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Et puis un florilège d’articles marquants, entre mai 2019 et août 2022 de ma recherche des « cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel…

18oct

En continuation de mon article d’hier jeudi 17 octobre « « ,

voici, ce vendredi 18 octobre 2024, un florilège plus ouvert de 11 articles constituant autant d’étapes marquantes dans les progrès de ma recherche, étalés sur quatre ans entre le 13 mai 2o19 « «  et le 18 août 2022 « « ,

justifiant pleinement, en dépit de leur drastique sélection, le passage de l’expression « cousinages cibouriens » à l’expression englobante plus juste de « cousinages cibouro-luziens » pour caractériser les liens de parenté effectifs _ même si peu cultivés, ni guère entretenus par eux… _ entre Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ainsi que son fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), avec leurs divers cousins de Ciboure et de Saint-Jean-de-Luz aux XIXe et XXe siècles, issus des lignées des deux sœurs, Marie-Baptiste 2 Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) _ épouse à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 de Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – noyé le 15 novembre 1841 au large d’Hendaye) ; avec une descendance d’abord Hiriart et Dargaignarats, et puis Gaudin… _ et Marie 3 Delouart (Ciboure, 17 août 1786, Ciboure, 15 décembre 1872) _ épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1821), avec une descendance Goyenague ainsi, aussi, que Passicot… _ ainsi que celle issue de leur frère, Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872) _ époux à Ciboure le 30 avril 1823 de Marguerite Larréa (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 3 septembre 1844) ; avec une descendance Delouart, Cerciat et Etchepare, et puis Sagarzazu, etc. : à explorer…

Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils Maurice Ravel (1875 – 1937) étant issus en ligne directe de l’aînée de la fratrie des quatre enfants de Gracien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse _ le 28 janvier 1878 à Ciboure _ Sabine Laxague (Ciboure, 1745 ?, ou bien 24 novembre 1752, ou bien 1758 ? – Ciboure, 27 février 1845), je veux dire cette Marie-Baptiste Delouart 1 (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), qui est la mère de Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) _ ainsi que de sa sœur Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) _, la  grand-mère de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), ainsi que l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ j’indique ici au passage que Sabine Delouart et sa fille Marie Delouart sont toutes deux nées de père inconnu (ce qui forcément réduit les cousinages connus !) ; et que Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de cette Marie Delouart 1, se trouve être la grand-tante qui, « âgée de cinquante ans«  (et alors marchande de poissons) est allée déclarer à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 à midi la naissance le dimanche 7 mars 1875, à dix heures du soir, du petit Maurice Ravel), ainsi que, cinq jours plus tard, la marraine, le 13 mars 1875 à l’église Saint-Vincent de Ciboure, de Maurice Ravel (le parrain étant leur cousin Simon Goyenague : Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890) ; et encore que Gachucha Billac est la mère de Romain Billac (Ciboure, 4 août 1844 – Ciboure, 2 décembre 1862), né lui aussi de père inconnu, et décédé sans descendance… _ces quatre enfants Delouart, les trois Marie et Jean Delouart, étant respectivement nés en 1782, 1784, 1786 et 1788, du mariage à Ciboure le 28 janvier 1778 de Gratien Delouart  et son épouse Sabine Laxague.

Maintenant, et au-delà de ces situations de parenté de fait, qu’en fut-il, lors des séjours épisodiques au pays basque des parisiens qu’étaient devenus les natifs de Ciboure Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, des relations effectives, à Ciboure et à Saint-Jean-de-Luz, de Marie Delouart-Ravel (1840 – 1917) _ épouse, à Paris le 3 avril 1873, de Pierre-Joseph Ravel (Versoix, 19 septembre 1832 – Levallois-Perret, 13 octobre 1908) _ et son fils Maurice (1875 – 1937), avec leurs divers cousins, les cibouriens Goyenague, Passicot, Cerciat, Etchepare, ainsi que Anchochury, à Ciboure, puis les luziens Hiriart, Dargaignaratz, Zozaya et surtout Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, demeurés domiciliés eux au pays basque ?…

Car si l’on sait, par les témoignages volontiers rapportés de divers membres de la famille Bibal-Gaudin chez lesquels Maurice Ravel a maintes fois été hébergé, rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, lors de vacances passées durant son enfance et son adolescence à Saint-Jean-de-Luz, auprès de sa chère Tante Gachuch (Ciboure, 17 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) qui y faisait office de gouvernante des 7 enfants du couple Gaudin _ dont le mariage fut célébré à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 _, formé de Saint-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) _ soient leurs 7 enfants : Charles, né le 19 novembre 1875 ; Marie-Pascaline, née le 10 novembre 1876 et décédée le 30 avril 1877 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 3 mars 1879 ; Jeanne, née le 16 octobre 1880, Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886 et décédé le 2 novembre 1899… _,

en revanche nul témoignage direct et d’époque de Maurice Ravel lui-même, et moins encore de sa mère, qui n’écrivait tout simplement pas, ne nous demeure hélas sur cette période-là et ses séjours au pays basque, avant 1900… _ et dans la tardive « Esquisse autobiographique« , rédigée le 10 octobre 1928 à Monfort-l’Amaury, à la demande d’Henri Dubois, directeur artistique de la maison discographique Aeolian, et Roland-Manuel servant de secrétaire à Maurice Ravel (pages 1437 à 1441 de la Correspondance de Maurice Ravel, dans l’édition du Passeur de 2018), Ravel parle exclusivement de son parcours musical de compositeur et de ses œuvres ! Pas un mot sur sa vie personnelle : « Maurice Ravel répugnait à parler de soi et détestait d’écrire « , témoignera Roland-Manuel en 1938 en publiant ce texte, ainsi que le précise en note de présentation de ce document Manuel Cornejo, page 1437,… _ Tout ce qu’on peut donc en découvrir _ et difficilement décrypter _ résulte de rares témoignages succincts et postérieurs de Maurice Ravel, après 1900…

Voici donc ma sélection de ces 12 articles

_ aux dates suivantes :

13 mai 2019 « « ,

26 mai 2019 « « ,

28 mai 2019 « « ,

19 août 2019 « « ,

31 août 2019 « « ,

2 septembre 2020 « « ,

4 octobre 2020 « « ,

7 octobre 2021 « « ,

11 octobre 2021 « « ,

17 août 2022 « « 

et 18 août 2022 « « … _,

un peu significatifs des progrès, par paliers de découvertes plusieurs fois surprenantes, de ma recherche de ces trop méconnus jusqu’ici « cousinages cibouro-luziens » de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, que je vais donc ici brièvement commenter :

Mon article «  » en date du 13 mai 2019 constitue un incontestable tournant de ma recherche, en ce qu’il corrige l’ignorance _ et la fâcheuse confusion de personnes, entre deux sœurs Delouart, portant le même prénom de Marie, mais nées à deux ans de distance (1784 et 1786), et donnant lieu bien évidemment à deux séries de filiations distinctes, l’une d’Etcheverry, Hiriart, Gaudin, et maintenant Lenoir, ainsi que de Dargaignaratz et Zozaya, cette dernière branche aujourd’hui éteinte avec le décès sans enfant de Clotilde Dargaiganaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), épouse de Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932) ; et l’autre de Goyenague, maintenant éteinte, elle aussi, avec le décès de Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), épouse sans enfant de son cousin germain Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), et de Passicot : le couple de Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – Buenos Aires, après 1898) et Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 _ Buenos Aires, 28 octobre 1888), mariés à Ciboure le 17 juillet 1850, a eu 11 enfants Passicot… _ de Jean-Noël Darrobers concernant, au départ _ à partir de la non distinction des naissances de deux sœurs Delouart toutes deux prénommées Marie, nées à Ciboure l’une en 1784 et l’autre en 1786… _ l’existence d’une Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1742) _ que Jean-Noël Darrobers confond avec sa sœur cadette, Marie Delouart 3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) _à laquelle s’ajoute, forcément en cascade généalogique, l’ignorance de la lignée-filiation issue de cette Marie Delouart 2, devenue luzienne lors de son mariage à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814 avec le marin cibourien Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 11 novembre 1841) _ né, qui plus est, Curuchet, de la cibourienne Gana Curuchet (à identifier…) et de père inconnu… _, puis de sa désormais domiciliation luzienne ; une double ignorance reprise telle quelle, sans recherche de sa part, par Étienne Rousseau-Plotto, et qui affecte forcément la prise en compte par lui du très effectif lien de parenté existant entre, d’une part, la lignée issue de Marie Delouart 1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), une filiation qui mène, via la fille de cette dernière qu’est Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), à sa petite-fille Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), et, d’autre part, la lignée remontant de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) à Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), via le père de Magdeleine, Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), et la grand-mère paternelle de Madeleine, Marie Etcheverry 1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850).

D’où a résulté l’acceptation par Etienne Rousseau Plotto du déni de parenté avec Maurice Ravel _ en dépit des expressions « ma chère cousine » de Maurice Ravel en sa lettre à Magdeleine Hiriart-Gaudin du 8 octobre 1910 et « Mon cher Maurice, votre cousine » de celle-ci à son cousin Maurice Ravel en sa lettre du 24 novembre 1914 _, auquel s’est expréssément tenu le fils de Madeleine-Hiriart-Gaudin, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) en ses récits auprès de ses enfants Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006) et Maylen Gaudin-Lenoir (née en 1942)…

Magdeleine Hiriart-Gaudin, née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875, et Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875, sont bel et bien de très effectifs cousins, à la troisième génération ; comme Dominique Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, est bel et bien cousin à la deuxième génération de Marie Delouart, née à Ciboure le 24 mars 1840 ; comme Marie Etcheverry 1, née à Saint-Jean-de-Luz le 21 juin 1817 est bel et bien cousine germaine de Sabine Delouart, née à Ciboure le 11 septembre 1809 ; et comme Marie Delouart 2, née à Ciboure le 17 juin 1784, est bel et bien la sœur cadette de Marie Delouart 1, née à Ciboure le 29 juin 1782 des mêmes parents, Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) _ fils de Michel Delouart et Marie-Marguerite Mourguy _ et Sabine Laxague (Ciboure, 1745, ou 1758 – Ciboure, 27 février 1845) _ fille de Pierre Laxague (lui-même fils de Marsans Laxague et Domintch Sallaberry) et Marie Doyambehere (décédée à Ciboure le 4 octobre 1785).

Ce qui me permet de parler désormais non seulement de « cousinages cibouriens » de Maurice Ravel, mais bien de ses « cousinages cibouro-luziens« … Et cela en dépit de statuts sociaux qui, mariages aidant, ont évolué assez différemment entre ceux de Ciboure et ceux de Saint-Jean-de-Luz.

Mes articles, mais j’y viendrai un peu plus bas, des 17 août «  » et 18 août 2022 « « , commenteront, avec le recul de champ du temps passé à ces recherches, cette situation non seulement ignorée par Jean-Noël Darrobers et, à sa suite, faute de vérifications, par Étienne Rousseau-Plotto, mais étant mêmeet surtout déniée par le fils de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; et nous essaierons alors d’en identifier des raisons...

L’article que je retiens ensuite en ce commode florilège, est celui du 26 mai 2019 « « . Nul besoin ici de commentaire.

En revanche, l’article suivant, celui du 28 mai 2019, « « , mérite assurément qu’on s’y attarde ! : à cette date du 28 mai 2019, je n’avais pas encore rencontré la très aimable petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin, Maylen Gaudin-Lenoir, et me travaillaient les questionnements sur l’ignorance des descendants de Magdeleine Hiriart-Gaudin de leur cousinage pourtant bien effectif avec Maurice Ravel. Et c’est donc à l’aune de ce stupéfiant étonnement _ que partagea, bien évidemment, Maylen Gaudin-Lenoir… _  qu’il faut relire cet article…

Le lendemain de cet article du 28 mai, le 29 mai 2019 donc, j’adressais le courriel suivant à Maylen Gaudin-Lenoir à 11h 21 _ et je donnerai aussitôt à sa suite la réponse par courriel, à 21h 56, de celle-ci _ :

« Madame,

c’est la lecture de la passionnante Correspondance de Maurice Ravel, homme si discret et pudique, telle que vient de la publier, superbement, Manuel Cornejo, qui m’a fait entreprendre des recherches sur les cousinages de Maurice Ravel à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, quand j’ai pris conscience du cousinage de Maurice Ravel avec votre grand-mère luzienne Magdeleine Hiriart-Gaudin ; et cela à partir des qualifificatifs de « cousine » et « cousin » que j’ai découvert employés dans leurs lettres de 1910, à propos du décès de votre grand-père Charles Gaudin, et 1914, à propos des décès de ses frères Pierre et Pascal Gaudin. J’ai désiré comprendre sur quoi ces qualificatifs, que j’ai pris au sérieux, pouvaient bien se fonder…
 
D’autant que j’avais commencé à établir la généalogie, complexe et bien méconnue, même depuis les travaux pionniers de Jean-Noël Darrobers, de la famille cibourienne des Delouart, depuis Gratien Delouart (1748 – 1798) et jusqu’à aujourd’hui.
 
Inutile de préciser que bien des données continuent de me manquer… Mais j’ai compris qu’existaient trois Marie Delouart (plus un Jean Delouart) issu(e)s du mariage (en 1778) de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague.
La première de ces trois Marie Delouart (1782 – 1855),  est l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel et la mère, aussi, de Gachoucha Billac (1819 – j’ignore la date de son décès _ Gachoucha Billac est née à Ciboure le 15 mai 1824, et est décédée à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, le 17 décembre 1902, je le découvrirai plus tard… (ajout du 18 octobre 2024)  _), la grand-tante (et marraine) du compositeur ;
 
la seconde de ces Marie Delouart (1784 – 1842), est la mère des deux Marie Etcheverry, la première (1817 – 1850), épouse de Jean-Baptiste Hiriart (1816 – 1859) ; et la seconde (1824 – 1900), épouse de Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862), ainsi que l’arrière-grand-mère de votre propre grand-mère paternelle : Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968), ainsi que la grand-mère de la « tante Clotilde » Dargaignaratz-Zozaya (1860 – 1943), qui était, elle, la cousine germaine de votre arrière-grand-père Dominique Hiriart (1849 – j’ignore la date de son décès _ en réalité, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, Dominique Hiriart est décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 décembre 1926 (ajout du 18 octobre 2024) _) ; 
et la troisième de ces Marie Delouart (1786 – ?) _ en réalité, cette Marie Delouart 3 est né à Ciboure le 17 août 1786 et décédée à Ciboure le 15 décembre 1872 (ajout du 18 octobre 2024) _,  est la mère de Simon Goyenague (1821 – 1890), le presque parrain de Maurice Ravel, et la grand-mère de Paul Goyenague (1859 – 1929), qui fut conseiller municipal de Ciboure et capitaine du port de Saint-Jean-de-Luz-Ciboure.
 
Quant au dernier né de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, Jean Delouart (1788 – 1872), il eut de son épouse Marguerite Larrea (1798 – 1844) trois enfants : Sabine Delouart (née en 1825, le 24 juin), épouse de Bernard Cerciat (1824 – 1868) _ et existe une nombreuse descendance Cerciat jusqu’à aujourd’hui… (ajout du 18 octobre 2024) _ ; Marie Delouart (née en 1827, le 30 juin 1827), épouse de Guilhen Etchepare (né en 1826) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Sabine Etchepare, née à Ciboure le 11 juillet 1857… (ajout du 18 octobre 2024) _  ; et Jean Delouart (né en 1833, le 3 juin), époux de Dominique Etchepare (née en 1831) _ à ce jour j’ignore s’ils eurent une descendance, et, si oui, quelle elle est _ oui, au moins une Etiennette (en basque Eslonta) Delouart, née le 4 mai 1866, à Ciboure, maison n° 161 quartier de Pocalette ; et une Sabine (en basque Sabadin) Delouart, née le 26 avril 1868, à Ciboure, au 48 rue Pocalette...
Bien sûr, il est délicat de venir jeter ainsi un œil sur la généalogie d’une famille qui n’est pas la sienne.
Mon but est simplement de connaître et éclairer un peu mieux les cousinages (basques) de Maurice Ravel, 
lui qui aimait tant les paysages de sa terre natale ; et dont j’aime tant la musique. »

« … _,

Maylen Gaudin-Lenoir répondait aimablement cela :

« Cher Monsieur,

Merci de votre mail que j’ai lu avec beaucoup d’attention et de plaisir. Vous m’apprenez beaucoup de choses sur ma famille, j’ignorais absolument ces liens familiaux avec Maurice Ravel et j’en suis d’ailleurs très étonnée. En effet mon père, Edmond Gaudin nous avait toujours dit qu’il appelait ma grand-mère « cousine » parce qu’il l’aimait bien !! C’était une forme amicale. Je serai ravie de vous rencontrer lors d’un de vos prochains voyages à Saint Jean de Luz, je suis très curieuse de savoir comment vous avez pu trouver toutes ces informations. Encore merci, Recevez, cher Monsieur, mes meilleures salutations« …

Je remarque tout d’abord que c’est la transmission de la mémoire familiale _ de l’origine cibourienne de ce couple de Jean Etcheverry et Marie Delouart 2 qui sont choisi de quitter Ciboure pour se marier de l’autre côté du port, à Saint-Jean-de-Luz, et demeurer et vivre désormais là, à Saint-Jean-de-Luz : pour quelles raisons ?.. _, et la réception et conservation de cette mémoire familiale par Dominique Hiriart (né le 28 janvier 1849, celui-ci perd très tôt sa mère Marie Etcheverry 1, le 27 décembre 1850, sept jours après la naissance de son frère cadet, Jean-Charles Hiriart, né, lui, le 20 décembre 1850 _ lequel Jean-Charles Hiriart, à la suite de difficultés professionnelles, émigrera en Uruguay, où une descendance Hiriart existe et s’est faite connaître, comme me l’a narré Maylen Gaudin-Lenoir... _qui va manquer directement, au moins _ et cela est probablement à nuancer, car des contacts ont demeuré chez les Hiriart luziens avec les cousins cibouriens, notamment à l’occasion de diverses célébrations de mariages, dont certains parents d’une branche servirent de témoins pour leurs parents de l’autre rive du port, comme en témoignent divers actes d’état-civil de mariage : à reprendre et à relever… _, à cette désormais branche luzienne Hiriart de la descendance Delouart…

Cependant, je remarque aussi avoir noté cela :

« Je relève toutefois qu’au mariage de Dominique Hiriart et Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz, en l’absence des deux parents Marie Etcheverry et Jean-Baptiste Hiriart, déjà décédés, du marié _ sa mère, Marie Etcheverry, est décédée le 27 décembre 1850, et son père, Jean-Baptiste Hiriart, le le 24 septembre 1859… _celui-ci est assisté de sa tante maternelle, Marie Etcheverry, veuve Dargaignaratz _ née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824, de Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – mort noyé au large d’Hendaye la nuit du 14 au 15 novembre 1841) et son épouse Marie Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), Marie Etcheverry 2 épouse en effet Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 17 juin 1815 – Le Havre, 29 janvier 1862) le 27 août 1851, en a une fille, Clotilde Dargaignaratz, née le 6 mars 1860 à Saint-Jean-de-Luz, et devient veuve le 21 janvier 1862 ; elle décèdera le 30 novembre 1900 ; et sa fille Clotilde, excellente pianiste, connaîtra fort bien Ravel. Clotilde Dargaignaratz épousera Martin Zozaya (né à Urrugne le 1er août 1855) le 22 novembre 1905, deviendra veuve, sans enfant, le 5 avril 1932, et décèdera le 26 février 1943 à Urrugne… C’est tout à fait intéressant. Celle-ci _ Marie Etcheverry 2, épouse Dargaignaratz (de même que sa fille Clotilde Dargaignaratz, épouse Zozaya) _ demeura donc proche de la famille de son neveu Dominique Hiriart » _ qui décède, lui, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1926 ; et dans sa correspondance avec les Gaudin, Maurice Ravel leur demande à plusieurs reprises de bien saluer de sa part les Hiriart de Saint-Jean-de-Luz : ce sont aussi de très proches voisins des Bibal-Gaudin de la rue Gambetta…

Ensuite, l’article retenu pour ce florilège est celui du 19 août 2019 « « .

Cet article met l’accent sur de possibles raisons des négligences de recherche de l’auteur de l’assez intéressant « Ravel, Portraits basques« , avec de remarquables photos _ et c’est d’ailleurs là son principal apport aux recherches ravéliennes de Jean-Noël Darrobers… _, ainsi que, d’abord et surtout, sur l’intrigant déni de parenté avec Maurice Ravel du fils de la cousine au troisième degré, Magdeleine Hiriard-Gaudin, alors que celui-ci, Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), a fort bien connu Ravel, lui servant fréquemment de chauffeur à Maurice Ravel pour de pittoresques virées automobiles parfois de plusieurs jours par tout le pays basque lors des séjours de vacances de Ravel à Saint-Jean-de-Luz : Navarre, Gipuzkoa, Alava et Biscaye compris, à la fin des années 20 et début des années 30…

Enquêtes à poursuivre…

L’article retenu suivant est celui du 31 août 2019 « « .

Comme l’indique l’intitulé de l’article, il s’agit d’un simple récapitulatif commode des précédents articles retenus pour ce florilège… 

Et c’est aussi là la fonction principale de l’article suivant, de reprise, un an plus tard, en date du 2 septembre 2020, « « .

L’article qui suit, « « , à la date du 4 octobre 2020, est particulièrement intéressant par l’essai de passage en revue des divers parents collatéraux et cousins que Marie Delouart a pu côtoyer lors de sa venue et son séjour à Ciboure fin 1874 et début 1875, au moment de la maladie terminale et du décès de sa mère Sabine Delouart, et de l’accouchement du petit Maurice Ravel, le 7 mars 1875, ne regagnant Paris et rejoignant son mari Joseph Ravel que quelques trois mois plus tard… ;

mais aussi le passage en revue des parents et collatéraux que Maurice Ravel lui-même a pu croiser et rencontrer lors de ses divers séjours surtout de villégiature à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure tels qu’on en dispose du témoignage dans la « Correspondance » retrouvée et réunie jusqu’ici _ le très patient travail de recollection de ces très précieux documents se poursuivant, de par le monde entier, où ils ont été collectionnés… _ par Manuel Cornejo, même si la fréquentation de loin la préfèrée de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz demeurera jusqu’à la fin celle de sa grande et très chère amie Marie Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)… 

L’article suivant retenu pour ce florilège, « « , est en date d’un an plus tard, le 7 octobre 2021. 

Et il met à jour les données généalogiques des collatéraux de Maurice Ravel _ et de certains de leurs descendants, notamment luziens, jusqu’à cette date d’octobre 2021… _ en y intégrant de nouvelles données glanées depuis l’article du 4 octobre 2020…

L’article qui lui succède quatre jours après, le 11 octobre 2021, et qui s’intitule « « , met l’accent sur un élément décisif qui a jusqu’ici fait obstacle à la reconnaissance officielle _ et pour commencer par elle-même : un déni qui forcément interroge ! _ de la descendance luzienne _ Etcheverry (1817-1850) – Hiriart (1849- 1926 et 1875 – 1968) – Gaudin (1903 – 1988) _ issue de Marie-Baptiste Delouart 2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la sœur cadette de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel…

Presqu’une année de plus, à la date du 17 août 2022, j’ai rédigé l’article «  » dont la fonction était d’effectuer le rapport de cousinage, ou pas, entre les aimables correspondants qui m’ont très aimablement reçu en leur domicile, à Saint-Jean-de-Luz et à Ascain, Maylen Gaudin Lenoir née en 1942, et Pascal Courteault, né en 1944, et avec lesquels j’ai eu l’occasion insigne de m’entretenir sur les rapports de leur famille Hiriart – Bibal – Gaudin – Courteault avec Maurice Ravel, en ses divers séjours luziens, surtout après la grande guerre de 1914 – 1918 ; et de leur faire part de mes recherches (et découvertes), et plus encore questionnements… 

L’article qui suit d’un jour celui-là, le 18 août 2022, « « .., va davantage au cœur de ce questionnement crucial…

Il s’affronte à l’étrangeté du déni de la reconnaissance d’un cousinage qui, de loin du moins, paraît extrêmement flatteur, eu au égard au génie universellement reconnu _ et commercialement infiniment vendeur ! _ d’un compositeur d’exception :

la quintessence peut-être même du génie musical français, dans la lignée _ cf, déjà à mes oreilles, les sublimissimes « Le Tombeau de Couperin« , « La Valse » ou le « Boléro » : enchanteurs ! _ du génie intime, élégantissime et profond, lumineux, des Couperin… 

À suivre…

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour documentaire sur les débuts, en mars-avril 2019, l’invention et les premières explorations de ma piste de recherche des « cousinages cibouro- luziens » de Maurice Ravel et sa mère née Marie Delouart…

18oct

À des fins très simplement documentaires, je recense ici et liste pour commodité les liens de tous premiers mes articles des mois de mars et avril 2019 sur les apparentements de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, où s’est quasi immédiatement ouverte pour moi, à la lecture des 1770 pages de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel patiemment collectée et rassemblée par Manuel Cornejo, ce qui va très vite aussi s’avérer comme la très féconde piste de recherche de ce que j’ai très vite nommé « les parentés cibouro-luziennes« , puis « les cousinages cibouro-luziens » _ pour ce qui est des « cousinages luziens » de Marie Delouart et Maurice Ravel, nous y viendrons très vite, dès l’article du 13 mai 2019 : « «  _,  de Maurice Ravel et sa mère Marie Delouart…

Ainsi, dès le 14 mars 2019, en mon article « « , me vient immédiatement l’expression « En parcourant, avec un vif plaisir, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens,  je m’attache à relever tout ce qui y concerne Saint-Jean-de-Luz et Ciboure… » ; déjà…

Et dans l’article qui suivra celui-ci, trois jours plus tard, à la date du 17 mars suivant, « « , c’est cette fois l’expression bien plus précise de la phrase : « Je m’interroge en effet sur les parentés _ voilà ! _ de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz _ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision. Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela » qui tombe sous ma plume…

Puis le 20 mars, l’article que j’intitule « «  s’ouvre sur les deux décisives phrases suivantes, qui commencent à pénétrer le riche et complexe détail de ces parentés-là : « Poursuivant les réflexions et recherches de ma lecture exhaustive de la passionnante Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens de Maurice Ravel, j’en suis vite venu à m’interroger sur les parentés cibouriennes _ sic _ du compositeur. Et plus précisément ses cousinages _ c’est l’expression que je retiendrai _, via les diverses branches collatérales au rameau principal Delouart« .

Avec ce très notable développement-ci, déjà, en des progrès décisifs : « Dans mon article précédent de dimanche dernier, 17 mars : « « , en une rétrospective fulgurante de justesse d’intuition prospective, je me demandais pourquoi Maurice Ravel, au sein de la famille luzienne de ses amis Gaudin, qualifiait de « chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hidiart (11 mars 1875 – 15 juin 1968), la veuve de Charles Gaudin (11 novembre 1875 – 13 septembre 1910), l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal ;  et pas ses proches amies (et correspondantes de toute sa vie !), Jane Courteault-Gaudin (16 octobre 1880 – 28 mars 1979) et Marie Gaudin (3 mars 1879 – 8 décembre 1976), pourtant belle-sœurs de Magdeleine, la veuve, en septembre 1910, de leur frère aîné Charles…

Était-ce donc entre les Hiriart _mais pas les Gaudin-Bibal _ et les Delouart _ Delouart : le nom de sa mère Marie (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), le nom de sa grand mère Sabine (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874) le nom de son arrière grand-mère Marie-Baptiste (Ciboure, 17 juin 1784 – Ciboure, 28 août 1855) et le nom de son aïeul masculin au quatrième degré Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), tous natifs de Ciboure… ; Gratien Delouart : fils de Michel Delouart (Ciboure, avant 1718 – en mer, 1748), et petit-fils de Marsans Delouart (Ciboure, ca. 1685 – Ciboure, 1728) ; j’apprends cela aux pages 86, 92 et 93 de l’article « Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , de 1987 de Jean-Noël Darrobers _ qu’existait quelque, même un peu lointaine, parenté ?..  Je l’ignore encore _ mais je vais bientôt le découvrir…« .

L’article qui suit sur ce même sujet est celui du 27 mars 2019, que j’intitule « «  commence à pénétrer plus avant le détail de l’ascendance (verticle) Delouart de Maurice Ravel, en la succession des générations cibouriennes des Delouart, mais en prenant déjà bien soin d’en distinguer ce que je nomme dès lors « les parentés cibouriennes (horizontales, elles) de Maurice Ravel« , et prononçant même, un peu plus bas, le mot absolument décisif de « cousinages » : « les cousinages cibouriens des Delouart-Ravel« … ;

je me relis bien attentivement : « Darrobers s’intéresse à préciser scrupuleusement l’ascendance Delouart de Ravel, via sa mère née Marie Delouart, et s’amuse à contrer la partialité un peu aveugle du chanoine Narbaitz ; Pierre Narbaitz (Ascarats, 25-3-1910 – Cambo-les-Bains, 16-8-1984) qui semble s’être opposé _ mazette ! _ à la publication d’une partie des travaux, un peu plus objectifs que les siens, de Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – 2004), ainsi que celui-ci le mentionne _ mais oui ! _ en son article récapitulatif de 1997. Combien peuvent se révéler terribles, à l’occasion, ces ecclésiastiques si pleins de componction ! Et donc Darrobers se focalise essentiellement, lui aussi, à son tour, sur les ancêtres Delouart aux XVII et XVIIIèmes siècles.  Et lui les montre, ceux de la branche aînée comme ceux de la branche cadette des Delouart, un peu plus clairement, sans hagiographie excessive, tels qu’ils ont vraiment été, en leurs contextes historiques précis, souvent tragiques _ et c’est d’ailleurs passionnant : sur l’histoire de Ciboure et son port au XVIIIème siècle tout particulièrement.

Alors que ma curiosité, ainsi que l’indique déjà mon titre « « , va, elle, aux « parentés cibouriennes » de Maurice Ravel, via sa mère Marie Delouart _ fille et petite-fille de deux filles-mères, Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 9 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) et Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874), ne le perdons pas non plus de vue ! _, et au moment de ses séjours basques : à partir de 1901 et 1902, quand ceux-ci, du moins, sont avérés par la correspondance connue (à ce jour) de Maurice Ravel. D’autres séjours les précédèrent, à suivre les témoignages, très précieux, des membres amis de la famille Gaudin. Mais fait hélas cruellement défaut jusqu’ici la correspondance « basquaise«  de Maurice Ravel antérieure à sa lettre à Jane Gaudin du 2 août 1901 (pages 77-78 de la « Correspondance » éditée par Manuel Cornejo). De même les premières photos de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure présentes dans le « Ravel _ Portraits basques » d’Étienne Rousseau-Plotto ne sont pas antérieures à 1901 (?) – 1902 (pages 54 et 61). Et donc aux branches collatérales, aux divers cousins _ le mot est ici prononcé ! _ de Ciboure : dont bien des noms me parlent, puisque depuis mon enfance je suis un familier attentif et curieux de Saint-Jean-de-Luz…« …

Et je concluais ce significatif premier article d’exploration de fond, en date du 27 mars 2019, par ces notables remarques-ci :

« Ce qui m’étonne un peu, c’est qu’à part le chanoine Narbaitz et Jean-Noël Darrobers, centrés, les deux, sur les racines _ et ascendances verticales _ basques de Ravel (et les Delouart, quasi exclusivement), nul cibourien, ou luzien, n’ait mené _ du moins à ma connaissance jusqu’ici : mais celle-ci est forcément parcellaire… _ les recherches un peu pointues auxquelles je m’adonne présentement sur les cousinages cibouriens _ voilà donc ici la toute première acception de cette expression sur laquelle je centre ma recherche _ des Delouart-Ravel… _ même si Maurice Ravel, homme d’une parfaite discrétion, ne revendiquait certes pas ces cousinages…. C’est dans le « cher pays natal« , le paysage, surtout, qu’il venait retrouver des forces de concentration (et de joie !) pour sa création _ sa priorité vitale ! Et personnellement (un peu basque via mes ancêtres béarnais Bioy d’Oloron ; et j’ai des cousins Bioy à Hasparren et à Bayonne…) je ressens moi aussi cela dès que j’aperçois la silhouette accueillante et bienveillante de la Rhune, ou les rouleaux de l’océan vus du haut des falaises de schiste sur lesquelles ils viennent s’abîmer : sur la corniche d’Urrugne, ou à la pointe (bien-aimée) de Sainte-Barbe…« …

L’article suivant date du 7 avril 2019 et est timidement intitulé « « , alors qu’il met à jour, et c’est très important !, la complexité jusqu’alors pas assez bien débrouillée par les chercheurs, de la fratrie des sœurs Delouart dont l’ainée est bien Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 26 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), l’arrière-grand-mère cibourienne de Maurice Ravel ; une complexité qui avait en effet en partie échappé à l’excellent, pourtant, très probe et très honnête, Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2004), le chercheur le plus performant jusqu’ici concernant la précision de l’ancrage cibourien de la famille Delouart des ancêtres basques de Maurice Ravel…

D’autres chercheurs ultérieurs s’étant contenté, eux, de seulement récupérer et recopier telles quelles les archives personnelles de Jean-Noël Darrobers, après le tragique décès, le 23 mai 2005 _ soit un an jour pour jour après le décès de son père ! _, de sa fille unique et héritière, l’archiviste Martine Darrobers (Saint-Jean-de-Luz, 4 octobre 1946 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2005)… Et sans rien vérifier, en leur simple reprise, du degré de fiabilité des travaux de Jean-Noël Darrobers, qui comportaient quelques ignorances et surtout méprises-confusions à propos des trois sœurs Delouart, prénommées toutes les trois Marie, et respectivement nées le 9 juin 1782, le 17 juin 1784 et le 17 août 1786…

Article très détaillé, et le premier à mettre en évidence cette fratrie des trois sœurs Marie-Baptiste 1, Marie-Baptiste 2 et Marie 3 Delouart, filles de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1745 (ou 1758) – Ciboure, 20 avril 1823), qui s’étaient mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ; une fratrie, complétée par leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), à l’origine des cousinages Goyenague, Hiriart, Dargaignarats, Passicot, Cerciat et Etchepare, et peut-être aussi Anchochury, à la seconde génération, de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, et plus loin dans le monde, jusqu’en Argentine et en Nouvelle-Calédonie _ j’y reviendrai bien sûr…

Un article que je concluais ainsi ce 7 avril 2019 : « Bien sûr,  on comprend que ces données factuelles de l’histoire familiale de Maurice Ravel soient demeurées _ y compris pour le compositeur lui-même _ dans l’ombre _ même pour Jean-Noël Darrobers _ ; et d’abord parce que tout cela concerne _ pour les mélomanes et les musicologues _ d’assez loin _ mais qui sait ?, tellement sont complexes et riches les arcanes de l’imageance créative… _ l’idiosyncrasie de sa musique… Pour le reste, je poursuis mes recherches sur les cousinages cibouriens du compositeur…« …

Il n’est donc pas étonnant que l’article suivant, en date du 12 avril 2019, significativement intitulé « « , approfondisse la recherche concernant les membres de cette famille Delouart de Ciboure dont est issu, par sa mère Marie Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Paris, 5 janvier 1917), Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) :

si cet article du 12 avril 2019 donnait bien de cruciales précisions sur les membres de la famille Delouart issus du mariage entre Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, à Ciboure le 28 janvier 1778, j’y relevais aussi, en suivant l’article « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel » de Jean-Noël Darrobers paru en 1997, que Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), l’arrière-grand-père de Maurice Ravel, avait une sœur aînée, prénommée déjà _ de même que plus tard ses deux premières nièces nées le 29 juin 1782 et le 17 juin 1784 _ « Marie-Baptiste« , née, elle, à Ciboure en 1746 et qui, veuve de Bernard Mignagoren, décèdera à Ciboure le 12 juin 1825. Son époux, Bernard Mignagoren, né à Ciboure en 1744, est décédé à Ciboure le 21 novembre 1796. Le couple, disait Jean-Noël Darrobers en 1997, avait eu quatre enfants, dont il ne donnait pas les prénoms ; il s’agit de Marie Mignagoren (Ciboure, 1782 – Ciboure, 19 avril 1809), Gracieuse Mignagoren (Ciboure, 28 août 1784 – Ciboure, mars 1786), Bertrand Mignagoren (Ciboure, 1787 – Ciboure, 29 août 1855) et Marie Mignagoren (Ciboure, 9 mai 1790 – ?)…


Enfin, il faut s’arrêter aussi aux passionnantes données relevées par en mon article « « , en date du 14 avril 2019, et revenir soigneusement les décrypter…

Par conséquent, à suivre !!!

Pour ce jour, je m’en tiens à ce début de récapitulatif-ci… 

Ce vendredi 18 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Mes actualités Ravel, suite à ma visite à l’excellente Association Jakintza, à Ciboure, sur le lieu même de naissace de Maurice Ravel (le 7 mars 1875)…

03oct

Suite à mes sympathiques et prometteuses rencontres, samedi dernier 1er octobre 2022, au siège de l’Association Jakintza à Ciboure, dans ce local du rez-de-chaussée de la maison San Estebania, où là même le 7 mars 1875 Marie Delouart, donna le jour au petit Maurice Ravel,

voici les deux courriels que je viens d’adresser au Président de Jakintza, Guy Lalanne, à ses deux vice-présidents, Paul Badiola _ ancien maire (de 1989 à 1995) de Saint-Jean-de-Luz _ et Xavier Larramendy _ fils de l’ancien maire (de 1961 à 1971) de Saint-Jean-de-Luz (et Résistant) Pierre Larramendy _,  ainsi qu’au cher Jean-Michel Sallaberry, avec lesquels j’ai pu assez longtemps m’entretenir de mes recherches ravéliennes _ j‘ai adressé aussi ces deux courriels à l’ami Manuel Cornejo, le président, lui aussi très actif, des Amis de Maurice Ravel, auquel rien de ce qui concerne Maurice Ravel ne saurait demeurer étranger…

Messieurs,

très heureux d’avoir pu très agréablement échanger un moment avec vous samedi dernier 1er octobre Quai Ravel, pour la rencontre hebdomadaire de Jakintza, toujours très stimulante,
je me permets de vous adresser la suite suivante _ possiblement exhaustive... _ de liens à la série (du 10 novembre au 24 novembre 2021) des nombreux articles de mon blog « En cherchant bien » consacrés à la recherche, détaillée, que je mène concernant les identités et domiciliations, à Ciboure, de cousins cibouriens de la cibourienne Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils _ natif, donc, lui aussi de Ciboure _, Maurice Ravel (1875 _ 1937), 
qui pourraient, me semble-t-il, susciter votre curiosité, ainsi que de possibles corrections d’erreurs et surtout ignorances miennes : soit une des principales raisons de mon aspiration, bien sûr, à de tels contacts et échanges avec vous ;
à l’image des féconds et passionnants échanges que j’ai eus, dès 2015, avec Guy Lalanne et Jean-Michel Sallaberry, à propos, cette fois, des mouvements de Résistance dans les Basses-Pyrénées _ comme en font foi nos échanges de courriels, par exemple les 9 et 16 juillet 2015, à propos précisément des luziens Robert Pariès et Henri Faure, un moment, durant l’Occupation, réfugiés à Navarrenx auprès d’Henriette Verdalle, la fille du maire et conseiller-général de Navarrenx Paul Verdalle (Paul Verdalle est celui qui a autorisé la construction sur les territoires des communes de Dognen, Préchacq-Josbaig et Gurs, du camp qui sera dit « de Gurs« , que refusait d’admettre sur le territoire de sa commune d’Ogeu-les-Bains, son maire, le chanoine Biers, afin d’y « accueillir« , en 1939, les encombrants réfugiés républicains espagnols des Pyrénées-Orientales… ; la décision d’instauration de ce camp dit « d’accueil » sur le territoire des communes de Dognen, Préchacq-Josbaig et Gurs a été prise conjointement par le général Ménard et le préfet Surchamp le 15 mars 1939…) ; Henriette Verdalle (Navarrenx, 21 août 1896 – Mauléon-Licharre, 27 août 1988), a été une active Résistante, ainsi qu’une fidèle amie, au long de leurs vies, de Marcel Brenot (Saint-Laurent-sur-Saône, 17 juillet 1893 – Voisins-le-Bretonneux, 1er janvier 1986), qui fut le commandant du 182e GTE du camp de Gurs, puis du 526e GTE d’Izeste (puis Oloron) ; cf ci-dessous des liens à quelques-uns de mes articles de recherche détaillée là-dessus _, dans le cadre des recherches que j’ai menées sur le parcours sous l’Occupation, entre le 22 juin 1942 et le 30 septembre 1944 _ soient les dates de son départ de, et son retour à, Bordeaux… _, de mon père, le Dr Benedykt Lippa (Stanislawow, 11 mars 1914 – Bordeaux, 11 janvier 2006), alors assistant du Professeur Georges Portmann à la Faculté de Médecine de Bordeaux _ et c’est Georges Portmann lui-même, très bien informé (il avait été brièvement Secrétaire d’État à l’Information, à Vichy, dans le gouvernement de son ami Pierre-Etienne Flandin, du 14 décembre 1940 au 9 février 1941), qui a prévenu mon père, fin mai 1942, que la Gestapo allait venir l’arrêter ; ce qui a permis à mon père de quitter Bordeaux et la zone occupée en franchissant le 5 juin 1942 la ligne de démarcation à Hagetmau ; il sera arrêté plusieurs jours après par des Gendarmes du régime de Vichy, à Grenade-sur-Adour, puis retenu, en tant que « Travailleur Étranger« , au 182e GTE du camp de Gurs (du mois de juin 1942 au mois d’août 1943), etc. _ entre juin 1942 et septembre 1944 :
mon père ayant séjourné dans divers G.T.E. (« Groupes de Travailleurs Etrangers« ), et d’abord le 182e du camp de Gurs, puis le 526e d’Izeste (puis Oloron, puis Jurançon)…
_ cf, sur ces recherches, par exemple, mes articles
du 22 avril 2015 : «  » un article ponctué par ce mot de réception, de l’historien Denis Peschanki :
 » Le 21 avr. 2015 à 12:46, Denis Peschanski a écrit :

Cher Monsieur,
 
C’est à une enquête exemplaire que vous vous livrez
et, ainsi, vous éclairez, par une histoire singulière, un pan important de l’histoire de la France des années noires.
Simple détail que vous connaissez bien sûr: les ponctions massives dans les GTE ont commencé dès 1941.
 
Bonne continuation
 
Bien amicalement
——————–
Denis Peschanski« 
du 27 septembre 2014 : « «  _ un article qui mentionne le passage par Chantaco, Ascain et la Rhune du Résistant Pierre de Bénouville gagnant l’Espagne, puis Alger, aidé dès le 6 avril 1944, à Tarbes, par Pierre Larramendy, chez lequel, à Chantaco, le 7 avril, Bénouville passe la nuit, avant de gagner Irun et Saint-Sébastien, par Ascain et la Rhune, guidé par le secrétaire de mairie d’Ascain François Bertrand (oncle maternel de Guy Lalanne), le 9 avril 1944 ; cf le témoignage détaillé de Pierre de Bénouville dans « Le Sacrifice du matin«  ; et la précision donnée sur son guide à travers la montagne par le passionnant « 1936 – 1945 Ascain, Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Urrugne Témoignages d’une époque«  de Guy Lalanne et Jacques Ospital , publié par Jakintza en 2012, à la page 256… _ ;
Fin de l’incise sur les liens à mes articles de recherches sur la Résistance et l’Occupation dans les Basses-Pyrénées ;
et retour à la liste des liens à mes présentes recherches sur les cousinages cibouro-luziens de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel… _ :
_ jeudi 25 novembre :  Intéressant en particulier pour les noms « Sabadin Quinior » et « Eslonta Maicourné » qu’écrit Ravel (en une lettre du 22 juin 1911 _ page 266 de la Correspondance _, adressée à sa chère amie luzienne Marie Gaudin), d’après la prononciation orale de sa mère, de personnes de leur parentèle cibourienne, mais non identifiées jusqu’ici, susceptibles de recevoir et bien vouloir loger chez elles, pour la période des vacances d’été, et durant 3 mois, Maurice, son frère Edouard, ainsi que leur mère : « Nous préfèrerions que ce soit chez des parents. Les repas pris en commun seraient moins embêtants que chez des étrangers. Cherchez donc pour commencer chez Sabadin Quinior, si elle vit encore ; chez Eslonta Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?), chez Marie-Dominique Anchochoury, chez les Goyenague ou bien autre part « 
Ainsi que ces 2 commodes récapitulatifs exhaustifs de liens à mes articles ravéliens antérieurs :
_ celui, essentiel, en date du 2 septembre :
avec notamment cette très intéressante « Note » (peut-être de 1816, plutôt que de 1806…), pas aisée à décrypter, de mon blog du 14 avril 2019 :
_ et celui en date du 14 octobre 2020 :
Francis Lippa
Bordeaux
 …
Vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
Parcourir avec attention la suite de ces articles requiert, je ne le sais que trop, pas mal de temps et beaucoup de patience, dans la mesure où il s’agit là d’abord et surtout d’une sorte de Journal de recherche, au jour le jour, au fil de mes questionnements et de mes découvertes, et de mes propres corrections, s’enchaînant, souvent par à-coups et paliers ;
soit, par exemple ce palier décisif qu’a constitué pour les progrès de ma recherche, la découverte cruciale de l’existence de deux sœurs Delouart (nées à Ciboure le 29 juin 1782, pour l’aînée, et le 17 juin 1784, pour sa cadette), prénommées semblablement Marie-Baptiste.
Un palier tout à fait décisif, en effet, et dont témoigne mon article du 12 avril 2019 « « ,
avec cette découverte de l’existence de trois sœurs Delouart ; la troisième de ces sœurs Delouart étant Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872), épouse à Ciboure, le 28 février 1821, de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) : les futurs parents de Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890), le tenant-lieu de parrain de Maurice Ravel à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875) et son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre  1886) ; et futurs grands-parents de Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929) et son épouse-cousine Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945)…
Ces trois sœurs Delouart, filles de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1742 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 – Ciboure, 27 février 1845), sont en effet toutes les trois prénommées Marie, et même deux d’entre elles Marie-Baptiste ;
toutes trois sont nées à Ciboure, respectivement le 29 juin 1782, le 17 juin 1784 et le 17 août 1786.
Et c’est bien sûr cette similitude de prénoms qui a induit en erreur le pourtant très sérieux et scrupuleux Jean-Noël Darrobers lui-même, et, à sa suite, son lecteur-compilateur _ en disposant des  archives de celui-ci _ qu’a été Etienne Rousseau-Plotto : ils ne s’y sont pas retrouvés pour les dates de naissance et de décès de l’aînée et la seconde des filles ; dont ils n’ont pas perçu la différence d’identité (et de descendance !)…
Il se trouve, d’autre part, que Manuel Cornejo a déjà intégré, sur son site des « Amis de Maurice Ravel« , ces découvertes miennes concernant la généalogie familiale de ces Delouart depuis ces années 1780, et a ainsi pu rectifier _ et il le fera aussi dans la 2de Édition à venir de la Correspondance intégrale de Maurice Ravel _ quelques erreurs _ d’Etienne Rousseau-Plotto, notamment _ concernant, par exemple, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1901), la grand-tante de Maurice Ravel, et sa marraine _ cf mes articles du 6 septembre 2020 : «  »«  ; et, auparavant, celui du 15 juillet 2019 : « « , que j’ai pu rédiger à partir d’un très précieux courriel reçu l’avant-veille du très obligeant pianiste et compositeur Philippe Hattat, qui s’intéresse beaucoup à Ravel :
« Dernière pièce que j’ai dénichée, en date du 2 juin 1819 dans les registres de naissances de Ciboure (l’acte lui-même est daté du 3 juin), la naissance d’une Engrace BILLAC, fille de Jacques BILLAC et Marie DELOUART, que j’ai pensé _ d’abord _ être la fameuse Gracieuse BILLAC, mais _ voici bientôt que _ une (sans doute la !) Gratieuse BILLAC naît à Ciboure le 15 mai 1824 des mêmes parents (tandis que la petite Engrace BILLAC décède le 3 juin 1819)«  _ ; Gachucha Billac qui était la demi-sœur de la grand-mère de Maurice Ravel, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) ;
Sabine Delouart _ née, elle, de père inconnu _ et Gachucha Billac _ fille, elle, de Jacques Billac (Ciboure, 1772 – Ciboure, 18 mars 1839) _, étant ainsi deux filles de celle que je me permets de nommer Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 19 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855).
Et c’est de la sœur cadette de cette Marie-Baptiste Delouart n°1, née à Ciboure le 19 juin 1782, Marie-Baptiste Delouart, née à Ciboure le 17 juin 1784, que je me permets donc de nommer Marie-Baptiste Delouart n°2, mariée, elle, à Saint-Jean-de-Luz _ et non pas à Ciboure ! pour des raisons qui sont difficiles à expliquer : sur l’acte d’état-civil de ce mariage à Saint-Jean-de-Luz, la mariée, native de Ciboure, est mentionnée comme déjà domiciliée à Saint-Jean-de-Luz (où naîtront bientôt ses 5 enfants Etcheverry : les 15 juin 1815 (Jean-Baptiste), 21 juin 1817 (Marie), 12 août 1819 (Charles), 22 février 1822 (Jean) et 20 novembre 1824 (Marie)… _ le 17 août 1814, avec le cibourien Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841),
qu’est issue la jusqu’ici demeurée méconnue branche luzienne _ méconnue des recherches du regretté Jean-Noël Darrobers _ des Delouart ; une branche issue, donc, du même père, Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et de la même mère, l’épouse de celui-ci, Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 – Ciboure, 22 février 1845) ;
et dont voici, ci-dessous, la succession, génération après génération, de quelques uns des membres :
depuis cette Marie-Baptiste Delouart n°2 jusqu’à la cousine de Maurice Ravel, née à trois jours de différence avec lui _ soit le 11  mars au lieu du 7 mars, en 1875, pour le petit Maurice _, mais à Saint-Jean-de-Luz, et non pas à Ciboure : Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) ;
puis, de Magdeleine Hiriart jusqu’à la petite-fille de celle-ci, Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942), épouse de Michel Lenoir (1935 – 2012).
Voici donc le détail de cette succession, non plus cibourienne, mais luzienne _ méconnue jusqu’ici de Jean-Noël Darrobers, et son compilateur Etienne Rousseau-Plotto _, de générations issues du cibourien Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798 ) :
_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, de Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841)

_ Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, du luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859)
Dominique Hiriart (St-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926),
époux, à Saint-Jean-de-Luz le 2 juin 1874, de la luzienne Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932)
_ Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901, de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910)
 _ Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988),
époux à Saint-Jean-de-Luz, en 1935, d’Angela Rossi (Trevia, 14 septembre 1915 – Saint-Jean-de-Luz, 14 décembre 1999)
_ Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942), épouse de Michel Lenoir (1935 – 2012)…
D’où, encore l’assez étrange déni de parenté, de la part d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988_ et pour des raisons qui restent à mettre au jour afin de les comprendre _, cause, ensuite, de l’ignorance par ses enfants Maylen Gaudin et de son frère Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006), du cousinage pourtant bien effectif _ et pas du tout rien que « sentimental » !, selon l’expression (de déni !) d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), qui a très bien connu Ravel, et lui servait fréquemment de chauffeur dans ses ballades en automobile par tout le pays basque à la fin des années 20 et début des années 30, lors des séjours du compositeur à Saint-Jean-de-Luz, auprès de ses amis Gaudin ; Edmond Gaudin qui niait l’effectivité de ce cousinage, via sa mère née Magdeleine Hiriart, avec Maurice Ravel ; Magdeleine Hiriart-Gaudin, pourtant volontiers expansive et volubile selon le témoignage de sa petite-fille Maylen Gaudin-Lenoir, n’ayant pas non plus parlé de ce cousinage effectif avec Maurice Ravel, à ses petits-enfants… ; cf par exemple mon article du 10 octobre 2021 : « «  _ de leur grand-mère Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ cf les explicites lettres échangées, lors de trois terribles deuils de la famille Gaudin, entre les deux cousins, aux dates du 8 octobre 1910 (« Ma chère cousine« , « votre dévoué Maurice Ravel« …) et du 24 novembre 1914 (« Mon cher Maurice« , « Votre cousine, Madeleine« ), lisibles aux pages 246 et 403 de la Correspondance de Ravel, publiée par Manuel Cornejo… _ ;
issus que sont, tous deux au mois de mars 1875, lui, le 7, à Ciboure et elle, le 11, à Saint-Jean-de-Luz, le petit Maurice Ravel et la petite Magdeleine Hiriart, de ces deux sœurs Delouart que je me permets de nommer Marie-Baptiste Delouart n° 1 (née à Ciboure le 29 juin 1782), pour Maurice, et Marie-Baptiste Delouart  n°2 (née à Ciboure le 17 juin 1784), pour Magdeleine…
Et c’est très probablement cette similitude de prénoms, Marie-Baptiste, de ces deux sœurs Delouart, inscrits sur les registres manuscrits de leurs actes de naissance _ conservés (et consultables) dans un petit bureau de la mairie de Ciboure _, qui a induit en erreur Jean-Noël Darrobers en lui faisant méconnaître la descendance luzienne (avec, bien vite, il est vrai, la perte du patronyme Delouart, au profit des successifs patronymes Etcheverry, puis Hiriart, puis Gaudin, et maintenant Lenoir…) de cette descendance luzienne issue du cibourien Gratien Delouart et de sa deuxième fille, cette Marie-Baptiste Delouart n°2, qui a quitté Ciboure pour aller s’installer et vivre désormais, définitivement, à Saint-Jean-de-Luz, où elle s’est mariée, le 17 août 1814 _ l’acte d’état-civil de ce mariage luzien mentionnant que la mariée, native de Ciboure, est déjà, à la date de son mariage, domiciliée à Saint-Jean-de-Luz : se serait-elle fâchée avec sa famille, sa mère Sabine, ses deux sœurs, Marie-Baptiste n°1 et Marie, et son frère Jean Delouart, célibataires encore à cette date ?.. _, avec le natif de Ciboure, lui aussi, le marin Jean Etcheverry, fils _ né de père inconnu, le 15 septembre 1777 _ de la cibourienne Gana Curuchet ;
et c’est ainsi à Saint-Jean-de-Luz qu’ont résidé depuis lors plusieurs générations successives de descendants (Etcheverry, Hiriart, Gaudin, notamment, mais aussi Dargaignarats) de cette Marie-Baptiste Delouart n°2, depuis lors luziens… 
Pardon d’être si long et si détaillé,
mais la précision est capitale.
Et la recherche, en ses avancées par à-coups et paliers, passionnante…
Francis, à Bordeaux
Et puis :

Messieurs,

Suite à nos échanges fructueux de samedi matin dernier sur le lieu même de naissance du petit Maurice Ravel, et où se réunissent les membres de l’Association Jakintza, et en quelque sorte en appendice à l’envoi des articles de mon blog « En cherchant bien » consacrés aux recherches que je mène sur ce que je nomme « les cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel,

voici la reprise d’un courriel (titré « la passion de la localisation (et de l’orientation) ») que j’avais adressé à mon amie _ musicienne et musicologue éminente, Professeur émérite à la Sorbonne _ Georgie Durosoir, en date du 20 novembre 2021 :

 

« Oui, chère Georgie,

dès ma toute petite enfance, j’ai pris un goût très vif de la localisation (et de l’orientation). Ma mère racontait qu’un de mes tous premiers mots avait été « la Dordogne », au passage de notre voiture sur le pont de Libourne, entre Bordeaux (où habitaient mes grands-parents maternels Bioy, rue Judaïque, en face de la piscine) et Castillon-la-Bataille (où nous habitions, mon père y étant médecin).

Je me promenais avec mon grand-père (béarnais, d’Oloron : Paul Bioy) qui m’a appris à lire et à compter en regardant les numéros des maisons. Et il passait de longs moments à déchiffrer avec moi des Atlas de géographie (il est décédé le 6 décembre 1954, 6 jours avant mon 7e anniversaire, le 12 décembre).

J’en ai tiré mon goût toujours vivant des cartes routières et plans de villes ; ainsi que celui de l’orientation : j’étais capable, enfant, de retrouver des lieux, à Barcelone ou à La Haye, où nous étions passés quelques annnées auparavant, à la stupéfaction de mes parents. Et au cours de voyages dans toute l’Europe, j’avais constamment des cartes sous les yeux, et aimais guider mes parents…

J’ai donc la double passion des Villes (à arpenter : en marchant, ou bien aussi mentalement, en lisant…) et de l’Histoire.

Aussi, à la lecture de la Correspondance intégrale de Ravel (réunie et publiée par Manuel Cornejo, président des Amis de Maurice Ravel ; avec lequel je suis en lien constant…), j’ai immédiatement désiré mettre des images appropriées de lieux précis sur ce que Ravel disait, au vol, de ses séjours et promenades à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

Et comprendre aussi et surtout qui pouvaient être les cousins basques de sa mère, Marie Delouartelle (née à Ciboure en 1840) dont le premier ancêtre masculin connu n’était ni son père, ni son grand-père, tous deux demeurés inconnus ; mais son arrière-grand-père, le cibourien Gratien Delouart (1748 – 1798)…

La grand-mère de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart, Marie-Baptiste Delouart (1782 – 1855), ainsi que sa mère Sabine Delouart (1809 – 1814), ayant eu leurs filles, en 1809, et en 1840, toutes deux « nées de pères demeurés inconnus », 

à défaut de pouvoir identifier le père de Marie Delouart et le père de Sabine Delouart, il me fallait au moins essayer d’identifier les cousins cibouriens, au début du XXe siècle, de Marie Delouart-Ravel, issus de frères et de sœurs Delouart ; de cousins Goyenague, Etchepare, Cerciat, jusqu’à quelques Delouart aussi, et d’autres encore, apparentés _ cf par exemple le détail de l’article du 14 novembre 2021 : « « 

L’étonnant à mes yeux étant que nul jusqu’ici, et tout particulièrement à Ciboure, n’avait essayé de relever ce beau défi, car c’était principalement aux ancêtres, parfois glorieux, de Gratien Delouart (1748 – 1798)  que s’était surtout intéressé Jean-Noël Darrobers ; et pas aux cousins cibouriens, aux XIXe et XXe siècles, de l’arrière-petite-fille de celui-ci, Marie Delouart (1840 – 1917)…

Et les recherches généalogiques du regretté Jean-Noël Darrobers étant, de plus, demeurées _ hélas _ incomplètes, la seconde des filles de Gratien Delouart ayant échappé à sa vigilance ; probablement parce que celle-ci, celle que je me permets de nommer Marie-Baptiste Delouart n°2, née en 1784, portait les mêmes prénoms, Marie-Baptiste, que sa sœur aînée Marie-Baptiste Delouart n°1, née en 1782 ; et qui deviendra, en 1809, la mère _ fille-mère : d’où la conservation de ce nom de Delouart jusqu’à Marie Delouart, la mère de Maurice… _ de Sabine Delouart, puis la grand-mère, en 1840, de Marie Delouart, la mère, le 7 mars 1875, de Maurice Ravel.

Et c’est donc ainsi, Marie-Baptiste Delouart n°1 et Marie-Baptiste Delouart n°2, que je me permets de les nommer…

Pour ne rien dire de la simple compilation _ sans vérifications, hélas _ des travaux de Jean-Noël Darrobers par Etienne Rousseau-Plotto ; d’où d’incompréhensibles erreurs de la part de celui-ci, qui ne s’est pas donné la peine de vérifier un minimum ce qu’il se contentait de lire et reproduire !.. _ ainsi, par exemple, Etienne fait-il naître l’arrière-grand-mère de Ravel le 17 juin 1784, le jour de la naissance de sa sœur cadette, avec laquelle évidemment, à la suite de Jean-Noël Darrobers dont il reprend les travaux, il la confond, à la page 26 de son « Ravel _ Portraits basques«  ; et il affirme aussi, autre exemple, à la page 27, que Gachoucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 15 décembre 1901 : elle est de fait décédée à l’âge de 77 ans), qu’il fait naître en 1819, au lieu du 15 mai 1824, « fut domestique dans la famille Gaudin-Bibal pendant soixante-quatre ans«  ; c’est-à-dire, selon lui, dès l’âge de ce qu’il estime être ses 18 ans (puisqu’il fixe, mais à tort, sa naissance en 1819), en 1837 ! Alors que ses employeurs Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) et son époux Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), respectivement nés, donc, en 1845 et 1844, se sont mariés le 27 janvier 1875 ; et quant aux parents d’Annette Bibal, Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903), ce n’est que le 26 avril 1843, qu’ils se sont mariés, à Saint-Jean-de-Luz  : rien de ce que dit ici Etienne Rousseau-Plotto n’a ainsi de cohérence… Il ne s’est pas relu…

Or cet héritage et ancrage cibourien de Maurice Ravel est pourtant bien une des clés de la basquitude de son génie musicalcomme, probablement aussi, de sa foncière humilité personnelle, ainsi que de son élégance toujours parfaitement discrète ; soient des traits bien  fidèles au meilleur du génie français : à la François Couperin, en quelque sorte…

Maurice Ravel : un homme éminemment sympathique (et en rien « m’as-tu vu »…),  dont l’œuvre, toujours toujours renouvelée, enchante par ses mystères, eux-mêmes, toujours, qui plus est, eux aussi, parfaitement discrets…

En ce moment-ci de mes recherches raveliennes, je viens tout d’un coup de penser à parcourir un peu méthodiquement le très beau livre et passionnant « Ciboure » de Guy Lalanne, dont je dispose, mais que je n’avais pas rouvert jusqu’ici…

Et dans lequel on peut lire clairement orthographiées des listes de noms des maisons de Ciboure, souvent mal déchiffrables (et très diversement orthographiées, qui plus est !) dans les graphies des divers actes d’état-civil accessibles sur le net, à défaut de pouvoir être consultées _ à cause du Covid ! _ en leurs manuscrits originaux conservés dans un petit bureau à la mairie de Ciboure…

Je vais aussi tâcher de joindre au téléphone Paul Badiola (à Urrugne), ancien maire de Saint-Jean-de-Luz _ de 1989 à 1995 _l’un des deux auteurs du riche et passionnant  « Ciboure – Ziburu : la rue du Quai » que je viens d’acquérir, et qui m’a fait relancer mes recherches ;

l’autre de ses deux auteurs, Guy Lalanne, étant demeuré, lui, jusqu’ici assez peu réactif à mes envois de courriels à propos de ces recherches ravéliennes miennes… Pourtant, nous nous sommes, Guy Lalanne et moi, assez souvent rencontrés à Ciboure : quand je viens à Saint-Jean-de-Luz, je me débrouille pour venir rendre une petite visite le samedi matin aux réunions hebdomadaires de l’Association Jakintza, dont Guy Lalanne est le président très actif. ll est vrai que Guy Lalanne est bien occupé par ses foisonnantes et fécondes recherches…

J’ai aussi bien pensé à vous, chère Georgie, jeudi dernier, pour la réception de notre ami Joël Dehais à l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Bordeaux : Joël, à la si exquise urbanité, était comme prédestiné _ tant comme éminent médecin, que comme musicien _ à un cénacle si délicieusement urbain…

J’ai découvert aussi, par d’autres amis communs, en l’occurrence Viviane Erny, conviée elle aussi à cette cérémonie, que Joël participait en violiste à quelques petits concerts privés au domicile raffiné de ces amis Erny, à Bordeaux, rue du Chai-aux-Farines…

Le monde n’est pas si grand…

Je vous embrasse, ainsi que Luc, chère Georgie,

Francis

Le 20 nov. 2021 à 11:22, Georgie Durosoir <georgie-durosoir@wanadoo.fr> a écrit :

Bonjour Francis 

Une fois de plus, je suis fascinée par l’avancée de vos identifications autour de la famille de Ravel. Désormais, Ravel sera vraiment « le Basque » grâce à cette généalogie presque exhaustive. 

Modeste lectrice, j’ai repéré une coquille dans les Recensions des domiciles : erreur d’année 1917 : « Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1817), la mère de Maurice, « 

Ma contribution s’arrêtera là !!

Bravo en tout cas, avec mon amitié

Georgie 

De : Francis Lippa [mailto:francis.lippa@wanadoo.fr]
Envoyé : dimanche 14 novembre 2021 21:51
À : faldin
Cc : jeanfrancoislarralde ; Georgie Durosoir
Objet : Courriel à Jakintza à propos de maisons de Ciboure dont été propriétaires des cousins de Marie Delouart et Maurice Ravel

Voici la teneur de ce courriel amical à Jakintza :

Un courriel programmatique, ce soir, adressé à Jakintza, à propos de maisons dont des cousins de Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils Maurice Ravel, des Goyenague, des Etchepare et des Cerciat, ont été des propriétaires, à Ciboure…

En espérant rencontrer votre curiosité…

Francis Lippa, à Bordeaux (et Saint-Jean-de-Luz).

Voilà.

C’est si dire si votre tout récent magnifique « Rue du Quai », Messieurs, m’a passionné ! Et que j’ai voulu en apprendre davantage encore…

Et alors que j’avais envisagé en novembre dernier de vous joindre au téléphone, je ne l’ai pas tout de suite fait !

Mais avoir eu la chance de vous rencontrer avant-hier devrait réparer cela…

Ces articles de mon blog que je viens de vous adresser sont une sorte de Journal au jour le jour de mes recherches ravéliennes, au fil de mes découvertes, depuis le mois de mars 2019, et j’ose espérer que cela n’est pas trop rebutant ni ingrat à la lecture…

C’est que chercher se réalise par à-coups et par paliers, par étapes donc, au fur et à mesure des pistes qui, par sérendipité, se dessinent, et surtout des découvertes qui viennent soudain ouvrir de nouveaux chemins…

Et je suis sûr que ces pistes que j’essaie d’explorer peu à peu, vont vous intéresser…

Je suis en contact avec Manuel Cornejo, le président très actif des Amis de Maurice Ravel,

ainsi qu’avec Maylen Lenoir-Gaudin, fille d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) et petite-fille de Charles Gaudin (1875 – 1910) et son épouse Magdeleine Hiriart (1875 – 1968) ; à laquelle, Maylen, j’ai appris sa parenté on ne peut plus effective avec Maurice Ravel, via, précisément, sa grand-mère paternelle Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), fille de Dominique Hiriart (1849 – 1926), et petite-fille de Marie-Etcheverry (1817 – 1950), qui est elle-même fille de Marie-Baptiste Delouart n°2 (1784 – 1842), sœur cadette de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782 – 1855), qui, elle, est la mère des sœurs Sabine Delouart (1809 – 1874) et Gachucha Billac (1824 – 1901), soient la grand-mère et la grand-tante (et marraine) de Maurice Ravel… ;

ainsi qu’avec le cousin de Maylen Gaudin-Lenoir, Pascal Courteault,  petit-fils, via son père Pierre Courteault (1910 – 2006), de Jane Gaudin (1880 – 1979), sœur cadette de Charles Gaudin (1875 – 1910) et de Marie Gaudin (1879 – 1976) _ la grande et fidèle amie de Maurice Ravel _,

qui m’a très aimablement reçu chez lui dans sa maison d’Ascain le 3 août dernier…

À suivre,

Francis Lippa

Je suis vice-président de la Société de philosophie de Bordeaux ; dont la saison 2022-2023 s’ouvrira par un entretien _ public et dont une captation vidéo sera enregistrée _ que j’aurai le mardi 22 novembre prochain, à la Station Ausone de la Librairie Mollat, à Bordeaux, avec le philosophe bruxellois Pascal Chabot ; et qui portera sur l’ensemble de l’œuvre de celui-ci, publiée aux PUF, et que je désire faire beaucoup mieux connaître…

Voici aussi 2 liens à 2 vidéos d’entretiens passionnants, et même jubilatoires, que j’ai eus à la Station Ausone,

d’une part la vidéo de l’entretien, le 3 mai 2019, avec Hélène Cixous, sur son « 1938, nuits »,

et d’autre part la vidéo de l’entretien, le 25 mars 2022, avec le compositeur Karol Beffa, sur son « L’Autre XXe siècle musical » : nous y abordons notamment l’œuvre de Ravel…

Au plaisir d’échanger avec fécondité avec les passionnés et passionnants chercheurs que vous êtes…

Ce lundi 3 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un bilan prospectif afin de progresser dans la recherche des cousinages luziens (et cibouriens) de Maurice Ravel, à partir de la descendance de Gratien Delouart (1748 – 1798)

07oct

Mon déplacement, hier mercredi 6 octobre 2021, à Saint-Jean-de-Luz, m’a fait ragaillardir mon désir d’approfondir ma recherche des cousinages basques de Maurice Ravel, tant à Saint-Jean-de-Luz qu’à Ciboure, à partir de la descendance multiple de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 (ou peut-être 1745 si l’on se fie à son acte de décès) – Ciboure, 27 février 1845).

Voici donc 2 courriels que je viens d’adresser à un correspondant luzien, passionné d’histoire, et membre de la très remarquable Association Jakintza, dont le siège se trouve à Ciboure, dans la maison natale de Maurice Ravel, Quai Maurice Ravel…

Le premier :
Voici quelques liens commodes à certains de mes articles de recherche des cousinages méconnus de Maurice Ravel (Ciboure, 1875, Paris 1937), via la descendance du cibourien Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798), l’arrière-grand-père maternel de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) :
Marie Delouart étant la fille de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), elle-même fille aînée de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1882 – Ciboure, 28 août 1855), elle-même fille aînée de Gratien Delouart et Sabine Laxague.
 
D’une part, 5 articles précisant un peu le détail de ces recherches,
en date des
Je peux aussi y adjoindre cet article précisant l’historique de mon goût personnel pour les correspondances privées, et l’exceptionnelle richesse d’informations que recèlent les détails des récits de la vie quotidienne pour qui apprend à les lire, les remarquer, les connecter entre eux, par sérendipité, et à en tirer d’irremplaçables données factuelles, inaperçues des chercheurs jusque là, faute d’une telle attention chercheuse hyper-curieuse et un peu savante… :
… 
Et d’autre part, 2 articles de récapitulation commodes,
en date des
_ 2 septembre 2020 :
 
La pandémie du Covid ne m’a hélas pas permis de continuer à explorer méthodiquement les registres des archives municipales de Ciboure, consultables dans la toute petite pièce attenante à l’Accueil de la Mairie de Ciboure.
Et c’est là un travail qui demande une attention patiente très précise et très assidue.
À poursuivre plus tard, par conséquent.
Et c’est passionnant d’avancer, pas à pas ; par paliers progressifs de découvertes…

Puis le second :
Voici aussi quelques précisions sur la descendance de Gratien Delouart (Ciboure, 1748 – Ciboure, 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 1745 – Ciboure, 1845),
ancêtres maternels cibouriens de Maurice Ravel :
 
d’une part à Ciboure pour 
 
1) Marie-Baptiste Delouart n° 1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
épouse, à Ciboure le 14 septembre 1814, du cibourien Jacques Billac (Ciboure, 1772 ou 1774 – Ciboure, 11 mars 1839)
_ mariage dont est issue Gachucha Billac (Ciboure, 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 1902), la grand-tante et marraine de Maurice Ravel,
domestique-gouvernante des 7 enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz ;
Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874),
la mère célibataire de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), et grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), et sœur aînée de Gachucha Billac,
étant née le 11 mars 1809, à Ciboure, de père inconnu… _ ;
3) Marie Delouart (Ciboure, 14 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872), épouse, à Ciboure le 28 février 1821, du cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) ;
 
et 4) Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), époux, à Ciboure le 30 avril 1823, de la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844) ;
 
 
et d’autre part à Saint-Jean-de-Luz pour
 
2) Marie-Baptiste Delouart n° 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),  épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, du cibourien Jean Etcheverry _ né Curutchet, fils de la cibourienne Gana Curuchet _ (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, au large d’Hendaye, dans la nuit du 15 novembre 1841) _ cf les pages 630 et 631 de ce document de pension de la veuve Marie Delouart du  Quartier-maître de manœuvre Jean Courrutchet (dit Etcheverry)… Et je note au passage que la date de naissance de sa veuve est ici erronée, car ce n’est pas le 14 août 1786 qu’est née la veuve de Jean Etcheverry, mais le 17 juin 1784 ; la date de naissance mentionnée ici étant celle de sa soeur cadette Marie Delouart n°3, épouse de Michel Goyenague (ajout du 18 octobre 2024)…
 
Voici, génération après génération, la descendance luzienne de ce couple Delouart – Etcheverry,
jusqu’à Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 2006), époux de Francine Menjot (1941) et sa sœur Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942), épouse de Michel Lenoir (1935 – 2006),  dont j’établis, pour la première fois, le très effectif lien de parenté, ignoré, et même nié, jusque là _ et il y a là un mystère qui mériterait assurément d’être élucidé… _, avec Maurice Ravel.
… 
En effet, les seules recherches vraiment sérieuses jusqu’ici concernant les ascendances basquaises, via Marie Delouart, de Maurice Ravelmais pas orientées vers la descendance de Gratien Delouart, ni les cousinages basques de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, à partir, en amont, du décès de Gratien Delouart en 1798, sont, mais, demeurées bien trop confidentielles, l’œuvre très remarquable de l’enseignant luzien Jean-Noël Darrobers (Bayonne, 25 décembre 1910 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2004) ; dont le décès brutal de la fille, Martine Darrobers (Saint-Jean-de-Luz, 4 octobre 1946 – Saint-Jean-de-Luz, 23 mai 2005 : un an jour pour jour après son père) _ Martine Darrobers était archiviste aux Archives Nationales et éminente spécialiste reconnue de la documentation _, n’a hélas pas permis jusqu’ici une exploration scientifique…
 
 
Voici donc, et jusqu’à aujourd’hui, ce que j’ai pu établir de cette descendance luzienne _ méconnue _ de Gratien Delouart (1748 – 1798), l’arrière grand-père maternel de Marie Delouart (1840 – 1917), la mère de Maurice Ravel (1875 – 1937), au fur et à mesure des générations successives :
 
_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), épouse à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, du cibourien Jean Etcheverry _ né Curutchet _ (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841) ;
_  Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850), épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 10 novembre 1846, du luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859) ;
_ Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926),
époux, à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874, de la luzienne Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932) ;
_ Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901, du luzien Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – noyé dans le fleuve Oubangui, près de Bimbo, 13 septembre 1910) _ Charles Gaudin est le fils aîné de Saint-Martin Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), époux à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875, de la luzienne Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936), qui était la sœur du peintre luzien Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao (? _ Bilbao, 2 avril 1898 :  ajout du 18 octobre 2024 _), avant 1900), et la tante du fils aîné de Pascal Bibal et son épouse, de Zarauz, Dorotea Iburuzqueta, le peintre luzien François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) ;    
 c’est chez les Gaudin, rue Gambetta, puis rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, que Maurice Ravel a résidé à de multiples reprises lors de plusieurs séjours à Saint-Jean-de-Luz ;  chez les Gaudin, qui étaient les employeurs de sa grand-tante et marraine Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), gouvernante des enfants Gaudin… ; et toute sa vie Maurice Ravel a été lié d’une profonde amitié avec Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976) _ ;
_ Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), époux, à Saint-Jean-de-Luz en 1935, de Angela Rossi (Trevia, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 14 décembre 1999) ;
Puis, à la génération suivante,
d’une part,
_ Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006),
époux de Francine Menjot (1941) ;
          _ Jean-Bernard Gaudin (Saint-Jean-de-Luz),
          époux de Valérie Watine ;
                    _ Baptiste Gaudin (2004) ;
 
et d’autre part ,
_ Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942) _ avec laquelle je corresponds, à Saint-Jean-de-Luz _
épouse de Michel Lenoir (Saint-Laurent-de Céris, 29 mars 1935 – Bayonne, 10 janvier 2012) ;
          _ Jean-Christophe Lenoir (7 février 1965) ;
                    _ Alexandre Lenoir ;
                    _ Guillaume Lenoir ;
          _ Marianne Lenoir (1966) ;
                    _ Thibaud Lenoir (Saint-Jean-de-Luz, 13 février 1989) ;
          _ Marie-Béatrice Lenoir ;
                    _ Grégoire Colas ;
                    _ Tiphaine Colas ;
                    _ Louis Colas ;
          _ Marie-Christine Lenoir (1971) ;
                       _ Edgar Jacob ;
                   _ Hugo Jacob .     
 
Voilà.
Mes recherches ont aussi, bien sûr, porté sur les cousinages cibouriens de Marie Delouart et Maurice Ravel, à travers les familles Billac, Casabon, Goyenague, Etchepare, Cerciat, Passicot, Sagarzazu, Larrarte Lecuona, Zozaya, etc.
 
À suivre…

Ce jeudi 7 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Récapitulatif commode de mes recherches sur les parentés cibouro-luziennes de Maurice Ravel (12 mars 2019 – 1er mars 2020)

02sept

M’avisant que je n’ai pas publié jusqu’ici sur mon blog En cherchant bien
un récapitulatif récent de mes articles de recherche sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel
parus sur ce blog entre les dates du 12 mars 2019 et 1er mars 2020
_ le confinement du 17 mars, puis l’inaccessibilité (pour persistance de Covid-19 !) des archives municipales de Ciboure, continuant d’empêcher la poursuite des nécessaires recherches sur place _,
pour des raisons de commodité, voici ce récapitulatif :

12 mars 2019 : 

14 mars : 

17 mars : 

20 mars : 

27 mars : 

7 avril : 

12 avril : 

14 avril : 

11 mai : 

13 mai : 

16 mai : 

26 mai :  

28 mai : 

29 mai :  

30 mai : 

1er juin : 

7 juin :  

8 juin :  

10 juillet :  

12 juillet : 

15 juillet : 

16 juillet : 

20 juillet : 

9 août : 

13 août : 

15 août : 

17 août :  

18 août : 

19 août : 

31 août : 

1er septembre : 

18 septembre : 

21 septembre :  

22 septembre : 

24 septembre : 

30 septembre : 

C’est un parcours de recherche qui continue, bien sûr _ et plus que jamais ! obstacles aidant… _, de me passionner, avec ses découvertes successives, ses rebondissements-rectifications, et ses inespérés progrès !!!
Et qui peut être aussi amusant à lire qu’une enquête policière _ aussi palpitant que les Dix petits nègres d’Agatha Christie !..
Ma recherche a été freinée, forcément, par le confinement advenu le 17 mars 2020, qui m’a empêché de revenir poursuivre mes explorations minutieuses _ et forcément chronophages _ aux archives municipales de Ciboure, auxquelles je me suis rendu la dernière fois le vendredi 28 février 2020 ; soit 18 jours avant l’ouverture du confinement le mardi 17 mars…
Ainsi que, depuis le 11 mai, par les nécessaires précautions consécutives à la persistance de la pandémie, qui interdisent pour le moment l’accès à la toute petite salle de la mairie de Ciboure où sont conservées les précieuses archives…
C’est un petit roman que l’aventure de cette recherche des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel ;
qui, assez étrangement, n’a suscité jusqu’ici aucune curiosité _ même au sein de la pourtant très active Association Jakintza ! domiciliée au rez-de-chaussée de la maison natale de Maurice Ravel, la superbe maison Estebania, 27 Quai Maurice Ravel… _ à Ciboure ni Saint-Jean-de-Luz !
Au point que j’ai appris, à Saint-Jean-de-Luz, à Madame Maylen Lenoir (née en 1942), petite fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968),
que sa grand-mère paternelle, Magdeleine Hiriart-Gaudin (11 mars 1875 – 19 juin 1968), était la cousine on ne peut plus effective (!) de Maurice Ravel (7 mars 1875 – 28 décembre 1937) Magdeleine et Maurice sont nés à 4 jours d’intervalle, au mois de mars 1875 : elle, Magdeleine, le 11 mars, à Saint-Jean-de-Luz, et lui, Maurice, le 7 mars, à Ciboure, en la maison .
L’arrière-grand-mère de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875-1968),
via son père Dominique Hiriart (1849-1926),
sa grand-mère paternelle Marie Etcheverry n°1 (1817-1850),
et son arrière-grand-mère Marie-Baptiste Delouart n°2 (1784-1842),
étant très effectivement _ il faut y insister ! _ la cousine de Maurice Ravel (1875-1937),
via la mère de celui-ci, Marie Delouart (1842-1917),
sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (1809-1874),
et son arrière-grand-mère Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855).
Les (rares) chercheurs _ pour l’essentiel, à dire vrai, le seul Jean-Noël Darrobers (1910 – 2004) ; qui avait focalisé sa recherche sur les ancêtres cibouriens de Gratien Delouart (1748 – 1798) aux XVIIe et XVIIIe siècles ; et pas les descendants (cibouriens et luziens) de celui-ci au XIXe siècle… _ qui s’étaient un peu réellement (!) activement penchés jusqu’ici sur l’ascendance cibourienne de Maurice Ravel,
ne s’étaient pas avisé, en effet, qu’avaient existé _ et co-existé ! _ 3 sœurs Delouart _ filles des cibouriens Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _, et toutes les trois prénommées Marie ;
la fratrie des Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) _ épouse, à Ciboure, le 14 septembre 1814, du cibourien Jacques Billac (1774-1839) ; après avoir été la mère célibataire de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) ; laquelle, Sabine Delouart, sera la mère célibataire de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et la grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _
et Marie Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) _ épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814, du cibourien Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (1777-1841) _
se complétant avec la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872) _ épouse, à Ciboure, le 28 février 1821, du cibourien Michel Goyenague (1790-1849) _ et _ au moins _ un frère, Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872) ;
car a peut-être existé aussi un second frère
Jean-Noël Darrobers ne s’était hélas pas intéressé, en effet _ en avait-il pris une claire conscience ?.. étant données les assez nombreuses ambiguïtés (eu égard aux flous et contradictions fréquents des témoignages donnés…) demeurant au sein des divers actes administratifs disponibles… _, au devenir luzien (par son mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814) de la seconde Marie-Baptiste Delouart (1784 – 1842), épouse du marin, cibourien lui aussi, Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – noyé en mer au large d’Hendaye, 15 novembre 1841),
et de leur descendance (désormais luzienne) :
Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1750), épouse à Saint-Jean-de-Luz, le 10 novembre 1846, du luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859) ;
son fils Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), époux, à Saint-Jean-de-Luz, le 3 juin 1874, de la luzienne Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932) ;
sa petite-fille Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968), épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 28 septembre 1901, du luzien Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo (Congo français), mort noyé sur le fleuve Oubangui, 13 septembre 1910) ;
son arrière-petit-fils le luzien Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), époux, à Saint-Jean-de-Luz, en 1935, d’Angela Rossi (Triona (Italie), 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 14 décembre 1999) ;
ce dernier étant le père de Charles Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006) et sa sœur Maylen Gaudin-Lenoir (Saint-Jean-de-Luz, 1942)…
Alors que le fils de Magdeleine Hiriart-Gaudin et père de Maylen Gaudin-Lenoir, Edmond Gaudin (1903-1988),
qui a servi de chauffeur à Ravel lors de la plupart de ses virées en auto par tout le pays basque, français comme espagnol, à partir de 1927-28, et qui s’est rendu compte, un des tous premiers, des symptômes de la maladie neurologique qui allait emporter Maurice Ravel le 28 décembre 1937, 
affirmait à ses enfants Charles-Paul Gaudin (1938-2006) et Maylen Gaudin-Lenoir (née en 1942)
que les mots de « cousin – cousine » utilisés par Magdeleine Hiriart-Gaudin et Maurice Ravel dans leur correspondance
(cf les lettre échangées le 8 octobre 1910 et le 24 novembre 1914, aux pages 246 et 403 de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo),
étaient des termes d’affection seulement !!!
Un déni de parenté effective (et silence) assez étrange _ de la part d’Edmond Gaudin, guère enclin, semble-t-il, à porter témoignage à ses proches de l’amitié qu’avait eue pour lui son cousin Maurice Ravel, à la fin des années 20 et début des années 30, lors des séjours du compositeur à Saint-Jean-de-Luz ; et plus encore de la part de sa mère, la très affable et volontiers volubile, jusqu’en ses dernières années (elle décèdera en 1968, en sa 94e année), Magdeleine Hiriart-Gaudin _, et interrogateur, pour qui s’y penche,
qu’il serait intéressant d’élucider !
À suivre,
Ce mercredi 2 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
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