Posts Tagged ‘Monteverdi

Michel Corboz (1934 – 2021) : un chef de choeur qui a marqué son époque…

04sept

La nouvelle de la disparition, avant-hier jeudi 2 septembre, à l’âge de 87 ans, du chef de chœur (et d’orchestre) suisse _ fribourgeois, de la région de Gruyère : il était né à Marsens le 14 février 1934… _ Michel Corboz,

me touche

et me rappelle ses contributions à l’exploration d’un vaste répertoire musical _ Monteverdi, Carissimi, Bach, Marc-Antoine Charpentier, etc. _,

avec de remarquables contributions discographiques _ une centaine d’albums ; dont certains réalisés à Lisbonne, à la Fondation Gulbenkian… _,

principalement pour le label Erato…

Je me souviens aussi, à cette malheureuse occasion,

de Michel Daudin _ décédé à l’âge de 66 ans, le 1er septembre 2017 ; il était né à Chambéry le 1er septembre 1950 ; cf mon article  du 10 décembre 2018 _,

qui avait accompagné Michel Corboz en quelques unes de ses réalisations :

Michel Daudin avait en effet été l’élève, puis l’assistant, de Michel Corboz, ainsi que chanteur (basse) dans l’Ensemble Vocal de Lausanne ;

et il parlait avec affection de son maître, Michel Corboz…

Ce samedi 4 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Décès de Claudio Cavina, contreténor et fondateur de La Venexiana, à l’âge de 58 ans : un legs discographique majeur !

31août

Encore un décès marquant dans le monde de la musique :

celui, dimanche 30 août, de Claudio Cavina, à l’âge de 58 ans

contreténor et fondateur en 1995 de l’excellent Ensemble La Venexiana.

C’est une note de Res Musica, ce jour, qui vient de me l’apprendre :

Décès de Claudio Cavina

L’Ensemble La Compagnia de Madrigale,

avec bien des chanteurs déjà présents à La Venexiana,

est en quelque sorte le successeur _ magnifique _ de La Venexiana de Claudio Cavina.

Claudio Cavina laisse une magnifique et merveilleuse discographie,

autour de Claudio Monteverdi (1567 – 1643),

et ses prédécesseurs, ses contemporains, ses successeurs proches.

Soit un répertoire _ déjà _ d’exception !!!

Ce lundi 31 août 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

Res Musica a proposé le 1er septembre suivant un article bien plus détaillé,

de Maciej Chiżyński,

intitulé Claudio Cavina, le maître du madrigal italien :

Claudio Cavina, le maître du madrigal italien

Un récapitulatif commode de mes 106 « Musiques de joie » pour situation de confinement : du dimanche 15 mars au dimanche 28 juin 2020

29juin

Sous forme de courriels à certains de mes amis

avec lesquels je me suis initié à la recherche (et découverte !) de circonstances extra-musicales méconnues de la création musicale,

voici un récapitulatif commode de liens à mes 106 articles de « Musiques de joie« ,

au départ du dimanche 15 mars, premier tour des Élections Municipales 2020,

au dimanche 28 juin, second tour ;

pour temps de confinement…

Chers vous,
 
cette collection de 106 « Musiques de joie »
_ d’un dimanche d’Élections à un autre dimanche d’Élections,
avec cette expérience rare de confinement prolongé, qui m’a permis de mettre mieux (ou enfin !) à profit le trésor désordonné des piles de CDs de ma discothèque personnelle _
constitue, bien sûr, et forcément, un choix partiel et subjectif,  que j’espère cependant pas trop arbitraire.
 
Une sorte de vagabondage heureux à travers l’histoire, assez hiératique et imprévue, non calculée en tout cas, de la formation assez variée de mes goûts de mélomane vraiment curieux,
à défaut d’être effectivement musicien ;
ou comment retourner (un peu) à son profit les insuffisances rédhibitoires de sa formation…
 
Ce qui m’a offert d’étonnantes et bien belles rencontres, totalement imprévues et improgrammées, que j’ai appris aussi à cultiver avec passion en même temps que recul, de cette place un peu étrange et atypique, me semble-t-il, de mélomane inlassablement curieux, ouvert et …passionné !
 
Voilà pourquoi je tenais à inclure en ce bouquet de « Musiques de joie » ce qui a aussi marqué ce parcours personnel _ et atypique _ de réelles découvertes,
à travers l’attention méthodique que j’ai pu porter par exemple à La Fontaine et Marc-Antoine Charpentier, ou à Lucien Durosoir…
 
Ce qui a enrichi considérablement ce que j’ai naguère nommé « l’aventure d’une oreille »…
Et qui est aussi le charme d’une vie (un peu philosophique) épanouie à sa façon…
 
Avec reconnaissance,
 
Francis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10) mardi 24 :  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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         73) mardi 26 :    

 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Réjouissez-vous !

Ce lundi 29 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le paradis sur terre des Selva Morale e Spirituale de Claudio Monteverdi (1640), par l’Ensemble Elyma et Gabriel Garrido

21mai

Parmi les joies terrestres les plus extatiques _ et orgasmiques _,

le somptueux compendium _ de toute une vie ; et quel(s) chef(s) d’œuvre !!! _ des Selva Morale e Spirituale de Claudio Monteverdi
(Crémone, 15 mai 1567 – Venise, 29 novembre 1643) ;
un recueil de la plupart de ses musiques religieuses
dédié à Eléonore de Gonzague (Mantoue, 23 septembre 1598 – Vienne, 27 juin 1655),
fille du duc de Mantoue Vincent Ier de Gonzague (Mantoue, 21 septembre 1562 – Mantoue, 18 février 1612),
le très décisif employeur et protecteur de Monteverdi.
Il est aussi à noter qu’Eléonore de Gonzague,
qui avait épousé, à Innsbruck, le 15 février 1622, l’empereur _ il l’était depuis le 28 août 1619, et suite au décès de l’empereur Mathias III _ Ferdinand II de Habsbourg (Graz, 9 juillet 1578 – Vienne, 15 février 1637),
en était devenue veuve _ et sans enfants _, le 15 février 1637.
A la date de la dédicace de ces si magistrales Selva Morale et Spirituale de Claudio Monteverdi, en 1640-1641, 
Eléonore de Gonzague est donc désormais impératrice douairière ;
et c’est son beau-fils Ferdinand III (Graz, 13 juillet 1608 – Vienne, 2 avril 1657)
_ né du premier mariage de l’empereur Ferdinand II, avec Marie-Anne de Bavière (Munich, 8 décembre 1574 – Graz, 8 mars 1616) _
qui règne maintenant sur l’empire des Habsbourg.
Ce que permet d’inférer cette dédicace des Selva Morale e Spirituale à la très belle et très pieuse Eléonore de Gonzague,
c’est l’hommage très reconnaissant de Monteverdi à ces Gonzague de Mantoue,
dont Monteverdi n’a certes pas oublié les bienfaits.
Et si Monteverdi a quitté Mantoue pour gagner Venise en 1613,
Venise où, en août 1613, il vient d’obtenir le poste éminemment enviable _ et extrêmement convoité _ de maître de chapelle à la basilique Saint- Marc,
c’est suite au décès, le 18 février 1612, de son employeur-protecteur le duc éminemment mélomane Vincent Ier de Gonzague.
Mais la reconnaissance envers les Gonzague mantouans _ Eléonore est la plus jeune des enfants du duc Vincent Ier _
est toujours bien présente et vivace,
au moment de faire un retour rétrospectif sur l’entièreté de sa carrière de compositeur de musique religieuse, dans le cœur du compositeur…
Pour illustrer musicalement la splendeur si jubilatoire de ces œuvres,
que j’ai découvertes, en concertmémorable ! _, par les Arts Florissants, au Temple du Hâ, à Bordeaux, le 26 septembre 1986
_ et je dispose d’une cassette de l’enregistrement de ce magique concert ! ;
le programme comportait notamment :
le Beatus Vir Primo, le Laudate Dominum Primo, le Confitebor Tibi Dominum Primo et le Gloria a 7 voci de la Messa Concertata _,
j’ai choisi ici l’interprétation _ dionysiaque et justissime quant à l’esprit jubilatoire de ces oeuvres _ de l’Ensemble Elyma, sous la direction de Gabriel Garrido,
en un époustouflant coffret de 4 CDs publié en 2005 _ le coffret Ambronay Editions AMY 001.
Une interprétation très efficacement _ et plus encore justement ! _ à même de nous faire ressentir musicalement
ce que peut être le paradis sur terre !
Un enregistrement tout simplement indispensable !
Et j’ai choisi plus spécialement,
splendeurs parmi les splendeurs
de ce coffret de 4 CDs de l’Ensemble Elyma en 2005 :
le Confitebor Tibi Domine Terzo, à la plage 3,
le Beatus Vir Primo, à la plage 4,
et le Laudate Dominum Primo, à la plage 6, du CD n° 2 ;
et dans le CD n° 1 :
le Gloria a 7 voci, de la Messa concertata, à la plage 12.
Et voici une vidéo d’extraits de cette merveilleuse Selva Morale e Spirituale de Claudio Monteverdi
par  l’Ensemble Elyma, en concert à Ambronay, sous la direction de Gabriel Garrido…
Un pur régal !
Ce mercredi 20 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et la joie Monteverdi !

24mar

Bien sûr, je ne saurais passer sous silence la très irradiante éblouissante joie Monteverdi !

Claudio Monteverdi : Crémone, 15 mai 1567 – Venise, 29 novembre 1643.

Mon article du 31 mars 2016 est venu me secourir

dans mon appel aux souvenirs :

J’y avais cité le très beau DVD _ Alpha 705 _ des Vespro della Beata Vergine

_ quel chef d’œuvre ! _

dirigées par John Eliot Gardiner à la Chapelle royale du château de Versailles.

Je me souviens aussi de mon tout premier concert Monteverdi,

c’était au Temple du Hâ, à Bordeaux, le 26 septembre 1986

_ et je possède une cassette de l’enregistrement de cet éblouissant concert qu’avaient donné les Arts Florissants,

grâce à la très efficace et fécondissime Association Le Carré.

Il s’agissait pour l’essentiel de pièces extraites de la Selva Morale et Spirituale

Un émerveillement !

De ce très riche recueil de 1640-1641,

je recommande la radieuse version en un coffret de 3 CDs de La Venexiana :

le coffret Glossa GCD 920943.

Je pense aussi au madrigal,

par exemple, Zefiro torna,

par la Venexiana

_ beaucoup de ses chanteurs font aujourd’hui partie de l’admirable Compagnia del Madrigale _,

dans le merveilleux coffret de 11 CDs The Complete Madrigal Books de Claudio Monteverdi,

le coffret Glossa GCD 920929 :

un absolu indispensable !

Indispensable pour son inépuisable _ infini _ trésor de joies !

La joie Monteverdi n’étant comparable à nulle autre : 

une radieuse paix, pleine, archi-vivante, lumineuse…


Ce mardi 24 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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