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Dans l’actualité discographique Ravel, une interprétation du Trio pour piano, violon et violoncelle, en la mineur (de l’été 1914), de Maurice Ravel, par le Trio Metral, à La Dolce Volta…

13oct

Au sein d’une assez riche actualité discographique _ et c’est déjà un phénomène tout à fait notable… _ Ravel,

une nouvelle interprétation du Trio pour piano, violon et violoncelle, en la mineur, de Maurice Ravel _ composé en 1914 à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz _,

par le Trio Metral (à La Dolce Volta) _ soit le CD LDV 122 _, a retenu mon attention…

Deux CDs surtout m’ont convaincu de cette brillante et justissime actualité discographique Ravel cette saison :

_ d’abord le merveilleux et totalement convaincant CD Avi-Music 855 3526 _ enregistré à Baden-Baden au mois de septembre 2022 _ « Maurice Ravel in Search of Lost Dance« , du formidable Linos Piano Trio

_ cf mes 3 articles des

13 juillet « « ,

14 juillet «  »

et 19 août 2023 «  »

dont les titres, déjà, parlent on ne peut plus clairement… _ :

je découvrais vraiment pour la toute première fois la vérité de ce chef d’œuvre ravélien jusque là pas assez clairement servi par les autres interprètes qu’est ce sublime « Trio pour piano, violon et violoncelle » de 1914… ;

puis l’excellentissime merveilleux double album La Dolce Volta LDV 109.0 _ enregistré à Metz au mois d’avril 2022 _ « Maurice Ravel L’Œuvre pour piano » de Philippe Bianconi…

_ cf mes 2 articles des

27 septembre « « ,

et 29 septembre 2023 «  »

dont, à nouveau, les titres disent déjà presque tout… _ :

rarement le piano de Ravel avait sonné aussi clairement et aussi justement…

Un tel élan d’enthousiasme ravelien _ justesse, clarté, force même et incisivité tranchante de la musique (à la Janacek ou à la Bartok, mais oui !), par-delà la timidité et pudeur de l’homme Ravel en son quotidien des jours un peu trop souvent gris, quand il ne se trouvait pas à ses Ciboure et Saint-Jean-de-Luz… _ était là donné

que je me suis demandé s’il ne me fallait pas devenir bien plus attentif aux présentes réalisations discographiques raveliennes…

Il me faut dire d’abord que la déception que j’ai éprouvée à la première écoute de ce CD « Chausson – Ravel – Piano Trios » du Trio Metral a été probablement due à l’ordre d’écoute de ces deux œuvres en ce CD : d’abord le « Trio » Op. 3 de Chausson (Paris, 20 janvier 1855 – Limay, 10 juin 1899), composé _ en Suisse _ durant l’été 1881 , avant le « Trio pour piano, violon et violoncelle » de Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décempbre 1937), composé, lui, à Saint-Jean-de-Luz _ cf les précisions de mon article «  » du 14 juillet 2023 : « l’œuvre fut conçue à Saint-Jean-de-Luz, de fin juin à fin août 1914, à la maison Ongi Ethori, 23 rue Sopite, où réside alors Ravel (ainsi que sa Corrrespondance, de la page 374 à la page 388 de la somme magnifique publiée par Manuel Cornejo, en fait parfaitement foi)…« … _ ; or cette œuvre de relative jeunesse d’Ernest Chausson _ l’été 1881, le compositeur, d’abord autodidacte en musique, avant de recevoir, en 1878, les leçons de Jules Massenet et,  peu après, celles de César Franck, avait 26 ans _ ne possède pas tout à fait la maturité ni la perfection achevée du chef d’œuvre de Maurice Ravel de l’été 1914 _ Ravel, lui, était alors âgé de 39 ans…

Et ensuite que mon écoute de ce « Trio » de Ravel par le Trio Metral, ce mois d’octobre, a souffert de mon ravissement de l’interprétation éblouissante du Linos Piano Trio, au mois de juillet dernier :

jamais ce chef d’œuvre de Ravel _ il y tenait beaucoup ! _ n’avait été ainsi révélé en toute sa splendeur et richesses avant cette interprétation somptueuse de vie et de justesse du Linos Piano Trio !!!

Mais après comparaisons attentives avec 8 autres interprétations du « Trio » de Ravel,

par l’Altenberg Trio Wien (CD Challenge Classics, enregistré en janvier 1997), le Trio Wanderer (CD Harmonia Mundi, en janvier 1999), Pascal Rogé, Mie Kobayashi et Yoko Hasewaga (CD Onyx, en juin 2002), le Trio Chausson (CD Mirare, en mai 2007), le Trio Cérès (CD Œhms Classics, en juin 2008), le Trio Dali (CD Fuga Libera, en juillet 2008) et le Linos Piano Trio (CD Avi-Music, en septembre 2022),

il me faut ré-évaluer cette interprétation du Trio Metral : juste en dessous de celle du Linos Piano Trio…

De même,

j’ai procédé à une comparaison attentive de l’interprétation du « Trio » Op. 3 de Chausson par le Trio Metral en ce CD La Dolce Volta LDV 122,

avec 3 autres interprétations en des CDs de ma discothèque personnelle, celles du Trio Wanderer, de janvier 1999 ; celle de Pascal Rogé, Mie Kobayashi et Yoko Hasewaga, de juin 2002 ; et celle du Trio Chausson, de mai 2007 : elle me paraît tout à fait honorable, en cette comparaison…

Il me faut aussi mentionner aussi les avis diamétralement opposés des critiques Gérard Condé, plutôt assassin pour ce CD du Trio Metral _ en particulier pour sa prise de son et le mixage de Ken Yoshida (« les questions d’équilibre devraient être du seul ressort des instrumentistes« ) ; mais aussi : « Il y aurait quelques réserves à formuler sur l’attention portée au phrasé. Certes, ça avance… mais on se sent davantage poussé qu’entraîné vers un but«  _, aux pages 71-72 du n° 726 (octobre 2023) de Diapason,

et Gérard Belvire, élogieux, lui _ « Le trio fondé par le pianiste Victor Metral signe un troisième disque attestant que ce jeune ensemble reste l’une des meilleures formations hexagonales. (…) Le couplage Ravel/Chausson ne fait plus figure de rareté (…) mais, à l’ombre du Trio (1914) du premier, la partition juvénile (1881) du second paraît quelque fois laborieuse. Très marqué par l’influence de César Franck, ce Trio en sol mineur recèle pourtant une générosité d’inspiration qui ne requiert qu’une interprétation attentive et engagée pout toucher l’auditeur. Or le souffle, la vitalité des Metral transformeraient le plomb en or !«  _, à la page 86 du n° 256 de Classica (octobre 2023).

Oui, la qualité de l’interprétation est un medium tout à fait décisif pour l’accès du mélomane discophile _ en dehors du concert _ à la singularité même, en son idiosyncrasie, de l’œuvre laissée notée sur le papier, et à partager à part (ainsi qu’après…) lui, par le compositeur.

Et la qualité de la comparaison, par nous qui y accédons ainsi, de ces interprétations, est elle aussi très importante et décisive : il ne faut certes pas se contenter de la seule première écoute, partielle et par trop subjective, pour que notre accès à l’œuvre même, gagne, écoute après écoute de diverses de ses interprétations, en justesse et justice, tant à l’égard de la qualité de ces interprétations ainsi expérimentées, qu’à l’égard aussi et surtout, de la reconnaissance, voire connaissance, de l’œuvre elle-même du compositeur, en son unicité…

Ce magistral « Trio » de Ravel, de l’été 1914, est un immense chef d’œuvre, qui assurément se mérite, tant pour ce qui concerne les interprètes qui se confrontent à lui, avec leurs instruments, que pour les auditeurs qui y accèdent par leur écoute, au concert comme au disque…

À suivre…

Ce vendredi 13 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouvelles découvertes (et redécouvertes) discographiques (suite…) d’interprétations de l’oeuvre musical d’Adriaen Willaert ; et de l’importance de l’interprétation, ainsi que du niveau de qualité de la performance dans l’interprétation elle-même de la musique (et du génie du compositeur !) : un CD de l’Ensemble Siglo de Oro comportant deux sublimes Motets d’Adriaen Willaert…

08août

Toujours dans le sillon de mes précédents articles « « ,

« « ,

« » ,

« « ,

et « « ,

voici ce mardi 8 août une nouvelle très intéressante découverte discographique de ma part _ à nouveau en fouillant bien les rayons de CDs de mon disquaire préféré _, et en une splendide interprétation de la part du magnifique ensemble _ anglais _ Siglo de Oro, sous la direction de son chef Patrick Allies,

soit le CD « The Mysterious Motet Book 1539 » _ enregistré à Cambridge du 7 au 9 janvier 2022 _, le CD Delphian DCD 34284,

comportant deux merveilleux Motets d' »Adrian Vuillart«  _ Adriaen Willaert _, « Laetare sancta mater ecclesia » et « Peccavi super numerum arenae maris«  (d’une durée de 5′ 35 : écoutez et regardez ici ! ), d’après un recueil de 28 Motets de divers compositeurs, parus dans un recueil, « Cantiones quinque uocum selectissimae« , publié à Strasbourg _ devenue protestante… _ au mois d’août 1539, publié par Peter Schöffer le Jeune, et d’après un envoi de Hermann Matthias Werrecore, maître de chœur flamand de la cathédrale _ catholique _ de Milan _ le CD comporte un passionnant livret de 6 pages, signé du musicologue-chercheur Daniel Trocmé-Latter _ : d’où le choix de ce titre « The Mysterious Motet Book 1539 » pour ce passionnant et très beau CD…  

À la sortie de ce beau CD Delphian DCD 34284,

une chronique de Gramophone l’a qualifié de « the most enticing _ séduisant _ album of the year » !

Et dans le numéro n° 723 du magazine Diapason du mois de juin 2023,

Frédéric Degroote, consacrant lui aussi à ce CD un bel article, en détache tout spécialement  l’interprétation du motet de Willaert « Laetare sancta mater ecclesia » _ en effet sublime ! _, à côté de celles des _ très beaux _ motets « Pater noster« , « Ave & gaude« , et « Salus populis » des beaucoup moins connus, eux, Maistre Jhan (France, vers 1485 – Ferrare, octobre 1538), Simon Ferrariensis _ actifs tous deux à la cour des Este à Ferrare : Maistre Jhan, de 1512 à sa mort, en 1538 ; et Simon Ferrariensis, sans plus de précisions… _ et Pierre Cadéac _ actif à la cathédrale d’Auch, et né vers 1505, à Cadéac, près de Lannemezan ; non natif, lui, des Flandres ; c’est son seul renom musical, important, qui a gagné l’Italie, lui n’ayant pas rejoint en personne la très raffinée cour des Este à Ferrare.

Cf ce qui demeure de cet ultra-raffinement ferrarais des Este dans le génie de l’œuvre du romancier ferrarais Giorgio Bassani ; et dans celui de l’œuvre de l’ami cinéaste de celui-ci, le merveilleux Michelangelo Antonioni, ferrarais lui aussi, dont le sommet de l’œuvre est probablement la magique séquence ferraraise de son ultime film « Al di là delle nuvole« , en 1995 ; cf l’analyse détaillée que j’en donne en mon essai inédit « Cinéma de la rencontre : à la ferraraise _ ou un jeu de halo et focales sur fond de brouillard(s) : à la Antonioni« 

Ce qui redouble la question des raisons de la réunion, en ce « mysterious » recueil musical strasbourgeois _ de l’éditeur-imprimeur Peter Schöffer le Jeune (Mayence, entre 1475 et 1480 – Bâle, 1547) _ issu d’une source milanaise _ en l’occurrence le compositeur Hermann Matthias Werrecore (Warcoing – Pecq, ca 1500 _ ?, après 1574), maître de chapelle à la cathédrale de Milan de 1522 à 1550 _, de ces 28 motets de 15 compositeurs ainsi associés par leurs œuvres, les uns ayant accompli le voyage d’Italie, en particulier, et surtout, à la cour des Este à Ferrare, et les autres, demeurés dans les contrées plus nordiques franco-flamandes _ voire, comme le gascon Pierre Cadéac, étant demeuré en Gascogne, à Auch… _, dont seule la diffusion des œuvres (avec l’excellence de la réputation) a franchi la barrière des Alpes : jusqu’à Ferrare, puis Milan…

Et, étant donné l’excellence de ces œuvres ultra-raffinées, c’est en effet passionnant !

Et l’interprétation du génie musical d’Adriaen Willaert que nous offre, via ces deux Motets d’Adriaen Willaert _ ce « Laetare sancta mater ecclesia«  et ce « Peccavi super numerum arenae maris« … _, l’ensemble Siglo de Oro de l’anglais Patrick Allies en ce CD « The Mysterious Motet Book 1539« ,

est certes bien différente de celle _ d’une formidable intensité (et transcendance, presque nue…) ! _ du Dionysos Now ! du belgo-flamand Tore Tom Denys,

plus fleurie et angélique ; et comportant quelques voix féminines ;

mais bien belle aussi…

C’est par la médiation de telles incarnations ultra-sensibles des interprétations, au concert comme au disque, que nous, mélomanes, avons accès aux œuvres que nous ont laissées, via leurs partitions _ fragiles, mais en dépit de tout un peu durables _ d’encre et de papier, les compositeurs…

D’où l’importance cruciale de la qualité d’excellence de telles médiations…

À suivre…

Ce mardi 8 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sublime Benno Moiseiwitsch (1890 – 1963), le pianiste « magicien » venu d’Odessa : « Tout pour la musique et la poésie, rien pour l’esbroufe et le brio »…

09mar

Ce sont les articles dans le Classica n° 249 du mois de février dernier, et dans le Diapason n° 720 de ce mois de mars 2023, sous les plumes respectives, page 101, de Jean-Charles Hoffelé (« Tout pour la musique et la poésie, rien pour l’esbroufe et le brio » _ « Rien ne devait faire obstacle au contact direct avec l’œuvre. En cela, ce virtuose est en fait un anti-virtuose« , précise même excellemment cet article… _) et, page 64, Laurent Muraro (« Moisiewitsch le magicien« ),

ainsi que, et plus et mieux encore,  les deux extraits, respectivement le  »Langsam getragen ; Durchweg leise zu halten » (de 8′ 28), le troisième mouvement de la Fantasie Op. 17  ; et les trois premiers mouvements « Des Abends« , « Aufschwung » et « Warum ? »  (de 6′ 55) de la Fantasiestücke Op. 12 de Robert Schumann, proposés à l’écoute sur le CD accompagnant de ces deux magazines,

qui m’ont immédiatement incité à chercher à me procurer le plus vite possible le coffret de 19 CDs SC837 que le label Scribendum vient de publier cet hiver 2022-2023, me faisant accéder, enchanté, à ces merveilles d’interprétation de Benno Moiseiwitsch (Odessa, 22 février 1890 – Londres, 9 avril 1963), miraculeux pianiste…

Tout un monde nous est, en effet, ici restitué,

magiquement révélé par la gracile légèreté de touche, qui va si profond,

de ce parfait tranquille et merveilleusement humble vrai poète de la musique...

Une rencontre unique à ne pour rien au monde laisser passer,

en ce rare trésor d’interprétation vraie, justissime, de la musique de piano…

 Ce jeudi 9 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un admirable CD « Bridge Britten Debussy Cello Sonatas » (et aussi Janacek…) par Truls Mork et le pianiste Havard Gimse : profond et enchanteur…

10sept

C’est au goût très sûr et l’oreille exercée de Vincent Dourthe _ qui m’a vivement conseillé ce CD _, et à nos passionnants échanges sur les sorties de disques,

que je dois l’acquisition de ce merveilleux CD de « Cello Sonatas« , le CD Alpha 560,

par le parfait Truls Mork (né à Bergen le 25 avril 1961), et le non moins parfait _ jusqu’ici je ne le connaissais pas, n’avais pas repéré son merveilleux talent à lui aussi… _ Havard Gimse (Kongsvinger, 15 septembre 1966) _ tous deux sont norvégiens… _,

dans un programme _ « aussi original que splendide« , commente Patrick Szersnovicz dans un superbe article du numéro de septembre du magazine Diapason, à la page 96 _ de Sonates pour violoncelle et piano,

des compositeurs Frank Bridge (Brighton, 26 février 1879 – Eastbourne, 10 janvier 1941), Claude Debussy (Saint-Germain-en-Laye, 22 août 1862 – Paris, 25 mars 1918), Leos Janacek (Hukvaldy, 3 juillet 1854 – Ostrava, 12 août 1928) et Benjamin Britten (Lowestoft, 22 novembre 1913 – Aldeburg, 4 décembre 1976),

soient

la Sonate pour violoncelle H.125 (1913-1917) de Frank Bridge,

la Sonate pour violoncelle  L.135 (1915) de Claude Debussy,

le conte « Pohadka » (1910), de Leos Janacek,

et la Sonate pour violoncelle Op.65 (1961) de Benjamin Britten.

Une interprétation par Truls Mork et Havard Gimse qui touche profondément, et enchante durablement

pour ces musiques qui nous retiennent si intensément…

En général, peu de choses me portent vers des CDs au programme musical apparemment aussi composite _ ma préférence allant plutôt à des CDs plus unis d’un seul compositeur _,

ou bien portés par un (ou des) interprète(s) dont j’ai à cœur de suivre le parcours : ici, il y a pas mal de temps que j’avais été confronté à cet excellent violoncelliste _ mais il en est aujourd’hui’hui pas mal d’excellents ! et je l’ai déjà bien remarqué : Johannes Moser, Julian Steckel, Nicolas Altstaedt (cf par exemple mon bref article du 11 septembre 2019 qui les cite : « « ) ; Daniel Müller-Schott (cf mon article du 23 décembre 2019 : « « ) ; mais aussi l’excellent lui aussi Christian Poltéra, dont je suis très attentivement les successifs CDs (ainsi, à venir très bientôt, le CD BIS 2507 « Haydn-Hindemith«  ; et encore, bien sûr, notre très bon Jean-Guihen Queyras… _ qu’est Truls Mork ; et quant à son complice ici, le pianiste Havard Gimse, carrément son nom ne me disait absolument rien…

Et le violoncelle dont il est souvent répété qu’il est, avec l’alto, très proche de la voix _ je veux dire la voix humaine, avec la variété chantante et si fine de ses moindres inflexions… Et dont le jeu de l’alliance si contrastée avec le crépitant, voire pétaradant, en sa discontinuité, piano, est si souvent exaltant…

Quant aux compositeurs de ce CD Alpha 560, et à leurs œuvres propres, si je fréquente, et avec passion, ces génies très singuliers que sont et Claude Debussy et Leos Janacek,

de Benjamin Britten, certaines œuvres, telles les mélodies, par exemple ses sublimes « Illuminations » (par Peter Pears, mais aussi le cher Ian Bostridge _ duquel je possède la totalité des merveilleux CDs Britten _), me vont droit au cœur…

Mais Frank Bridge, lui, dois-je dire,

m’est _ à part deux ou trois CDs que je possède, mais qui n’ont guère marqué ma mémoire ; cependant, en cherchant un peu en ma discothèque personnelle, je viens de retrouver un passionnant CD Hyperion Helios CDH 55063 (de 2001 ; l’enregistrement date des 10 et 11 juillet 1987) de ses Trios avec piano de 1907 et 1929, et de son Quatuor-Fantaisie avec piano de 1911, par le Dartington Piano Trio : une musique superbe que je suis en train d’écouter !.. De bien belles musiques à découvrir et explorer… _ demeuré un quasi inconnu jusqu’ici…

À peine me souviens-je de l’intérêt que lui porte, ainsi qu’à toute la musique anglaise du XXe siècle, mon ami mélomane Denis Kambouchner…

Quelle émouvante découverte, donc, que cette sublime Sonate de Frank Bridge, de 1913-1917, surtout ainsi interprétée par les merveilleux Truls Mork et Havard Gimse ici…

Alors, et avec un tel magnifique programme,

ce CD de Truls Mork et Havard Gimse me bouleverse.

Ce samedi 10 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

2021, année Saint-Saëns (suite) : un autre bien intéressant et riche coffret-anniversaire (de 11 CDs cette fois) : « Saint-Saëns les chefs d’oeuvre », le volume XXIII de la Discothèque idéale de Diapason…

30juin

En prolongement de mon article de lundi 27 juin dernier « « ,

s’est offert à nous en fin d’année dernière un autre bien intéressant (et riche) coffret-anniversaire pour rafraîchir notre mémoire musicale d’un très notable _ et très représentatif, en son incontestable singularité, de la tradition musicale française _ compositeur français à cheval sur deux siècles, Camille Saint Saëns (Paris, 9 octobre 1835 – Alger, 16 décembre 1921), le coffret (de 11 CDs) volume XXIII de la Discothèque idéale de Diapason, intitulé « Saint-Saëns les chefs d’œuvre« , dont les items d’interprétations proposés ne recoupent presque jamais les choix d’interprétations opérés pour le coffret de 34 CDS de l’édition Warner…

 

Ce jeudi 30 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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