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Dans l’élan de l’exploration du legs discographique du merveilleux Lars Vogt (1970 – 2022), ce jour le CD « Mozart – Sonatas for Piano and Violin », paru en 2012…

26juil

Dans la poursuite de mon élan d’exploration du legs discographique du merveilleux Lars Vogt (1970 – 2022),

un élan entamé le 28 juin 2023, par mon article «  » à propos du CD « Beethoven Sonatas Op. 30 » de Lars Vogt au piano et Christian Tetzlaff au violon _ le CD Ondine ODE 1392-2 _,

et dans la continuité de mon article suivant, du 6 juillet 2023, « « , à propos du CD « Schumann Violin Sonatas » de Christian Tetzlaff au violon et Lars Vogt au piano _ le CD Ondine ODE 1205-2, paru en 2013 _,

il me faut ce jour venir me pencher sur le CD « Mozart – Sonatas for Piano and Violin« , de Lars Vogt au Piano et Christian Tetzlaff au violon, soit le CD Ondine ODE  124-2, paru en 2012 :

un CD tout aussi magnifique !!! _ car Mozart est bien tout entier là ! _ ;

et pour des œuvres _les Sonates pour Piano et Violon K. 454, K. 379 (373a) et K. 526 de Mozart…  _ un peu moins courues au disque _ et bien peu chroniquées alors, à leur parution en 2012, et même ensuite, par les médias…

Mozart :

la vie, le chant, l’élan, la fluidité, la lumière, la délicatesse, l’élégance dépourvue de la moindre mièvrerie, la grâce rayonnante même…

En la conversation enchantée de ces deux instruments sous les doigs vifs et clairs de ces deux interprètes-là :

Lars Vogt et Christian Tetzlaff…

Ce mercredi 26 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pénétrer dans l’univers flamboyant, jubilatoire et plein d’humour, d’Hélène Cixous : quelques articles, et un entretien…

11juin

Pour pénétrer avec confiance et jubilation dans l’univers riche _ et un peu déstabilisant à la toute première approche : en l’élan forcément bousculant de sa forte singularité… _ d’Hélène Cixous,

mon article «  » du 7 avril 2023

me paraît pouvoir constituer une première entrée un peu commode,

en ce qu’il comporte aussi des liens aux 5 articles que j’ai consacrés à ma lecture, en octobre 2022, du « MDEILMM parole de taupe » d’Hélène Cixous, paru chez Gallimard au mois d’octobre 2022…

 

Cet article _ ainsi que les autres auxquels celui-ci s’emploie à donner accès par des liens _ peut donc être utilement communiqué aux élèves et étudiants qui s’intéresseraient à pénétrer un peu mieux et un peu plus avant dans l’œuvre si riche (et un peu complexe pour qui n’en est pas déjà un peu familier) d’Hélène Cixous…
Voir aussi mon article du 12 avril 2023, avec de précieux liens au podcast et à la vidéo de mon entretien avec Hélène Cixous, à la Station Ausone, le 23 mai 2019, à propos de son important « 1938, nuits » , de 2019, aux Éditions Galilée :
Cet entretien du 23 mai 2019 se révélant probablement un des meilleurs pour pénétrer l’univers magnifique et flamboyant (et plein d’humour), en la puissance de sa toute libre imageance, d’Hélène Cixous…
Ce dimanche 11 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maxim Emelyanychev en état de grâce, sur un pianoforte Conrad Graf, dans le 23e Concerto K. 488 de Mozart, avec son plus que jamais magnifique orchestre il pomo d’oro…

03fév

C’est un Maxim Emelyanychev en véritable état de grâce, sur un splendide pianoforte Conrad Graf, dans le 23e Concerto K. 488 de Mozart, et conduisant son décidément merveilleux orchestre il pomo d’oro,

que vient nous proposer un transcendant album inaugural _ Aparté AP 307 _, intitulé « the beginning and the end », d’une mieux que prometteuse intégrale à venir des 41 Symphonies de Mozart _ avec ici la (toute première)  Symphonie n°1 K. 16 et la (dernière) Symphonie n°41 (« Jupiter« ) _,

comportant aussi, pour chaque parution de 2 Symphonies, un bonus,

tel ici ce sublime, radieux et merveilleusement intime tout à la fois, Concerto n°23 ;

à preuve, ici, cette extraordinaire vidéo (de 6′ 39) du sublime adagio…

Avec aussi l’assentiment de Jean-Charles Hoffelé, en son excellent article « Le petit disque rouge » d’avant-hier 1er février : 

LE PETIT DISQUE ROUGE

On n’y prendrait pas garde, l’éditeur ayant fait abus de discrétion, mais c’est bien le premier volume d’une nouvelle intégrale _ voilà! _ des symphonies de Mozart que je tiens dans mes mains, petit disque rouge logué d’un M graphique.

Surprise, Nicolas Bartholomée a confié ce projet au génie polymorphe de Maxim Emelyanychev, aussi à l’aise chez Haendel (sa Theodora, ici) que chez Beethoven : pour le même label, rappelons sa stupéfiante Eroica.

Sa battue vive, son sang neuf _ oui ! _ irrigue la première et la dernière symphonie, la K. 16 jouée comme une ouverture d’opéra, donne le signal d’un disque festif _ c’est cela ! _, dont l’apothéose, une Jupiter tonnante _ oui _, créera la stupeur.

Pourtant, la perle du disque _ nous y voici ! _ est ailleurs, pas une symphonie, mais un concerto. Dans sa note d’intention, Maxim Emelyanychev indique qu’à chaque volume une œuvre choisie hors du corpus symphonique viendra faire diversion _ si l’on peut dire ainsi…

Le voilà qui s’assoit au clavier de la belle copie d’un Conrad Graf signée par Chris Maene pour envoler _ voilà ! _ un jouissif _  oui !23e Concerto, solaire _ oui _, irrésistible d’élan _ oui ! _ et de fantaisie _ et de tendresse aussi _, Allegro élégant, brodé de nostalgies, Andante tendre _ voilà ! _ avec des airs de sérénade, Finale qui court la poste _ comme cela se doit… _ et où bondit Cherubino, quelle fête ! _ fête splendide, voilà !

Vite la suite, et d’autres concertos !

LE DISQUE DU JOUR

Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)


The Symphonies, Vol. 1: the beginning and the end


Symphonie No. 1 en mi bémol majeur, K. 16
Concerto pour clavier et orchestre No. 23 en la majeur, K. 488
Symphonie No. 41 en ut majeur, K. 551 « Jupiter »

il pomo d’oro
Maxim Emelyanychev, pianoforte, direction

Un album du label Aparté AP307

Photo à la une : le pianofortiste et chef Maxim Emelyanychev – Photo :
© DR

Un CD de bonheur mozartien tout simplement magistral !

Et qui vient nous extraire, au moins le temps de son écoute, de la morosité adipeuse de ce pauvre hiver-ci…

Un CD indispensable, donc !!!

Ce vendredi 3 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ré-écouter l’ardeur et l’élan de la fulgurante Marjana Lipovsek…

05juil

Le très lucide article de Jean-Charles Hoffelé intitulé Marjana,

publié avant-hier 3 juillet, sur son excellent site Discophilia, à propos du CD Orfeo C 179891 A intitulé Marjana Lipovsek

vient opportunément rafraîchir mes oreilles et mon goût pour l’art de cette splendide mezzo-soprano slovène…

Ce CD est en effet paru en 1989,

et je n’ai pas eu de difficulté à le retrouver en ma discothèque ;

et donc à le ré-écouter illico presto !..

MARJANA

Grande voix, assurément, et qui pouvait tout chanter _ oui _, Marjana Lipovšek avait cette ardeur du mot _ voilà ! _, et cet élan de la phrase _ oui ! _ qui appartenaient définitivement à ces chanteuses venues de la marge de ce qui pour elle n’était plus _ depuis 1918 _un Empire pourtant _ l’Empire d’Autriche-Hongrie _, de Zinka Milanov à Sena Jurinac. Mais pour son malheur, elle ne fut pas comme elles soprano, mais mezzo.

Peu importe, comme elles slave _ puisque slovène, née à Ljubljana le 3 décembre 1946 _ de tempérament, et italienne de vocalité, tout ce qu’elle pouvait chanter dans la langue de Dante lui éclairait le timbre, chez Verdi évidemment, ou en furie elle ne faisait qu’une bouchée d’Eboli, d’Azucena, dévorant ces dévoreuses, et chez les Russes, qu’on ne trouvera pas ici, s’enflammant en devineresse, offrant à Claudio Abbado une Marfa d’anthologie.

Les Français la trouveront plus lointaine, pas de mots, ni d’incarnation, Carmen stylée mais dangereuse, Dalila d’abord émouvante, la plus étonnante restant sa Charlotte, mais la surprise sera chez Mozart : Sesto attendu évidemment, et admirable, mais moins que sa Dorabella dont le Smanie implacabili à perdre haleine me souffle.

Portrait exact sinon complet d’une diva fulgurante _ oui _ dont, un rien placidement, Giuseppe Patané, qui sait son théâtre, essaye en vain de tempérer les ires et les fulgurances, y compris chez Gluck et Haendel. Peine perdue, elle rugit _ magnifiquement _, même dans la plainte.

LE DISQUE DU JOUR

Marjana Lipovšek
Airs d’opéras célèbres

Œuvres de Christoph Willibald Gluck (Orfeo ed Euridice), Georg Friedrich Haendel (Serse), Wolfgang Amadeus Mozart (La clemenza di Tito, Così fan tutte), Giuseppe Verdi (Don Carlos, Il Trovatore), Georges Bizet (Carmen), Jules Massenet (Werther), Camille Saint-Saëns (Samson et Dalila)

Marjana Lipovšek, mezzo-soprano
Münchner Rundfunkorchester
Giuseppe Patané, direction

Un album du label Orfeo C 179891 A

Photo à la une : la contralto Marjana Lipovšek – Photo : © DR

 

J’ai retrouvé aussi, classés tout à côté en ma discothèque, trois autres CDs Orfeo de Marjana Lipovsek :

les CDs C 159871 A (Lieder, de Franz Schubert),

C164881A (Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke _ quel chef d’œuvre ! quelle voix ! quel art ! _de Frank Martin)

et C176891A (Ausgewählte Lieder, de Mahler, Schreker, Strauss et Wolf),

tout aussi merveilleux…

Merci de nous rafraîchir ainsi la mémoire de l’art du chant…


Ce lundi 5 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ré-écouter au CD la grandissime voix de Dmitri Hvorostosky : une compilation de live avec l’Orchestre de l’Opéra de Vienne

31déc

Dmitri Hvorostovsky,

baryton magnifique,

né le 16 octobre 1962 à Krasnoïarsk,

nous a quittés _ si tôt _ le 22 novembre 2017, à Londres.

Or voici qu’Orfeo publie

une magnifique compilation d’enregistrements live,

soit le CD Orfeo C 966 181 B,

tous avec l’Orchestre de l’Opéra de Vienne,

saisis entre mai 1994 et novembre 1916,

avec différents chefs :

Placido Domingo, dans Les Puritains, de Bellini ; Simone Young, dans Le Barbier de Séville, de Rossini ; Seiji Ozawa, dans La Dame de Pique, de Tchaikovsky ; Vjekoslav Sutej, dans Don Carlo, de Verdi ; Michael Güttler, dans Rigoletto, de Verdi ; Kirill Petrenko, dans Eugène Onéguine, de Tchaikovsky ; Marco Armiliato, dans Simon Boccanegra, de Verdi ; Speranza Scappuci, dans La Traviata, de Verdi ; et Jesus Lopez Cobos, dans Un Bal Masqué, de Verdi.

Soient de purs moments d’éternité.

Voici ce que,

le 27 décembre dernier

Jean-Charles Hoffelé, en son blog Discophilia,

en disait,

en un très bel article d’hommage

intitulé Baryton absolu :


BARYTON ABSOLU


Le public de l’Opéra de Vienne l’adulait, faisait un triomphe à son Posa, à son Rigoletto, il y aura chanté plus qu’ailleurs le répertoire italien, baryton Verdi qu’il était de ligne, de timbre, de souffle comme chez nous l’est aujourd’hui Ludovic Tézier. Et évidemment, il fut à Vienne l’Onegin et le Yeletsky absolus.


De tout cela, le disque nous aura plus ou moins bien entretenu, mais les captations en scène que dévoile aujourd’hui l’Opéra de Vienne augmentent considérablement des rôles connus que le théâtre vivant _ enregistré live _ transfigure : Dmitri Hvorostovsky était en représentation un athlète de physique, de voix, donnait à ses personnages une incarnation subtile _ voilà _, une présence ensorcelante _ et là est toute la magie du grand art ! _, l’entendre dans l’élan _ oui _ de l’action revient à se souvenir de cette emprise _ oui _ qu’il avait sur vous dès qu’il paraissait et même avant d’avoir proférer le moindre son : cet œil _ de braise _ , ces épaules, ce maintien _ puissants _ reparaissent dans la nature même de sa voix _ voilà le miracle de la présence charnelle de telles (très rares) voix.


Tout ici rayonne _ oui _ de cette sombre splendeur _ oui _, mais une incarnation subjugue _ entre toutes _, tardive pourtant : le 4 juin 2016, Dmitri Hvorovstovsky reprenait son Simon Boccanegra étrenné sur la même scène quatre années plus tôt : la grande scène du Conseil à l’Acte I (« Plebe, Patrizi Poppolo ») qui le montre dans un entourage si relevé – l’Amelia de Barbara Frittoli, le Gabriele de Francesco Meli, le Fiesco de Ferruccio Furnaletto, plaide pour qu’Orfeo édite la représentation au complet.


LE DISQUE DU JOUR


Vincenzo Bellini (1801-1835)
Ah! Per sempre io ti perdei(extrait de “I puritani”)
Gioacchino Rossini
(1792-1868)
All’idea di quel metallo(extrait de “Il barbiere di Siviglia”)
Piotr Ilyitch Tchaikovski(1840-1893)
Ya vas lyublyu(extrait de “La Dame de Pique, Op. 68, TH 10”)
Vi mnye pisali … Kogda bi zhizn domashnim krugom
(extrait de “Eugène Onéguine, Op. 24, TH 5”)
Giuseppe Verdi (1813-1901)
Alzati … Eri tu che macchiavi(extrait de “Un Ballo in Maschera”)
Pari siamo !(extrait de “Rigoletto”)
Plebe ! Patrizi ! Popolo !(extrait de “Simon Boccanegra”)
Pura siccome un angelo(extrait de “La Traviata”)
Signora ! Per vostra maestà(extrait de “Don Carlo”)…

Dmitri Hvorostovsky, baryton


avec :
Patrizia Ciofi, Barbara Frittoli, Violeta Urmana, Marina Rebeka, Olga Guryakova, sopranos
Francesco Meli, Michael Schade, Ramón Vargas, ténors
Ferruccio Furlanetto, basse

Orchester und Chor der Wiener Staatsoper
Marco Armiliato, Plácido Domingo, Jesús López Cobos,
Seiji Ozawa, Kirill Petrenko, Simone Young, direction

Un album du label Orfeo C966181B

Photo à la une : le baryton Dmitri Hvorostovsky – Photo : © Pavel Vaan & Leonid Semenyuk


Le CD conserve
et nous transmet pour toujours
l’éclat de ces transfigurés moments de lumière-là…
Merci ! 

 

Ce mardi 31 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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