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Le charme tendre de « Quand je fus pris au pavillon », de Reynaldo Hahn …et Charles d’Orléans

17sept

Une sorte de quintessence de l’art français

nous est offert par certaine mélodies de Reynaldo Hahn ;

par exemple, « Quand je fus pris au pavillon »,

sur un poème de Charles d’Orléans.

Et par exemple, dans l’interprétation de Véronique Gens,

accompagnée au piano par Susan Manoff _ en un CD Alpha 215, paru en 2015.

C’est délicieux !

Ce jeudi 17 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un récapitulatif commode de mes 106 « Musiques de joie » pour situation de confinement : du dimanche 15 mars au dimanche 28 juin 2020

29juin

Sous forme de courriels à certains de mes amis

avec lesquels je me suis initié à la recherche (et découverte !) de circonstances extra-musicales méconnues de la création musicale,

voici un récapitulatif commode de liens à mes 106 articles de « Musiques de joie« ,

au départ du dimanche 15 mars, premier tour des Élections Municipales 2020,

au dimanche 28 juin, second tour ;

pour temps de confinement…

Chers vous,
 
cette collection de 106 « Musiques de joie »
_ d’un dimanche d’Élections à un autre dimanche d’Élections,
avec cette expérience rare de confinement prolongé, qui m’a permis de mettre mieux (ou enfin !) à profit le trésor désordonné des piles de CDs de ma discothèque personnelle _
constitue, bien sûr, et forcément, un choix partiel et subjectif,  que j’espère cependant pas trop arbitraire.
 
Une sorte de vagabondage heureux à travers l’histoire, assez hiératique et imprévue, non calculée en tout cas, de la formation assez variée de mes goûts de mélomane vraiment curieux,
à défaut d’être effectivement musicien ;
ou comment retourner (un peu) à son profit les insuffisances rédhibitoires de sa formation…
 
Ce qui m’a offert d’étonnantes et bien belles rencontres, totalement imprévues et improgrammées, que j’ai appris aussi à cultiver avec passion en même temps que recul, de cette place un peu étrange et atypique, me semble-t-il, de mélomane inlassablement curieux, ouvert et …passionné !
 
Voilà pourquoi je tenais à inclure en ce bouquet de « Musiques de joie » ce qui a aussi marqué ce parcours personnel _ et atypique _ de réelles découvertes,
à travers l’attention méthodique que j’ai pu porter par exemple à La Fontaine et Marc-Antoine Charpentier, ou à Lucien Durosoir…
 
Ce qui a enrichi considérablement ce que j’ai naguère nommé « l’aventure d’une oreille »…
Et qui est aussi le charme d’une vie (un peu philosophique) épanouie à sa façon…
 
Avec reconnaissance,
 
Francis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10) mardi 24 :  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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         73) mardi 26 :    

 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Réjouissez-vous !

Ce lundi 29 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le délicieux bonbon fondant de la mélodie « A Chloris » de Reynaldo Hahn

22mai

La mélodie française,

pour poursuivre l’élan de mon inspiration d’hier à propos des saisissantes Nuits d’été de Berlioz

_  _,

est très souvent capable d’un charme fou, vraiment ;

avec la capacité de légèreté, tendresse, douceur, élégance

et merveilleuse délicatesse,

de l’art français.

J’en veux pour preuve quelques unes des mélodies de Reynaldo Hahn

(Caracas, 9 août 1874 – Paris, 28 janvier 1947),

absolument délicieuses.

Par exemple _ et je ne m’en lasse pas _,

sur un poème de Théophile de Viau (Clairac, 1590 – Paris, 25 septembre 1626),

la merveilleuse À Chloris.

Dont m’a enchanté l’interprétation

_ au tout premier abord un peu surprenante _,

en un CD étonnant et magnifique, le CD Virgin Classics 50999 216621 2 6, intitulé _ d’après une très belle mélodie, aussi, de Camille Saint-Saëns _ Opium,

de Philippe Jaroussky ;

qui avait, pour l’occasion _ très heureuse ! _, troqué sa voix de haute-contre, pour celle de ténor léger :

son meilleur disque, à mon goût, tout du moins…

Sur ce magnifique CD Opium de Philippe Jaroussky,

une autre très réussie interprétation

d’une autre merveilleuse mélodie de Reynaldo Hahn,

et sur un poème, cette fois, de Charles d’Orléans (Paris, 24 novembre 1394 – Amboise, 5 janvier 1465) :

Quand je fus pris au pavillon

Bien sûr, on trouvera des interprétations un peu moins surprenantes de ces deux mélodies,

sur ces petits merveilleux chefs d’œuvre de la plus haute poésie française

_ quel goût, déjà, de la part de Reynaldo Hahn ! _,

telle, par exemple, celle

et celle encore

de la magnifique Véronique Gens, en son très beau récital intitulé Néère,

soit le CD Alpha 215.

Reynaldo Hahn sait être prodigieusement simplement délicieux…

Ce samedi 23 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Redécouvrir Reynaldo Hahn : le coffret de l’intégrale des mélodies (pour voix seule) par Tassis Christoyannis _ et Jeff Cohen au piano

02déc

L’œuvre de Reynaldo Hahn

(Caracas, 9 août 1874 – Paris, 28 janvier 1947)

est encore étrangement méconnue

au sein de la musique française du XXe siècle.

Jusqu’ici,

d’un assez vaste choix de mélodies de Reynaldo Hahn

n’existait qu’un double album Hyperion _ CDA 77141/2 _

avec d’excellents chanteurs

_ Felicity Lott, Stephen Varcoe, Susan Bickley, Ian Bostridge, ainsi que le London Schubert Chorale  _,

accompagnés par le piano de Graham Johnson ;

et comprenant quelques mélodies avec chœur : par exemple le merveilleux Phydilé….

Et voici que le Palazzetto Bru-Zane nous offre un coffret de 4 CDs _ BZ 2002 _,

intitulé Reynaldo Hahn Complete Songs

par le baryton Tassis Christoyannis,

et le piano de Jeff Cohen _ ne comprenant pas de mélodies avec chœur : Phydilé ne s’y trouve donc pas.

Mon article du 4 novembre dernier

s’était contenté d’annoncer l’événement ;

en y ajoutant tout de même l’adjectif « délicieux« …

Un mois plus tard,

voici venir sur son site Discophilia

un article de Jean-Charles Hoffelé

intitulé Trésors cachés

TRÉSORS CACHÉS


Le monde de Proust ? Oui évidemment, mais ce que révèle aujourd’hui le Palazzetto Bru Zane en publiant la première intégrale des Mélodies  _ pour voix seule, avec piano _ de Reynaldo Hahn est encore plus important. Il y eut entre Fauré et Debussy, en même temps qu’eux et au-delà d’eux, un maître de la mélodie les égalant, annonçant le dépouillement sensuel de Ravel, et ce maître aura longtemps passé _ hélas _ pour un compositeur de petit rayon.

Depuis le début du XXIe siècle heureusement, le génie singulier de Reynaldo Hahn est enfin réévalué _ oui ; les intimidations bouléziennes ayant fait leur temps, probablement… _ et tout ce qui nous en est rendu stupéfie _ en effet ! _ par la qualité _ oui _ de la facture, l’intemporalité _ classique _ de l’inspiration. Les mélodies auront un temps survécu grâce à Andrèze, qui les a magnifiées dans sa langue parfaite, de sa longue voix si belle. Néère, A Chloris _ ces chefs d’œuvre ! _ seront restés au répertoire des mezzo-sopranos, bis favoris de certaines, mais prendre conscience de l’ensemble du corpus _ oui _ ouvre un vertigineux territoire inexploré _ en effet _ où le goût d’un antique stylisé voisine avec un symbolisme quintessencié, où ce chant ose la parole et le piano ose le minimum _ c’est fort bien vu !_, désarmant de nudité parfois dans sa simplicité _ oui ! _, splendide comme un petit orchestre parfois _ aussi…

Je n’entre pas ici dans un détail, chacun d’entre vous aura son propre itinéraire _ fort bien ! _ et pourra se laisser guider par les excellents textes _ mais oui _ d’Alexandre Dratwicki et de Sylvain P. Labartette, mais il faut simplement rendre hommage _ absolument ! _à Tassis Chistoyannis qui parachève dans cette admirable boîte sa grande anthologie _ absolument remarquable, en effet ! _ de la mélodie française, accompagné par l’impeccable _ ouiJeff Cohen.

Ils font ici un miracle _ oui _, le livret est une mine d’informations _ oui _ et comprend une remarquable iconographie, une vraie œuvre d’art.


LE DISQUE DU JOUR


Reynaldo Hahn (1874-1947)
Les Mélodies (Intégrale)

Études latines
Venezia
Chansons grises
Mélodies inédites
La dame aux camélias
Premier Recueil
Rondels
Les Feuilles blessées
Second Recueil
Troisième Volume
9 Mélodies retrouvées
5 Little Songs
Love without Wings

Tassis Christoyannis, baryton
Jeff Cohen, piano


Un coffret de 4 CD du label Bru Zane BZ 2002

Photo à la une : le compositeur Reynaldo Hahn au piano – Photo : © Palazzetto Bru Zane

 


Un régal de délices…

Ce lundi 2 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les « Complete Songs » de Reynaldo Hahn par Tassis Christoyannis et Jeff Cohen : un coffret tout simplement délicieux

04nov

Le Palazzetto Bru Zane _ Centre de Musique Romantique Française _

nous offre en un coffret de 4 CDs

l’intégrale des Mélodies avec piano seul

de Reynaldo Hahn (1874 – 1947)…

Le résutat est tout simplement délicieux.

Ce lundi 4 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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