Les deux mondes« , en date du 5 juillet 2023, à propos du CD « D’un matin de printemps Saint-Saëns Ravel Boulanger » (le CD Mirare MIR 564),

par le Trio Hélios,

et comportant de Maurice Ravel le « Trio pour violon, violoncelle et piano en la mineur » M. 67 ;    

_ l’article « Fantaisie française« , en date du 16 juin 2023, à propos du CD « Maurice Ravel L’Heure espagnole Bolero » (le CD Harmonia Mundi HMM 905361),

par Les Siècles sous la direction de Fançois-Xavier Roth,

et comportant de Maurice Ravel « L’Heure espagnole » M. 52 et le « Bolero » M. 81 ;      

_ et l’article « En trio« , en date du 24 mai 2023, à propos du CD « Maurice Ravel In search of Last Dance » (le CD CAvi music 8553526),

par le Linos Piano Trio,

et comportant de Maurice Ravel le « Trio pour violon, violoncelle et piano en la mineur » M. 67, et, en transcriptions pour trio avec piano, la « Pavane pour une infante défunte » M 19 et « Le Tombeau de Couperin » M. 68.     


De telles très heureuses interprétations renouvellent ainsi magnifiquement notre réception, de mieux en mieux acérée, de la musique plus que jamais merveilleuse de Maurice Ravel,

en nous offrant, par leur jeu subtil, profond, et juste, une perception toujours plus raffinée et précise de l’idiosyncrasie _ en la plénitude de sa verve la plus pure, et en chaque œuvre si diverse… _ du génie musical du compositeur (1875 – 1937) cibourien…

Et de telles médiations, qu’elles soient par la lecture d’articles pertinents, ou par de vivants entretiens et de vivantes écoutes de CDs, constituent un indispensable maillon de la curiosité, et de la qualité juste et affinée de l’écoute et de la réception esthétique…

Et sans ces maillons-là, la culture vraie s’asphyxie…

Au profit du désert et de la barbarie.

Ce mercredi 2 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un bref rappel rétrospectif : les tous premiers encouragements de Joël Petitjean à mon travail de recherche, absolument original, à propos de la descendance des trois neveux (Amédée, Gaston et Raymond) de Louis Ducos du Hauron, en date des 24 et 25 septembre 2021…

22juil

En matière de bref recul rétrospectif sur mon patient et suivi travail de recherche _ débuté très précisément le dimanche 6 décembre 2020, avec mon article « «  ; cf mon tout premier article consacré à ma découverte de Louis Ducos du Hauron (dont j’ignorais jusque là jusquà l’existence !!!), en date du jeudi 2 décembre 2020 : « «  _ sur la descendance des trois neveux, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et Raymond de Bercegol, de Louis Ducos du Hauron,

voici,

en forme de témoignage de l’amorce de notre amicale et féconde correspondance,

ces deux courriels reçus de Joël Petitjean en date des 24 et 25 septembre 2021 :

_ d’abord, celui-ci, en date du 24 septembre 2021, à 19h 58 :

« Cher Monsieur,

 
Il y a quelques mois _ décembre 2020… _, Claude Lamarque, avec qui je suis en relation très amicale, m’avait demandé s’il pouvait vous donner mon adresse courriel afin que nous puissions échanger sur notre passion commune, ce que j’ai accepté bien volontiers !
 
J’ai donc attendu votre message, et je le reçois aujourd’hui avec joie.
 
Passionné et travaillant sur Ducos du Hauron depuis de longues années, j’ai fait l’effort de suivre au jour le jour, lire (et imprimer) votre formidable travail _ et je retiens, bien sûr, cette extraordinaire expression ! _ (qui mériterait grandement d’être organisé pour une publication) _ Wow !!! et c’est bien sûr moi qui mets cela en rouge _ ; je suis donc un de vos lecteurs assidus _ re-wow !
 
Vous m’avez beaucoup appris _ voilà qui grandement m’honore !
 
Pour ma part, j’ai réuni une importante documentation et j’aurais quelques précisions à vous apporter.
 
Je suis donc à votre disposition pour convenir, si vous le souhaitiez, d’un rendez vous téléphonique ces prochaines semaines. (Nous nous rencontrerons peut-être en marge du colloque du 27 novembre, mais il n’est pas sûr que nous puissions échanger longuement.)
 
Je vous adresse en pièce jointe, pour information, un de mes articles ainsi que mon CV (c’est le plus simple…) où sont décrits tous mes travaux et réalisations sur Ducos du Hauron.
 
Au plaisir de vous lire, bien cordialement.
 
Joël Petitjean« …

Avec ma réponse du lendemain, le 25 septembre, à 11h  02 :

« Cher Monsieur,

 
Quelle magnifique et heureuse surprise que votre courriel !
 
Vous sachant très occupé, et m’étant petit à petit écarté du propos initial de ma recherche concernant les 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, 
pour porter mon attention sur leurs descendances, et bientôt les affiliations de ces descendants ;
et plus encore, très vite, sur les parcours en Algérie _ Alger, Orléansville, etc. _ d’Amédée Ducos du Hauron et des personnes qui lui étaient de près, puis de plus loin, apparentées,
je n’ai pas voulu vous ennuyer avec ces recherches qui s’éloignaient des activités de recherche et inventions de Louis Ducos du Hauron 
(ainsi que de ses 3 neveux, qui ont plus ou moins, et à divers moments, collaboré _ Amédée lui aussi ! pas seulement Gaston et Raymond ; et il faudra assurément revenir le creuser !.. _ à ses travaux)…
 
J’étais donc un peu loin de penser que le chercheur très sérieux que vous êtes, pouvait s’intéresser aux interrogations et étapes de ma curiosité à propos de la famille de Louis Ducos du Hauron…
 
C’est que j’ignorais que vous êtes aussi, et peut-être d’abord, un passionné de la curiosité…
 
Les articles de mon blog constituent, en effet, une sorte de journal, quasi au quotidien, de ma recherche tâtonnante, et avançant par « sauts »,
au gré des indices que je parvenais, peu à peu, à glaner, et à connecter un peu entre eux, afin de répondre aux diverses strates de mes interrogations…
 
Même si, de temps, j’éprouvais le besoin d’en tirer quelques maladroites synthèses _ me corrigeant au fur et à mesure.
 
J’ai pu entrer en contact avec divers membres de familles directement issues des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, ou apparentées, via des mariages _ tout particulièrement en Algérie, et notamment à Orléansville et sa région…
Je me suis pas mal appuyé sur des faire-part de mariage et de décès, voire des annonces de naissance _ glanées via le web… _, qu’il m’a fallu éclaircir, au fur et à mesure.
 
Mais j’en ai pris l’habitude, ayant travaillé d’abord sur le parcours _ en zone dite libre, sous l’Occupation _ de mon père (1914 – 2006) durant la guerre (entre mai 1942 et septembre 1944),
pour découvrir, à partir de menus indices, ce qu’il avait vécu : au camp de Gurs, où il a fait partie de Groupes de Travailleurs Étrangers (G. T. E.) ; puis à Toulouse et à Oloron, où il a eu quelques activités de Résistance…
 
J’ai travaillé aussi sur la généalogie (béarnaise) de la famille Bioy, d’Oloron
dont le plus célèbre membre est l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) _ ma mère (1918 – 2008) est née Marie-France Bioy : elle était LA mémoire de la famille… 

Puis, sur la généalogie basquaise de la mère _ Marie Delouart (1840 – 1917) _ de Maurice Ravel (1875 – 1937) : 
j’ai ainsi appris à une luzienne _ Maylen Lenoir, née Gaudin _ le cousinage effectif _ ignoré et même nié jusque là !!! _ de sa grand-mère, née Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), avec Maurice Ravel ;
Maurice Ravel dont la grand-tante, Gachucha Billac (1824 – 1902), sœur de sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (1809 – 1874),
était la gouvernante des enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dont l’aîné, Charles Gaudin (1875 – 1910), était le mari de Magdeleine Hiriart…
Dans 2 lettres de 1910  et 1914, à l’occasion des décès de Charles Gaudin, puis de ses frères Pierre (1878 – 1914) et Pascal (1883 – 1914) Gaudin,
Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart s’appellent « Mon cher cousin », « Ma chère cousine » : j’ai simplement cherché à comprendre pourquoi…
 
Je suis bien sûr en lien constant avec le Président des Amis de Maurice Ravel, Manuel Cornejo, l’éditeur de la Correspondance de Maurice Ravel,
de laquelle je suis parti pour mes recherches…
J’ai ainsi pu corriger de grossières erreurs de certains biographes prétendument sérieux, qui se contentent de reprendre tels quels, sans critique _ni recherche originale de leur part ! _, les travaux de chercheurs antérieurs…
Manuel Cornejo en tiendra compte lors de la réédition à venir de cette très précieuse Correspondance
Lui aussi est un chercheur passionné (et sérieux !).
 
Dernièrement, je me suis intéressé aussi à la famille d’un ancien collègue de travail, au tournant des années 80,
dont deux neveux, fils de sa sœur Bertille de Swarte, sont d’intéressants musiciens baroques : Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte…
Je me souvenais, en effet, que mon collègue, originaire de Dordogne, avait des liens de parenté avec la famille Sartre ;
et il se trouve que le père de Jean-Paul Sartre était originaire de Thiviers, en Dordogne.
Il suffisait d’opérer les connexions nécessaires…
 
Le monde n’est pas si grand que des chemins ne finissent pas par se croiser…
 
Et ma belle-mère est d’une vieille famille d’Agen, les Boué…
 
Voici mon numéro de téléphone : …
Et mon adresse : Francis Lippa …
 
Je suis aussi Vice-Président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
 
Encore merci de ce merveilleux contact !
 
Francis« …

Suivi de la réponse immédiate de Joël Petitjean, en date de ce même 25 septembre 2021, à 12h 48,

qui a constitué pour moi un encouragement magnifique, ainsi que le début d’une amitié de chercheurs curieux, honnêtes et généreux dans le partage de leurs découvertes… :

« Cher Monsieur,

Je suis si heureux de recevoir votre réponse !
 
Votre message est passionnant et votre parcours tout à fait remarquable.
 
Il me semble que personne, avant vous-même, n’avait tenté une étude et une synthèse aussi complètes sur la généalogie de Louis Ducos du Hauron _ Wow !!!
 
J’ai lu et entendu bien des choses sur sa vie et son œuvre, mais je suis en effet très curieux d’en savoir davantage sur sa personnalité, ses relations avec ses proches, la manière dont il fut aimé et admiré par les siens, les souvenirs qu’il a laissés à sa famille… Tout cela est de nature à mieux faire comprendre son magnifique et étonnant parcours _ telle était en effet l’intuition originaire qui m’a animé dès le départ….
 
C’est pourquoi mes longues conversations téléphoniques avec Claude Lamarque, dans un climat d’extrême gentillesse et de passion partagée, m’ont comblé de bonheur… (Je n’ai pas de nouvelle récente de Claude ; en avez-vous ?) _ Claude Lamarque va bien, m’a répondu à Lectoure samedi dernier 15 juillet son neveu Louis Allard, auprès duquel je m’enquérais de nouvelles de son oncle Claude…
 
Je me réjouis de notre future conversation. Je vous proposerai une date dans quelque temps (je prépare en ce moment ma communication pour le colloque).
 
Avec mes sincères remerciements, bien à vous.
 
Joël
 
N.B. 1. Après m’être senti bien seul durant de longues années (depuis 1998, sinon depuis 1984…), presque personne n’étant venu au musée voir les archives que j’ai retrouvées, je suis ravi de voir, depuis 2015, toute une synergie se mettre en place _ voilà ce qui est nécessaire à de telles entreprises ! _ à Chalon-sur-Saône, Paris, Agen, Lectoure, Langon, afin d’étudier et faire connaître Ducos du Hauron. Le colloque d’Agen _ du 27 novembre 2021 _ en sera un vibrant témoignage.
 
N.B. 2. Grâce à Charles _ Sarion _ et aux Amis de Ducos du Hauron, j’ai rendu un long article à la Société académique d’Agen. Celui-ci sera bientôt publié, avec d’autres contributions, dans un numéro de la Revue de l’Agenais consacré à l’inventeur« …

Voilà.

Le fait d’une pareille reconnaissance, précoce, de mon travail de recherche absolument original, et publié sur mon blog « En cherchant bien » dès le 6 décembre 2020, à propos des trois neveux de Louis Ducos du Hauron, Amédée et Gaston Ducos du Hauron et leur cousin Raymond de Bercegol, ainsi que de la descendance de chacun d’eux trois, est on ne peut plus précieux pour moi, tout particulièrement de la part d’un chercheur aussi compétent et admirable que Joël Petitjean…

D’autant que Joël Petitjean m’a confirmé, samedi dernier, à Lectoure, qu’il continuait de suivre régulièrement la publication de mes articles sur mon blog…

À suivre…

Ce samedi 22 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Identifier les domiciles successifs de Maurice Ravel (1875 – 1937) dans Paris : poses de plaques commémoratives…

28déc

Un article publié ce jour par la rédaction de ResMusica, intitulé « Une nouvelle plaque commémorative Maurice Ravel dans Paris« ,

fait état de la pose d’une nouvelle plaque mentionnant une des domiciliations successives de Maurice Ravel (1875 – 1937) dans la capitale,

en partie par les soins de l’Association des Amis de Maurice Ravel.

Une nouvelle plaque commémorative Maurice Ravel dans Paris

L’association des Amis de nous informe qu’après trois plaques commémoratives _ déjà _ posées à son initiative à Paris et alentours _ en l’occurrence Levallois-Perret _, une nouvelle plaque est à présent apposée sur la façade du 15, rue Lagrange à Paris (5e) : « Ici résida le compositeur (1875-1937) de 1896 à 1899 ». Ce sont les copropriétaires de l’immeuble qui ont eux-mêmes pris cette initiative.

L’association indique que c’est cette adresse postale qui figure sur le premier contrat éditorial de la carrière de Maurice Ravel, signé avec les éditions musicales Enoch en date du 22 décembre 1897 pour le Menuet antique (Contrat n°1 p. 1653 du livre Maurice Ravel, L’intégrale. Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens, Paris, Le Passeur Éditeur, 2018) _ un travail monumental, et qui se poursuit, mené par Manuel Cornejo ; et une mine d’informations pour la recherche sur le compositeur né à Ciboure… C’est quand Ravel habitait 15, rue Lagrange, qu’il fut admis dans la classe de composition de Gabriel Fauré le 4 février 1898 au Conservatoire national de Paris, rue Bergère – devenue rue du Conservatoire – (9e) _ en regardant les premières pages de correspondance concernant Maurice Ravel, aux pages 65 à 69 de cette « Intégrale« ,  je remarque que la toute première (et seule, jusque-là) adresse de Maurice Ravel qui y figure, et en date du vendredi 9 juin 1899 (en l’occurrence il s’agit d’une lettre de Maurice Ravel à Florent Schmitt), ne concerne pas cette adresse du 15 rue Lagrange, dans le 5e, mais cette fois le « 7 rue Fromentin« , dans le 9e : non loin du Boulevard de Clichy, et des Places Blanche et Pigalle… Alors que le « 15 rue Lagrange«  se trouve sur la rive gauche, non loin de la Place Maubert, dans le 5e.

Les trois plaques commémoratives qui avaient déjà été posées à l’initiative de l’association des Amis de Maurice Ravel sont les suivantes : au 21, rue d’Athènes (9e) – avec le mécénat de la Fondation La Marck –, au 19, boulevard Pereire (17e) et à Levallois-Perret 11, rue Louis Rouquier (rue Chevallier du vivant du compositeur).

Une première plaque avait été posée en 1969 au 4 avenue Carnot (17e), adresse du compositeur de fin 1908 à 1917.

Le 28 décembre est la date anniversaire de la mort de Maurice Ravel _ le 28 décembre 1937. Le compositeur, décédé en 1937, il y a 85 ans, est inhumé au cimetière de Levallois-Perret _ son ultime domiciliation parisienne, en quelque sorte… (NF)

Ce mercredi 28 décembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une remise à jour de mon article d’enquête sur les liens de Résistance entre Pierre de Bénouville et les Portmann, père et fils (Georges et René), à partir de mes rencontres au siège de Jakintza à Ciboure samedi 1er octobre dernier…

07oct

Suite à ma venue à Ciboure et au siège de l’Association Jakintza samedi dernier 1er octobre 2022,

et à ma rencontre notamment avec Xavier Larramendy, mais aussi Paul Badiola, Guy Lalanne et Jean-Michel Sallaberry,

et suite à mon article d’hier jeudi 6 octobre « « ,

j’ai procédé ce vendredi 7 octobre 2022 à une remise à jour _ augmentée et précisée _ de mon article du 27 septembre 2014 «  « ,

en mettant bien en évidence, en rouge, et en précisant davantage la part prise, au mois d’avril 1944, par Pierre Larramendy (Saint-Jean-de-Luz, 17 juin 1908 – Saint-Jean-de-Luz, 30 juin 1987988 – 1987), le propriétaire de l’Hôtel du Golf de Chantaco,

mais aussi la participation du secrétaire de la mairie d’Ascain de l’époque, en 1944, François Bertrand (Ascain, 22 mars 1897 – Ascain, 18 novembre 1972), l’oncle maternel de Guy Lalanne, le président et fondateur de Jakintza, à Ciboure,

à l’expatriation vers l’Espagne (et Alger…), via des sentiers escarpés au flanc de la Rhune, du Résistant, membre de Combat, Pierre de Bénouville (Amsterdam, 8 août 1914 – Paris 17e, 4 décembre 2001), traqué alors par le Gestapo ;

et en revenant aussi, en rouge, sur les liens de protection entre le Professeur Georges Portmann (Saint-Jean-de-Maurienne, 1er juillet 1890 – Sainte-Eulalie, 24 février 1985) et mon père, le Docteur Benedykt Lippa (Stanislawow, 11 mars 1914 – Bordeaux, 11 janvier 2006), qui avait été son Assistant en ORL à la Faculté de Médecine de Bordeaux _ mon père a eu aussi des activités de Résistance à Oloron, dès le mois de juillet 1942, selon son « Etat des Services » (18e RI _ Direction du Service de Santé) du 29 mai 1945, à Bordeaux ; et cela alors qu’il était « Travailleur Etranger«  au 182e GTE du camp de Gurs, par conséquent), auprès de l’oloronais Jean Bonnemason (Gère-Bélesten, 29 novembre 1894 – Oloron, 8 décembre 1955) ; cf le détail de mon article du 20 août 2019 «  « 

Bien des questions demeurent encore en suspens ;

et bien des recherches demeurent toujours à réaliser…

Ce vendredi 7 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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