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Un premier effet de ma conversation téléphonique inattendue de jeudi 14 avril dernier autour de certains des cousins et amis de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure : la découverte du lieu et de la date du décès du peintre luzien Pascal Bibal : à Bilbao, le 2 avril 1898…

19avr

La recherche est quasiment sans fin ; elle procède par à-coups, détail après détail, chaque détail dégagé faisant fonction d’indice pour, déjà, ouvrir _ et par audace d’imageance _ quelque nouvelle piste un peu précise, déjà, mais ouverte, bien ouverte, de questionnement et d’enquête à s’engager à mener.

Il y faut donc aussi de la patience, de la ténacité, et une capacité de sagacité _ et sérendipité _ à connecter entre eux _ et en leur disparate présent _ avec fécondité, espère-t-on, divers éléments épars déjà en place, le plus souvent, mais qui demeuraient muets faute d’un angle pertinent et performant d’attaque du questionnement et de connection adéquate de ces éléments disparates du puzzle assemblé…

La conversation-surprise et éminemment positive de jeudi dernier 14 avril a débuté par un focus immédiatement porté sur la distinction _ très factuelle et matérielle ! _ des signatures des peintres Bibal luziens, le père, Pascal Bibal, et son fils aîné, François-Ignace Bibal…

Ce qui m’a amené très vite à revenir me pencher sur cette famille luzienne des Bibal, et le constat _ renouvelé, mais maintenant propédeutique pour un nouvel élan de démarche de recherche un peu méthodique _ que continuait à me manquer le lieu _ possiblement, et même probablement, la conjonction de plusieurs indices y aidant : Bilbao... _ et la date _ entre 1896 et 1898, en étais-je alors resté… _ du décès de Pascal Bibal ;

qui ne figurait pas _ pas encore du moins… _ sur le listing des décès accessibles de l’état-civil de la commune de Saint-Jean-de-Luz.

Ce qui me laissait supposer, avec les indices fournis par _ et relevés sur _ les livrets militaires de ses trois fils, François-Ignace, Grégoire, Philippe-Joseph, que ce décès ne s’était vraisemblablement pas produit à Saint-Jean-de-Luz, mais peut-être, possiblement, voire probablement, à Bilbao…

Encore fallait-il en obtenir une indubitable preuve factuelle.

Or voici que, suite à l’impulsion _ d’énergie ; et il en faut ; joyeuse, voire enthousiaste ; et c’est un combustible nécessaire de la recherche méthodique et ouverte sur de l’encore inconnu à découvrir et révéler… _ du coup de fil-surprise du 14 avril,

ma nouvelle consultation du listing disponible _ et encore incomplet : il se complète peu à peu… _ des décès Bibal advenus à Saint-Jean-de-Luz, comportait, cette fois, un ajout, concernant, justement, et pour l’année 1898, le nom de Pascal Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz, le  12 juin 1847, par une transcription, réalisée en date du 21 juin 1898, d’un document du Consulat de France à Bilbao en date, lui, du 23 mai 1898, indiquant une déclaration de décès réalisée, elle, le 3 avril 1898, à 11 heures du matin, d’un décès survenu à Bilbao, au n°6 de la Calle Arbolancha _ à l’adresse du domicile du défunt _ la veille, le 2 avril 1898, d’un nommé Pascual Bibal y Dupous, natif de Saint-Jean-de-Luz, âgé de 51 ans, par suite d’une pneumonie grippale.

Et cela, en la présence de son épouse, Dorotea Iburuzqueta y Zabala, native de Zarauz, et de leurs 5 enfants encore mineurs : François, Marie, Grégoire, Elise et Joseph Bibal.

Avec aussi la mention de la localisation du lieu de la sépulture de Pascal Bibal, à Bilbao : au cimetière de Mallona.

Ainsi que l’indication de l’ignorance de l’adresse des parents du défunt :

son père, Pierre Bibal, étant depuis longtemps _ le 12 septembre 1855 _ décédé ;

Mais sa mère, née Victoire Dupous demeurant, elle, bien vivante : c’est le 16 juin 1903, et en son domicile du 41 de la rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz, qu’elle décèdera. 

Voilà donc un premier effet tangible et fécond _ et une première découverte _ de la remise en chantier de ces éléments de recherche laissés un certain temps, jusqu’ici, faute d’élément décisif de preuve, en jachère ; c’est-à-dire en attente et espérance _ non illusoire mais sérieuse et réaliste : rationnelle _ de découverte…

La recherche devant donc se poursuivre aussi sur les autres éléments et questions qu’a abordés et soulevés mon aimable et très compétent correspondant luzien…

J’ai donc pu aussi rectifier _ en rouge _ les données alors incertaines _ voire erronnées : à absolument corriger ! _ de mon article du 8 novembre 2019 : , pour ce qui y concernait mon ignorance d’alors, désormais enfin résolue grâce à l’apport décisif du listing luzien des décès concernant, à un titre ou un autre, des personnes ou bien décédées à Saint-Jean-de-Luz, ou bien liées _ à quelque titre que ce soit : ici la naissance en cette ville _ à cette ville, à propos, ici donc, du lieu et de la date du décès du natif de Saint-Jean-de-Luz, le 12 juin 1847, au n° 22 de la Grand Rue _ jumeau d’une sœur, Marie, précocement décédée, elle, le 18 mars 1849 _, le luzien Pascal Bibal _ ou Pascual Bibal y Dupous, ainsi que noté le 3 avril 1898 à Bilbao…

Ce mardi 19 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’Entretien magnifique de Karol Beffa avec Francis Lippa à la Station Ausone, à Bordeaux, le 25 mars 2022, à propos de son passionnant « L’Autre XXe siècle musical » : artisanat, singularités, hédonisme, en un panorama considérablement élargi et ouvert, et infiniment plus juste et heureux, de la création musicale au XXe siècle…

07avr

Vient d’être très heureusement publié sur le site de la Librairie Mollat

la vidéo du très bel Entretien que le compositeur décidément important d’aujourd’hui qu’est Karol Beffa (né en 1973) a eu, le vendredi 25 mars dernier, à la Station Ausone de la Librairie Mollat à Bordeaux, avec le mélomane passionné qu’est Francis Lippa (né en 1947), vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux,

afin de chercher à creuser un peu plus avant encore en les lucidissimes analyses que Karol Beffa a superbement développées et détaillées en son très remarquable et nécessaire _ et à poursuivre ! J’attends impatiemment un volume 2… _ « L’Autre XXe siècle musical« , qui vient de paraître aux Éditions Buchet-Chastel…

À l’initiative de Francis Lippa, et en ouverture de la saison 2016-2017 de la Société de Philosophie de Bordeaux, un précédent Entretien de Francis Lippa et Karol Beffa, intitulé, lui, « Ce que nous fait la musique », avait eu lieu en cette même Station Ausone le mardi 11 octobre 2016…

Car écouter l’intelligence si sensible de Karol Beffa, son intelligence toujours mesurée et parfaitement argumentée _ Karol Beffa est en effet aussi un admirable pédagogue _, d’une très grande justesse en les nuances qu’il sait détailler avec une éloquente simplicité en ses lucidissimes _ j’insiste là-dessus _ analyses, est, chaque fois, un irremplaçable plaisir _ cf mon article détaillé du 1er juin 2016 «  » que j’avais développé suite à notre rencontre du samedi 28 mai au Festival Philosophia de Saint-Emilion, où je venais de savourer l’excellent Entretien que Karol Beffa venait d’avoir avec Hélène Lastécouères sur le sujet, bien sûr fondamental, qu’est « Création et créativité« 

À ce passionnant Entretien de ce vendredi 25 mars dernier à la Station Ausone,

d’une durée de 53′ _ sans une seule seconde d’ennui ou de redondance ! _,

je me permets de joindre ici, et bien sûr en toute modestie _ je n’aime pas du tout me mettre en avant ; l’art (bien français) de la conversation amicale, tel que l’a superbement analysé Marc Fumaroli en son « L’Art de la conversation« , consistant, et avec le plus grand naturel possible, à seulement mettre en valeur et faire briller son interlocuteur _ un commentaire que par courriel m’a adressé, en retour de mon envoi de cette vidéo, et après attentif visionnage, mon lucidissime ami René de Ceccatty _ un maître, lui aussi, tout comme Karol Beffa, tant de l’analyse la plus fine que de la synthèse la plus lumineuse... _

Cher Francis, j’ai vu et entendu ce très bel entretien d’une grande clarté, d’un grand naturel et d’une parfaite entente entre vous. Tu es (ce n’est pas une découverte pour moi…) vraiment l’interlocuteur idéal, érudit, pénétrant et discret, et admiratif, ce qui stimule évidemment ton invité, du reste assez modeste, mais maîtrisant parfaitement son sujet et ses prises de position.
J’avais lu un essai de lui publié par le Seuil _ il s’agit de « Parler, composer, jouer _ 7 Leçons sur la musique« , ces lumineuses Leçons données par Karol Beffa au Collège de France, dont j’avais données à regarder les vidéos en mon article du 1er juin 2016 ; mais qui ont hélas cessé d’être accessibles en ces liens aux vidéos, je viens de le constater… Il est nuancé, jamais sectaire, partisan de l’hybridation musicale… Quel génie musical n’a pas puisé dans les cultures populaires et même exotiques ? Car la vraie musique est au-delà de tous les genres. Il y a une impasse du modernisme et de l’avant-garde quand ils se proclament et se célèbrent eux-mêmes, car loin d’être novateurs ils sont piégés par le néo-académisme. Malgré son génie de chef d’orchestre et du reste d’orchestrateur, Boulez est tombé à pieds joints dans ce piège ! Et pourtant c’était un homme curieux et d’une certaine générosité.
J’envoie le lien à mon frère _ Jean Pavans, mélomane lui aussi passionné _ qui sera ravi, j’en suis sûr.
Et je commande le nouveau livre de Karol Beffa.
Avec mon amitié
René
J’espère que tu gardes précieusement tous tes entretiens qui mériteraient d’être retranscrits _ un bien utile conseil d’ami...

Voilà donc une très précieuse contribution à une meilleure connaissance d’un panorama élargi et considérablement plus ouvert _ et heureux ! _ de la musique au XXe siècle,

face à l’étroitesse ronchonne, grise et triste, des sectateurs d’un purisme moderniste acétique un moment hégémonique dans les institutions musicales en France, très éloigné des goûts du public des mélomanes, au risque de tarir la composition de musique d’exigence de qualité en France…

….

Mais le vent a commencé de très heureusement tourner…

Un immense merci, donc, à Karol Beffa, et à son œuvre ouverte et, somme toute _ en ses diverses très riches modalités, et in fine _, heureuse, en toute sa très humaine modestie, et son goût généreux du partage… 

Ce jeudi 7 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sources-ressources pour des précisions biographiques concernant Edith Bruck, sa famille, ses proches, et quelques autres personnes, rencontrées en 90 années de vie (1931 – 2021), en son exigeant parcours de survie et d’écriture

11jan

Par commodité,

et dans l’ordre chronologique commode des références répertoriées, 

voici un petit compendium _ forcément partiel et surtout provisoire _ de 20 sources-ressources

au sein desquelles pouvoir dénicher-puiser quelques éventuelles _ à contrôler et vérifier, bien sûr, pour chacune d’entre elles ! tant d’approximations et erreurs s’y glissent… _ précisions biographiques concernant la famille, les proches, et d’autres personnes croisées, à un peu mieux identifier,

afin d’élargir un peu l’intelligence, par le lecteur un peu curieux, de quelques situations évoquées, notamment dans « Le Pain perdu« , par Edith Bruck,

en son admirable et indispensable récit mémoriel et testimonial :

1) un article, de Lorenza Trucchi, intitulé « Mitty Risi inaugura la stagione romana« , dont voici aussi un très intéressant lien au fac-similé, paru dans le journal romain Giovedi du 1er octobre 1953 

2) le livre « Filippo di Roma _ genialità in via dei Condotti« , de Toni Cosenza paru en 2005, à propos de l’institut de beauté, le « Salone Filippo« , que dirigea un moment, vers les débuts de son installation à Rome, en 1954, Edith Bruck, recrutée par la Signora G. _ probablement Giancarla Mandelli (1937 – 3 avril 2010)… _, quelque temps après son arrivée à Rome, et jusqu’en 1959, au moment de la découverte _ détonnante _ de la publication de son tout premier livre, Che ti ama cosiet, en conséquence, du fait qu’Edith avait survécu à la Shoah…

3) des extraits du livre « Magyar, Stars and Stripes : a journey from Hungary through the Holocaust and to New-York« , de Michael Lipiner, en 2005, à propos du parcours de la Judit de cet admirable « Pain perdu » _ prénommée ici Zahava, et à sa naissance, Adele _, la sœur d’Edith, et sa très fidèle et protectrice compagne dans les camps de concentration, d’Auschwitz à Bergen-Belsen, du 28 mai 1944 au 15 avril 1945

4) l’article important « Memorial Candles« de Deborah Taub Damascelli, la bien-aimée nièce d’Edith _ et fille d’Adele : Deborah Taub est née en 1957 _, et désormais romaine _ épouse de Lucio Damascelli _, paru dans le volume « Trauma and Memory« , vol. 2, n°2, en 2014, où Deborah Taub raconte l’extraordinaire parcours de survie de sa mère, prénommée ici Zahava, et de sa très chère tante Edith…

5) quelques très précieux avis de condoléances de plusieurs membres de sa famille, adressés à Edith, pour le décès _ le 17 septembre 2015, à Rome _ de son époux Nelo Risi, parus dans le numéro de La Repubblica du 19 septembre 2015

6) l’intéressante notice biographique détaillée consacrée à Nelo Risi _ rédigée par Riccardo D’Anna _ dans le Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 87, en 2016

7) un tout à fait détaillé résumé d’un très riche entretien avec Edith Bruck, de Fava Francesca et Giacobbe Borelli Maia _ d’une durée de 1 h 53′ ; je n’ai hélas pas réussi à accéder à l’écoute de ce podcast… _, réalisé le 2 avril 2016 : un document passionnant !

8) un article sociologiquement significatif _ seulement… _, intitulé « Sergio Valente, l’hair-stylist delle attrici internazionali« , paru dans La Gazzetta dello spettacolo du 9 juin 2016, consacré au coiffeur des stars Sergio Valente, qui a débuté sa carrière au fameux « Salone Filippo » de la via dei Condotti, et qui évoque cet institut de beauté dont Edith Bruck a été un moment la directrice, avant de se fâcher, au moment de la parution de son premier livre, Chi te ama cosi, à Rome, en 1959, avec la mal commode patronne, la Signora G. _ Giancarla Mandelli…

9) et 10) deux très riches articles _ avec des précision biographiques que j’ai seulement découvertes ici, à propos du parcours d’Edith entre son retour à Tiszabercel et son débarquement en Israël, à Haifa, le 3 septembre 1948 : extraites du « Qui t’aime ainsi«  de 1959…  _ d’Olivier Ypsilantis, intitulés « En lisant « Qui t’aime ainsi » 1 et 2″, en date des 18 et 20 avril 2017, publiés sur le site Zakhor-Online.com

11) l’entretien très émouvant d’Edith Bruck avec Antonio Gnoli intitulé « Scrivevo mentre Nelo dormiva » paru le 30 avril 2017 dans La Repubblica, à l’occasion de la publication du livre d’Edith consacré à la maladie terminale de son époux disparu le 17 septembre 2015, Nelo : « Le Rondine sul termosifone« 

12) une notice, qui bien que très mal traduite, comporte cependant quelques détails assez intéressants, intitulée « Les Écrivains hongrois« , et consacrée à Edith Bruck, sur le site bookwiki.info

13) un très intéressant entretien avec Edith Bruck mené par Patricia Amardeil à Rome le 18 février 2019, intitulé « A bâtons rompus« , à propos des très belles singularités de l’écriture de celle-ci

14) et 15) deux entretiens détaillés _ et consécutifs _ d’Edith Bruck avec Patricia Amardeil,

le second en date de l’automne 2019

et le premier (« Retour sur l’Italie« ) du 5 mars 2020

16 ) le podcast (de 11′ 07) d’un entretien d’Edith Bruck avec Ora Daria, intitulé « Edith Bruck, testimone della Shoah« , en date du 27 janvier 2021

17 ) la vidéo (de 16′) d’un entretien intitulé « Edith Bruck Scrittice e testimone della Shoah« , à la Rai, le 25 avril 2021, lors de la marquante Festa della Liberazione

18) l’entretien sur « Le Pain perdu » d’Edith Bruck avec Pupa Garriba et Fiorella Leone le 14 mai 2021, au domicile romain de l’écrivain, Via del Babuino, 72

19) un article assez développé de Sandra Petrignani, intitulé « La Storia di Edith« , paru le 30 juin 2021

20) un entretien d’Ilaria Romano avec Edith Bruck intitulé « Edith Bruck : Testimoniere per il futuro« , en date du 1er octobre 2021

Que je complète

par un lien _ à faire défiler, de parent à parent… _ à un site de généalogie, à propos de sa famille Steinschreiber (et familles apparentées) de Tiszabercel, en Hongrie :

à partir, ici, de la fiche concernant le père d’Edith, Sandor Sulem Shalom Steinschreiber…

et par un lien à quelques cartes _ à faire défiler aussi… _ de la région de Tiszabercel,

et de villes et villages mentionnés dans les environs…

Soient un trésor de ressources documentaires véritablement passionnantes

pour qui désire en apprendre un peu plus sur le parcours de vie (et d’écriture) d’Edith Steinschreiber – Bruck – Risi…

Ce mardi 11 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Précisions complémentaires à propos de quelques taches aveugles qui demeurent dans ma recherche de la descendance (et apparentements, plus ou moins proches ou éloignés), des neveux de Louis Ducos du Hauron, et plus spécialement en Algérie…

31oct

Voici quelques précisions complémentaires
à propos de quelques taches aveugles qui demeurent dans ma recherche de la descendance et apparentements, plus ou moins proches ou éloignés, des neveux de Louis Ducos du Hauron,
et plus spécialement en Algérie…

C’est surtout la descendance de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), mariés à Mustapha le 26 mai 1857,
qui m’intéresse :
plus précisément pour la relation de parenté d’une de leur fille _ née Wachter, donc, mais dont je n’ai pas encore découvert le prénom ; ni donc l’identité précise… _,
avec l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 15 juillet 1935), née Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).
Car cette future « Veuve Louis Gentet, née Wachter », dont j’ignore aussi les dates et lieux de naissance et de décès, ainsi que la date et le lieu _ probablement à Orléansville _ de son mariage avec Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906)
n’est autre,
du fait de son mariage avec Louis Gentet, oncle et tuteur des 2 filles Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, devenues orphelines de leurs deux parents, Jean-Anatole Rey (décédé à Oran le 28 janvier 1890) et son épouse Adélaïde Gentet (décédée à Oran le 25 juillet 1886),
que la tante par alliance de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,
le neveu demeuré en Algérie, de Louis Ducos du Hauron. 
 
 
Des 5 (ou 6) enfants du couple Jean-Baptiste-Antoine Wachter – Elisabeth Confex (qui se sont mariés à Mustapha le 26 mai 1857)
à défaut d’en connaître assez au sujet de la future « Veuve Louis Gentet, née Wachter », 
j’ai identifié, mais avec des données encore un peu trop partielles, les 5 enfants suivants :  
_ Elisabeth-Marie-Louise Wachter : Medea, 9-mars 1858 – ?
_ Aimée-Marie Wachter : Mustapha, 2 septembre 1859 – ?
_ Louis-Jules Wachter : Orléansville, 29 juillet 1866 – ? : il épousera à Bône, le 14 janvier 1905, Thérèse Grazia Gallo (née à Bône le 26 octobre 1883)
_ Émile Wachter : Mustapha, 15 mai 1869 – ? : il épousera à Orléansville, le 21 octobre 1897, Hélène-Etiennette-Sophie Janet
_ Marie Émélie Wachter : ?, 1874 ou 75 : elle épousera son cousin Albert-Philippe-Joseph Ferrand (né en 1869, dont la mère, mariée à Alger le 18 juin 1868, à Philippe Ferrand (Fleury-lès-Lavancourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889), était une Confex : Aimée-Justine-Marie Confex, née à Alger le 7 février 1839, sœur cadette d’Elisabeth Confex).
L’époux de cette Marie-Emélie Wachter, Albert Ferrand, décèdera à Alger le 18 décembre 1927 ;
et sur le faire-part du décès que publiera sa veuve « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » _ cf mon article du 3à janvier 2021 : _,
sont présents, et dans cet ordre :
… 
_ « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter, et ses enfants : Yvonne et Simone » _ les deux filles du couple du défunt et de sa veuve _,
« M. Henri Ferrand _ le fils aîné du couple _ et Mme » _ née Raphaëlle Apostolico _,
« Mme Vve Bonopera » _ tante, née Confex, de la veuve d’Albert Ferrand, Marie-Emélie Wachter… ; et d’elle aussi j’ignore toujours le prénom, ainsi que ses lieux et dates de naissance et de décès ; de même que la date de son mariage avec M. Paul Bonopéra, probablement à Orléansville… _,
« Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » _ très probablement sœur de « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » ; d’elle aussi j’ignore le prénom, ainsi que ses lieux et dates de naissance et de décès ; de même que la date de son mariage avec M. Louis Gentet, probablement à Orléansville, elle aussi… _
« Mme et M. Emile Wachter, et leurs enfants » _ le frère (né à Mustapha, le 15 mai 1869) et la belle-sœur (née Hélène-Etiennette-Sophie Janet) de la veuve Ferrand, et leurs enfants, neveux et nièces de la veuve Ferrand née Wachter, soient Henri Wachter, Emile-Antoine Wachter, Albert Wachter, Mireille Wachter et Suzanne-Hélène-Emilie… ; cf mes articles du 2 février 2021 :  ; et du 29 mars 2021 : ... _,
« Mme Vve Louis Wachter et sa fille » _ la belle-sœur de la veuve Ferrand, et veuve elle-même de Louis Wachter, frère (né à Orléansville le 29 juillet 1866) de la veuve Ferrand ; ainsi que leur fille Paula Wachter _,
« Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants » _ Mme Malinconi est née Joséphine-Aimée-Constance Confex, à Alger le 31 octobre 1877 ; et elle est la fille de Marius-Ernest-Jules Confex (né à Alger le 19 février 1841) et son épouse Marie-Augustine Cremonini ; et par conséquent, elle est nièce de la veuve Ferrand, née Aimée-Justine-Marie Confex, sœur de son père, Marius-Ernest-Jules Confex _,
« M. A. Gastaud » _ le fiancé d’Yvonne Ferrand : ils se marieront à Alger le 4 février 1928 _,
« les familles Ferrand, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ».
Voilà.
J’espère ne pas trop noyer mon lecteur dans la forêt des si nombreux détails de ces divers articles ;
mais rechercher le moindre indice est tout à fait passionnant !
C’est tout un passé qui, peu à peu, bribe d’indice par bribe d’indice à explorer, émerge et réapparaît…
...
Ce dimanche 31 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un bilan prospectif afin de progresser dans la recherche des cousinages luziens (et cibouriens) de Maurice Ravel, à partir de la descendance de Gratien Delouart (1748 – 1798)

07oct

Mon déplacement, hier mercredi 6 octobre 2021, à Saint-Jean-de-Luz, m’a fait ragaillardir mon désir d’approfondir ma recherche des cousinages basques de Maurice Ravel, tant à Saint-Jean-de-Luz qu’à Ciboure, à partir de la descendance multiple de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 (ou peut-être 1745 si l’on se fie à son acte de décès) – Ciboure, 27 février 1845).

Voici donc 2 courriels que je viens d’adresser à un correspondant luzien, passionné d’histoire, et membre de la très remarquable Association Jakintza, dont le siège se trouve à Ciboure, dans la maison natale de Maurice Ravel, Quai Maurice Ravel…

Le premier :
Voici quelques liens commodes à certains de mes articles de recherche des cousinages méconnus de Maurice Ravel (Ciboure, 1875, Paris 1937), via la descendance du cibourien Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798), l’arrière-grand-père maternel de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) :
Marie Delouart étant la fille de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), elle-même fille aînée de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1882 – Ciboure, 28 août 1855), elle-même fille aînée de Gratien Delouart et Sabine Laxague.
 
D’une part, 5 articles précisant un peu le détail de ces recherches,
en date des
Je peux aussi y adjoindre cet article précisant l’historique de mon goût personnel pour les correspondances privées, et l’exceptionnelle richesse d’informations que recèlent les détails des récits de la vie quotidienne pour qui apprend à les lire, les remarquer, les connecter entre eux, par sérendipité, et à en tirer d’irremplaçables données factuelles, inaperçues des chercheurs jusque là, faute d’une telle attention chercheuse hyper-curieuse et un peu savante… :
… 
Et d’autre part, 2 articles de récapitulation commodes,
en date des
_ 2 septembre 2020 :
 
La pandémie du Covid ne m’a hélas pas permis de continuer à explorer méthodiquement les registres des archives municipales de Ciboure, consultables dans la toute petite pièce attenante à l’Accueil de la Mairie de Ciboure.
Et c’est là un travail qui demande une attention patiente très précise et très assidue.
À poursuivre plus tard, par conséquent.
Et c’est passionnant d’avancer, pas à pas ; par paliers progressifs de découvertes…

Puis le second :
Voici aussi quelques précisions sur la descendance de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1745 – Ciboure, 1845),
ancêtres maternels cibouriens de Maurice Ravel :
 
d’une part à Ciboure pour 
 
1) Marie-Baptiste Delouart n° 1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
épouse, à Ciboure le 14 septembre 1814, du cibourien Jacques Billac (Ciboure, 1772 ou 1774 – Ciboure, 11 mars 1839)
_ mariage dont est issue Gachucha Billac (Ciboure, 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 1902), la grand-tante et marraine de Maurice Ravel,
domestique-gouvernante des 7 enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz ;
Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874),
la mère célibataire de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), et grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), et sœur aînée de Gachucha Billac,
étant née le 11 mars 1809, à Ciboure, de père inconnu… _ ;
3) Marie Delouart (Ciboure, 14 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872), épouse, à Ciboure le 28 février 1821, du cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) ;
 
et 4) Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), époux, à Ciboure le 30 avril 1823, de la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844) ;
 
 
et d’autre part à Saint-Jean-de-Luz pour
 
2) Marie-Baptiste Delouart n° 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),  épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, du cibourien Jean Etcheverry _ né Curutchet, fils de la cibourienne Gana Curuchet _ (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, au large d’Hendaye, dans la nuit du 15 novembre 1841) _ cf les pages 630 et 631 de ce document de pension de la veuve Marie Delouart du  Quartier-maître de manœuvre Jean Courrutchet (dit Etcheverry)… Et je note au passage que la date de naissance de sa veuve est ici erronée, car ce n’est pas le 14 août 1786 qu’est née la veuve de Jean Etcheverry, mais le 17 juin 1784 ; la date de naissance mentionnée ici étant celle de sa soeur cadette Marie Delouart n°3, épouse de Michel Goyenague (ajout du 18 octobre 2024)…
 
Voici, génération après génération, la descendance luzienne de ce couple Delouart – Etcheverry,
jusqu’à Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 2006), époux de Francine Menjot (1941) et sa sœur Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942), épouse de Michel Lenoir (1935 – 2006),  dont j’établis, pour la première fois, le très effectif lien de parenté, ignoré, et même nié, jusque là _ et il y a là un mystère qui mériterait assurément d’être élucidé… _, avec Maurice Ravel.
… 
En effet, les seules recherches vraiment sérieuses jusqu’ici concernant les ascendances basquaises, via Marie Delouart, de Maurice Ravelmais pas orientées vers la descendance de Gratien Delouart, ni les cousinages basques de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, à partir, en amont, du décès de Gratien Delouart en 1798, sont, mais, demeurées bien trop confidentielles, l’œuvre très remarquable de l’enseignant luzien Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2004) ; dont le décès brutal de la fille, Martine Darrobers (Saint-Jean-de-Luz, 4 octobre 1946 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2005 : un an jour pour jour après son père) _ Martine Darrobers était archiviste aux Archives Nationales et éminente spécialiste reconnue de la documentation _, n’a hélas pas permis jusqu’ici une exploration scientifique…
 
 
Voici donc, et jusqu’à aujourd’hui, ce que j’ai pu établir de cette descendance luzienne _ méconnue _ de Gratien Delouart (1748 – 1798), l’arrière grand-père maternel de Marie Delouart (1840 – 1917), la mère de Maurice Ravel (1875 – 1937), au fur et à mesure des générations successives :
 
_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), épouse à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, du cibourien Jean Etcheverry _ né Curutchet _ (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841) ;
_  Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850), épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 10 novembre 1846, du luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859) ;
_ Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926),
époux, à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874, de la luzienne Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932) ;
_ Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901, du luzien Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – noyé dans le fleuve Oubangui, près de Bimbo, 13 septembre 1910) _ Charles Gaudin est le fils aîné de Saint-Martin Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), époux à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875, de la luzienne Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936), qui était la sœur du peintre luzien Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao (? _ Bilbao, 2 avril 1898 :  ajout du 18 octobre 2024 _), avant 1900), et la tante du fils aîné de Pascal Bibal et son épouse, de Zarauz, Dorotea Iburuzqueta, le peintre luzien François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) ;    
 c’est chez les Gaudin, rue Gambetta, puis rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, que Maurice Ravel a résidé à de multiples reprises lors de plusieurs séjours à Saint-Jean-de-Luz ;  chez les Gaudin, qui étaient les employeurs de sa grand-tante et marraine Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), gouvernante des enfants Gaudin… ; et toute sa vie Maurice Ravel a été lié d’une profonde amitié avec Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976) _ ;
_ Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), époux, à Saint-Jean-de-Luz en 1935, de Angela Rossi (Trevia, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 14 décembre 1999) ;
Puis, à la génération suivante,
d’une part,
_ Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006),
époux de Francine Menjot (1941) ;
          _ Jean-Bernard Gaudin (Saint-Jean-de-Luz),
          époux de Valérie Watine ;
                    _ Baptiste Gaudin (2004) ;
 
et d’autre part ,
_ Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942) _ avec laquelle je corresponds, à Saint-Jean-de-Luz _
épouse de Michel Lenoir (Saint-Laurent-de Céris, 29 mars 1935 – Bayonne, 10 janvier 2012) ;
          _ Jean-Christophe Lenoir (7 février 1965) ;
                    _ Alexandre Lenoir ;
                    _ Guillaume Lenoir ;
          _ Marianne Lenoir (1966) ;
                    _ Thibaud Lenoir (Saint-Jean-de-Luz, 13 février 1989) ;
          _ Marie-Béatrice Lenoir ;
                    _ Grégoire Colas ;
                    _ Tiphaine Colas ;
                    _ Louis Colas ;
          _ Marie-Christine Lenoir (1971) ;
                       _ Edgar Jacob ;
                   _ Hugo Jacob .     
 
Voilà.
Mes recherches ont aussi, bien sûr, porté sur les cousinages cibouriens de Marie Delouart et Maurice Ravel, à travers les familles Billac, Casabon, Goyenague, Etchepare, Cerciat, Passicot, Sagarzazu, Larrarte Lecuona, Zozaya, etc.
 
À suivre…

Ce jeudi 7 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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