Première lecture de « K comme Kolonie _ Kafka et la décolonisation de l’imaginaire » de Marie-José Mondzain
30juin
Je viens d’achever ma toute première lecture
du dernier ouvrage paru de Marie-José Mondzain, K comme Kolonie _ la décolonisation de l’imaginaire,
paru le 21 février 2020 aux Éditions La Fabrique.
…
…
Marie-José Mondzain s’est faite la lectrice très attentive de plusieurs ouvrages de Franz Kafka
(Prague, 3 juillet 1883 – Kierling, 3 juin 1924),
dont, prioritairement, La Colonie pénitentiaire ;
…
mais aussi L’Amérique, Les Recherches d’un chien ;
…
ainsi, bien sûr, que le Journal.
…
…
Et cela, dans la perspective d’une _ d’autant plus implacable que sournoise et assez peu consciente _ guerre des images
(c’est-à-dire rien moins qu’une guerre des représentations, et par tout un chacun, du réel)
concernant,
au-delà des phénomènes de représentation tenant à la colonisation et à la décolonisation _ particulièrement en Afrique _,
le regard sur autrui
(ainsi que sur soi-même _ et toute personne ! _)
dans le quotidien même des relations de travail et de commerce en ce régime capitaliste
dont le déploiement le plus visible et spectaculaire se déroulait aux États-Unis.
…
…
D’où le grand intérêt poïétique, au sein de l’aventure d’écriture de Franz Kafka,
du récit (inachevé) intitulé (a posteriori, et posthume) L’Amérique, dans le travail de l’œuvre de Kafka, l’année 1914,
juste avant l’écriture, achevée, elle, de La Colonie pénitentiaire, en 1914 aussi.
…
…
Á suivre !
…
…
Ce mardi 30 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa